MME C a écrit : J'ai une question pour Placeress ou toute autre personne qui est soumise au Code des professions.

Je donne un exemple un peu extrême, là :

Une personne est très violemment agressée et se retrouve à l'hôpital. Dans les premières minutes, elle dit à une infirmière qui l'a agressée et devient ensuite inconsciente. Ensuite, il y a les chirurgies, etc. Mettons que ça prend un peu de temps avant qu'elle retrouve toute sa conscience.

Est-ce que le secret s'applique aussi dans ce cas? Faut-il attendre que la personne soit capable de parler et qu'elle porte plainte pour que les policiers interviennent face à l'agresseur?

J'imagine que oui, mais je suis pas sûre.
Merci!

Je suis absolument pas spécialiste mais je crois que oui, l'information peut-être remise aux policiers.

MME C a écrit : J'ai une question pour Placeress ou toute autre personne qui est soumise au Code des professions.

Je donne un exemple un peu extrême, là :

Une personne est très violemment agressée et se retrouve à l'hôpital. Dans les premières minutes, elle dit à une infirmière qui l'a agressée et devient ensuite inconsciente. Ensuite, il y a les chirurgies, etc. Mettons que ça prend un peu de temps avant qu'elle retrouve toute sa conscience.

Est-ce que le secret s'applique aussi dans ce cas? Faut-il attendre que la personne soit capable de parler et qu'elle porte plainte pour que les policiers interviennent face à l'agresseur?

J'imagine que oui, mais je suis pas sûre.
Merci!

Non, ce n'est pas le même contexte. Elle a été victime d'une agression, on appel les policiers, ils viennent, ils peuvent arrêter le gars et ensuite la victime décidera si elle porte plainte ou pas. On aurait pas le droit de le dire si elle nous spécifie qu'elle ne veut pas qu'on le fasse. Mais comme elle tombe inconsciente sans le mentionner, on prend d'emblée qu'on appel les policiers.

Placeress a écrit : [...]
Non, ce n'est pas le même contexte. Elle a été victime d'une agression, on appel les policiers, ils viennent, ils peuvent arrêter le gars et ensuite la victime décidera si elle porte plainte ou pas. On aurait pas le droit de le dire si elle nous spécifie qu'elle ne veut pas qu'on le fasse. Mais comme elle tombe inconsciente sans le mentionner, on prend d'emblée qu'on appel les policiers.

Je comprends ce que tu veux dire.

Autre question, simple curiosité.
Admettons un gars hospitalisé qui, pour x raison, confie à une infirmière ou un médecin qu'il a agressé sexuellement quelqu'un. Cette infirmière ou ce médecin sont-ils tenus au secret? (moi, je dirais que oui... même si je trouve ça poche)

Merci!

MME C a écrit : [...]


Je comprends ce que tu veux dire.

Autre question, simple curiosité.
Admettons un gars hospitalisé qui, pour x raison, confie à une infirmière ou un médecin qu'il a agressé sexuellement quelqu'un. Cette infirmière ou ce médecin sont-ils tenus au secret? (moi, je dirais que oui... même si je trouve ça poche)

Merci!

Encore là, ça dépend de où est la victime et comment... s'il vient d'agresser quelqu'un.. et que nous pouvons faire en sorte que la victime soit protégé si on parle dans l'immédiat.. on peut... si par contre il nous confie qu'il a violer une femme il y a 6 mois.... c'est plus compliqué.

Tsé, y'a pas juste dans ce genre de chose que c'est ben frustrant de ne pas pouvoir parler.... le mec qui vient à l'urgence aux 6 mois parce qu'il baise avec les prostitués sans protection et qu'il veut avoir des tests... qu'il est marié et père.. ben tant que les tests ne sortent pas positifs.. on peut rien faire... on voit ça aller et on rage... bref... y'a ben des situations que le secret professionnel fait rager.. mais ça fait parti de notre vie professionnelle...

Merci, Placeress.

Placeress a écrit : [...]



Encore là, ça dépend de où est la victime et comment... s'il vient d'agresser quelqu'un.. et que nous pouvons faire en sorte que la victime soit protégé si on parle dans l'immédiat.. on peut... si par contre il nous confie qu'il a violer une femme il y a 6 mois.... c'est plus compliqué.

Tsé, y'a pas juste dans ce genre de chose que c'est ben frustrant de ne pas pouvoir parler.... le mec qui vient à l'urgence aux 6 mois parce qu'il baise avec les prostitués sans protection et qu'il veut avoir des tests... qu'il est marié et père.. ben tant que les tests ne sortent pas positifs.. on peut rien faire... on voit ça aller et on rage... bref... y'a ben des situations que le secret professionnel fait rager.. mais ça fait parti de notre vie professionnelle...

Veux-tu dire que si les résultats sortent positifs vous êtes en droit de prévenir la conjointe?

Rose-des-bois a écrit : [...]


Veux-tu dire que si les résultats sortent positifs vous êtes en droit de prévenir la conjointe?

Il faut convaincre le patient d'aviser sa conjointe, mais je ne crois pas qu'on puisse le faire nous-même. Mais je pourrais faire des recherches plus précises sur le sujet et te revenir.

Placeress a écrit : [...]



Il faut convaincre le patient d'aviser sa conjointe, mais je ne crois pas qu'on puisse le faire nous-même. Mais je pourrais faire des recherches plus précises sur le sujet et te revenir.

Ca n'entrerait pas dans la catégorie des maladies à déclaration obligatoire? Genre un cas de santé publique? M'semble que ce devrait être un devoir d'aviser les personnes qu'on sait pourraient être contaminées.

Malike a écrit : [...]


Ca n'entrerait pas dans la catégorie des maladies à déclaration obligatoire? Genre un cas de santé publique? M'semble que ce devrait être un devoir d'aviser les personnes qu'on sait pourraient être contaminées.

Oui, c'est exactement ça, c'est les maladies à déclaration obligatoire mais je ne me souviens plus du comment le partenaire est avisé..... j'ai un blanc.

Placeress a écrit : [...]



Il faut convaincre le patient d'aviser sa conjointe, mais je ne crois pas qu'on puisse le faire nous-même. Mais je pourrais faire des recherches plus précises sur le sujet et te revenir.

Pourtant dans les cas ou l'intégrité physique de la personne est en danger, le secret professionnel tombe non ? Le sida est une maladie mortelle et je pense que quelqu'un a déjà été poursuivi pour ne pas l'avoir dit à sa conjointe ... (ou c'était juste dans Toute la vérité )

pucinette a écrit : [...]



Pourtant dans les cas ou l'intégrité physique de la personne est en danger, le secret professionnel tombe non ? Le sida est une maladie mortelle et je pense que quelqu'un a déjà été poursuivi pour ne pas l'avoir dit à sa conjointe ... (ou c'était juste dans Toute la vérité )

Comme j'ai expliqué, je me souviens plus de comment ça se gère puisqu'on ne le gérait pas de l'urgence, ça ce gérait en suivi clinique après... mais quand je croiserai une infirmière qui y travaille, je vais lui demander...

Le secret médical a-t-il des limites ?
http://www.barreau.qc.ca/publications/j ... ecret.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Placeress a écrit : [...]



Il faut convaincre le patient d'aviser sa conjointe, mais je ne crois pas qu'on puisse le faire nous-même. Mais je pourrais faire des recherches plus précises sur le sujet et te revenir.

Merci Placeress!

Anya a écrit : Le secret médical a-t-il des limites ?
http://www.barreau.qc.ca/publications/j ... ecret.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Merci Anya!

Petit entrefilet de l'article

La levée du secret
Mme Knoppers rappelle que le Code de déontologie des médecins prévoit que le médecin peut divulguer à des tiers des faits ou des confidences dont il a eu personnellement connaissance dans trois situations : lorsque le patient l'y autorise, lorsque la loi l'y autorise, et lorsqu'il y a une raison impérative et juste ayant trait à la santé ou à la sécurité du patient ou de son entourage. De plus, le médecin peut, s'il y a une juste cause, révéler à l'entourage du patient un pronostic grave ou fatal, et ce, même si le patient le lui interdit.
Cette loi accorde une discrétion professionnelle au médecin. « La liberté et la responsabilité professionnelles proviennent de cette marge décisionnelle », explique Mme Knoppers.

Documenter la levée du secret
Par ailleurs, selon l'article 21 du Code de déontologie, le médecin qui communique un renseignement protégé par le secret professionnel doit, pour chaque communication, indiquer dans le dossier les éléments suivants : 1) la date et l'heure ; 2) l'identité de la personne exposée au danger ; 3) l'identité de la personne à qui la communication a été faite ; 4) l'acte de violence qu'il visait à prévenir ; 5) le danger identifié ; 6) l'imminence du danger identifié ; et 7) les renseignements communiqués. « Est-ce que les médecins vont devenir des détectives ? » demande Mme Knoppers.

Blanc, noir ou gris?
Pour Dominique Demers, directrice générale adjointe au Conseil pour la protection des malades, « face au droit sacré au secret professionnel, il faut chercher des solutions alternatives. On doit sensibiliser l'individu à l'obligation morale d'informer ses proches touchés. On doit offrir des outils de communication aux professionnels pour encourager leur patient à dévoiler des renseignements. On pourrait également adopter des programmes de notification des partenaires dans le cas de maladies infectieuses graves, comme le sida ».






Je trouve que ce n'est pas évident tout ça. J'imagine que le professionnel de la santé ne décide pas seul de la façon d'agir dans ces moments-là.

Dans le doute, je me référerais à mon ordre professionnel.

Ça me fait plaisir Rose-des-bois

[nouvelle=http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/a ... isparition de Julie Surprenant
L'enquête publique se met en branle]L'enquête de la coroner Catherine Rudel-Tessier vise à lever le voile sur ce qui a pu arriver à l'adolescente âgée de 16 ans au moment de sa disparition, il y a plus de 12 ans. C'est l'une des rares fois au Québec que le Bureau du coroner tient une enquête publique en vertu de la «Loi sur la recherche des causes et circonstances des décès».

Julie Surprenant a été vue pour la dernière fois à Terrebonne en 1999. Son corps n'a jamais été retrouvé.[/nouvelle]

[nouvelle=http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... isparition de Julie Surprenant
Témoignage crucial d'une infirmière auxiliaire]Mardi matin, l'une d'elles, l'infirmière auxiliaire Annick Prud'homme, qui a donné les derniers soins au suspect, a raconté en cour qu'en mai et juin 2006, Richard Bouillon lui a dit à trois reprises qu'il avait tué Julie Surprenant.[/nouvelle]

Vous pouvez aussi cliquer ici: http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 21622.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Ce que je lis dans La Presse aujourd'hui me chicote drôlement.

Ce genre d'aveu au sujet du meurtre de Julie Surprenant, Richard Bouillon en aurait fait au moins quatre fois dans les jours précédant sa mort, en juin 2006. Ses propos n'étaient pas un secret. Les deux employées qui affirment les avoir entendus en parlaient ouvertement avec les collègues du service. Mais personne n'a pensé à prévenir la police.

C'est quoi au juste le «supposé secret professionnel»? Si je peux en parler avec mes collègues, il tient à quoi et concerne qui le secret professionnel?

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... e-fois.php" onclick="window.open(this.href);return false;