Une femme est décédée après un rituel dangereux
Une femme est décédée après un rituel dangereux
Deux femmes hospitalisées à Durham-Sud
Un traitement dangereux?
Première publication 29 juillet 2011 à 10h30
Mise à jour : 29 juillet 2011 à 17h53
Deux femmes ont été hospitalisées dans la nuit de jeudi à vendredi après avoir subi des traitements pour le moins inhabituels sur une ferme à Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec.
Les ambulanciers ont été appelés à la ferme Reine de la Paix, sur le 10e rang vers 1h15 la nuit dernière et ils y ont trouvé deux femmes inconscientes.
Selon les premières informations, il semble que des gens participaient à des traitements de sudation par enveloppement corporel qui consiste à s'enduire de boue et de pellicule de plastique avant de s'encaisser dans du carton. Selon une des victimes, certaines personnes auraient passé plusieurs heures enfermées, sans boire.
Une femme de 49 ans aurait repris conscience lors de son transport au Centre hospitalier de Drummondville. La deuxième femme, âgée de 35 ans, repose toujours dans un état critique à l'hôpital. Les autorités craignent pour sa vie. La première femme aurait été encaissée pendant 45 minutes, alors que la deuxième femme y serait restée pendant plusieurs heures.
Vendredi matin, la police protégeait l'entrée de la ferme. Des enquêteurs tentent d'obtenir des mandats de perquisition afin de pénétrer les lieux.
La ferme servait de fabrique pour la société Reine de la Paix, mais la propriété a été vendue il y a plusieurs années à un particulier. Le propriétaire louait la maison à une personne, Daiva Goulet, qui utilisait les lieux pour un centre énergétique et un centre d'initiation au reiki, une méthode de soins d'origine japonaise, qui prodigue des soins énergétiques par apposition des mains. On y tenait aussi des ateliers de croissance personnelle et des massages thérapeutiques.
Prudence
«Avec la croissance personnelle, on est à la limite de la religion», explique Alain Pronkin, du Centre d'information sur les nouvelles religions. «Avec la religion, il faut croire en Dieu, alors que dans la croissance personnelle, pas nécessairement. Mais, souvent, on va y aller par la purification. Aux États-Unis, il y a eu des décès l'an dernier alors que des gens allaient dans des genres de saunas et décédaient», ajoute-t-il.
Toujours selon M. Pronkin, la réglementation est très difficile à faire dans ce domaine d'activité.
«Avec les cours de croissance personnelle, souvent on va dire de faire attention quand il y a des applications directement sur le corps. [...] La limite, c'est toujours le code criminel ou encore les différentes associations professionnelles. Mais les cours de croissance personnelle, à ma connaissance, ce n'est pas l'ordre des psychologues qui s'occupe de ça, ni les psychiatres», explique-t-il.
Faire affaire avec des professionnels
Malgré tout, certains tiennent à rappeler que les traitements à la boue sont fréquents dans plusieurs centres et qu'ils sont sans danger lorsqu'ils sont exécutés par des professionnels.
«C'est une pratique courante dans les spas et dans les centres de santé et c'est exécuté avec professionnalisme et protocole. [...] On va enduire, oui, de boue de tourbe ou de boue professionnelle le corps du client, le recouvrir d'une pellicule et laisser un temps de pause qui n'excède jamais 25 minutes », explique Geneviève Poirier, enseignante à l'Académie de massage scientifique.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 03055.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Un traitement dangereux?
Première publication 29 juillet 2011 à 10h30
Mise à jour : 29 juillet 2011 à 17h53
Deux femmes ont été hospitalisées dans la nuit de jeudi à vendredi après avoir subi des traitements pour le moins inhabituels sur une ferme à Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec.
Les ambulanciers ont été appelés à la ferme Reine de la Paix, sur le 10e rang vers 1h15 la nuit dernière et ils y ont trouvé deux femmes inconscientes.
Selon les premières informations, il semble que des gens participaient à des traitements de sudation par enveloppement corporel qui consiste à s'enduire de boue et de pellicule de plastique avant de s'encaisser dans du carton. Selon une des victimes, certaines personnes auraient passé plusieurs heures enfermées, sans boire.
Une femme de 49 ans aurait repris conscience lors de son transport au Centre hospitalier de Drummondville. La deuxième femme, âgée de 35 ans, repose toujours dans un état critique à l'hôpital. Les autorités craignent pour sa vie. La première femme aurait été encaissée pendant 45 minutes, alors que la deuxième femme y serait restée pendant plusieurs heures.
Vendredi matin, la police protégeait l'entrée de la ferme. Des enquêteurs tentent d'obtenir des mandats de perquisition afin de pénétrer les lieux.
La ferme servait de fabrique pour la société Reine de la Paix, mais la propriété a été vendue il y a plusieurs années à un particulier. Le propriétaire louait la maison à une personne, Daiva Goulet, qui utilisait les lieux pour un centre énergétique et un centre d'initiation au reiki, une méthode de soins d'origine japonaise, qui prodigue des soins énergétiques par apposition des mains. On y tenait aussi des ateliers de croissance personnelle et des massages thérapeutiques.
Prudence
«Avec la croissance personnelle, on est à la limite de la religion», explique Alain Pronkin, du Centre d'information sur les nouvelles religions. «Avec la religion, il faut croire en Dieu, alors que dans la croissance personnelle, pas nécessairement. Mais, souvent, on va y aller par la purification. Aux États-Unis, il y a eu des décès l'an dernier alors que des gens allaient dans des genres de saunas et décédaient», ajoute-t-il.
Toujours selon M. Pronkin, la réglementation est très difficile à faire dans ce domaine d'activité.
«Avec les cours de croissance personnelle, souvent on va dire de faire attention quand il y a des applications directement sur le corps. [...] La limite, c'est toujours le code criminel ou encore les différentes associations professionnelles. Mais les cours de croissance personnelle, à ma connaissance, ce n'est pas l'ordre des psychologues qui s'occupe de ça, ni les psychiatres», explique-t-il.
Faire affaire avec des professionnels
Malgré tout, certains tiennent à rappeler que les traitements à la boue sont fréquents dans plusieurs centres et qu'ils sont sans danger lorsqu'ils sont exécutés par des professionnels.
«C'est une pratique courante dans les spas et dans les centres de santé et c'est exécuté avec professionnalisme et protocole. [...] On va enduire, oui, de boue de tourbe ou de boue professionnelle le corps du client, le recouvrir d'une pellicule et laisser un temps de pause qui n'excède jamais 25 minutes », explique Geneviève Poirier, enseignante à l'Académie de massage scientifique.
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Dernière modification par Anya le ven. juil. 29, 2011 9:16 pm, modifié 1 fois.
Re: Croissance personnelle:Des traitements de sudation
Traitement à la boue
Une des deux femmes succombe à ses blessures
Première publication 29 juillet 2011 à 20h54
Une des deux femmes hospitalisées après un «traitement» à la boue dans un centre «énergétique», près de Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec, est décédée, vendredi en fin d'après-midi.
Selon la Sûreté du Québec, qui a confirmé le décès à l'Agence QMI en soirée vendredi, la victime était originaire de Saint-Albert, près de Warwick.
Les deux femmes avaient été trouvées inconscientes dans la nuit de vendredi par des ambulanciers dépêchés à la ferme Reine de la Paix, un centre offrant plusieurs services, dont l'initiation au reïki, des soins énergétiques, des massages et de la thérapie par les plantes.
Selon les informations recueillies, des gens participaient à des traitements qui consistaient à s'enduire de boue et à s'envelopper dans une pellicule de plastique et du carton.
Selon une des victimes, certaines personnes auraient passé plusieurs heures enfermées, sans boire.
Une femme de 49 ans aurait repris connaissance lors de son transport à l'hôpital de Drummondville. La deuxième femme, celle qui est décédée, était restée dans un état critique.
La première aurait passé 45 minutes enveloppée, alors que la deuxième femme, âgée de 35 ans, y serait restée pendant plusieurs heures.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 05458.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Une des deux femmes succombe à ses blessures
Première publication 29 juillet 2011 à 20h54
Une des deux femmes hospitalisées après un «traitement» à la boue dans un centre «énergétique», près de Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec, est décédée, vendredi en fin d'après-midi.
Selon la Sûreté du Québec, qui a confirmé le décès à l'Agence QMI en soirée vendredi, la victime était originaire de Saint-Albert, près de Warwick.
Les deux femmes avaient été trouvées inconscientes dans la nuit de vendredi par des ambulanciers dépêchés à la ferme Reine de la Paix, un centre offrant plusieurs services, dont l'initiation au reïki, des soins énergétiques, des massages et de la thérapie par les plantes.
Selon les informations recueillies, des gens participaient à des traitements qui consistaient à s'enduire de boue et à s'envelopper dans une pellicule de plastique et du carton.
Selon une des victimes, certaines personnes auraient passé plusieurs heures enfermées, sans boire.
Une femme de 49 ans aurait repris connaissance lors de son transport à l'hôpital de Drummondville. La deuxième femme, celle qui est décédée, était restée dans un état critique.
La première aurait passé 45 minutes enveloppée, alors que la deuxième femme, âgée de 35 ans, y serait restée pendant plusieurs heures.
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Re: Une femme est décédée après un rituel dangereux
J'ai vu ça aux nouvelles, les voisins disaient que ça criait des fois comme si quelqu'un se faisait démambrer et que ça appelait à l'aide
Re: Une femme est décédée après un rituel dangereux
La responsable du centre de traitements s'explique
«C'est un accident de parcours»
30 juillet 2011 à 12h09
Quelques heures après l'annonce du décès de l'une des deux femmes retrouvées inconscientes dans son centre énergétique, la locataire de l'endroit, Daïva Goulet, a accordé une brève entrevue téléphonique à l'Agence QMI.
Vendredi, Chantal Lavigne, 35 ans, est décédée après avoir subi un traitement expérimental à la ferme Reine de la Paix. Aucune information n'était cependant disponible au sujet de l'état de santé d'une deuxième femme, âgée de 49 ans, également transportée d'urgence à l'hôpital après avoir éprouvé un malaise et perdu connaissance au même endroit.
La responsable du site s'est dite désolée par la tournure des événements, mais a insisté sur le fait que son établissement n'avait rien d'une secte, contrairement à ce que «certains médias ont laissé entendre».
«Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas eu de négligence et que l'endroit ici n'est pas une secte.»
La femme de 60 ans a par ailleurs qualifié les événements de la nuit de vendredi comme «un accident de parcours».
«Tout ce qui a été pris sur mon site internet a été interprété par plusieurs personnes », a dit Mme Goulet, sur un ton calme et posé.
Cette dernière a préféré ne pas s'étendre sur les circonstances de l'incident qui a conduit à la mort d'une femme de 35 ans, qui a rendu l'âme au cours de l'après-midi, à l'hôpital.
«De nos jours, lorsqu'un événement dramatique survient, il y a un empressement à dire les choses et l'opinion publique se positionne très rapidement.
«Alors avant de parler de toute cette histoire, j'aimerais mieux attendre que l'enquête policière soit terminée », a affirmé Mme Goulet.
«Ce qui compte pour moi, c'est que la vérité sorte, a-t-elle dit. C'est une expérience de vie qui nous amène à tirer des leçons. Je vais me tenir debout.»
Trop long
Le traitement de Mme Lavigne aurait été prodigué sur une trop longue période, selon Sophie Saint-Aubin, du spa Escale Santé.
«C'est la durée qui est importante. Il y a une grande différence entre un soin de 20 minutes et un autre de plusieurs heures. Normalement, on ne dépasse pas la demi-heure. Un soin de plusieurs heures, c'est vraiment contre-indiqué», a fait savoir Mme Saint-Aubin.
Avant de choisir un centre de soins, il est recommandé de s'informer sur l'endroit et les traitements qui y sont offerts, mais également sur les effets que ces traitements peuvent entraîner.
Mme Saint-Aubin rappelle également qu'il faut se renseigner sur le passé du thérapeute avec lequel on désire faire affaire.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 05325.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«C'est un accident de parcours»
30 juillet 2011 à 12h09
Quelques heures après l'annonce du décès de l'une des deux femmes retrouvées inconscientes dans son centre énergétique, la locataire de l'endroit, Daïva Goulet, a accordé une brève entrevue téléphonique à l'Agence QMI.
Vendredi, Chantal Lavigne, 35 ans, est décédée après avoir subi un traitement expérimental à la ferme Reine de la Paix. Aucune information n'était cependant disponible au sujet de l'état de santé d'une deuxième femme, âgée de 49 ans, également transportée d'urgence à l'hôpital après avoir éprouvé un malaise et perdu connaissance au même endroit.
La responsable du site s'est dite désolée par la tournure des événements, mais a insisté sur le fait que son établissement n'avait rien d'une secte, contrairement à ce que «certains médias ont laissé entendre».
«Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas eu de négligence et que l'endroit ici n'est pas une secte.»
La femme de 60 ans a par ailleurs qualifié les événements de la nuit de vendredi comme «un accident de parcours».
«Tout ce qui a été pris sur mon site internet a été interprété par plusieurs personnes », a dit Mme Goulet, sur un ton calme et posé.
Cette dernière a préféré ne pas s'étendre sur les circonstances de l'incident qui a conduit à la mort d'une femme de 35 ans, qui a rendu l'âme au cours de l'après-midi, à l'hôpital.
«De nos jours, lorsqu'un événement dramatique survient, il y a un empressement à dire les choses et l'opinion publique se positionne très rapidement.
«Alors avant de parler de toute cette histoire, j'aimerais mieux attendre que l'enquête policière soit terminée », a affirmé Mme Goulet.
«Ce qui compte pour moi, c'est que la vérité sorte, a-t-elle dit. C'est une expérience de vie qui nous amène à tirer des leçons. Je vais me tenir debout.»
Trop long
Le traitement de Mme Lavigne aurait été prodigué sur une trop longue période, selon Sophie Saint-Aubin, du spa Escale Santé.
«C'est la durée qui est importante. Il y a une grande différence entre un soin de 20 minutes et un autre de plusieurs heures. Normalement, on ne dépasse pas la demi-heure. Un soin de plusieurs heures, c'est vraiment contre-indiqué», a fait savoir Mme Saint-Aubin.
Avant de choisir un centre de soins, il est recommandé de s'informer sur l'endroit et les traitements qui y sont offerts, mais également sur les effets que ces traitements peuvent entraîner.
Mme Saint-Aubin rappelle également qu'il faut se renseigner sur le passé du thérapeute avec lequel on désire faire affaire.
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Re: Une femme est décédée après un rituel dangereux
Moi cette nouvelle m'interpelle vraiment beaucoup. Je sais pas trop pourquoi mais je sens anguille sous roche...
Me semble que ces traitements là c'est pour se sentir mieux et pas pour en mourir! Crime que ça me fâche! Je ne crois pas que c'est seulement un accident. Juste une intuition comme ça.
Me semble que ces traitements là c'est pour se sentir mieux et pas pour en mourir! Crime que ça me fâche! Je ne crois pas que c'est seulement un accident. Juste une intuition comme ça.
Re: Une femme est décédée après un rituel dangereux
Wow...2011 hein !? C'est drôle mais ce traitement a la boue et sudation me rappel étrangement les traitements fait il y a des décennies dans les asiles psychiatrique, au début du siècle genre. Allez hop dans un bain d'eau glacée avec un couvercle de bois par dessus pour être sur que le patient se sauve pas, ou encore des traitements dans des étuveuses ou les patients avaient si chaud qu'ils en mourraient souvent parce qu'ils étaient laissé la trop longtemps... c'est un drôle de parallèle.
Combien vous pensez que cette dame la a du payer pour son ''week-end détente'', c'est triste en maudit cette histoire... c'est quoi elle s'est endormis et ils l'ont pas réveillée ?
Combien vous pensez que cette dame la a du payer pour son ''week-end détente'', c'est triste en maudit cette histoire... c'est quoi elle s'est endormis et ils l'ont pas réveillée ?
- EveLaVraie
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 6941
- Inscription : mar. oct. 28, 2003 1:00 am
Re: Une femme est décédée après un rituel dangereux
Je fais confiance à la vie :)
Re: Une femme est décédée après un rituel dangereux
Le conjoint de Chantal Lavigne, morte à la suite d'une expérience de sudation corporelle, samedi dernier, sous le choc
2 Août 2011
http://tvanouvelles.ca/video/le-conjoin ... 1660158001" onclick="window.open(this.href);return false;
2 Août 2011
http://tvanouvelles.ca/video/le-conjoin ... 1660158001" onclick="window.open(this.href);return false;
- chouchoune 1
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1539
- Inscription : mer. avr. 07, 2010 3:19 pm
Merci Chouchoune, je mets l'article...
Décès lors d'une expérience de sudation : le rapport bientôt remis au procureur
Mercredi 25 janvier 2012 à 19 h 50
Exclusif - Radio-Canada a appris que la Sûreté du Québec (SQ) remettra prochainement son rapport au procureur des poursuites criminelles et pénales sur la mort de Chantal Lavigne, 35 ans, survenue lors d'une expérience de sudation en juillet dernier.
La femme est morte alors qu'elle participait à un séminaire de développement personnel dans une maison de Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec.
Chantal Lavigne était adepte d'un groupe de développement personnel depuis plusieurs années. Elle y suivait un nombre considérable de cours.
« C'était une semaine par mois au début, deux semaines par mois, trois semaines par mois. [...] Ça a chamboulé toute notre façon de vivre au complet », affirme le mari de Mme Lavigne, Patrick Naud.
En juillet dernier, Chantal Lavigne et huit autres personnes participent à un séminaire portant le titre « Mourir en conscience ». Gabrielle Fréchette, chef du groupe, donne cette formation. Elle prétend qu'un esprit s'empare de son corps et parle à travers elle.
La journée du décès de Mme Lavigne, Gabrielle Fréchette décide que les personnes présentes seront enduites de boue, enveloppées dans une bâche de plastique, enfouies sous des couvertures, la tête recouverte d'une boîte de carton.
Dans un enregistrement sonore de cette séance obtenu par Radio-Canada, on peut entendre Mme Fréchette encourager les participants à respirer exagérément.
« L'heure est venue de mourir à cette dimension matière [...]. Poussez, poussez, poussez très fort », peut-on entendre.
La séance de sudation dure neuf heures. Plusieurs participants sont malades. Chantal Lavigne, quant à elle, décède.
Morte « cuite »
« Dans les conditions où [Mme Lavigne] est décédée, on peut dire qu'elle est morte cuite », affirme le coroner et urgentologue, Gilles Sainton, en entrevue.
Selon le coroner, il y aurait pu y avoir davantage de décès. « Dans des conditions de cuisson comme ça, ça aurait pu être bien pire », affirme-t-il.
Quant au groupe dirigé par Gabrielle Fréchette, il n'a jamais cessé ses activités.
« Mes prochains rendez-vous sont en mars. Janvier et février sont pleins. Je suis rendue en mars », a dit Mme Fréchette, rencontrée chez elle.
Gabrielle Fréchette affirme n'être aucunement responsable de la mort de Chantal Lavigne. Elle dit avoir fait son devoir en appelant les secours au 9-1-1.
Après la mort de Chantal Lavigne, la Sûreté du Québec a ouvert une enquête pour négligence criminelle ayant causé la mort.
Le reportage complet de la journaliste Claire Frémont sera présenté à l'émission Enquête, jeudi à 21 h, à la télévision de Radio-Canada.
Claire Frémont revient sur cette histoire de traitement expérimental.
Vidéo
http://www.radio-canada.ca/audio-video/ ... 1700_1.asx" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.radio-canada.ca/regions/estr ... t-sq.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Décès lors d'une expérience de sudation : le rapport bientôt remis au procureur
Mercredi 25 janvier 2012 à 19 h 50
Exclusif - Radio-Canada a appris que la Sûreté du Québec (SQ) remettra prochainement son rapport au procureur des poursuites criminelles et pénales sur la mort de Chantal Lavigne, 35 ans, survenue lors d'une expérience de sudation en juillet dernier.
La femme est morte alors qu'elle participait à un séminaire de développement personnel dans une maison de Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec.
Chantal Lavigne était adepte d'un groupe de développement personnel depuis plusieurs années. Elle y suivait un nombre considérable de cours.
« C'était une semaine par mois au début, deux semaines par mois, trois semaines par mois. [...] Ça a chamboulé toute notre façon de vivre au complet », affirme le mari de Mme Lavigne, Patrick Naud.
En juillet dernier, Chantal Lavigne et huit autres personnes participent à un séminaire portant le titre « Mourir en conscience ». Gabrielle Fréchette, chef du groupe, donne cette formation. Elle prétend qu'un esprit s'empare de son corps et parle à travers elle.
La journée du décès de Mme Lavigne, Gabrielle Fréchette décide que les personnes présentes seront enduites de boue, enveloppées dans une bâche de plastique, enfouies sous des couvertures, la tête recouverte d'une boîte de carton.
Dans un enregistrement sonore de cette séance obtenu par Radio-Canada, on peut entendre Mme Fréchette encourager les participants à respirer exagérément.
« L'heure est venue de mourir à cette dimension matière [...]. Poussez, poussez, poussez très fort », peut-on entendre.
La séance de sudation dure neuf heures. Plusieurs participants sont malades. Chantal Lavigne, quant à elle, décède.
Morte « cuite »
« Dans les conditions où [Mme Lavigne] est décédée, on peut dire qu'elle est morte cuite », affirme le coroner et urgentologue, Gilles Sainton, en entrevue.
Selon le coroner, il y aurait pu y avoir davantage de décès. « Dans des conditions de cuisson comme ça, ça aurait pu être bien pire », affirme-t-il.
Quant au groupe dirigé par Gabrielle Fréchette, il n'a jamais cessé ses activités.
« Mes prochains rendez-vous sont en mars. Janvier et février sont pleins. Je suis rendue en mars », a dit Mme Fréchette, rencontrée chez elle.
Gabrielle Fréchette affirme n'être aucunement responsable de la mort de Chantal Lavigne. Elle dit avoir fait son devoir en appelant les secours au 9-1-1.
Après la mort de Chantal Lavigne, la Sûreté du Québec a ouvert une enquête pour négligence criminelle ayant causé la mort.
Le reportage complet de la journaliste Claire Frémont sera présenté à l'émission Enquête, jeudi à 21 h, à la télévision de Radio-Canada.
Claire Frémont revient sur cette histoire de traitement expérimental.
Vidéo
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Dernière modification par Anya le jeu. janv. 26, 2012 1:12 am, modifié 2 fois.
faut etre dérangé entre les 2 oreilles pour faire faire des choses semblable a du monde in croy ableAnya a écrit : Merci Chouchoune, je mets l'article...
Décès lors d'une expérience de sudation : le rapport bientôt remis au procureur
Mercredi 25 janvier 2012 à 19 h 50
Exclusif - Radio-Canada a appris que la Sûreté du Québec (SQ) remettra prochainement son rapport au procureur des poursuites criminelles et pénales sur la mort de Chantal Lavigne, 35 ans, survenue lors d'une expérience de sudation en juillet dernier.
La femme est morte alors qu'elle participait à un séminaire de développement personnel dans une maison de Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec.
Chantal Lavigne était adepte d'un groupe de développement personnel depuis plusieurs années. Elle y suivait un nombre considérable de cours.
« C'était une semaine par mois au début, deux semaines par mois, trois semaines par mois. [...] Ça a chamboulé toute notre façon de vivre au complet », affirme le mari de Mme Lavigne, Patrick Naud.
En juillet dernier, Chantal Lavigne et huit autres personnes participent à un séminaire portant le titre « Mourir en conscience ». Gabrielle Fréchette, chef du groupe, donne cette formation. Elle prétend qu'un esprit s'empare de son corps et parle à travers elle.
La journée du décès de Mme Lavigne, Gabrielle Fréchette décide que les personnes présentes seront enduites de boue, enveloppées dans une bâche de plastique, enfouies sous des couvertures, la tête recouverte d'une boîte de carton.
Dans un enregistrement sonore de cette séance obtenu par Radio-Canada, on peut entendre Mme Fréchette encourager les participants à respirer exagérément.
« L'heure est venue de mourir à cette dimension matière [...]. Poussez, poussez, poussez très fort », peut-on entendre.
La séance de sudation dure neuf heures. Plusieurs participants sont malades. Chantal Lavigne, quant à elle, décède.
Morte « cuite »
« Dans les conditions où [Mme Lavigne] est décédée, on peut dire qu'elle est morte cuite », affirme le coroner et urgentologue, Gilles Sainton, en entrevue.
Selon le coroner, il y aurait pu y avoir davantage de décès. « Dans des conditions de cuisson comme ça, ça aurait pu être bien pire », affirme-t-il.
Quant au groupe dirigé par Gabrielle Fréchette, il n'a jamais cessé ses activités.
« Mes prochains rendez-vous sont en mars. Janvier et février sont pleins. Je suis rendue en mars », a dit Mme Fréchette, rencontrée chez elle.
Gabrielle Fréchette affirme n'être aucunement responsable de la mort de Chantal Lavigne. Elle dit avoir fait son devoir en appelant les secours au 9-1-1.
Après la mort de Chantal Lavigne, la Sûreté du Québec a ouvert une enquête pour négligence criminelle ayant causé la mort.
Le reportage complet de la journaliste Claire Frémont sera présenté à l'émission Enquête, jeudi à 21 h, à la télévision de Radio-Canada.
Claire Frémont revient sur cette histoire de traitement expérimental.
Vidéo
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Je trouve bizarre que nos lois ne puissent obliger cette "messagère" complètement dérangée à cesser ses activités. La "messagère" ne semble aucunement se remettre en question, qualifie cette mort d'accident et continue de plus belle et a encore de la clientèle, ouf. Est-ce ainsi parce que le jugement n'a pas été rendu ?
N.B : je ne reçois pas les messages éclairs
Explication du Dre Christiane Laberge - Décès lors d'une expérience de sudation : la victime est « morte cuite »
Intervenants : Paul Arcand
26/01/2012 - Durée : 8:02
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=122450" onclick="window.open(this.href);return false;
Intervenants : Paul Arcand
26/01/2012 - Durée : 8:02
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=122450" onclick="window.open(this.href);return false;
Je crois que cette madame n'a aucun intérêt à reconnaître ses torts, c'est son gagne-pain de jouer au gourou spirituel pour personnes carencées. Parce qu'il faut crissement se chercher dans la vie pour vouloir s'infliger des trucs pareils et perdre tout sens commun. Malheureusement il y a aura toujours de la clientèle pour ces charlatans, il y a tant de gens perdus.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois
Ils vont en parler à '' Enquête '' ce soir.Malike a écrit : Je crois que cette madame n'a aucun intérêt à reconnaître ses torts, c'est son gagne-pain de jouer au gourou spirituel pour personnes carencées. Parce qu'il faut crissement se chercher dans la vie pour vouloir s'infliger des trucs pareils et perdre tout sens commun. Malheureusement il y a aura toujours de la clientèle pour ces charlatans, il y a tant de gens perdus.
Re: Une femme est décédée après un rituel dangereux
Avez-vous écouté le reportage?
Comment on peut se laisser embarquer dans de telles niaiseries? On parle pas de quelqu'un sans aucun repère ni entourage. Cette femme avait un mari qui semble rationnel (et qui n'approuvait pas) et des enfants.
Déjà la veille, 3 heures enfermé dans en environnement glauque, c'est complètement taré.
Comment on peut se laisser embarquer dans de telles niaiseries? On parle pas de quelqu'un sans aucun repère ni entourage. Cette femme avait un mari qui semble rationnel (et qui n'approuvait pas) et des enfants.
Déjà la veille, 3 heures enfermé dans en environnement glauque, c'est complètement taré.
Oui je l'ai écouté, as tu remarqué que la femme prend un accent quand elle donne ses supposés cours et quand la journaliste va chez elle, elle parle normalement. Je suppose qu'il faut être très malheureux pour embarquer dans de telles histoires. Je ne comprends pas qu'elle puisse encore donner des ateliers.Chico_Fan a écrit : Avez-vous écouté le reportage?
Comment on peut se laisser embarquer dans de telles niaiseries? On parle pas de quelqu'un sans aucun repère ni entourage. Cette femme avait un mari qui semble rationnel (et qui n'approuvait pas) et des enfants.
Déjà la veille, 3 heures enfermé dans en environnement glauque, c'est complètement taré.
gazzoux1 a écrit : [...]
Oui je l'ai écouté, as tu remarqué que la femme prend un accent quand elle donne ses supposés cours et quand la journaliste va chez elle, elle parle normalement. Je suppose qu'il faut être très malheureux pour embarquer dans de telles histoires. Je ne comprends pas qu'elle puisse encore donner des ateliers.
Et évidement, sa fille a les mêmes pouvoirs Elle, sa fille et son chum semblaient tellement boboches en plus
Très triste que des gens dépensent autant pour des charletans. Prenez votre fric pour une thérapie avec un psy..
Dernière modification par pucinette le ven. janv. 27, 2012 7:51 am, modifié 1 fois.
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Il ne faut s'attendre à ce qu'un roi de l'Ancien Testament parle français avec un accent Québécois...gazzoux1 a écrit : [...]
Oui je l'ai écouté, as tu remarqué que la femme prend un accent quand elle donne ses supposés cours et quand la journaliste va chez elle, elle parle normalement. Je suppose qu'il faut être très malheureux pour embarquer dans de telles histoires. Je ne comprends pas qu'elle puisse encore donner des ateliers.
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]