Dans cet autre article de Richard Therrien, les commentaires ne sont pas élogieux vis-à-vis de Fabienne.

Débrayage sur deux plateaux de Fabienne Larouche

http://blogues.lapresse.ca/therrien/201 ... -ruptures/" onclick="window.open(this.href);return false;

L’accident remonte au 30 aout dernier.

Montréal
Véhicule en flammes dans le tunnel Ville-Marie

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cest ca ca fait les coupures demandé par harper

Erreur de l’AQTIS: le cantinier toujours dans le coma
Richard Therrien

Comment l’Alliance québécoise des techniciens de l’image et du son (AQTIS) a-t-elle pu annoncer la mort d’un de ses membres, alors qu’il est toujours dans le coma?

C’est pourtant ce qu’elle a fait en publiant un communiqué en matinée révélant le décès de Carl Shunamon, un assistant cantinier de la série Ruptures, à la suite d’un grave accident de voiture. Une nouvelle qui a suscité l’indignation d’une partie de l’industrie de la télé sur les réseaux sociaux, créant même le mot-clic #ensouvenirdecarl. Il s’agit d’un impair de taille pour le syndicat des techniciens, qui devra s’expliquer sur cette question.

Il reste que M. Shunamon a bel et bien été victime d’un accident. Le drame s’est produit le 30 août dernier lorsque le conducteur a heurté un muret de béton dans le tunnel Ville-Marie à Montréal.

L’Alliance québécoise des techniciens de l’image et du son (AQTIS), qui a rédigé le communiqué erroné, maintient que l’accident serait lié aux mauvaises conditions de travail des plateaux de Fabienne Larouche.
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Shitttt ...

Je trouve ça ordinaire pas à peu près que le syndicat utilise l'accident d'auto d'un cantinier afin de s'en servir pour leur cause. Je ne mets pas en doute que les conditions de travail puissent être exécrables, mais de là à faire une relation directe entre l'accident et les plateaux de tournages c'est beaucoup, et de rendre ça encore plus dramatique en annonçant la mort de l'homme, alors que c'est faux (je n'ose même pas deviner comment la famille a pu se sentir), c'est outrageux. Je ne sais pas, mais me semble que y'a une limite à ne pas franchir quand on est de bonne foi. Etk ça n'a pas semblé être le cas ici et je trouve ça cheap pas à peu près de la part du syndicat.

D'accord avec toi, mais je crois que c'est un erreur du Syndicat

Placeress a écrit : D'accord avec toi, mais je crois que c'est un erreur du Syndicat

Ce n'est pas juste une petite erreur, moi si j'étais un membre de la famille de ce jeune homme là je serais en beau maudit qu'on utilise mon proche pour se faire du capital de sympathie pour leur cause. Il ne fallait pas qu'ils le connaissent suffisamment pour se prononcer sur son état de santé réel (pour le déclarer mort alors que ce n'était pas le cas ), c'est comme s'ils ont vu une opportunité de mettre un drame qui pourrait aider leur cause sans plus. C'est cheap, vraiment cheap.

D'après Sophie Prégent, avec les conditions de travail sur les plateaux depuis 7-8 ans, ils ont touché le fond.

Débrayage sur les plateaux des séries Ruptures et Blue Moon, réactions de Sophie Prégent présidente de l'UDA
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Les conditions de travail sur le plateau de tournage de la série Ruptures avec Pierre Curzi et Mario Dumont.
http://www.985fm.ca/lecteur/audio/commi ... 285561.mp3" onclick="window.open(this.href);return false;

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/ar ... amon.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;

Je trouve cet accident très triste. Je ne nie pas que les conditions de travail de ces travailleurs peuvent être difficiles par moments.

Par contre, il faudrait aussi faire la part des choses. Les camionneurs aussi ont des conditions de travail et des horaires difficiles. Pour arriver à avoir un salaire décent, ils doivent souvent travailler (rouler) 20 heures par jour. Mais eux, on en parle pas. En fait oui, on les blâme quand ils s'endorment au volant et on les accuse de négligeance. Peut-être aussi que ceux qui s'endorment au volant ont eux aussi des conditions de travail difficiles et doivent faire de longues heures de travail.

Jadomo a écrit : Je trouve cet accident très triste. Je ne nie pas que les conditions de travail de ces travailleurs peuvent être difficiles par moments.

Par contre, il faudrait aussi faire la part des choses. Les camionneurs aussi ont des conditions de travail et des horaires difficiles. Pour arriver à avoir un salaire décent, ils doivent souvent travailler (rouler) 20 heures par jour. Mais eux, on en parle pas. En fait oui, on les blâme quand ils s'endorment au volant et on les accuse de négligeance. Peut-être aussi que ceux qui s'endorment au volant ont eux aussi des conditions de travail difficiles et doivent faire de longues heures de travail.

Le camionneur qui roule plus de 13 heures par jour est en infraction selon le Code de la sécurité routière et il met en danger sa vie et celle des autres usagers de la route.

Pichou a écrit : [...]

Le camionneur qui roule plus de 13 heures par jour est en infraction selon le Code de la sécurité routière et il met en danger sa vie et celle des autres usagers de la route.

En effet. Pour avoir vécu pendant 15 ans avec un camionneur, laisse moi te dire que ceux qui roulent le temps prévu par la loi ne font pas d'argent et finissent par se faire virer parce que les compagnies coupent les prix et réduisent les délais pour obtenir plus de voyages. Les gars prennent des wake up pour tenir le coup.

Les infirmières qui doivent se taper des quarts de travail doubles, plusieurs fois par semaine, c'est légal ça? Elles doivent être alertes au travail pour soigner des patients et sauver des vies en plus!

Admettant que cet employé ait travaillé de longues heures, en quoi est-ce que ses conditions de travail difficiles diffèrent des conditions de travail difficiles de d'autres travailleurs?

En même temps, c'est comme lorsqu'on dit d'un travailleur en grève/lock-out, qu'il y a d'autres gens qui font moins d'argent que lui et devrait donc arrêter de se plaindre.... Il y a eu un build-up suite à l'arrêt de travail qui a eu lieu sur deux plateaux vendredi dernier.

Les conditions de travail sont de loin moins bonnes sur les plateaux de Aetios que sur celles de tournages semblables. Horaires de dernière minute, textes qui n'arrivent pas, journées surchargées par la quantité de pages à tourner, etc.

Même si l'accident est arrivé en dehors du plateau de tournage, le gars était pendant ses heures de travail et c'est dans ses tâches d'aller faire quelques courses durant la journée pour pallier à ce qui peut manquer. En plus le gars commençait dans le domaine.

C'est une immense bourde du syndicat d'avoir annoncé erronément sa mort. C'est inexcusable et tellement amateur de leur part (j'en suis juste pas surprise par contre !) Mais il est clair qu'il y a une certaine réflexion à y avoir sur les conditions de travail actuelles. Elles sont en générales très bonnes, mais il y a du coupage de coin ronds et une pression accrue ces dernières années.

Cette lettre ouverte fut publiée en 2012 et la situation ne s'est toujours pas améliorée. http://m.ledevoir.com/#article-357509" onclick="window.open(this.href);return false;

Skarhet a écrit : En même temps, c'est comme lorsqu'on dit d'un travailleur en grève/lock-out, qu'il y a d'autres gens qui font moins d'argent que lui et devrait donc arrêter de se plaindre.... Il y a eu un build-up suite à l'arrêt de travail qui a eu lieu sur deux plateaux vendredi dernier.

Les conditions de travail sont de loin moins bonnes sur les plateaux de Aetios que sur celles de tournages semblables. Horaires de dernière minute, textes qui n'arrivent pas, journées surchargées par la quantité de pages à tourner, etc.

Même si l'accident est arrivé en dehors du plateau de tournage, le gars était pendant ses heures de travail et c'est dans ses tâches d'aller faire quelques courses durant la journée pour pallier à ce qui peut manquer. En plus le gars commençait dans le domaine.

C'est une immense bourde du syndicat d'avoir annoncé erronément sa mort. C'est inexcusable et tellement amateur de leur part (j'en suis juste pas surprise par contre !) Mais il est clair qu'il y a une certaine réflexion à y avoir sur les conditions de travail actuelles. Elles sont en générales très bonnes, mais il y a du coupage de coin ronds et une pression accrue ces dernières années.

Cette lettre ouverte fut publiée en 2012 et la situation ne s'est toujours pas améliorée. http://m.ledevoir.com/#article-357509" onclick="window.open(this.href);return false;

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu avances. Ce que je voulais apporter comme "nuance", c'est qu'il n'y a pas ces employés qui ont de mauvaises conditions de travail. La réflexion sur les conditions de travail, il faudrait aussi l'élargir à bien d'autres métiers...

Jadomo a écrit : [...]



En effet. Pour avoir vécu pendant 15 ans avec un camionneur, laisse moi te dire que ceux qui roulent le temps prévu par la loi ne font pas d'argent et finissent par se faire virer parce que les compagnies coupent les prix et réduisent les délais pour obtenir plus de voyages. Les gars prennent des wake up pour tenir le coup.

Les infirmières qui doivent se taper des quarts de travail doubles, plusieurs fois par semaine, c'est légal ça? Elles doivent être alertes au travail pour soigner des patients et sauver des vies en plus!

Admettant que cet employé ait travaillé de longues heures, en quoi est-ce que ses conditions de travail difficiles diffèrent des conditions de travail difficiles de d'autres travailleurs?

Je suis d'accord avec toi sur la réalité vécue par les travailleurs de divers métiers et professions. J'ai des amis camionneurs et d'autres dans d'autres donaines, ce n'est malheureusement rose pour personne.

Plateaux de Ruptures et Blue Moon: les conditions seront revues



Des modifications aux conditions de tournage sur les plateaux en débrayage de Ruptures et Blue Moon ont été apportées à la suite de négociations.

Dans un communiqué diffusé mardi, l'Alliance québécoise des techniciens de l'image et du son (AQTIS) indique avoir rencontré Fabienne Larouche et des représentants de sa compagnie de production Aetios ainsi que de l'Union des artistes (UDA) pour discuter des plans de travail, calendriers de tournage et des horaires.

L'AQTIS indique que «d'importants correctifs» ont été apportés et que la production a «pris des engagements fermes» envers les demandes des artistes et des techniciens.

Selon le directeur général de l'AQTIS, Jean-Claude Rocheleau, les demandes concernaient «la cadence de travail sur les plateaux et surtout la charge par journée de tournage, et le manque de personnes pour réaliser toutes les tâches».

«Le règlement (prévoit) d'ajouter des journées de préparation au calendrier, de limiter le nombre de journées de tournage et plus de temps pour les visites techniques pour faire la préparation. Chaque équipe a fourni son point de vue là-dessus, pour être en mesure d'exécuter le travail convenablement, et ç'a été accepté par Mme Larouche», a précisé M. Rocheleau par téléphone.

Le directeur du syndicat affirme que Mme Larouche a accordé «toute la considération requise» aux demandes des techniciens.

Les plateaux des séries Ruptures et Blue Moon ont été très critiqués par ceux qui y travaillent. Sur le plateau de Ruptures, réalisé par Mariloup Wolfe, arrêt de travail pour surmenage, chaleur extrême et malaises ont mené l'AQTIS à recommander à ses membres, vendredi, de quitter le plateau.

Dans son communiqué, l'AQTIS ajoute avoir convenu avec la productrice de la nécessité d'entamer un dialogue sur les impacts de la diminution des budgets pour les téléséries.

«Le premier pas va être de faire un post mortem sur ce qui s'est passé sur les tournages de Ruptures et de Blue Moon», a indiqué M. Rocheleau.

«Après ça, je présume qu'on va établir ce qui est une cadence acceptable et ça implique quoi en termes de main-d'oeuvre et de temps. Et les producteurs vont devoir faire des représentations auprès des diffuseurs pour avoir des budgets en conséquence», a-t-il ajouté.

Car ce sont les diffuseurs qui «coupent continuellement les budgets des producteurs», selon lui.

«Et ils s'attendent à avoir la même qualité qu'avant», déplore M. Rocheleau.

«Tu peux étirer un élastique, mais quand tu es rendu au bout, il finit par péter, et on est arrivés là.»
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L'entrevue en question d'Alexis Duceppe avec Paul Arcand:
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Carl Shunamon, du plateau de tournage de «Ruptures», succombe à un accident
11 septembre 2015 à 7 h 44 | La Presse Canadienne

MONTRÉAL - Le membre du plateau de tournage de la télésérie «Ruptures» qui avait été grièvement blessé dans un accident de la route il y a plusieurs jours, à Montréal, a finalement succombé à ses blessures en milieu de semaine.

La nouvelle a été confirmée vendredi à quelques médias d'information par la mère de M. Shunamon, Loïc-Hélène Gros-Désormeaux.

Son décès avait d'abord été annoncé à tort, lundi, par l'Alliance québécoise des techniciens de l'image et du son (AQTIS), qui a ensuite émis un rectificatif et des excuses par voie de communiqué.

Le véhicule de Carl Shunamon a eu un grave accident dans le tunnel Ville-Marie. La maison de production de Fabienne Larouche avait affirmé que le cantinier avait quitté les lieux du tournage l'après-midi du 30 août dernier avant d'avoir cet accident.

La semaine dernière, le tournage de la série «Ruptures» avait été interrompu par le débrayage de techniciens membres de l'AQTIS qui se plaignaient notamment des conditions et du rythme de travail.
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