À quelques heures du retrait israélien de la bande de Gaza, la police israélienne a interdit dimanche l'accès à toutes les routes menant à la bande de Gaza à toute personne qui n'habite pas dans la région.
La police veut ainsi éviter que des manifestants ne viennent perturber les opérations.
Matin Express: le politologue Sami Aoun explique les enjeux du retrait palestinien.
Hugues Poulin décrit la situation dans la bande de Gaza.
Yésha, principale organisation des colons juifs, a en effet donné pour consigne à ses militants de se rendre en masse vers l'entrée de la bande de Gaza, lundi, pour en perturber le retrait. Yésha a aussi lancé un appel à manifester devant les bureaux du premier ministre à Jérusalem.
Déjà, samedi, les forces de sécurité israéliennes et palestiniennes avaient commencé à se déployer, pour prévenir tout accrochage entre les deux communautés.
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Les autorités israéliennes ont déployé des milliers de policiers dans la vieille ville de Jérusalem, et interdisent l'accès à l'Esplanade des mosquées aux hommes musulmans de moins de 45 ans.
Israël redoute aussi que des extrémistes de droite ne se livrent à des provocations antimusulmanes dimanche, à l'occasion de Ticha Béav, journée de jeûne qui commémore la destruction des temples juifs, il y a 2000 ans.
Le Hamas ne renonce pas à la lutte armée
Les forces de sécurité palestiniennes sont en état d'alerte maximum, et certaines ont commencé à prendre position samedi.
Leur déploiement le long des colonies juives a pour but d'éviter toute attaque surprise des mouvements radicaux palestiniens lors de l'évacuation des colons israéliens.
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Le mouvement de résistance islamique Hamas a prévenu samedi qu'il ne renoncerait pas à la lutte armée contre Israël après le retrait de la bande de Gaza. « Le Hamas affirme son attachement à la résistance en tant que choix stratégique jusqu'à la fin de l'occupation de notre terre et de nos lieux saints », a déclaré Ismail Haniyah, l'un des plus hauts dirigeants du Hamas.
Ce rappel survient au lendemain de la fête organisée par l'Autorité palestinienne sur les plages de Gaza pour célébrer le plan israélien. Au cours de ces festivités, le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé que le retrait n'était qu'une étape vers la création d'un État palestinien indépendant, avec Jérusalem pour capitale.
Abbas refuse toute confrontation directe avec les groupes extrémistes, qu'il tente d'inclure dans les institutions palestiniennes afin de les amener à renoncer à la violence. Le président américain George Bush est d'ailleurs intervenu à la télévision israélienne pour exiger de l'Autorité palestinienne le démantèlement des organisations radicales.
Le plan d'Israël: rappel des faits
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21 colonies juives seront démantelées dans la bande de Gaza et 4 en Cisjordanie.
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Le plan d'Israël prévoit l'évacuation des 8500 colons juifs des 21 colonies de la bande de Gaza, ainsi que de 600 autres dans 4 colonies isolées de la Cisjordanie.
Leur présence dans ces territoires sera considérée comme illégale à partir de lundi matin, 15 août. Cependant, les colons auront encore deux jours pour quitter leurs maisons avant que les forces de l'ordre israéliennes ne les évacuent manu militari à partir de mercredi 17 août.
Selon les chiffres officiels, plus de la moitié des colons ont fait une demande de dédommagement auprès de l'État hébreu, signe d'un départ volontaire de leur part.
La Cour internationale de justice a qualifié d'illégales les colonies construites par Israël depuis 1967 sur les terres prises aux Palestiniens. Au total, quelque 240 000 Israéliens vivent dans ces enclaves protégées par l'armée, isolés de quelque 3,8 millions de Palestiniens.
Retrait israeliens de la bande de Gaza
PROCHE-ORIENT
Le retrait israélien de Gaza a commencé
Jacques Pinto
Agence France-Presse
Neve Dekalim
L'armée israélienne a commencé lundi matin à distribuer les ordres d'évacuation aux colons de la bande de Gaza, leur donnant 48 heures pour plier bagages avant d'être contraints de quitter ce territoire occupé depuis 38 ans.
À peine le compte à rebours lancé à Gaza, le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, a annoncé à la radio militaire qu'Israël entend garder le contrôle de six blocs de colonies en Cisjordanie. Ces implantations détermineront «le tracé de notre frontière orientale qui doit être défendable et nous assurer une profondeur stratégique», a estimé M. Mofaz.
Mais pour le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, «si le gouvernement israélien souhaite la paix, il lui faudra choisir entre la paix ou les colonies». «Ce qui se passe dans la bande de Gaza prouve amplement que le projet de colonisation est un échec», a-t-il déclaré.
Sur le terrain, Israël a entamé officiellement dimanche soir à minuit (17h à Montréal) l'opération «La main tendue aux frères», nom donné au retrait de la bande de Gaza, en déclarant illégale la présence d'Israéliens dans cette région. Au cours de cette opération, les soldats et policiers devaient distribuer des ordres écrits d'évacuation. Ceux qui refuseront d'obtempérer d'ici mardi à minuit seront évacués de force vers le territoire israélien.
«Le moment est venu d'appliquer cette décision. Ce redéploiement est déchirant mais il est vital pour un État d'Israël démocratique», a souligné M. Mofaz.
Dans la colonie de Neve Dekalim cependant, la principale de Gaza, la police israélienne a décidé de geler la distribution des ordres d'expulsion après que des colons eurent bloqué l'entrée principale de la plus grande colonie de la bande de Gaza.
À Morag, une colonie du sud de la bande de Gaza, des colons ont étreint des officiers et d'autres, en larmes, ont expliqué qu'ils ne voulaient pas quitter leur maison, tandis qu'un député d'extrême droite, Benny Eilon (Union nationale), a tenté de convaincre les militaires de désobéir aux ordres.
Le gouvernement israélien pour sa part voté lundi l'évacuation des 15 colonies de Goush Katif, dans le sud de la bande de Gaza. Seize ministres se sont prononcés pour, quatre ont voté contre. Cette procédure est conforme à la décision de principe du cabinet, en juin 2004, exigeant quatre votes successifs pour l'évacuation effective des quelque 8000 colons de Gaza et de 500 autres dans quatre colonies isolées du nord de la Cisjordanie.
Le vote ne signifie pas que ces colonies seront les premières à être évacuées, l'ordre de priorité des évacuations de colonies étant fixé par l'armée en fonction de la situation sur le terrain.
Le premier ministre israélien, Ariel Sharon, devrait s'adresser à la nation lundi soir à 20h (13h à Montréal).
Le ministre Mofaz a souligné à la radio qu'Israël devrait s'assurer «de la démilitarisation de la bande de Gaza et de tous secteurs qui pourraient être évacués».
À minuit, dimanche soir, le point de passage de Kissoufim entre Israël et Goush Katif a été fermé par l'armée, donnant formellement le coup d'envoi des opérations d'évacuation.
Le général Guy Tzur, chargé de l'évacuation des colons sur le terrain, a estimé que celle-ci durerait trois semaines et a exprimé le vœu que les colons ne décident pas d'opter pour la violence. «La destruction des maisons de colons commencera dans six semaines», a-t-il indiqué, soulignant également que 3000 à 4000 personnes extérieures au Goush Katif s'y étaient infiltrées ces derniers jours. «Nous saurons nous occuper d'eux», a-t-il prévenu.
Des colons, de leur côté, ont apposé dimanche soir sur leurs portes des affiches orange, la couleur choisie par les opposants au retrait, à l'attention des soldats : «En frappant à cette porte tu vas commettre le crime le plus horrible de l'histoire d'Israël. Ne le fais pas. Nous ne partirons jamais d'ici».
Dans plusieurs colonies, les opposants au retrait ont bloqué les entrées des colonies à l'aide de poubelles, de pneus et de barbelés avant de faire leur prière du matin.
Le retrait israélien de Gaza a commencé
Jacques Pinto
Agence France-Presse
Neve Dekalim
L'armée israélienne a commencé lundi matin à distribuer les ordres d'évacuation aux colons de la bande de Gaza, leur donnant 48 heures pour plier bagages avant d'être contraints de quitter ce territoire occupé depuis 38 ans.
À peine le compte à rebours lancé à Gaza, le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, a annoncé à la radio militaire qu'Israël entend garder le contrôle de six blocs de colonies en Cisjordanie. Ces implantations détermineront «le tracé de notre frontière orientale qui doit être défendable et nous assurer une profondeur stratégique», a estimé M. Mofaz.
Mais pour le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, «si le gouvernement israélien souhaite la paix, il lui faudra choisir entre la paix ou les colonies». «Ce qui se passe dans la bande de Gaza prouve amplement que le projet de colonisation est un échec», a-t-il déclaré.
Sur le terrain, Israël a entamé officiellement dimanche soir à minuit (17h à Montréal) l'opération «La main tendue aux frères», nom donné au retrait de la bande de Gaza, en déclarant illégale la présence d'Israéliens dans cette région. Au cours de cette opération, les soldats et policiers devaient distribuer des ordres écrits d'évacuation. Ceux qui refuseront d'obtempérer d'ici mardi à minuit seront évacués de force vers le territoire israélien.
«Le moment est venu d'appliquer cette décision. Ce redéploiement est déchirant mais il est vital pour un État d'Israël démocratique», a souligné M. Mofaz.
Dans la colonie de Neve Dekalim cependant, la principale de Gaza, la police israélienne a décidé de geler la distribution des ordres d'expulsion après que des colons eurent bloqué l'entrée principale de la plus grande colonie de la bande de Gaza.
À Morag, une colonie du sud de la bande de Gaza, des colons ont étreint des officiers et d'autres, en larmes, ont expliqué qu'ils ne voulaient pas quitter leur maison, tandis qu'un député d'extrême droite, Benny Eilon (Union nationale), a tenté de convaincre les militaires de désobéir aux ordres.
Le gouvernement israélien pour sa part voté lundi l'évacuation des 15 colonies de Goush Katif, dans le sud de la bande de Gaza. Seize ministres se sont prononcés pour, quatre ont voté contre. Cette procédure est conforme à la décision de principe du cabinet, en juin 2004, exigeant quatre votes successifs pour l'évacuation effective des quelque 8000 colons de Gaza et de 500 autres dans quatre colonies isolées du nord de la Cisjordanie.
Le vote ne signifie pas que ces colonies seront les premières à être évacuées, l'ordre de priorité des évacuations de colonies étant fixé par l'armée en fonction de la situation sur le terrain.
Le premier ministre israélien, Ariel Sharon, devrait s'adresser à la nation lundi soir à 20h (13h à Montréal).
Le ministre Mofaz a souligné à la radio qu'Israël devrait s'assurer «de la démilitarisation de la bande de Gaza et de tous secteurs qui pourraient être évacués».
À minuit, dimanche soir, le point de passage de Kissoufim entre Israël et Goush Katif a été fermé par l'armée, donnant formellement le coup d'envoi des opérations d'évacuation.
Le général Guy Tzur, chargé de l'évacuation des colons sur le terrain, a estimé que celle-ci durerait trois semaines et a exprimé le vœu que les colons ne décident pas d'opter pour la violence. «La destruction des maisons de colons commencera dans six semaines», a-t-il indiqué, soulignant également que 3000 à 4000 personnes extérieures au Goush Katif s'y étaient infiltrées ces derniers jours. «Nous saurons nous occuper d'eux», a-t-il prévenu.
Des colons, de leur côté, ont apposé dimanche soir sur leurs portes des affiches orange, la couleur choisie par les opposants au retrait, à l'attention des soldats : «En frappant à cette porte tu vas commettre le crime le plus horrible de l'histoire d'Israël. Ne le fais pas. Nous ne partirons jamais d'ici».
Dans plusieurs colonies, les opposants au retrait ont bloqué les entrées des colonies à l'aide de poubelles, de pneus et de barbelés avant de faire leur prière du matin.
Moi faudrait qu'on m'explique en quoi ces colons gênent de rester là... Me semble qu'ils pourraient apprendre à cohabiter entre eux au lieu de continuer à se haïr... je trouve ça triste
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Scoubidoux
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lolilou a écritMoi faudrait qu'on m'explique en quoi ces colons gênent de rester là... Me semble qu'ils pourraient apprendre à cohabiter entre eux au lieu de continuer à se haïr... je trouve ça triste
Ce sont des terres palestiniennes.
Le mot le dit, colons juifs. Comme les colons d'amérique qui ont pris les terres aux amérindiens.
La paix devrait passer par la reconnaissance d'un état palestinien. Mais je pense que les extrémistes juifs ne laisseront jamais faire ça.
Ce sont des terres palestiniennes.
Le mot le dit, colons juifs. Comme les colons d'amérique qui ont pris les terres aux amérindiens.
La paix devrait passer par la reconnaissance d'un état palestinien. Mais je pense que les extrémistes juifs ne laisseront jamais faire ça.
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Scoubidoux
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jaskab a écritJ'ai une question:
Pourquoi c'est illégal que les Israëliens soient à Gaza? Ça doit faire longtemps qu'ils sont là...
Ce n'est qu'en 1947 que l'ONU à décrété la partition d'un territoires en 2 états, Juifs et Arabe. En 1948 il y a eu proclamation de l'état d'Israel et les Arabes sont entrés en guerre et se sont installés en Cisjordanie et Gaza. Un peu simplifié mais en gros c'est ça.
Je te mets un lien pris sur le site de radio-canada.
Le retrait israélien de la bande de Gaza, annexée par Israël en 1956, à la fin de la guerre entre Israël et l'Égypte, représente un pas symbolique important vers la paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais les colonies de cette région ne constituent qu'une petite partie des colonies israéliennes en territoires occupés.
La plupart de la colonisation se fait en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, conquises en 1967 lors de la guerre des Six jours, qui a opposé Israël à l'Égypte, à la Jordanie et à la Syrie.
Quelque 200 000 colons israéliens vivent dans 124 colonies en Cisjordanie. À ce nombre s'ajoutent les 200 000 habitants de 12 quartiers de colonisation à Jérusalem-Est. Israël refuse de démanteler ces colonies et encourage même leur expansion.
Le retrait israélien des territoires occupés faisait partie des étapes prévues dans la Feuille de route. Cette proposition conjointe des États-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et des Nations unies devait mener à la création d'un État palestinien cohabitant pacifiquement avec Israël. Selon l'échéancier prévu, Israël aurait dû avoir complété son retrait en mai 2003.
Pourquoi c'est illégal que les Israëliens soient à Gaza? Ça doit faire longtemps qu'ils sont là...
Ce n'est qu'en 1947 que l'ONU à décrété la partition d'un territoires en 2 états, Juifs et Arabe. En 1948 il y a eu proclamation de l'état d'Israel et les Arabes sont entrés en guerre et se sont installés en Cisjordanie et Gaza. Un peu simplifié mais en gros c'est ça.
Je te mets un lien pris sur le site de radio-canada.
Le retrait israélien de la bande de Gaza, annexée par Israël en 1956, à la fin de la guerre entre Israël et l'Égypte, représente un pas symbolique important vers la paix entre Israéliens et Palestiniens. Mais les colonies de cette région ne constituent qu'une petite partie des colonies israéliennes en territoires occupés.
La plupart de la colonisation se fait en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, conquises en 1967 lors de la guerre des Six jours, qui a opposé Israël à l'Égypte, à la Jordanie et à la Syrie.
Quelque 200 000 colons israéliens vivent dans 124 colonies en Cisjordanie. À ce nombre s'ajoutent les 200 000 habitants de 12 quartiers de colonisation à Jérusalem-Est. Israël refuse de démanteler ces colonies et encourage même leur expansion.
Le retrait israélien des territoires occupés faisait partie des étapes prévues dans la Feuille de route. Cette proposition conjointe des États-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et des Nations unies devait mener à la création d'un État palestinien cohabitant pacifiquement avec Israël. Selon l'échéancier prévu, Israël aurait dû avoir complété son retrait en mai 2003.
Le mercredi 17 août 2005
Un colon a quitté hier pour la dernière fois le bloc de colonies de Goush Katif après avoir mis le feu à sa maison.
Bande de Gaza
L'heure de vérité a sonné
Marc Thibodeau
La Presse
Bande de Gaza
Hier, à minuit, alors que sonnait la fin de la période d'évacuation volontaire des 8500 colons juifs, l'armée israélienne prenait position dans les colonies pour amorcer l'évacuation forcée des plus récalcitrants.
Informations complémentaires
> L'armée prête à évacuer de force les colons de Gaza
> Israël sur le point d'évacuer Neve Dekalim
> Une première colonie complètement évacuée
> Les Palestiniens de Montréal dénoncent le retrait
> Un retrait israélien sur fond de résistance
Après 38 ans d'occupation israélienne, la bande de Gaza s'est réveillée ce matin dans la phase la plus délicate du retrait de ses colonies juives.
À l'expiration du délai de 48 heures donné par les autorités israéliennes pour évacuer la bande de Gaza, des centaines de policiers et de soldats se sont engouffrés ce matin à l'aube dans la colonie de Neve Dekalim, devenu le point de ralliement des opposants au plan de retrait du premier ministre Ariel Sharon.
«Le but est de réaliser un grand coup pour faire forte impression sur les autres. Idéalement, tout sera fini avant la fin de la semaine», a indiqué un soldat rencontré au centre de presse d'Eshkol aménagé à l'entrée de la route sous strict contrôle militaire qui mène aux colonies.
Peu après, une cinquantaine de jeunes manifestants ont tenté de bloquer l'accès du convoi d'une centaine de véhicules au bloc de colonies du Goush Katif, en s'asseyant sur l'asphalte et en chantant. Les policiers devaient les porter un par un dans les autobus prévus pour l'évacuation.
http://www.cyberpresse.ca/monde/article ... 133097.php
Un colon a quitté hier pour la dernière fois le bloc de colonies de Goush Katif après avoir mis le feu à sa maison.
Bande de Gaza
L'heure de vérité a sonné
Marc Thibodeau
La Presse
Bande de Gaza
Hier, à minuit, alors que sonnait la fin de la période d'évacuation volontaire des 8500 colons juifs, l'armée israélienne prenait position dans les colonies pour amorcer l'évacuation forcée des plus récalcitrants.
Informations complémentaires
> L'armée prête à évacuer de force les colons de Gaza
> Israël sur le point d'évacuer Neve Dekalim
> Une première colonie complètement évacuée
> Les Palestiniens de Montréal dénoncent le retrait
> Un retrait israélien sur fond de résistance
Après 38 ans d'occupation israélienne, la bande de Gaza s'est réveillée ce matin dans la phase la plus délicate du retrait de ses colonies juives.
À l'expiration du délai de 48 heures donné par les autorités israéliennes pour évacuer la bande de Gaza, des centaines de policiers et de soldats se sont engouffrés ce matin à l'aube dans la colonie de Neve Dekalim, devenu le point de ralliement des opposants au plan de retrait du premier ministre Ariel Sharon.
«Le but est de réaliser un grand coup pour faire forte impression sur les autres. Idéalement, tout sera fini avant la fin de la semaine», a indiqué un soldat rencontré au centre de presse d'Eshkol aménagé à l'entrée de la route sous strict contrôle militaire qui mène aux colonies.
Peu après, une cinquantaine de jeunes manifestants ont tenté de bloquer l'accès du convoi d'une centaine de véhicules au bloc de colonies du Goush Katif, en s'asseyant sur l'asphalte et en chantant. Les policiers devaient les porter un par un dans les autobus prévus pour l'évacuation.
http://www.cyberpresse.ca/monde/article ... 133097.php
Mon opinion est qu'il n'aurait jamais dû avoir de colonisation juive de ces territoires.
Par contre, je comprend ces familles qui s'y sont établis avec toutes les promesses d'une terre pour eux, d'être si en colère et désorienté. Pour certains c'est toute une vie qui vient de s'écrouler. Vider un village c'est triste et encore plus quand ce sont tes compatriotes et ceux qui t'avaient fait des promesses d'un meilleur futur, Ariel Sharon en autres......
Par contre, je comprend ces familles qui s'y sont établis avec toutes les promesses d'une terre pour eux, d'être si en colère et désorienté. Pour certains c'est toute une vie qui vient de s'écrouler. Vider un village c'est triste et encore plus quand ce sont tes compatriotes et ceux qui t'avaient fait des promesses d'un meilleur futur, Ariel Sharon en autres......
Évacuation de Gaza
Une seule colonie n'est toujours pas vidée
(AP) - Ariel Sharon, le «coeur bris黫, regarde à la télévision se dérouler la première journée de l'expulsion des juifs de la Bande de Gaza. Mercredi, des milliers de soldats israéliens ont traîné des habitants en larmes hors de leurs maisons, synagogues et écoles, les entassant dans des bus. Une évacuation massive et un traumatisme pour l'État hébreu, qui met fin à 38 années d'occupation du territoire palestinien.
«Il est impossible de regarder cela, y compris pour moi, sans avoir les larmes aux yeux», a affirmé l'auteur du plan de désengagement unilatéral en cours. Il faut que ceux qui quittent aujourd'hui Gaza «sachent que ce qu'ils ont fait n'était pas en vain», a ajouté le premier ministre. «Il y a de grandes réussites, avec les grands blocs d'implantations (de Cisjordanie) qui resteront aux mains des Israéliens, liés territorialement à Israël». Avant de conclure: «Je crois que de toutes ces difficultés, Israël sortira renforcé.»
Dans la Bande de Gaza, en début de soirée, sur les six implantations investies mercredi par 10 000 soldats et policiers, seule Neve Dekalim, «capitale» du Goush Katif et plus grande colonie de Gaza, n'avait toujours pas été vidée de ses habitants. Morag, Bedolah, Ganei Tal, Tel Katifa, Kerem Atzmona, ont elles peu à peu cessé de résister, et les bus pleins ont quitté le territoire.
Ailleurs à Gaza ont eu lieu les pires violences de la journée. En Cisjordanie, un colon a tué trois Palestiniens et en a blessé deux autres. Un acte vertement dénoncé par Ariel Sharon comme du «terrorisme juif», «visant des Palestiniens innocents, à cause d'une pensée dérangée, destiné à perturber le retrait».
Asher Weisgan, 40 ans, transportait chaque jour dans son véhicule des travailleurs palestiniens jusqu'à la zone industrielle de l'implantation de Shilo. Mercredi, au poste de contrôle, il s'est emparé, sous la menace d'un couteau, du fusil d'un soldat, a abattu deux de ses passagers palestiniens, et à continué à tirer au hasard jusqu'à ce qu'on le maîtrise.
Cette fusillade réveille la crainte qu'une riposte palestinienne vienne compliquer les opérations d'évacuation, alors que le Hamas a immédiatement crié vengeance. Elle ravive le souvenir du massacre commis début août par un déserteur israélien de 19 ans qui avait tué quatre Arabes israéliens dans un bus et en avait blessé 20 autres avant d'être lynché par la foule.
Dans la soirée, soldats et Palestiniens ont échangé des tirs, sans blesser personne, près de Kfar Darom, une des colonies «dures» qui doit être évacuée dans les prochains jours. Selon des témoins, des centaines de colons ont fait une sortie hors de l'implantation, mettant le feu à maison palestinienne voisine et lançant des pavés avant d'être repoussés par les forces israéliennes tandis que les Palestiniens de Deir el-Balah leur lançaient des pierres. Des obus sont également tombés sur Morag, sans faire de dégâts.
Colonie Neve Dekalim
À Neve Dekalim, 15 militants ultra-orthodoxes de la secte Chabad étaient barricadés dans le sous-sol de la synagogue, menaçant de s'immoler par le feu. Plus tôt, en Israël même, une femme de Cisjordanie, s'était déjà immolée: brûlée à 70%, elle se trouvait entre la vie et la mort.
La synagogue principale de l'implantation était transformée en fortin abritant toujours des centaines de manifestants, après avoir été dans la journée théâtre de scènes déchirantes, les soldats emmenant des fidèles encore enveloppés dans leur châle de prière, arrachant les femmes aux rouleaux de la Torah. Scènes de départs, confrontations, larmes: une catharsis filmée en direct par les caméras, partagée par tout le pays, mais sans violence.
Les plus jeunes ont résisté le plus, entre prières et imprécations. Certains manifestants traînés jusqu'aux bus avaient à peine 12 ans. À Kerem Atzmona, certains, arborant des étoiles jaunes sur leur T-shirt, ont traité les soldats de «Nazis».
«Je pensais que Dieu ne laisserait pas faire, mais non», soupirait une femme de Morag, son bébé serré contre elle. Dans cette implantation, Tsahal aura même évacué une école maternelle, emmenant mères et petits en larmes, entassant les couches-culottes dans les bus.
Des soldats aussi ont craqué. À Neve Dekalim, le commandant d'une petite unité s'est effondré en larmes, serrant un colon dans ses bras. «Ce n'est pas facile. Ce sont des gens vraiment à part. Ils sont le sel de la terre», a murmuré Yitzhak, qui a refusé de livrer son patronyme. «Mais nous avons une mission, et nous la mènerons à bien.»
Une fois Gaza vidée de tous les civils juifs, il faudra encore environ un mois pour démanteler les implantations militaires et céder le contrôle aux Palestiniens.
Puis, a expliqué le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, les Palestiniens construiront un port à Netzarim et une nouvelle ville sur le site de Morag. Les Israéliens «laisseront 152 bâtiments publics dans les implantations qui serviront à notre peuple», a-t-il précisé.
Une seule colonie n'est toujours pas vidée
(AP) - Ariel Sharon, le «coeur bris黫, regarde à la télévision se dérouler la première journée de l'expulsion des juifs de la Bande de Gaza. Mercredi, des milliers de soldats israéliens ont traîné des habitants en larmes hors de leurs maisons, synagogues et écoles, les entassant dans des bus. Une évacuation massive et un traumatisme pour l'État hébreu, qui met fin à 38 années d'occupation du territoire palestinien.
«Il est impossible de regarder cela, y compris pour moi, sans avoir les larmes aux yeux», a affirmé l'auteur du plan de désengagement unilatéral en cours. Il faut que ceux qui quittent aujourd'hui Gaza «sachent que ce qu'ils ont fait n'était pas en vain», a ajouté le premier ministre. «Il y a de grandes réussites, avec les grands blocs d'implantations (de Cisjordanie) qui resteront aux mains des Israéliens, liés territorialement à Israël». Avant de conclure: «Je crois que de toutes ces difficultés, Israël sortira renforcé.»
Dans la Bande de Gaza, en début de soirée, sur les six implantations investies mercredi par 10 000 soldats et policiers, seule Neve Dekalim, «capitale» du Goush Katif et plus grande colonie de Gaza, n'avait toujours pas été vidée de ses habitants. Morag, Bedolah, Ganei Tal, Tel Katifa, Kerem Atzmona, ont elles peu à peu cessé de résister, et les bus pleins ont quitté le territoire.
Ailleurs à Gaza ont eu lieu les pires violences de la journée. En Cisjordanie, un colon a tué trois Palestiniens et en a blessé deux autres. Un acte vertement dénoncé par Ariel Sharon comme du «terrorisme juif», «visant des Palestiniens innocents, à cause d'une pensée dérangée, destiné à perturber le retrait».
Asher Weisgan, 40 ans, transportait chaque jour dans son véhicule des travailleurs palestiniens jusqu'à la zone industrielle de l'implantation de Shilo. Mercredi, au poste de contrôle, il s'est emparé, sous la menace d'un couteau, du fusil d'un soldat, a abattu deux de ses passagers palestiniens, et à continué à tirer au hasard jusqu'à ce qu'on le maîtrise.
Cette fusillade réveille la crainte qu'une riposte palestinienne vienne compliquer les opérations d'évacuation, alors que le Hamas a immédiatement crié vengeance. Elle ravive le souvenir du massacre commis début août par un déserteur israélien de 19 ans qui avait tué quatre Arabes israéliens dans un bus et en avait blessé 20 autres avant d'être lynché par la foule.
Dans la soirée, soldats et Palestiniens ont échangé des tirs, sans blesser personne, près de Kfar Darom, une des colonies «dures» qui doit être évacuée dans les prochains jours. Selon des témoins, des centaines de colons ont fait une sortie hors de l'implantation, mettant le feu à maison palestinienne voisine et lançant des pavés avant d'être repoussés par les forces israéliennes tandis que les Palestiniens de Deir el-Balah leur lançaient des pierres. Des obus sont également tombés sur Morag, sans faire de dégâts.
Colonie Neve Dekalim
À Neve Dekalim, 15 militants ultra-orthodoxes de la secte Chabad étaient barricadés dans le sous-sol de la synagogue, menaçant de s'immoler par le feu. Plus tôt, en Israël même, une femme de Cisjordanie, s'était déjà immolée: brûlée à 70%, elle se trouvait entre la vie et la mort.
La synagogue principale de l'implantation était transformée en fortin abritant toujours des centaines de manifestants, après avoir été dans la journée théâtre de scènes déchirantes, les soldats emmenant des fidèles encore enveloppés dans leur châle de prière, arrachant les femmes aux rouleaux de la Torah. Scènes de départs, confrontations, larmes: une catharsis filmée en direct par les caméras, partagée par tout le pays, mais sans violence.
Les plus jeunes ont résisté le plus, entre prières et imprécations. Certains manifestants traînés jusqu'aux bus avaient à peine 12 ans. À Kerem Atzmona, certains, arborant des étoiles jaunes sur leur T-shirt, ont traité les soldats de «Nazis».
«Je pensais que Dieu ne laisserait pas faire, mais non», soupirait une femme de Morag, son bébé serré contre elle. Dans cette implantation, Tsahal aura même évacué une école maternelle, emmenant mères et petits en larmes, entassant les couches-culottes dans les bus.
Des soldats aussi ont craqué. À Neve Dekalim, le commandant d'une petite unité s'est effondré en larmes, serrant un colon dans ses bras. «Ce n'est pas facile. Ce sont des gens vraiment à part. Ils sont le sel de la terre», a murmuré Yitzhak, qui a refusé de livrer son patronyme. «Mais nous avons une mission, et nous la mènerons à bien.»
Une fois Gaza vidée de tous les civils juifs, il faudra encore environ un mois pour démanteler les implantations militaires et céder le contrôle aux Palestiniens.
Puis, a expliqué le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, les Palestiniens construiront un port à Netzarim et une nouvelle ville sur le site de Morag. Les Israéliens «laisseront 152 bâtiments publics dans les implantations qui serviront à notre peuple», a-t-il précisé.
Tout ce que je trouves a dire c'est que c'est vraiment triste...Ca me touche beaucoup....
de voir que la différence...ne puisse cohabiter ensemble et se respecter. Et d'en arriver la.....Malgré que certain touche beaucoup d'argent pour partir...rien ne remplace la maison une terre ou plusieurs son nées....rien ne remplace la vie qu'ils avaient...
Que le retrait soit fait sans sauvagerie ou nom.....rien de change au fait qu'il perde tout....et que c'est tout aussi traumatisant....et malheureux....
de voir que la différence...ne puisse cohabiter ensemble et se respecter. Et d'en arriver la.....Malgré que certain touche beaucoup d'argent pour partir...rien ne remplace la maison une terre ou plusieurs son nées....rien ne remplace la vie qu'ils avaient...
Que le retrait soit fait sans sauvagerie ou nom.....rien de change au fait qu'il perde tout....et que c'est tout aussi traumatisant....et malheureux....
N'oublions pas qu'il y a des millions de palestiniens qui vivent dans un enclos où la terre est peu fertile et n'a peu d'eau. Ils vivent dans une pauvreté extrème. Ils n'ont aucune liberté.
Les juifs ont pris la terre des palestiniens, il y a environ 40 ans. En plus, les palestiniens n'ont pas de terre et ils sont plus nombreux que les juifs. D'après les informations que j'ai. Je peux me tromper. Par contre, la cause des palestiniens est plus dramatique que celle des juifs. --Message edité par noiraud le 2005-08-18 10:27:29--
Les juifs ont pris la terre des palestiniens, il y a environ 40 ans. En plus, les palestiniens n'ont pas de terre et ils sont plus nombreux que les juifs. D'après les informations que j'ai. Je peux me tromper. Par contre, la cause des palestiniens est plus dramatique que celle des juifs. --Message edité par noiraud le 2005-08-18 10:27:29--
noiraud a écritN'oublions pas qu'il y a des millions de palestiniens qui vivent dans un enclos où la terre est peu fertile et n'a peu d'eau. Ils vivent dans une pauvreté extrème. Ils n'ont aucune liberté.
Les juifs ont pris la terre des palestiniens, il y a environ 40 ans. En plus, les palestiniens n'ont pas de terre et ils sont plus nombreux que les juifs. D'après les informations que j'ai. Je peux me tromper. Par contre, la cause des palestiniens est plus dramatique que celle des juifs.
Qu'on soit d'un coté ou de l'autre la souffrance pour moi est la même...Il n'y en a pas une pire que l'autre....quelque soit la cause....ok la cause est différente...mais la souffrance qu'elle engendre??? non elle est la même....
Les juifs ont pris la terre des palestiniens, il y a environ 40 ans. En plus, les palestiniens n'ont pas de terre et ils sont plus nombreux que les juifs. D'après les informations que j'ai. Je peux me tromper. Par contre, la cause des palestiniens est plus dramatique que celle des juifs.
Qu'on soit d'un coté ou de l'autre la souffrance pour moi est la même...Il n'y en a pas une pire que l'autre....quelque soit la cause....ok la cause est différente...mais la souffrance qu'elle engendre??? non elle est la même....
Les juifs n'ont jamais eu de pitié envers les palestiniens. La souffrance, c'est pour les autres. Il est un peu normal que les juifs souffrent à leur tour. Ils ont eu de l'argent pour partir. Ils avaient le temps de partir ailleurs. Tandis que les palestiniens vivent dans une pauvreté extrème et leurs droits ont été brimés. Les palestiniens ne possèdent rien.
La vie est remplie de souffrances qui touchent à toutes les sociétés de notre belle planète.
Les juifs avaient le temps et l'argent pour partir. Ils n'ont pas voulu quittés, alors, c'est leur problème.
La vie est remplie de souffrances qui touchent à toutes les sociétés de notre belle planète.
Les juifs avaient le temps et l'argent pour partir. Ils n'ont pas voulu quittés, alors, c'est leur problème.
L'évacuation des colonies de Gaza suspendue durant le Shabbat
Des colons évacués par des soldats israéliens, le 18 août 2005 à Kfar Darom - AFP
L'évacuation des colonies israéliennes de la bande de Gaza engagée lundi a été suspendue pendant le Shabbat, le repos traditionnel juif (du vendredi soir au samedi soir), et reprendra dimanche matin, a indiqué une porte-parole de l'armée à l'AFP.
"Toutes les opérations d'évacuation ont été interrompues pendant le Shabbat et elles reprendront dimanche matin", a affirmé la porte-parole.
La porte-parole a également précisé que les destructions de maisons des colons qui a débuté vendredi dans l'implantation de Kerem Atsmoma ont été suspendues et reprendront dimanche. La destruction de toutes les maisons dans les 21 colonies devrait prendre deux mois et coûter environ 450 millions de dollars, selon les responsables israéliens.
Le gouvernement israélien devait pour sa part procéder dimanche à un nouveau vote sur l'évacuation de trois petites colonies du nord de la bande de Gaza qui ont pratiquement été vidées de leurs habitants, ainsi que sur quatre colonies du nord de la Cisjordanie.
Le gouvernement israélien a déjà voté depuis le début du mois pour l'évacuation de plusieurs groupes de colonies.
Ces votes sont organisés conformément à la décision de principe du cabinet de juin 2004 prévoyant quatre votes successifs pour l'évacuation effective des quelque 8.000 colons installés dans les 21 implantations de la bande de Gaza et de 500 autres dans quatre colonies isolées dans le nord de la Cisjordanie.
Le vote n'influe pas sur l'ordre dans lequel ces colonies sont évacuées. "Tout dépend de la situation sur le terrain qui est laissé à l'appréciation des responsables militaires", a poursuivi la porte-parole de l'armée.
Vendredi, l'évacuation des colonies de la bande de Gaza pourrait être achevée mardi ou mercredi, a estimé le général Dan Harel, commandant de la région militaire sud, en charge de l'opération.
Les habitants de dix-huit implantations juives sur 21 de la bande de Gaza et de deux autres du nord de la Cisjordanie ont été évacués depuis le coup d'envoi de l'opération de retrait unilatéral lundi, selon des sources militaires.
Par ailleurs, la garde à vue de 245 manifestants, qui ont participé aux affrontements jeudi avec les forces de l'ordre lors de l'assaut de la synagogue de Kfar Darom (sud de la bande de Gaza), a été prolongée de deux jours à une semaine selon les cas, a-t-on annoncé samedi de sources judiciaires.
Ces violences avaient fait jeudi 75 blessés, dont 31 militaires et policiers, selon des sources militaires et hospitalières.
Le Premier ministre Ariel Sharon avait qualifié de "bandes de sauvages" les irréductibles de Kfar Darom, estimant que "leur attitude était tout simplement criminelle".
Des colons évacués par des soldats israéliens, le 18 août 2005 à Kfar Darom - AFP
L'évacuation des colonies israéliennes de la bande de Gaza engagée lundi a été suspendue pendant le Shabbat, le repos traditionnel juif (du vendredi soir au samedi soir), et reprendra dimanche matin, a indiqué une porte-parole de l'armée à l'AFP.
"Toutes les opérations d'évacuation ont été interrompues pendant le Shabbat et elles reprendront dimanche matin", a affirmé la porte-parole.
La porte-parole a également précisé que les destructions de maisons des colons qui a débuté vendredi dans l'implantation de Kerem Atsmoma ont été suspendues et reprendront dimanche. La destruction de toutes les maisons dans les 21 colonies devrait prendre deux mois et coûter environ 450 millions de dollars, selon les responsables israéliens.
Le gouvernement israélien devait pour sa part procéder dimanche à un nouveau vote sur l'évacuation de trois petites colonies du nord de la bande de Gaza qui ont pratiquement été vidées de leurs habitants, ainsi que sur quatre colonies du nord de la Cisjordanie.
Le gouvernement israélien a déjà voté depuis le début du mois pour l'évacuation de plusieurs groupes de colonies.
Ces votes sont organisés conformément à la décision de principe du cabinet de juin 2004 prévoyant quatre votes successifs pour l'évacuation effective des quelque 8.000 colons installés dans les 21 implantations de la bande de Gaza et de 500 autres dans quatre colonies isolées dans le nord de la Cisjordanie.
Le vote n'influe pas sur l'ordre dans lequel ces colonies sont évacuées. "Tout dépend de la situation sur le terrain qui est laissé à l'appréciation des responsables militaires", a poursuivi la porte-parole de l'armée.
Vendredi, l'évacuation des colonies de la bande de Gaza pourrait être achevée mardi ou mercredi, a estimé le général Dan Harel, commandant de la région militaire sud, en charge de l'opération.
Les habitants de dix-huit implantations juives sur 21 de la bande de Gaza et de deux autres du nord de la Cisjordanie ont été évacués depuis le coup d'envoi de l'opération de retrait unilatéral lundi, selon des sources militaires.
Par ailleurs, la garde à vue de 245 manifestants, qui ont participé aux affrontements jeudi avec les forces de l'ordre lors de l'assaut de la synagogue de Kfar Darom (sud de la bande de Gaza), a été prolongée de deux jours à une semaine selon les cas, a-t-on annoncé samedi de sources judiciaires.
Ces violences avaient fait jeudi 75 blessés, dont 31 militaires et policiers, selon des sources militaires et hospitalières.
Le Premier ministre Ariel Sharon avait qualifié de "bandes de sauvages" les irréductibles de Kfar Darom, estimant que "leur attitude était tout simplement criminelle".
noiraud a écritLes juifs n'ont jamais eu de pitié envers les palestiniens. La souffrance, c'est pour les autres. Il est un peu normal que les juifs souffrent à leur tour. Ils ont eu de l'argent pour partir. Ils avaient le temps de partir ailleurs. Tandis que les palestiniens vivent dans une pauvreté extrème et leurs droits ont été brimés. Les palestiniens ne possèdent rien.
La vie est remplie de souffrances qui touchent à toutes les sociétés de notre belle planète.
Les juifs avaient le temps et l'argent pour partir. Ils n'ont pas voulu quittés, alors, c'est leur problème.
Justement, ce qui est nécessaire mais triste c'est que ces familles résistent malgré l'argent.
Malgré certains préjugés selon lesquels les juifs ne marchent qu'à l'argent nous avons un bel exemple du contraire.
En fait ce sont des familles à qui le gouvernement israéliens à promis un avenir plein de potentiel. Probablement ces familles se sont établis dans ces territoires avec des primes. Ils y ont crus et travailler fort pour batir une société. Après 38 ans, il y a en plusieurs qui ont vu naître leurs petits enfants. C'est donc un rêve de toute une vie qui vient de tomber à l'eau.
Pour moi, une situation dramatique humainement l'est, que la personne soit un Juif, Palestiniens ou Québecois.
Le juif qui se fait enlever sa maison, sa terre, son sacrifice de toutes ces années pour batir un quelque chose n'a rien à voir avec les politiques de son gouvernement. Il n'est que la victime et ce au même titre qu'un jeune américain de 19 ans, enrôlé par l'armée, mort en Irak après 1 semaine.
Pour le moi, le drame humain n'a pas de race ou de religion.
Je suis pro-palestinienne depuis longtemps pourtant je suis mal à l'aise devant le coup au derrière d'un travail d'une vie.
En fait c'est un peu difficile pour nous américains de comprendre l'obligation de tracer cette ligne sans concession entre deux peuples. Car d'un côté ou l'autre, point de salut si tu n'es pas du bon côté de la ligne.
Ces familles sont les victimes de décisions passés de leur gouvernement. Le pire est que leur sacrifice individuel ne règlerera probablement pas le problème. Il y a toute la Cisjordanie où il y a beaucoup plus de colonie établie incluant Jérusalem. Israel ne laissera pas tomber certain.
La vie est remplie de souffrances qui touchent à toutes les sociétés de notre belle planète.
Les juifs avaient le temps et l'argent pour partir. Ils n'ont pas voulu quittés, alors, c'est leur problème.
Justement, ce qui est nécessaire mais triste c'est que ces familles résistent malgré l'argent.
Malgré certains préjugés selon lesquels les juifs ne marchent qu'à l'argent nous avons un bel exemple du contraire.
En fait ce sont des familles à qui le gouvernement israéliens à promis un avenir plein de potentiel. Probablement ces familles se sont établis dans ces territoires avec des primes. Ils y ont crus et travailler fort pour batir une société. Après 38 ans, il y a en plusieurs qui ont vu naître leurs petits enfants. C'est donc un rêve de toute une vie qui vient de tomber à l'eau.
Pour moi, une situation dramatique humainement l'est, que la personne soit un Juif, Palestiniens ou Québecois.
Le juif qui se fait enlever sa maison, sa terre, son sacrifice de toutes ces années pour batir un quelque chose n'a rien à voir avec les politiques de son gouvernement. Il n'est que la victime et ce au même titre qu'un jeune américain de 19 ans, enrôlé par l'armée, mort en Irak après 1 semaine.
Pour le moi, le drame humain n'a pas de race ou de religion.
Je suis pro-palestinienne depuis longtemps pourtant je suis mal à l'aise devant le coup au derrière d'un travail d'une vie.
En fait c'est un peu difficile pour nous américains de comprendre l'obligation de tracer cette ligne sans concession entre deux peuples. Car d'un côté ou l'autre, point de salut si tu n'es pas du bon côté de la ligne.
Ces familles sont les victimes de décisions passés de leur gouvernement. Le pire est que leur sacrifice individuel ne règlerera probablement pas le problème. Il y a toute la Cisjordanie où il y a beaucoup plus de colonie établie incluant Jérusalem. Israel ne laissera pas tomber certain.