Budget Etats Unis

Votre tribune, la parole est à vous! Débattez d'idées, d'opinions, de sujets chauds de l'actualité ... bref place aux discussions.
Répondre
Avatar de l’utilisateur
lucide
Seigneur de la Causerie
Messages : 5688
Inscription : mer. juin 11, 2003 12:00 am

Budget Etats Unis

Message par lucide »

http://www.lapresse.ca/international/et ... ralyse.php" onclick="window.open(this.href);return false;

J'en connais pas tous les rouages, mais c'est quand même pas rien.... Une méchante lutte a bras de fer....
Avatar de l’utilisateur
Fanfoi
Magicien des Mots
Messages : 3680
Inscription : mar. sept. 29, 2009 9:30 am

Message par Fanfoi »

Il y a de ça plusieurs décénnies, une loi avait été passée limitant la dette des Etats-Unis à un certain montant. Ceci avait le but louable de forcer les élus américains à ne pas trop dépenser. Mais, en bons politiciens qui adorent distribuer les largesses à leurs donateurs et les subventions dans leurs comtés, ils n'ont jamais réussi à la faire. Alors à tous les 6 ou 8 mois, ils passaient une nouvelle loi haussant le plafond de la dette, et continuaient à s'acheter des plus gros porte-avions et des meilleures bombes, etc... et tout le monde était heureux.

Malheureusement en 2009, se produit deux choses. La première: la crise financière où le gouvernement se vit obligé d'offrir du financement d'urgence aux banques pour éviter un crach pire que celui de 1929. L'américain moyen n'a pas apprécié. La deuxième: l'élection d'Obama, et ça non plus, l'américain moyen n'a pas du tout apprécié.

Tout d'un coup, ce même américain qui ne bronchait même pas d'un sourcil quand le président déclarait la guerre à gauche ou à droite, sans se soucier de combien ça coûterait tout ça, ce mit à faire de l'urticaire quand vint le temps de rembourser les dettes que ces deux belles guerres avaient engendrées. Et pour la premiere fois en 70ans, hausser le plafond de la dette (limite tout à fait arbitraire soit dit en passant, qui n'a rien à voir avec la capacité des Etats-Unis à rembourser sa dette, comme c'est le cas en Grèce ou au Portugal) devenait la pire chose qui pouvait arriver et en plus, le président avait le culot d'être noir de vouloir mettre en place un système d'assurance-santé qui profiterait à tout le monde.

Alors aucunement question que ça se produise. La peur incontrôlable que quelqu'un, autre qu'une multinationale faisant des milliards de profits, puisse bénéficier d'un avantage provenant du gouvernement était suffisant pour faire la baboune et refuser de voter en faveur de payer les comptes. Comptes, qui avaient d'ailleurs déjà été dûment autorisés.

En gros c'est du niaisage de bébé gâté. Les Républicains (surtout l'aile psychiatrique du Tea Party) sont prêts à prendre l'économie mondiale en otage parce qu'ils ont perdu les élections en 2008 et en 2012 et que si la réforme de l'assurance santé américaine est un succès, ils ne pourront probablement pas regagner le pouvoir pour une vingtaine d'année.
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39064
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Message par Anya »

Quand le Congrès nuit à l’économie…
Gérald Filion

Alors que la reprise économique aux États-Unis semble finalement prendre racine, les membres du Congrès à Washington n’ont rien trouvé de mieux que de bloquer le fonctionnement normal du gouvernement fédéral et de mettre en péril cette fragile relance. Cinq ans après le déclenchement de la crise financière, l’économie américaine tente toujours de retrouver son envol. Cette fois-ci semblait la bonne…

Plusieurs places publiques sont fermées en raison de l'impasse budgétaire aux États-Unis.J’ai sorti beaucoup de chiffres, des évaluations de différentes institutions qui essaient de calculer l’effet possible de la paralysie gouvernementale aux États-Unis sur l’économie. Le groupe IHS évalue à 300 millions de dollars les pertes quotidiennes. La croissance du PIB américain sera réduite de 0,3 point de pourcentage si la crise dure deux semaines selon la TD. L’impact économique devrait s’accélérer si ça dure plus longtemps. Selon Moody’s, si la paralysie s’étend sur un mois complet, la croissance sera entamée de 1,4 point de pourcentage.

Derrière les chiffres, il y a des réalités, encore une fois. Il y a plus de 800 000 fonctionnaires qui n’ont plus de paie! C’est 800 000 ménages qui sont pris en otage par les membres du Congrès aux États-Unis qui ne s’entendent pas sur le financement de la réforme de la santé du président Obama.

Il y a pire encore. Le Wall Street Journal écrivait mardi qu’environ trois employés sur quatre des Instituts de la santé (NIH) aux États-Unis sont en congé forcé. Résultat, écrit le journal : le directeur Francis Collins a déclaré qu’environ 200 patients qui sont admis à des séances de tests cliniques du NIH chaque semaine ne pourront pas être reçus. Ça comprend une trentaine d’enfants, la plupart d’entre eux atteints du cancer.

Le président américain, Barack Obama, le 1er octobre, à WashingtonLa crédibilité du système budgétaire américain est en jeu. Ça fait trois ans que l’opposition entre démocrates et républicains ralentit le fonctionnement normal de l’État. Le président a du mal à faire avancer ses projets, tandis que les membres du Tea Party à l’intérieur du Parti républicain exigent des compressions budgétaires importantes avant de faire quelque compromis que ce soit. Qui a tort? Qui a raison? Je vous laisse juger.

Mais, il faut faire un constat. Ce système nuit à l’économie en ce moment. Et c’est la Réserve fédérale qui doit compenser en maintenant son intervention massive dans les marchés avec l’achat de 85 milliards de dollars de bons du Trésor et d’obligations tous les mois. Cette intervention est saluée par les uns, critiquée par d’autres, mais elle n’est pas sans conséquence. Elle maintient peut-être les coûts d’emprunt à de très faibles niveaux aux États-Unis, ce qui allège le point des intérêts sur la dette américaine. Elle pourrait aussi créer une forte inflation dans les prochaines années.

Il est difficile d’être optimiste quand on voit le comportement du Congrès dans le dossier de la paralysie budgétaire. D’ici le 17 octobre, républicains et démocrates doivent s’entendre pour relever le plafond légal de la dette du pays. S’il n’y a pas d’entente, le gouvernement ne sera plus en mesure d’emprunter normalement sur les marchés, comme tous les gouvernements doivent faire. Et Washington pourrait se retrouver en défaut de paiement.

Et qui va payer pour ce énième fiasco, au bout du compte, pensez-vous?

http://blogues.radio-canada.ca/geraldfi ... leconomie/" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
bouquet
Immortel du Domaine
Messages : 18923
Inscription : jeu. janv. 08, 2009 3:23 pm

Re: Budget Etats Unis

Message par bouquet »

merci à tous, vraiment intéressant
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39064
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Message par Anya »

Tout lire >>Le Pentagone va réintégrer ses employés 
WASHINGTON- L'État fédéral américain restait paralysé dimanche, en pleine passe d'armes entre le président Barack Obama et les républicains sur le budget, ce qui n'a pas empêché le Pentagone d'annoncer la réintégration de la plupart de ses 400 000 employés civils en congé sans solde.
Avant même qu'un accord sur les moyens de mettre fin à la crise soit trouvé, le Pentagone a annoncé dans un communiqué de son patron Chuck Hagel la réintégration dès la semaine prochaine de la plupart des 400 000 employés civils du ministère de la Défense qui étaient en congé sans solde.
Auparavant Barack Obama avait enjoint samedi ses adversaires républicains de cesser cette farce et d'adopter un budget alors que l'absence d'un budget pour l'année 2014 entamée le 1er octobre provoque la quasi paralysie de l'administration.
Très impliqué dans le dossier, Barack Obama s'en est pris avec véhémence à ses adversaires républicains. «Allez-y et votez. Arrêtez cette farce. Mettez fin maintenant à la fermeture», leur a-t-il lancé dans son allocution radio-télévisée hebdomadaire.
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39064
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Message par Anya »

Tout lire >>Obama, la dette et le 14e amendement 
Richard Hétu
Barack Obama a déjà prédit que sa réélection ferait baisser la «fièvre» qui affecte les républicains depuis son arrivée à la Maison-Blanche. Grosse erreur.
Or, selon cet article du Wall Street Journal, le président et ses alliés démocrates du Congrès n’ont pas abandonné l’espoir de faire baisser cette fièvre qui a mené à la crise budgétaire actuelle. D’où leur refus de céder au chantage républicain (appelons un chat un chat), de peur de perpétuer les crises qui ont marqué les dernières années à Washington et qui menacent de miner le second mandat du président.
Est-ce à dire que le président et ses alliés s’apprêtent à commettre une autre erreur de jugement en pensant que les républicains sauront éviter le pire aux États-Unis, c’est-à-dire un défaut de paiement après le 17 octobre?
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39064
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Message par Anya »

La Une du jour
Richard Hétu

Image
http://www.nydailynews.com/news/politic ... -1.1480080" onclick="window.open(this.href);return false;

Les familles de cinq militaires tués en Afghanistan durant le week-end ne pourront pas recevoir l’enveloppe financière de 100 000$ destinée à couvrir les frais d’enterrement et autres dépenses. De quoi fournir au Daily News de New York une autre Une frappante sur la paralysie partielle du gouvernement américain.

http://blogues.lapresse.ca/hetu/2013/10 ... u-jour-59/" onclick="window.open(this.href);return false;
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39064
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Message par Anya »

Tout lire >>Impasse budgétaire: tous les yeux sont rivés sur Washington 
Le monde avait lundi les yeux rivés sur Washington où il restait quatre jours au président Barack Obama et aux élus du Congrès pour forger un compromis budgétaire et écarter la menace du premier défaut de paiement de l'histoire des États-Unis.
Au-delà de jeudi, le Trésor américain a prévenu qu'il ne pourrait plus emprunter et risquait de ne pouvoir assurer tous ses paiements. Une loi d'une page, votée par le Congrès américain, suffirait à relever ce que les Américains appellent le «plafond de la dette».
Une impasse serait «un coup de tonnerre sur les marchés», a averti lundi le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer.
«Si on devait avoir (...) un accident sur la dette américaine, ce serait, comme l'a dit le FMI, un coup de tonnerre sur les marchés financiers, des turbulences mondiales extrêmement violentes et profondes», a dit M. Noyer, dans un entretien au quotidien Le Figaro.
Avatar de l’utilisateur
Anya
Intronisé au Panthéon
Messages : 39064
Inscription : mer. janv. 28, 2009 1:52 pm

Message par Anya »

Tout lire >>Défaut de paiement: un accord conclu au Sénat 
Tangi QUEMENER, Ivan COURONNE
Agence France-Presse
Un accord a été conclu in extremis mercredi au Sénat américain afin d'écarter le risque d'un défaut de paiement des États-Unis, laissant espérer un dénouement rapide à la crise qui paralyse Washington depuis plus de deux semaines.
Le dirigeant de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid a confirmé qu'il avait conclu un compromis avec le chef du groupe républicain, Mitch McConnell.
M. Reid a salué un «accord historique, consensuel pour rouvrir l'État et éviter un défaut sur les factures de la nation». «Le compromis que nous avons conclu donnera à notre économie la stabilité dont elle a désespérément besoin», a-t-il dit.
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21510
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Message par Placeress »

Fanfoi a écrit : Il y a de ça plusieurs décénnies, une loi avait été passée limitant la dette des Etats-Unis à un certain montant. Ceci avait le but louable de forcer les élus américains à ne pas trop dépenser. Mais, en bons politiciens qui adorent distribuer les largesses à leurs donateurs et les subventions dans leurs comtés, ils n'ont jamais réussi à la faire. Alors à tous les 6 ou 8 mois, ils passaient une nouvelle loi haussant le plafond de la dette, et continuaient à s'acheter des plus gros porte-avions et des meilleures bombes, etc... et tout le monde était heureux.

Malheureusement en 2009, se produit deux choses. La première: la crise financière où le gouvernement se vit obligé d'offrir du financement d'urgence aux banques pour éviter un crach pire que celui de 1929. L'américain moyen n'a pas apprécié. La deuxième: l'élection d'Obama, et ça non plus, l'américain moyen n'a pas du tout apprécié.

Tout d'un coup, ce même américain qui ne bronchait même pas d'un sourcil quand le président déclarait la guerre à gauche ou à droite, sans se soucier de combien ça coûterait tout ça, ce mit à faire de l'urticaire quand vint le temps de rembourser les dettes que ces deux belles guerres avaient engendrées. Et pour la premiere fois en 70ans, hausser le plafond de la dette (limite tout à fait arbitraire soit dit en passant, qui n'a rien à voir avec la capacité des Etats-Unis à rembourser sa dette, comme c'est le cas en Grèce ou au Portugal) devenait la pire chose qui pouvait arriver et en plus, le président avait le culot d'être noir de vouloir mettre en place un système d'assurance-santé qui profiterait à tout le monde.

Alors aucunement question que ça se produise. La peur incontrôlable que quelqu'un, autre qu'une multinationale faisant des milliards de profits, puisse bénéficier d'un avantage provenant du gouvernement était suffisant pour faire la baboune et refuser de voter en faveur de payer les comptes. Comptes, qui avaient d'ailleurs déjà été dûment autorisés.

En gros c'est du niaisage de bébé gâté. Les Républicains (surtout l'aile psychiatrique du Tea Party) sont prêts à prendre l'économie mondiale en otage parce qu'ils ont perdu les élections en 2008 et en 2012 et que si la réforme de l'assurance santé américaine est un succès, ils ne pourront probablement pas regagner le pouvoir pour une vingtaine d'année.

100 % en accord

Tu es très intéressant je dois te dire:)

Toujours en mesure de bien vulgariser et expliquer des éléments de grande importance :). Bravo :)
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21510
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Message par Placeress »

bouquet a écrit : merci à tous, vraiment intéressant

Tout à fait :)

Désolée d'avoir négligé ce sujet fort intéressant que je suis assidûment dans les médias :)

Particulier de voir que des convictions purement idéologiques peuvent monopoliser un pays d'une importance économique comme les EU. C'est vraiment capoté quand on se penche sur ça !!
Dernière modification par Placeress le mer. oct. 16, 2013 6:50 pm, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
bouquet
Immortel du Domaine
Messages : 18923
Inscription : jeu. janv. 08, 2009 3:23 pm

Message par bouquet »

Placeress a écrit : [...]



Tout à fait :)

Désolée d'avoir négligé ce sujet fort intéressant que je suis assidûment dans les médias :)

Particulier de voir que des convictions purement idéologiques peuvent monopoliser un pays d'une importance économique comme les EU. C'est vraiment capoté quand on se penche sur ça !!
fanfoi a fait un beau job de vulgarisation :jap:

quand on y pense, il s'agit de la droite versus la gauche ..

En plus, on peut dire que les républicains ont contribué en masse au marasme financier. C'est juste que les démocrates ne veulent plus faire autant de compromis, c'est réglé jusqu'à après les fêtes.
Dernière modification par bouquet le mer. oct. 16, 2013 10:29 pm, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Earendil
Seigneur de la Causerie
Messages : 7673
Inscription : lun. juin 27, 2005 12:00 am

Message par Earendil »

cest surtout a cause du tea party qui est financer par les obscurs freres koch
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Avatar de l’utilisateur
Fanfoi
Magicien des Mots
Messages : 3680
Inscription : mar. sept. 29, 2009 9:30 am

Message par Fanfoi »

Earendil a écrit : cest surtout a cause du tea party qui est financer par les obscurs freres koch
Les frères Koch, le businessman Shelley Addleson, et autres Donald Trump, ne financent plus le Tea Party et tentent tant bien que mal de s'en dissocier. Ils sont des hommes d'affaire avant tout, et ça ne leur plait pas du tout que les gnochons qu'ils ont aidé à élire soient prêts à faire exploser l'économie mondiale - ce qui aura des répercussions immédiates sur leur marge de profit - pour prouver leur point.

Même les têtes-à-claques comme Ann Coulter et Bill O'Reilly essaient de leur calmer le ponpon.

C'est comme le monstre du Dr. Frankenstein, une fois libéré, il n'est plus contrôlable. (Comparaison très saisonnière, ceci étant dit)
Dernière modification par Fanfoi le mer. oct. 23, 2013 11:44 am, modifié 1 fois.
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]
Avatar de l’utilisateur
youtso
Stagiaire
Messages : 68
Inscription : sam. oct. 19, 2013 3:18 pm

Message par youtso »

Fanfoi a écrit : C'est comme le monstre du Dr. Frankenstein, une fois libéré, il n'est plus contrôlable. (Comparaison très saisonnière, ceci étant dit)
:)
« Il n’y a décidément aucune logique dans le comportement humain. » -Björk
Avatar de l’utilisateur
Placeress
Immortel du Domaine
Messages : 21510
Inscription : lun. déc. 07, 2009 9:51 am

Message par Placeress »

Fanfoi a écrit : [...]


Les frères Koch, le businessman Shelley Addleson, et autres Donald Trump, ne financent plus le Tea Party et tentent tant bien que mal de s'en dissocier. Ils sont des hommes d'affaire avant tout, et ça ne leur plait pas du tout que les gnochons qu'ils ont aidé à élire soient prêts à faire exploser l'économie mondiale - ce qui aura des répercussions immédiates sur leur marge de profit - pour prouver leur point.

Même les têtes-à-claques comme Ann Coulter et Bill O'Reilly essaient de leur calmer le ponpon.

C'est comme le monstre du Dr. Frankenstein, une fois libéré, il n'est plus contrôlable. (Comparaison très saisonnière, ceci étant dit)

:lol: :lol:
Répondre

Revenir à « LA TRIBUNE »