Grippe mutante en Amérique

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Anya
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Anya »

Grippe A (H1N1)
Commission d'enquête en France
Mise à jour le mercredi 24 février 2010 à 14 h 04

L'Assemblée nationale française a donné mercredi son accord pour une commission d'enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1).

C'est le Nouveau Centre, un petit parti appartenant à la majorité, qui a lancé cette initiative.

« Il ne s'agit pas d'accuser, mais d'enquêter », a déclaré le député Jean-Luc Préel en présentant la demande de commission d'enquête du Nouveau Centre.

Le principal argument de ce parti est le fait que le gouvernement s'était lancé, avant l'été 2009, dans une politique d'acquisition de 94 millions de doses de vaccins et qu'au final, seules 5,6 millions de personnes ont été vaccinées.

« Il nous faut connaître les raisons de ce non-succès de la vaccination pour pouvoir faire face à d'éventuelles nouvelles pandémies », a-t-il précisé.

La campagne de vaccination a été l'objet de nombreuses critiques notamment pour son organisation et pour son coût (plus d'un milliard de dollars).

Selon les chiffres les plus récents des autorités sanitaires, la grippe A a fait 302 morts en France métropolitaine.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/In ... tion.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
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Lison48
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Message par Lison48 »

Anya a écrit : Grippe A (H1N1)
Commission d'enquête en France
Mise à jour le mercredi 24 février 2010 à 14 h 04

L'Assemblée nationale française a donné mercredi son accord pour une commission d'enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1).

C'est le Nouveau Centre, un petit parti appartenant à la majorité, qui a lancé cette initiative.

« Il ne s'agit pas d'accuser, mais d'enquêter », a déclaré le député Jean-Luc Préel en présentant la demande de commission d'enquête du Nouveau Centre.

Le principal argument de ce parti est le fait que le gouvernement s'était lancé, avant l'été 2009, dans une politique d'acquisition de 94 millions de doses de vaccins et qu'au final, seules 5,6 millions de personnes ont été vaccinées.

« Il nous faut connaître les raisons de ce non-succès de la vaccination pour pouvoir faire face à d'éventuelles nouvelles pandémies », a-t-il précisé.

La campagne de vaccination a été l'objet de nombreuses critiques notamment pour son organisation et pour son coût (plus d'un milliard de dollars).

Selon les chiffres les plus récents des autorités sanitaires, la grippe A a fait 302 morts en France métropolitaine.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
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Seulement 302 morts sur les millions d'habitants qui n'ont pas été vaccinés.
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Cass!
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Cass! »

j'aurais aimé savoir combien il y a eu de gens testé positif a la h1n1 en France Métropolitaine, facile de dire qu'il n'y a eu que 302 morts mais sur combien de malade c'est important de le savoir pour pouvoir comparé au % :).
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Placeress
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Message par Placeress »

Cass! a écrit : j'aurais aimé savoir combien il y a eu de gens testé positif a la h1n1 en France Métropolitaine, facile de dire qu'il n'y a eu que 302 morts mais sur combien de malade c'est important de le savoir pour pouvoir comparé au % :).

Effectivement..... c'est important de regarder l'ensemble des données..... et non seulement les morts...... ce qui semble être assez significatif au Canada en plus des hospitalisations vs séquelles à long terme.
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Lison48
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Message par Lison48 »

Placeress a écrit : [...]



Effectivement..... c'est important de regarder l'ensemble des données..... et non seulement les morts...... ce qui semble être assez significatif au Canada en plus des hospitalisations vs séquelles à long terme.

Va voir:

http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/ar ... rticle=904" onclick="window.open(this.href);return false;
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Lison48
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Message par Lison48 »

Le ressac H1N1
Pascal Lapointe, Agence Science-Presse

Il n’y a pas eu autant de morts que prévu. Il était donc inévitable que l’après-H1N1 vive sa période de reproches, voire d'accusations. Que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ait surestimé la gravité de cette grippe, c’est indéniable, mais était-ce le fait d’une prudence élémentaire ou d’une malveillance délibérée? La communauté médicale paie-t-elle le prix de ces liens avec l’industrie pharmaceutique qu’elle dénonce pourtant en coulisse depuis 20 ans?

Le H1N1 entre à présent dans la phase des récriminations, titrait récemment le British Medical Journal. Et les plus légitimes de ces récriminations — qui a décidé quoi? — s’entremêlent aux plus radicales — l’industrie pharmaceutique, Grand Satan — ce qui n’aide pas à y voir clair.

Campons le décor. Peu de gens, même parmi les plus vifs critiques de l’OMS, ne nient pas que le H1N1 était réellement un virus a priori inquiétant, hors saison et génétiquement différent. Là où ils divergent d’opinion, c’est dans la vitesse à laquelle on aurait pu conclure que ce virus était bénin. Et surtout, dans le rôle qu’ils attribuent à l’industrie pharmaceutique dans cette décision.

Qu’il y ait eu des pressions de l’industrie ne fait aucun doute. C’est un fait bien documenté, et qui ne date pas d’hier:

«Au cours des deux dernières décennies, l’industrie pharmaceutique s’est éloignée de son but initial de découvrir et de produire des médicaments utiles. Elle est à présent une machine à marketing et pour vendre des médicaments aux bénéfices douteux, cette industrie utilise sa richesse et son pouvoir pour corrompre toute institution qui pourrait se mettre dans son chemin», disait Marcia Angell, ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, en 2004.

Ces accointances font l’objet d’innombrables débats, colloques, et livres, ont donné lieu à des histoires parfois tragiques (l’affaire Jesse Gelsinger, en 1999) parfois maladroites (l’affaire des prête-noms, en 2009) qui entraînent à leur tour des réformes ( voir l'encadré plus bas ).

Mais l’industrie peut-elle être la responsable de la redéfinition du mot pandémie, qui a ouvert la porte à la campagne de vaccination? C’est le point suivant.

Qui décide de l'alerte?

À partir de quel seuil décide-t-on de lancer l’alerte? Et qui décide? Retour dans le temps. En avril 2009, la grippe qu’on appelle encore porcine apparaît sur les écrans radars, au Mexique. En deux semaines, elle aura été signalée dans neuf pays; en six semaines, dans 74 pays. C’est un taux de transmission foudroyant.

En mai 2009 — et c’est le cœur des reproches qui sont aujourd’hui adressés à l’OMS —, la définition de pandémie est revue à la baisse. Avant, une pandémie était caractérisée par des épidémies simultanément à travers le monde, avec un grand nombre de morts et de blessés. Désormais, on abandonne le concept de grand nombre. Qui en a décidé? Pour les accusateurs, la cause est entendue: ce sont les Big Pharma.

Le 22 janvier dernier, le Conseil de l’Europe lançait une enquête à ce sujet. Principal accusateur, le Dr Wolfgang Wodarg, ancien épidémiologiste et ex-député de gauche allemand.

Mais en fait, c’est plus compliqué que ça. Il y avait eu un gros débat, en avril et mai 2009 : pour décréter qu’une chose est une pandémie, est-il éthique d’attendre qu’elle en devienne une? Comme l’écrivait alors non sans humour Paul Revere, blogueur en santé publique: «L’argument se résume à ceci. Nous ne devrions pas appeler “pandémie” une pandémie, parce que les gens pourraient mal comprendre que cela signifie que c’est une pandémie. Et ils feraient des choses, comme de paniquer, comme les autorités britanniques le font en ce moment...»

La question reste toutefois en l’air: les gens qui, au sein de l’OMS, ont ultimement pris la décision de changer cette définition, l’ont-ils fait parce qu’ils étaient au service d’une compagnie pharmaceutique? C’est ce que Wolfgang Wodarg affirme depuis des mois, mais sans jamais fournir de noms.

La revue Protégez-vous, dans son édition de février, cite, comme d’autres, le Dr Albert Osterhaus, un virologue dont l’organisme de recherche compte parmi ses sources de financement 10 compagnies pharmaceutiques (auxquelles il faut ajouter les organismes subventionnaires publics). Or, la diversité des sources de financement est plutôt de nature à rendre un chercheur indépendant : s’il déplaît à une source, il se rabat sur les autres...

Les acteurs de la critique

Wolfgang Wodarg n’est pas lui non plus sans taches. Souvent présenté comme épidémiologiste, il n’a produit aucune recherche depuis au moins 1989, et ce n’était pas en épidémiologie. Décrit comme l’ex-président du sous-comité sur la santé du Conseil de l’Europe, il est «ex» depuis 2004. Et il a perdu son siège de député aux dernières élections.

Plus grave est le fait que parmi ses accusations, figurait celle que le vaccin contre le H1N1 était dangereux parce que produit en vitesse, alors que cinq mois, c’est à peu près le délai de production du vaccin annuel contre la grippe. Ses affirmations sur les risques, formulées en 2009, se sont depuis avérées sans fondements.

Un autre acteur important est le Dr Tom Jefferson, ancien médecin de l’armée britannique, attaché au groupe de recherche Collaboration Cochrane. C’est lui qui, dans une entrevue publiée en juillet 2009 dans le Der Spiegel allemand, laissait entendre à demi-mot que l’OMS aurait été sous influence lorsqu’elle a changé la définition du mot pandémie. «Les compagnies pharmaceutiques... Elles ont bâti cette machine autour de la pandémie imminente. Il y a beaucoup d’argent impliqué.»

Jefferson s’est également fait connaître au cours des années pour ses attaques contre la légitimité de vacciner contre la grippe les personnes âgées. Il a, de fait, mené quelques études là-dessus, mais leurs conclusions sont moins tranchées que ses opinions.

Ce sont néanmoins ses opinions qui ont conduit le mouvement anti-vaccination à vouloir lui décerner, en octobre dernier, son prix «Courage en science». Jefferson a refusé le prix en apprenant, «avec horreur», qu’il aurait partagé la tribune avec le Dr Andrew Wakefield — l’auteur de cet article de 1998 associant faussement vaccination et autisme (et que le British Medical Journal a retiré de ses archives la semaine dernière).

Et la science?

Grippe bénigne ou pas, la recherche a beaucoup progressé depuis avril 2009. En éditorial le 14 janvier, la revue britannique Nature se réjouissait que les leçons apprises lors de la crise du SRAS aient servi : les chercheurs ont, plus que jamais auparavant, partagé leurs données à l’échelle internationale, sur le décodage des gènes du virus comme sur sa transmission.

Toutefois, lit-on, ces recherches génétiques ont aussi permis de confirmer que le virus circulait depuis au moins une décennie chez les porcs et qu’il a probablement «sauté» chez les humains longtemps avant d’être détecté au Mexique. «Qu’il n’ait pas été détecté plus tôt est inacceptable... Nous avons été chanceux que la souche H1N1 ait été, en majeure partie, bénigne.»



http://petitmonde.com/Doc/Article/le_ressac_h1n1" onclick="window.open(this.href);return false;
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Lison48
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Message par Lison48 »

L'encadré:


Liaisons dangereuses


Si les accointances entre l’industrie pharmaceutique et la recherche médicale font l’objet d’histoires embarrassantes, elles provoquent aussi des réformes. Des hôpitaux et des universités se sont dotés de règlementations pour tenir les conflits d’intérêts à distance (certaines plus sévères que d’autres). Les revues médicales — qui ne se privent pas de pondre des éditoriaux accusateurs — sont de plus en plus nombreuses (depuis 2000) à exiger des chercheurs qu’ils dévoilent leurs sources de financement s’ils veulent être publiés, et (depuis 2009), qu’ils détaillent la participation de chaque signataire (afin d’écarter les «auteurs» payés par l’industrie pour ajouter leur signature). Des efforts sont aussi en cours pour des bases de données internationales qui rassembleront les données de toutes les études cliniques sur un médicament, y compris (et surtout) celles qui n’ont pas abouti.

Mais le problème concerne aussi les gouvernements: l’Organisation mondiale de la santé, à l’origine en 1948, se finançait uniquement par les contributions des États membres (c’est un organisme des Nations Unies). L’évolution des coûts l’a conduite, surtout depuis 10 ans, à ouvrir la porte aux «contributions volontaires»: elles représentent 3,2 milliards $ en 2008-2009 (dont une partie provient du secteur privé), sur un budget total de 4,1 milliards $. C’est un choix de société...
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Message par lucide »

Lison48 a écrit : L'encadré:


Liaisons dangereuses


Si les accointances entre l’industrie pharmaceutique et la recherche médicale font l’objet d’histoires embarrassantes, elles provoquent aussi des réformes. Des hôpitaux et des universités se sont dotés de règlementations pour tenir les conflits d’intérêts à distance (certaines plus sévères que d’autres). Les revues médicales — qui ne se privent pas de pondre des éditoriaux accusateurs — sont de plus en plus nombreuses (depuis 2000) à exiger des chercheurs qu’ils dévoilent leurs sources de financement s’ils veulent être publiés, et (depuis 2009), qu’ils détaillent la participation de chaque signataire (afin d’écarter les «auteurs» payés par l’industrie pour ajouter leur signature). Des efforts sont aussi en cours pour des bases de données internationales qui rassembleront les données de toutes les études cliniques sur un médicament, y compris (et surtout) celles qui n’ont pas abouti.

Mais le problème concerne aussi les gouvernements: l’Organisation mondiale de la santé, à l’origine en 1948, se finançait uniquement par les contributions des États membres (c’est un organisme des Nations Unies). L’évolution des coûts l’a conduite, surtout depuis 10 ans, à ouvrir la porte aux «contributions volontaires»: elles représentent 3,2 milliards $ en 2008-2009 (dont une partie provient du secteur privé), sur un budget total de 4,1 milliards $. C’est un choix de société...


Plutot inquietant...
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Message par lucide »

Vaccination contre la grippe A: Québec tarde à régler son ardoise

Avec cette facture en souffrance, le déficit de l'ensemble des 130 établissements totalise 222 millions de dollars, selon ce document daté du 19 mars.
Denis Lessard
La Presse


(Québec) Le gouvernement tarde toujours à payer la facture de l'opération de vaccination contre la pandémie de l'automne dernier. Or, à l'approche du budget, l'inquiétude grimpe dans le réseau de la santé et des services sociaux devant la probabilité de restrictions budgétaires.

Le bilan annuel de l'Association des établissements de santé, que La Presse a obtenu, précise que le réseau attend toujours du Ministère le remboursement des quelque 120 millions de dollars qu'a coûté la vaccination contre la grippe A (H1N1).

Avec cette facture en souffrance, le déficit de l'ensemble des 130 établissements totalise 222 millions de dollars, selon ce document daté du 19 mars.

Depuis 2003, le Ministère éponge automatiquement, chaque année, les 125 premiers millions de déficit qui viennent habituellement des hôpitaux les plus importants. C'est toujours dans la région de Montréal que les budgets sont le plus clairement grevés - 56% des dépassements, ou 81 millions écrits à l'encre rouge, proviennent des hôpitaux et établissements de l'île de Montréal.


Appelée à commenter le document émanant de son organisme, la directrice Lise Denis reconnaît que l'inquiétude est grande dans le réseau quant au financement de l'an prochain. Pour les personnes âgées, par exemple, les fonds n'ont pas augmenté d'un sou durant la dernière année. «Quand on regarde ce qui se passe à Montréal et un peu partout, on n'aura pas le choix d'augmenter les ressources pour aider les personnes âgées à demeurer chez elles», résume Mme Denis.

Le gouvernement se fait tirer l'oreille pour la facture de la pandémie. «Ils ont dit qu'ils paieraient, ils nous disent de ne pas nous inquiéter, mais personne n'a donné de réponse», observe-t-elle.

11% de plus aux médecins

L'an passé, pour 2009-2010, le dernier budget de Monique Jérôme-Forget avait annoncé une croissance de 5,7% du financement de la santé. Mais à y regarder de plus près, on observe que la rémunération des médecins a augmenté de 11%, conséquence, d'une part, des ententes signées avec les omnipraticiens et les spécialistes et, d'autre part, de l'augmentation du nombre de médecins. Les frais de l'assurance médicament ont quant à eux grimpé de 8%.

Cela laisse le réseau de la santé avec une croissance bien moins généreuse de 4,2% l'an dernier, une augmentation qui pourrait être encore rognée cette année. La cible globale de 3,2% de croissance pour l'année qui débute représente un important réalignement. Dans les coulisses, on entend déjà que, dès 2011-1012, on essaiera de freiner encore davantage les dépenses.

La masse salariale a augmenté de 5,4% depuis un an, mais, encore là, ce chiffre cache une réalité bien différente. Si on regarde le travail des infirmières d'agences privées, on observe que leurs heures ont augmenté de 16% et que les coûts de ce travail «indépendant» se sont accrus de 10,8%.
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par lucide »

Et je suppose que ce sera la même chose en milieu scolaire, ils étaient censés rembourser tous les frais encourus par cette vaccination massive des étudiants.....
Dernière modification par lucide le ven. mars 26, 2010 8:11 am, modifié 1 fois.
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Anya »

Grippe A (H1N1)
Il y aura enquête de l'OMS
La Presse Canadienne
29/03/2010 09h37


GENÈVE - L'organisation mondiale de la santé (OMS) confie à un groupe d'experts indépendants le mandat d'enquêter sur la réponse de la communauté internationale, l'an dernier, à la pandémie de grippe A (H1N1).

Le conseiller spécial pour la grippe pandémique au sein de l'OMS, Keiji Fukuda, précise que le groupe constitué de 29 experts se penchera particulièrement sur les critiques émises à l'endroit de son agence et des divers gouvernements lors de l'éclosion de la pandémie.

La définition même du mot pandémie sera examinée, au point où il y aura examen sur la pertinence de l'avoir employé l'année dernière.

Lundi, le Dr Fukuda a déclaré à la presse que les experts tiendront leur première rencontre du 12 au 14 avril prochains. Ils présenteront un rapport provisoire dès le mois suivant et leur conclusions seront publiées l'année prochaine.

http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 93749.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par lucide »

H1N1: Santé Canada devance la date d'expiration des vaccins



Santé Canada avait donné aux vaccins une durée de vie de 18 mois en octobre dernier. Mais des tests démontrent que certains lots ont perdu de leur efficacité.


La Presse Canadienne
Ottawa


Santé Canada a devancé la date d'expiration du vaccin avec adjuvant contre le virus H1N1, après avoir découvert que certains lots entreposés avaient perdu de leur efficacité.

L'agence fédérale explique que l'innocuité des vaccins n'est pas remise en cause, seulement la période pendant laquelle ils peuvent être entreposés.

Il s'agit au moins du troisième problème associé à la puissance du vaccin à être détecté sur la scène internationale. Chaque problème a été associé au vaccin d'un manufacturier différent.La Food and Drug Administration des États-Unis a émis deux rappels de vaccins en raison d'un déclin de la puissance. Les vaccins rappelés - qui avaient été produits par les firmes pharmaceutiques Sanofi Pasteur et MedImmune - n'avaient pas été distribués au Canada.


Santé Canada avait donné aux vaccins une durée de vie de 18 mois en octobre dernier, en fonction des informations qui étaient disponibles à ce moment. Mais des tests menés par l'agence et par le manufacturier GlaxoSmithKline (GSK) démontrent que certains lots ont perdu de leur efficacité; la date d'expiration a donc été raccourcie à six mois.
Santé Canada n'a pas indiqué si cela veut dire que certaines de millions de doses de vaccin dont le Canada dispose en surplus devront maintenant être détruites.

Santé Canada précise que cette décision s'applique uniquement aux vaccins avec adjuvant, une substance ajoutée au vaccin pour en rehausser l'efficacité. Le Canada avait acheté 50,4 millions de doses d'un vaccin avec adjuvant à GSK.

Les vaccins sans adjuvant sont toujours bons pour 18 mois. Le Canada en avait acheté deux millions de doses à GSK à l'intention des femmes enceintes.
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par lucide »

lucide a écrit : H1N1: Santé Canada devance la date d'expiration des vaccins



Santé Canada avait donné aux vaccins une durée de vie de 18 mois en octobre dernier. Mais des tests démontrent que certains lots ont perdu de leur efficacité.


La Presse Canadienne
Ottawa


Santé Canada a devancé la date d'expiration du vaccin avec adjuvant contre le virus H1N1, après avoir découvert que certains lots entreposés avaient perdu de leur efficacité.

L'agence fédérale explique que l'innocuité des vaccins n'est pas remise en cause, seulement la période pendant laquelle ils peuvent être entreposés.

Il s'agit au moins du troisième problème associé à la puissance du vaccin à être détecté sur la scène internationale. Chaque problème a été associé au vaccin d'un manufacturier différent.La Food and Drug Administration des États-Unis a émis deux rappels de vaccins en raison d'un déclin de la puissance. Les vaccins rappelés - qui avaient été produits par les firmes pharmaceutiques Sanofi Pasteur et MedImmune - n'avaient pas été distribués au Canada.


Santé Canada avait donné aux vaccins une durée de vie de 18 mois en octobre dernier, en fonction des informations qui étaient disponibles à ce moment. Mais des tests menés par l'agence et par le manufacturier GlaxoSmithKline (GSK) démontrent que certains lots ont perdu de leur efficacité; la date d'expiration a donc été raccourcie à six mois.
Santé Canada n'a pas indiqué si cela veut dire que certaines de millions de doses de vaccin dont le Canada dispose en surplus devront maintenant être détruites.

Santé Canada précise que cette décision s'applique uniquement aux vaccins avec adjuvant, une substance ajoutée au vaccin pour en rehausser l'efficacité. Le Canada avait acheté 50,4 millions de doses d'un vaccin avec adjuvant à GSK.

Les vaccins sans adjuvant sont toujours bons pour 18 mois. Le Canada en avait acheté deux millions de doses à GSK à l'intention des femmes enceintes.
Je pense que ca démontre a quel point aucune connaissance était reellement produite sur ce nouveau vaccin. Que dire de tout ce gaspillage ...... :gla:
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Placeress »

C'était plus que prévisible que les données changent en cours de route vu la rapidité de la production de se vaccin........

Dire qu'ils ne connaissent rien du vaccin... c'est un peu poussé, mais bon.

Ou encore, comme c'est la compagnie qui l'a produit qui à fait la nouvelle étude.... ça peut être très plaisant de soudainement "découvrir" que le vaccin ne sera plus bon l'automne prochain... donc, que les gouvernements devront en acheter des nouveaux.......
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Placeress »

L'OMS admet des failles dans sa gestion de la pandémie H1N1


L'Organisation mondiale de la Santé (OMS), accusée d'avoir dramatisé l'impact potentiel de la grippe A(H1N1), a reconnu lundi des failles dans sa gestion de la pandémie, à l'ouverture de la réunion d'un comité d'experts indépendants sur le dossier. /Photo d'archives/Balish/HO (c) Reuters

par Stephanie Nebehay

GENEVE (Reuters) - L'Organisation mondiale de la Santé (OMS), accusée d'avoir dramatisé l'impact potentiel de la grippe A(H1N1), a reconnu lundi des failles dans sa gestion de la pandémie, à l'ouverture de la réunion d'un comité d'experts indépendants sur le dossier.

Keiji Fukuda, le principal spécialiste de la question au sein de l'organisation, a estimé que l'OMS n'avait pas suffisamment communiqué sur l'incertitude qui prévaut dans tous les cas de pandémie. "Beaucoup ont interprété cela comme un processus dénué de transparence", a-t-il expliqué.

Le principal reproche adressé à l'OMS est d'avoir insufflé un vent de panique sur les conséquences de cette pandémie grippale, la première depuis 40 ans, qui s'est révélée beaucoup moins meurtrière que l'on pouvait le craindre.

Face aux recommandations de l'agence onusienne, les Etats ont accumulé des doses de vaccins qui n'ont finalement été d'aucune utilité. D'aucuns se sont interrogés sur les liens de l'OMS avec l'industrie pharmaceutique, des laboratoires comme GlaxoSmithKline ou Sanofi-Aventis ayant engrangé de confortables bénéfices grâce aux vaccins.

La souche de grippe A(H1N1) est apparue au Mexique et aux Etats-Unis il y a un an exactement. Elle a provoqué la mort de 17.770 personnes dans 213 pays, selon l'OMS, qui a déclaré l'état de pandémie mondiale en juin 2009.

La plupart des victimes étaient jeunes, d'un âge moyen de 37 ans, contre 75 ans pour la grippe saisonnière.

La pandémie est toujours officiellement en cours. Une fois déclarée la fin de la pandémie, l'OMS aura besoin encore d'un an ou deux pour établir le taux de mortalité définitif du virus.

PEUR ET CONFUSION

Inaugurant trois jours de débat sur la gestion de la pandémie par une trentaine d'experts indépendants, Keiji Fukuda a souligné que l'échelle d'alerte à la pandémie de l'OMS, qui compte six degrés, avait entretenu une certaine confusion.

Cette échelle prend en compte la progression géographique d'un virus, mais pas son degré de gravité.

"La confusion autour des phases et du degré de gravité demeure une question très contrariante", a déclaré le chercheur américain.

L'OMS a bien tenté de mesurer la gravité de la nouvelle souche en comparant les taux de mortalité, mais cela s'est révélé difficile car la fiabilité des informations varie en fonction des pays, certains d'entre eux ne disposant même pas de registres des naissances et des décès.

Keiji Fukuda a également noté qu'un autre virus grippal, celui de la grippe aviaire H5N1, beaucoup plus mortel - 60% des personnes infectées en sont mortes depuis 2003 - avait contribué à augmenter la peur d'une prochaine grande pandémie.

Il a également jugé difficile de répondre à la demande des opinions publiques au fur et à mesure de l'expansion du virus, et remarqué que les blogs et autres nouveaux médias avaient alimenté rumeurs et critiques. "Toutes les populations du monde attendaient des informations immédiates", a-t-il dit. "D'une certaine manière, il n'y a aucun droit à l'erreur."

La directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, a souhaité une évaluation franche et critique de la gestion de la pandémie afin de mieux faire face à d'autres crises de santé publique à l'avenir.

"Nous voulons savoir ce qui a bien fonctionné. Nous voulons savoir ce qui n'a pas marché, et dans l'idéal, pour quelles raisons. Nous voulons savoir ce qui aurait pu être amélioré et dans l'idéal, de quelle manière", a déclaré Margaret Chan en accueillant les 29 experts au siège de l'OMS.

Jean-Stéphane Brosse pour le service français


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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Anya »

H1N1: l'OMS fait son examen de conscience
Louise-Maude Rioux Soucy 13 avril 2010 Actualités internationales

Accusée d'avoir dramatisé l'impact de la pandémie de grippe A(H1N1), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) amorçait hier une réflexion qui a pris des allures d'examen de conscience. D'entrée de jeu, l'organisation a admis avoir alimenté la confusion sans le vouloir avant de donner la parole à des experts qui auront à dresser le bilan de cette première pandémie de grippe en quatre décennies.

Devant la trentaine d'experts réunis pour trois jours de réflexion, la directrice générale Margaret Chan a réclamé un examen «franc, critique, transparent, crédible et indépendant». Aucune remarque ne sera écartée, a-t-elle promis. «Nous voulons savoir ce qui a donné satisfaction, nous voulons aussi savoir ce qui n'a pas donné les résultats escomptés et si possible, pourquoi.»

Le principal spécialiste de la question au sein de l'organisation, Keiji Fukuda, a donné le ton en faisant état des failles identifiées jusqu'ici. Au premier chef, l'incapacité pour l'organisation de tempérer les incertitudes qui vont de pair avec une alerte sanitaire de cette ampleur. «Beaucoup ont interprété cela comme un processus dénué de transparence», a convenu le Dr Fukuda.

L'échelle d'alerte utilisée par l'OMS aurait grandement contribué à entretenir la confusion, selon lui. C'est aussi l'avis du Dr Karl Weiss, infectiologue à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Techniquement, cette échelle permet de mesurer la progression géographique du virus et non son degré de sévérité. Or, «l'OMS n'a pas été en mesure de faire clairement cette distinction», croit le Dr Weiss, qui réclame une meilleure communication, adaptée aux réalités du XXIe siècle. «Internet et la biologie moléculaire ont eu un impact décisif sur la transmission du message. C'était la première fois dans l'histoire qu'une pandémie était ainsi vécue en direct et il faudra en tirer des leçons.»
Apparue il y a un an au Mexique, celle qu'on a baptisée d'abord grippe porcine, puis grippe A(H1N1), a été décrétée pandémique le 11 juin dernier. Sa progression a été très rapide, ce qui lui a permis de faire son nid dans 213 pays et territoires. En date du 9 avril, l'OMS estimait que plus de 17 700 personnes sont mortes des suites de ce virus. La plupart des victimes étaient jeunes, d'un âge moyen de 37 ans, contre 75 ans pour la grippe saisonnière.

«Nous nous attendions à ce que [la grippe H1N1] soit beaucoup plus grave», a souligné hier le professeur australien John Mackenzie. Les tristes bilans des trois pandémies du siècle dernier, dont la plus terrible, la grippe espagnole de 1918, aurait fait entre 40 et 50 millions de morts, laissait en effet présager bien pire. Tout comme l'inquiétante grippe aviaire, baptisée H5N1, qui a fauché la vie de 60 % des personnes infectées depuis son apparition en 2003. Autant de chiffres qui ont coloré le débat et par ricochet le message de l'OMS, qui a été accusée d'avoir grossi l'affaire sous l'influence des pharmaceutiques.

Encouragés par l'OMS, les États se sont lancés dans une course aux vaccins qui leur a coûté très cher. Au Canada, ce sont 400 millions qui ont ainsi été dépensés seulement pour l'achat de vaccins. Au final, 45 % des doses produites ont été utilisées, laissant un important surplus de doses qui ne seront d'aucune utilité. Santé Canada, en collaboration avec GlaxoSmithKline, a en effet revu la date de péremption provisoire du vaccin H1N1 avec adjuvant, la semaine dernière, la faisant passer de 18 à 6 mois seulement.

La manoeuvre empêchera vraisemblablement le pays de céder ses stocks aux pays plus démunis, qui en auraient pourtant bien besoin. L'OMS estime en effet que la pandémie est toujours en cours. Elle sévit maintenant principalement en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud.


À Québec, la direction de la santé publique n'a pas voulu commenter les propos de l'OMS. Dans son bilan fait un peu plus tôt cette année, le directeur national de la santé publique avait défendu la stratégie québécoise. Le Dr Alain Poirier avait alors jugé la réponse du Québec mesurée, tout en précisant qu'il réagirait à l'identique si la situation devait se représenter. «Toutes les mesures mises en place ont été ajustées en fonction de la sévérité du virus», avait-il fait valoir.

Notons que les premières conclusions du groupe d'experts seront présentées aux États membres de l'OMS en mai prochain. Le rapport final sera quant à lui publié en janvier 2011. La commission est dirigée par le président de l'Institut de médecine à Washington, Harvey Fineberg.

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Lison48
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Lison48 »

Un autre article intéressant:


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Cass!
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Cass! »

Cest drole hen moi ca me fait bizarre leur histoire de vaccin pu bon et si c'était parce que le don était fait au pays en voie de développement? Je sais pas la mais c'est pays la y réussisse jamais a rien avoir, meme pas un lot de vaccin qui pourrait leur savuer la vie supposément parc eque il est pu bon???? Je me suis déja questionné a savoir si ca allait vraiment se rendre au moment ou le canada a dit vouloir donner ses doses a des pays n'ayant pas les moyens de s'en payer et bien voila que tien y pourra pas. Magouille contre ces pays? Je sais c'set tiré par les cheveux mais ca parait mal en maudit.
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Anya
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par Anya »

Grippe H1N1
Un surplus de matériel médical
Mise à jour le vendredi 30 avril 2010 à 20 h 28

Comme partout dans le monde, le Québec a cédé à la peur d'une pandémie de grippe H1N1 qui n'a finalement pas eu lieu. Une des conséquences, c'est qu'on se retrouve aujourd'hui avec un surplus imposant de matériel médical.

Tout était en place pour répondre à une pandémie qui aurait atteint 35 % de la population. Le plan d'urgence prévoyait 34 000 hospitalisations.

Aujourd'hui, les entrepôts sont remplis de matériel médical : des seringues, des stéthoscopes, des produits antiseptiques et même 8500 linceuls correspondant au nombre de morts prévu.

La réserve de fournitures pandémie compte aussi :

Image

En fait, on a utilisé des fournitures pour environ 3 millions de dollars.

On avait prévu une pandémie qui serait très importante. C'est certain que les stocks ne seront pas à ce niveau. On va garder des stocks minimaux, surtout au niveau du périssable, des stocks [sur lesquels] on fait une rotation sur une base régulière.

— Dr Yves Bolduc, ministre de la Santé du Québec

Au ministère de la Santé, on indique qu'une partie du matériel sera redistribué dans les établissements de santé. Il y aura des organisations à but non lucratif qui recevront de l'équipement.

D'après un reportage de Solveig Miller

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Na ... riel.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Dernière modification par Anya le ven. avr. 30, 2010 9:26 pm, modifié 1 fois.
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lucide
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Re: Grippe mutante en Amérique

Message par lucide »

Grippe H1N1: la crédibilité de l'OMS entachée
Agence France-Presse


La gestion de l'épidémie de grippe H1N1 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a été critiquée avec virulence vendredi, à la fois par le British Medical Journal (BMJ) et par une commission parlementaire du Conseil de l'Europe.

Selon le BMJ, l'une des principales publications du genre, l'action de l'OMS a été profondément entachée par le secret et les conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique.

«L'OMS doit maintenant agir pour rétablir sa crédibilité et l'Europe devrait légiférer» sur les conflits d'intérêts, estime le BMJ au terme d'une enquête réalisée avec le Bureau of Investigative Journalism (BIJ) de Londres.

Sur l'avis de l'OMS, les gouvernements ont stocké de grandes quantités de médicaments antiviraux et acheté pour plusieurs milliards de dollars de vaccins.


Une bonne partie de ces stocks sont restés inutilisés, la pandémie ayant été loin d'être aussi grave que des experts l'avaient craint. Ce qui a alimenté la suspicion sur une influence indue des compagnies pharmaceutiques sur les décisions de l'OMS.

D'après l'enquête du BMJ, les recommandations de l'OMS sur l'utilisation des antiviraux ont été préparées par des experts appointés comme consultants par les fabricants des antiviraux, Roche et GlaxoSmithKline (GSK).

La déclaration officielle de pandémie par l'OMS a de facto fait entrer en vigueur les contrats d'achat de ces vaccins, préalablement passés avec les producteurs.

Pour rétablir sa crédibilité, l'OMS devrait révéler les noms des experts de son Comité d'urgence ainsi que leurs éventuels conflits d'intérêts avec l'industrie, estime Fiona Godlee, rédactrice en chef du BMJ, dans un éditorial.

L'OMS a refusé de les identifier arguant qu'ils devaient être protégés des pressions commerciales. Le BMJ cite le nom de trois de ces experts.

L'indépendance du Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI), financé entièrement par les laboratoires, est de surcroît mise en question par le journal.

Les conclusions du British Medical Journal (BMJ) sont en grande partie corroborées par un rapport de la commission santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe adopté vendredi à Paris.

Selon ce rapport présenté par un élu britannique, Paul Flynn (socialiste), «la gravité de la pandémie a été largement surestimée par l'OMS», et des «mesures excessives prises en réponse à ce qui s'est avéré être une grippe d'intensité modérée».

«Cette pandémie n'a jamais vraiment existé», a déclaré M. Flynn au moment de la présentation du rapport.

M. Flynn a lui aussi relevé «l'éventuelle influence de certains groupes pharmaceutiques sur certaines décisions clés» et se dit «inquiet du manque de transparence concernant l'identité des experts dont les recommandations ont eu un impact majeur».

«Les informations communiquées par plusieurs pays européens indiquent que les gouvernements nationaux ont subi des pressions pour accélérer la conclusion de contrats majeurs», en particulier pour l'achat de vaccins, ajoute-t-il.

La directrice de l'OMS Margaret Chan a maintenu jeudi l'alerte pandémique sur la grippe H1N1, émise il y a près d'un an, suivant l'avis de son Comité d'urgence. La pandémie a fait environ 18.000 morts de manière avérée dans le monde.
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