Regarde, tu dis que c'est impossible qu'un Italien ouvre un bar sans que ce soit en premier lieu pour y écouler de la drogue. Ben c'est pas vrai, je suis désolée, j'habite dans une communauté essentiellement italienne, j'en côtoie à tous les jours, je suis amie avec certains, c'est pas la réalité ici.  Je ne dis pas qu'il n'y a pas de mafia, qu'il n'y a pas de pression sur les propriétaires faites dans mon quartier, mais de là à dire que tous les Italiens qui ont ce genre de commerce le font au départ pour tremper dans la dope, je ne suis juste pas d'accord. J'ai le droit de le dire, non? Tu dois bien t'attendre à causer certaines réactions quand tu émets une opinion tranchée comme ça sur une communauté culturelle, j'imagine. --Message edité par lélou le 2008-11-01 17:23:53--

Je te l'ai dit, tu es merveilleuse de pouvoir extrapoler si facilement tant de mot sérieux à partir d'une satire. Je ne suis pas le moins du monde outré de ce que tu prétends que je sous-entend. Ca avait rapport avec les bars que j'ai installé, ceux que je connais de l'inside, et j'en connais plusieurs! Ceux que je ne connais pas, je ne peux pas savoir.

Pis la communauté italienne, il ne faut pas charrier, ca ne les vise aucunement, on parle d'un modus operandi dont j'ai été témoin sans vouloir généraliser malgré ce que ma satire pouvait laisser croire! --Message edité par Ploloto le 2008-11-01 18:16:35--

Ok, comme tu veux, je suis merveilleuse et tu veux pas argumenter plus sérieusement. Ça me va.

Je pense qu'il avait le talent pour être comédien. Sinon il n'aurait jamais percé. Mais à ce que j'ai entendu, il n'avait pas l'éthique de travail et la volonté pour durer.

Qu'il aille en prison si il est coupable, c'est ce qu'il aura mérité. J'ai ZERO sympathie pour les dealers - ils portent peut-être de beaux complets, mais à la toute fin ils sont directement responsables de toute la violence que le traffic de drogue cause.

Tu as bien raison et souvent ces gars la s en tire avec une tape sur la main, et que pour moi c est eu qui devrait avoir la plus grosse sentance en prison............

Justice
La date du procès de Tony Conte connue lundi
Agence QMI
07/03/2010 15h55



MONTRÉAL - Le comédien Tony Conte sera de retour en Cour lundi, afin de connaître la date de son procès.

Conte, 45 ans, est accusé de complot, de trafic de drogue et de possession de drogue dans le but d’en faire le trafic.

Le comédien et ses complices seraient impliqués dans une affaire de trafic de 100 kg de cocaïne destinés à des trafiquants mexicains.

L'acteur, qui croyait négocier avec un cartel de la drogue mexicaine, s'est plutôt retrouvé face à des agents doubles, en octobre dernier à Montréal.

Au départ, les négociations portaient sur un achat de 100 kg de cocaïne, dont la valeur est estimée à plus de 2,5 M$. Elle est passée à 30 kg pour finalement se conclure à 5 kg. Tony Conte a été arrêté avec plus de 200 000 $ dans ses poches.

Conte, qui est né à Montréal d'un père italien et d'une mère québécoise, a déjà eu des démêlés avec la justice en 1984. Me Loris Cavaliere, avocat principal du clan Rizzuto, assurait alors sa défense.

En 1998, il avait également été aperçu aux funérailles de Paul Cotroni, le fils du chef mafieux Frank Cotroni.
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Trafic de stupéfiants
Tony Conte: la date du procès connue le 22 mars
Agence QMI Jean-Philippe Arcand
08/03/2010 14h41

MONTRÉAL - Elle devait être connue lundi, mais c’est finalement le 22 mars prochain que l’on saura à quelle date débutera le procès du comédien Tony Conte, accusé de trafic de stupéfiants.

L’acteur de 45 ans était de retour au Palais de justice de Montréal pour savoir à quel moment lui et des deux coaccusés, Anthony Riccio et Paul Maravita, subiront leur procès.

Or, les avocats de la Couronne et de la défense ne se sont pas entendus sur la durée de celui-ci. On sait cependant que les audiences auront lieu devant juge et jury.

Rappelons qu’en janvier dernier, une mésentente entre les trois coaccusés avait retardé une première fois la détermination de la date du procès. Riccio et Maravita désiraient un procès devant juge seul, mais Conte tenait absolument à être jugé par douze de ses pairs.

«Il n’est pas impossible qu’un ou certains d’entre eux reviennent devant le juge d’ici là pour changer leur plaidoyer», a indiqué le procureur de la Couronne, Me David Simon.

Les trois hommes ont été arrêtés le 29 octobre 2008, à l’hôtel des Gouverneurs de la Place Dupuis, à Montréal. Ils ont été piégés par des agents doubles avec lesquels ils voulaient effectuer une transaction impliquant cinq kilos de cocaïne, évaluée à 150 000$.

Conte, qui s’est fait connaître en jouant notamment dans le téléroman Virginie et la série sur la mafia italienne montréalaise Omertà, fait face à trois chefs d’accusation de complot et trafic de drogue.

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Jury au procès de Tony Conte
Plus de 300 personnes convoquées
21 novembre 2011 à 12h41



Les préparatifs en vue du procès du comédien Tony Conte ont débuté, cet avant-midi, au palais de justice de Montréal alors que plus de 300 personnes ont été convoquées dans le but de former le jury qui entendra la cause.

Le tribunal a tout d'abord entendu les candidats qui souhaitaient obtenir une exemption. Le jury pourrait donc être complété plus tard en journée ou encore demain.

Tony Conte a été arrêté le 29 octobre 2008 dans un hôtel du centre-ville de Montréal alors qu'il aurait pris part à une importante transaction de cocaïne. Le comédien de 47 ans est accusé de complot pour trafic de cocaïne, de trafic et de possession aux fins de trafic.

Les deux hommes arrêtés en même temps que Conte ont choisi de plaider coupable et ont écopé d'une sentence de trois ans d'emprisonnement.

On s'attend à ce que le procès du comédien dure de quatre à cinq semaines. Il devrait se dérouler jusqu'au 15 décembre avant de s'arrêter pour la pause des Fêtes et de reprendre en janvier.

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un autre qui va écrire un livre dans quelques temps

Procès Conte
L'agent infiltrateur raconte sa version des faits
Par Michaël Nguyen
28 novembre 2011 à 21h05

Après avoir abandonné le métier de comédien depuis 10 ans pour faire «dans la business», Tony Conte semblait nerveux quand il a réalisé qu'il n'avait pas l'argent requis pour acheter 30 kg de cocaïne au fournisseur, qui était en réalité un agent double.

Un agent double a témoigné lundi, au palais de justice de Montréal, au procès de Tony Conte, qui fait face à des accusations reliées au trafic de stupéfiants. Dans un long témoignage, il a fait le récit de son infiltration ayant mené à l'arrestation du comédien de 47 ans dans une chambre d'hôtel de la Place Dupuis.

Au début d'octobre 2008, les policiers apprennent que des courtiers en drogue débarquaient à Montréal pour y trafiquer des stupéfiants.

Frédéric Paré, alors agent double, reçoit le mandat de les infiltrer. Il entre alors en contact avec l'un d'eux, Miguel Sandoval. En tant que courtier, celui-ci fait le pont entre les acheteurs et les vendeurs.

Opérant sous le nom de «Chris», l'agent Paré gagne la confiance de Sandoval, principalement à travers des échanges par messages texte. Celui-ci souhaitait acheter des grandes quantités de cocaïne à l'infiltrateur, croyant qu'il était un fournisseur de drogue.

Première transaction avortée

La première transaction avec Sandoval s'excuse que la transaction ait «foiré», mais affirme avoir trouvé un nouveau client «sérieux».

«Peut-être que tu le connais, c'est un comédien à la télévision», aurait dit Sandoval à l'infiltrateur, sans mentionner de nom.

Conte entre en scène

Le 29 octobre 2008, une rencontre est organisée dans un café du centre-ville. Dès son entrée, l'agent double reconnaît Tony Conte.

«Je l'avais vu au petit écran», a-t-il dit à propos de l'acteur qui a campé des rôles notamment dans Omerta et Virginie.

L'acteur explique qu'il n'est plus comédien «depuis une dizaine d'années» et qu'il fait «dans la business».

Il dit avoir 500 000 $ pour acheter près de 30 kg de cocaïne, mais discute pour un achat total de 100 kg.

Les deux hommes se retrouvent plus tard dans la journée dans une chambre de l'hôtel des Gouverneurs de la Place Dupuis. L'agent a apporté la drogue, mais Tony Conte a eu un «pépin» : il n'a que 200 000 $ en argent liquide.

Selon le témoignage de l'agent, le comédien commence alors à devenir nerveux. Il parle au téléphone, quitte la chambre et revient. Il demande de garder cinq kilos « pour tester », mais l'agent refuse.

«Pour moi, c'était hors de question, a-t-il dit pendant son témoignage. La vente était de 30 kg pour 500 000 $.»

Voyant que la transaction capotait, l'agent double s'est retiré de la transaction. Est alors intervenu le groupe tactique d'intervention, prenant ainsi Tony Conte la main dans le sac. Il a été arrêté sur place.

Le contre-interrogatoire de l'agent double devrait se poursuivre mardi au procès du comédien, qui fait face à des accusations de possession de drogue, trafic de drogue et complot.

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La poursuite boucle sa preuve au procès de Tony Conte
Michaël Nguyen / Journal de Montréal
01/12/2011 13h38

MONTRÉAL - Après avoir fait témoigner des agents de filature au procès de Tony Conte pour des accusations reliées au trafic de cocaïne, la Couronne a terminé de présenter sa preuve.

Au cours des deux dernières semaines, le procureur de la Couronne David Simon aura fait défiler une vingtaine de témoins au palais de justice de Montréal.

Devant la juge Sophie Bourque et les membres du jury, des policiers et des agents d’infiltration sont venus raconter la transaction du 29 octobre 2008, lorsque l’accusé, rendu célèbre pour ses rôles au petit écran, aurait tenté d’acheter 30 kg de cocaïne pour 500 000 $.

Ce que Conte ignorait, c’est que le fournisseur était en réalité un agent double.

Des relevés téléphoniques, montrant des messages textes envoyés et reçus par Tony Conte, 47 ans, ont également été déposés en preuve.

Jeudi matin, des agents de filature sont venus expliquer en cour leurs observations le 29 octobre 2008, lorsque Tony Conte était leur cible principale.

Avec précision, ils ont expliqué le parcours du comédien entre un Tim Hortons du centre-ville et l’Hôtel des Gouverneurs, là où la transaction a eu lieu.

Parmi les détails dévoilés, on a appris que Tony Conte avait fait le trajet vers l’hôtel en Mercedes CL500 avec un courtier en stupéfiants mexicain, Miguel Sandoval.

Après s’être garé à proximité de l’hôtel de la Place Dupuis à 17 h 35, Conte a payé le parcomètre avant d’entrer dans l’hôtel.

La transaction a duré 45 minutes, mais a échoué puisque Conte n’avait apporté que 200 000 $ sur les 500 000 $ prévus. À 18 h 33, l’opération a pris fin, menant à l’arrestation de l’accusé.

Selon la théorie de la Couronne, l’accusé aura joué un « premier rôle » dans cette transaction qui aura mené à son arrestation par le groupe tactique d’intervention.

« La présence de Conte dans la chambre d’hôtel ce jour-là n’était pas le fruit du hasard », avait déclaré Me Simon lors de sa déclaration d’ouverture.

Le procès a été ajourné jusqu’à lundi prochain. Ce sera alors au tour de la défense de dévoiler si elle présentera également une preuve.

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Il faudrait lui donner un break, il a quand même payé son parcomètre ;-)

Trafic de cocaïne
Tony Conte se dit victime d'un malentendu
Michael Nguyen
5 décembre 2011

Tony Conte aurait été victime d'un terrible malentendu. Quand il est entré dans la chambre de l'Hôtel des Gouverneurs, il ignorait qu'une transaction de 30 kg de cocaïne allait être effectuée. Voilà l'explication qu'il a fournie au jury lors de son témoignage lundi matin.

«Je ne comprends pas ce qui se passe», a expliqué Tony Conte à propos de la transaction de drogue. Sa présence dans la chambre d'hôtel est en fait entièrement fortuite, le comédien n'était qu'un témoin de la transaction au mauvais endroit, au mauvais moment, s'il faut se fier à son témoignage.

Dans sa version des faits, le 29 octobre 2008, il s'est retrouvé en plein milieu d'une transaction de 30 kg de cocaïne pour 500 000$ sans vraiment s'en rendre compte.

Figé sur place, il se dit « qu'on va se faire tuer », a-t-il raconté. La transaction aura été courte, mais lui aura semblé «une éternité».

Selon le comédien, il voulait juste aller visiter «Compadre», le parrain du fils d'un ami mexicain qui était en visite à Montréal.

Miguel Sandoval, le courtier en stupéfiant présent dans la chambre, était un accompagnateur de «Compadre». Quant à l'agent double, Tony Conte l'avait rencontré en matinée dans un Tim Hortons du centre-ville, alors qu'il allait prendre un petit déjeuner avec les touristes Mexicains.

Pour ce qui est de son ami Anthony Riccio, arrivé peu avant la fin de la transaction, Tony Conte n'avait aucune idée sur comment il était arrivé là pour participer à la transaction.

Empêtré pour avoir aidé un ami

Le comédien de 47 ans a livré un long témoignage en matinée au palais de justice de Montréal.
Son avocate, Annie Émond, avait annoncé aux 11 membres du jury que l'accusé, la «personne la mieux placée», avait choisi de témoigner pour présenter sa version des faits.

Avec éloquence, Tony Conte a alors raconté tout le fil des événements ayant mené à son arrestation.

Ça commence à la fin de l'été 2007: l'accusé rencontre Diego, un Mexicain, dans un café de la rue Jean-Talon. Les deux habitent non loin de l'autre. Rapidement, ils se lient d'amitié. Ils s'appellent, prennent des cafés ensemble, organisent des barbecues.

Mais Diego, dont le visa est expiré, se fait déporter, laissant sa femme et ses enfants à Montréal.
Quelques mois plus tard, Diego appelle Tony Conte. Il lui dit que le parrain de son fils arrive à Montréal, et demande à Conte de «s'occuper de lui».

Par amitié, le comédien accepte, et va rencontrer le parrain, accompagné entre autres de Miguel Sandoval, qui s'est avéré être en réalité un courtier en stupéfiants.

C'est en leur faisant visiter la ville que Tony Conte s'est retrouvé mêlé à toute cette histoire.
Tony Conte a terminé de témoigner lundi avant-midi. Ce sera au tour de la Couronne de contre-interroger l'accusé mardi.

Le comédien est accusé de possession, trafic de stupéfiants et de complot.

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C'est une belle histoire - je me demande si il peut la vendre à Fabienne Larouche ;-)

Il devrait, son histoire est aussi crédible qu'une intrigue de Virginie.

Procès de Tony Conte
Des SMS compromettants?
6 décembre 2011



Tony Conte est contre-interrogé par la Couronne depuis ce matin, au palais de justice de Montréal, et, déjà, il a été confronté à certains éléments qui pourraient être compromettants.

Alors qu'il avait affirmé ne rien comprendre aux messages textes (SMS) et ignorer comment en lire ou en envoyer, le ministère public l'a plutôt questionné au sujet de SMS qu'il aurait reçus sur son cellulaire le jour de son arrestation.





Or, questionné par la Couronne, l'accusé a affirmé qu'il n'avait pas lu ces messages et que, de toute façon, il ne parlait pas l'anglais; qu'il ignorait même la signification de mots aussi simple que «deal» («entente») et «late» («retard»). Lorsque questionné sur le message en question, Conte a réclamé l'aide d'un interprète pour traduire la missive. «Même en français, je ne peux pas expliquer le message, je ne le comprends pas», a-t-il expliqué par la suite.



Malgré tout, le comédien continue de témoigner avec aplomb, l'air sûr de lui, devant le tribunal.

Tony Conte a été arrêté le 29 octobre 2008 dans une chambre d'un hôtel du centre-ville de Montréal alors que se déroulait une importante transaction de drogue entre des trafiquants mexicains et des agents doubles du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Au total, trente kilos de cocaïne, d'une valeur de 500 000$ sur le marché noir, étaient en jeu.

Hier, alors qu'il témoignait pour sa propre défense, Conte a plaidé l'ignorance, affirmant qu'il s'est simplement retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

Le ministère public prétend quant à lui que le mobile du crime est l'appât du gain. À cette époque, le comédien travaillait beaucoup moins en tant qu'artiste et avait même été dans l'obligation de se trouver un emploi pour arrondir ses fins de mois.

À 10h23, le matin du 29 octobre 2008, Conte aurait reçu un message se terminant par «The deal is 30» («L'entente est 30») du trafiquant Miguel Sandoval. Or, la transaction au cours de laquelle le comédien a été arrêté concernait justement 30 kilos de cocaïne. Environ 45 minutes avant son arrestation, Tony Conte aurait aussi reçu un SMS disant simplement le juron «T******k» alors que la transaction tournait mal entre les trafiquants et les agents doubles.

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Trafic de cocaïne
Tony Conte persiste et signe
7 décembre 2011



Tony Conte a terminé son témoignage, cet avant-midi, au palais de justice de Montréal en maintenant sa version des faits: il n'a été que le témoin de l'importante transaction de drogue survenue le 29 octobre 2008 à l'hôtel Gouverneur de la place Dupuis, à Montréal.

Le comédien a aussi affirmé qu'il s'était senti menacé lorsqu'il s'est retrouvé dans la chambre d'hôtel. À la fin de son contre-interrogatoire, le procureur de la Couronne, Me David Simon, a demandé à l'accusé s'il était juste de dire que les policiers l'avaient «sauvé» en l'arrêtant lors de l'opération. Conte a alors répondu par l'affirmative.

Au cours de l'avant-midi, Conte a aussi été confronté à sa déclaration de la veille alors qu'il avait affirmé sous serment ne pas parler anglais ni même comprendre la langue de Shakespeare. Aujourd'hui, il a été évoqué que le curriculum vitae de Conte laissait plutôt croire que ce dernier parle le français, l'italien et l'anglais «avec un accent». D'ailleurs, l'accusé a prononcé à deux reprises le mot «deal» cet avant-midi alors qu'il affirmait pourtant, hier, ne pas savoir la signification de ce mot. Le comédien avait même demandé à ce qu'un interprète vienne en faire la traduction.

Après le témoignage de l'accusé, la conjointe des cinq dernières années de ce dernier a été appelée à la barre des témoins par la défense. Manon Carufel est venue confirmer que Conte avait bel et bien reçu un appel de son ami Diego, dans la nuit du 26 au 27 octobre, lui demandant d'accueillir le parrain de son fils, à Montréal. Elle a aussi affirmé au juge que son conjoint ne parlait pas anglais, sauf pour les mots «yes» et «no».

Finalement, Mme Carufel est venue dire que Tony Conte ne connaît pas les nouvelles technologies, donc qu'il n'a pas pu lire les messages textes reçus sur son cellulaire le jour de la transaction de drogue.

Tony Conte est accusé de possession et de trafic de drogue en plus de faire face à une accusation de complot. Le comédien de 47 ans a été arrêté dans une chambre d'hôtel le 29 octobre 2008 alors que se déroulait une importante transaction de drogue entre des trafiquants mexicains et des agents doubles du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Trente kilos de cocaïne, d'une valeur de 500 000$, devaient être transigés ce jour-là, mais les trafiquants ne se seraient présentés qu'avec 200 000$. La transaction aurait alors mal tourné et les policiers seraient intervenus.

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Procès de Tony Conte: en attente d'un verdict
Daphné Cameron - La Presse
19 janvier 2012


Tony Conte et sa compagne mercredi au palais de justice.

Chute du rideau dans le procès de l'acteur Tony Conte, accusé de complot de possession de cocaïne. Les membres du jury ont été isolés hier en fin d'après-midi pour délibérer sur un verdict.

Durant une bonne partie de la journée, la juge Sophie Bourque a donné des instructions minutieuses au jury, qui devra évaluer la crédibilité des témoignages dans cette affaire. Le comédien connu pour son rôle dans la série Omerta a été arrêté le 29 octobre 2008, dans une chambre d'hôtel de Montréal où s'est déroulée une transaction de drogue impliquant deux agents d'infiltration de la police de Montréal.

La poursuite allègue que Conte a été un acteur important dans une entente pour acheter 30 kg de cocaïne pour 500 000 $.

Conte affirme toutefois qu'il s'est retrouvé à cet endroit par hasard. Il se serait rendu à l'hôtel pour s'enquérir de l'état de santé d'un homme d'origine mexicaine de qui il s'occupait pour un ami. C'est bien malgré lui qu'il s'est retrouvé dans la chambre d'hôtel où se sont produits les faits reprochés.

Un message incriminant

Au cours du procès, les deux agents doubles sont venus témoigner, ainsi que la conjointe de l'acteur et son agente. Son relevé téléphonique a également été passé au peigne fin. Quelques heures avant d'être arrêté, Conte a reçu un message texte faisant référence à un «deal» et au chiffre «30». Or, puisqu'il ne comprend pas l'anglais et qu'il est incapable de consulter des messages textes sur son cellulaire, il n'en a jamais pris connaissance et est incapable d'en saisir la teneur, a-t-il plaidé. Le message avait été envoyé par Miguel Sandoval, défini comme un courtier en stupéfiants mexicains au cours du témoignage de l'un des agents d'infiltration.

Six femmes et six hommes ont été choisis pour entendre la cause. Environ la moitié d'entre eux ont dit connaître le travail de M. Conte, qui a joué plusieurs rôles à la télévision et au cinéma.

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Il vient d'être reconnu coupable.