L'affaire Mike Ward vs Jérémy Gabriel

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Lollita
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Message par Lollita »

150,000 plus une dépression majeure , ça lui coute cher sa joke plate
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Anya
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Message par Anya »

Mike Ward fait un pied de nez à ceux qui n’ont pas cru en lui

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Mike Ward connaît un succès impressionnant avec son podcast Sous écoute depuis son lancement.

Le concept de celui-ci est le suivant : Mike Ward reçoit deux invités du monde de l’humour chaque semaine au Bordel Comédie Club de Montréal. Ensemble, ils livrent des discussions bien arrosées, parlant de tout et de rien, sans script et sans censure.

Pour souligner 20 millions de téléchargements (wow!), Mike Ward a décidé de se payer un panneau publicitaire bien en vue, devant l’édifice de TVA à Montréal. Du même fait, il publie sur les réseaux sociaux un message dans lequel il fait une sorte de pied de nez à ceux qui n’ont pas cru en lui pour ce projet.

Il écrit : « J’ai pitché le show partout, sans trouver preneur.

Je me suis dit, c’est peut-être plus un show de télé. J’ai essayé de le vendre à 2-3 postes avec le même succès. Sur le coup ça me faisait chier, mais avec du recul c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver.

Ça m’a obligé de produire le show moi-même et de l’offrir sur le web. Au début, seulement quelques centaines de personnes regardaient. Mais le show était bon, les « comedy nerds » adoraient, et pour moi la qualité à toujours été plus important que la popularité.

Alors j’ai continué, et mon auditoire a augmenté. Les centaines sont devenus des milliers, qui sont devenus des centaines de milliers, qui sont devenus des millions, et ce grâce uniquement au bouche à oreille.

200 shows, 3 Olivier et 20 millions de téléchargements plus tard, j’pense qu’on peut dire que j’ai eu raison de croire en mon concept. »


Il ajoute : « Les gens des médias de masse me disent souvent « C’est le fun le web, vous avez la liberté. C’est juste plate que y a pas moyen de faire d’argent avec ça. » C’est pour ça que j’ai acheté ce panneau. J’voulais leurs montrer qu’un gars du web pouvait faire assez de cash pour se payer un billboard devant le building de TVA. »

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Anya
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Message par Anya »

J’espère que Mike Ward va gagner en Cour suprême
Patrick Lagacé

L’encre de la décision de la Cour d’appel du Québec déboutant Mike Ward n’était pas encore sèche que l’avocat de l’humoriste, Me Julius Grey, annonçait qu’il ferait appel en Cour suprême.

Reste à voir si la Cour suprême va accepter le pourvoi. Je l’espère. Et j’espère que Mike Ward va gagner en Cour suprême.

Sans trop tomber dans les détails technico-juridiques, il faut se demander si le Tribunal des droits de la personne – où Jérémy Gabriel a fait valoir ses droits contre Ward – est le bon forum pour sanctionner les propos d’un humoriste.

Jérémy Gabriel a vu la Cour d’appel maintenir la décision du Tribunal des droits de la personne, 2-1. C’est-à-dire qu’une juge a exprimé sa (longue) dissidence : 44 des 64 pages de la décision sont monopolisées par les objections de la juge Manon Savard.

Pour la juge Savard, la question de la compétence du Tribunal des droits de la personne pour trancher un litige comme celui qui oppose un citoyen (Jérémy Gabriel) à un humoriste (Mike Ward) n’est absolument pas évidente. Pour les deux juges de la majorité, si.

C’est ici que la Cour suprême ferait œuvre utile en tranchant. Est-ce que le Tribunal des droits de la personne est le forum approprié pour réparer l’outrage à l’honneur des individus ?

Parce que les questions de liberté d’expression sont le domaine de la Cour supérieure, au Québec.

Pour déterminer s’il y a eu diffamation et atteinte à l’honneur d’une personne, la Cour supérieure applique un certain nombre de critères et de tests tirés de la loi et de la jurisprudence… que le Tribunal des droits de la personne n’applique pas.

Au fond, ce que la Commission des droits de la personne a fait en portant plainte au Tribunal des droits de la personne pour discrimination au nom du « petit Jérémy », c’est passer par la porte de la discrimination pour légiférer sur la dignité de M. Gabriel… Sauf que la dignité et la diffamation ne sont pas du ressort du Tribunal des droits de la personne.

Je cite la juge Savard, page 12 : « À mon avis, bien que le Juge souligne à différentes reprises l’importance de ne pas confondre la diffamation et la discrimination, son analyse, avec égards, ne permet pas toujours de faire les distinctions qui s’imposent. »

Et à la page 42 : « Toutefois, je propose que la Charte, à son article 10, circonscrit la discrimination et, par conséquent, la compétence du Tribunal (des droits de la personne). »

Traduction : on a peut-être utilisé le prétexte de la discrimination (contre Jérémy Gabriel) pour traiter une affaire de diffamation (par Mike Ward).

La juge Savard, dans sa dissidence, rappelle aussi l’arrêt Diffusion Métromédia CMR c. Bou Malhab, où la Cour suprême a décrété que l’article 15 de la Charte des droits et libertés ne saurait être une nouvelle forme de mise à l’index : « Bref, on ne peut agir selon nos convictions discriminatoires, mais on peut toujours les exprimer, sans franchir un certain seuil. »

La distinction entre « dire » quelque chose de discriminatoire et « agir » de façon discriminatoire est capitale dans l’affaire Ward c. Gabriel : en disant des choses discriminatoires contre une personne handicapée, est-ce que l’humoriste fait de la discrimination contre elle ?

Traduction : dire des choses discriminatoires dans un contexte d’humour – dans un contexte d’exagération hyperbolique –, est-ce la même chose que de refuser un emploi (agir de façon discriminatoire) à une personne handicapée ?

La Commission des droits de la personne, le Tribunal des droits de la personne croient que oui. La Cour d’appel vient de leur donner raison.

La Cour d’appel vient d’ouvrir une porte, et derrière cette porte, il y a une pente glissante pour tous ceux qui font usage de leur liberté d’expression, liberté qui inclut – de façon balisée – le droit de dire des sottises…

Et Dieu sait que les choses dites par Ward sur Gabriel l’étaient, sottes.

Le hic, ici, c’est que le contexte dans lequel les paroles de Mike Ward ont été dites a été évacué par le Tribunal des droits de la personne. En Cour supérieure, dans une bonne vieille poursuite en diffamation et en atteinte à l’honneur, le contexte particulier de l’humour aurait été pris en compte dans un écosystème qui applique des critères bien précis destinés à protéger non seulement la liberté d’expression de Mike Ward, mais la liberté d’expression de tous les Canadiens.

Et peut-être même qu’après la bonne analyse de ces critères, Mike Ward aurait tout de même perdu.

J’aurais juste préféré que cela soit décidé par un tribunal qui a une réelle expertise – et une réelle appréciation – de la liberté de parole. Avec égards, je trouve que le Tribunal des droits de la personne n’a pas une grande expertise en matière de droit de parole.

Pour refermer la porte qui donne sur la pente glissante de la censure et de l’autocensure, j’espère que la Cour suprême du Canada va accueillir l’appel de Mike Ward.

Et lui donner raison.

https://www.lapresse.ca/arts/humour/201 ... upreme.php
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Nikki
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Message par Nikki »

Ben oui, on peut tout dire en ajoutant ''c't'une joke''..

N'importe qui peut dire qu'il va prendre une arme automatique et aller ouvrir le feu dans un bar gay du centre-ville, à condition qu'il ajoute que c'est une joke.
On peut fesser sur un jeune homme en suggérant de le noyer, puisqu'il devrait être mort de toute façon, heu.. puisque c'est une joke..

Tout tout tout se dit à condition d'ajouter que c'est une joke.. :/
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Nikki
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Message par Nikki »

J'ajoute que si la commission des droits de la personne, la cour du Québec, la cour d'appel et la cour supérieure ne devraient pas décider de ce qui est drôle ou pas, ne devrait pas décider de la limite de l'humour, je ne vois pas pourquoi Mike Ward serait plus qualifié pour en décider...
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Anya
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Message par Anya »

:gla: Je vais me faire tirer des roches, mais là-dessus je lui donne raison...


Oui, j’insiste: j’espère que Mike Ward va gagner
Patrick Lagacé

Depuis vendredi matin, depuis que ma chronique « J’espère que Mike Ward va gagner en Cour suprême » a été publiée, ma messagerie croule sous les messages de lecteurs déçus qui m’accusent d’être pour les humoristes qui insultent les enfants handicapés.

Eh, misère…

J’avais oublié que l’ère était aux référendums sur les individus.

J’aime X, alors X a raison, tout le temps.

Je n’aime pas Y, alors Y a tort, tout le temps.

J’avais oublié, alors je vais poser le problème autrement. Oubliez Mike Ward, oubliez Jérémy Gabriel.

Pensez à SLĀV, pensez à Kanata, pensez à Adil Charkaoui.

***

La question n’est pas de savoir si Mike Ward a tenu des propos dégueulasses sur Jérémy Gabriel, qui était alors un enfant handicapé ayant eu des années auparavant un tour de chant devant le pape Benoît XVI.

Faire du kilométrage humoristique sur le dos de Jérémy Gabriel était dégueulasse. Je l’ai dit en 2015, et je l’ai dit à Mike Ward de vive voix lors d’une entrevue aux Francs-tireurs.

Non, la question dans la judiciarisation de l’affaire Gabriel c. Ward, c’est de savoir si ce genre de propos doit être tranché par la Commission des droits de la personne et le Tribunal des droits de la personne.

Je crois que non. Et je ne suis pas le seul : le débat a fait rage au Canada anglais, il y a une décennie de cela.

Chaque province canadienne a son tribunal des droits de la personne. Le fédéral en a un aussi. Ce ne sont pas des instances inutiles. Mais ce ne sont pas des instances où l’on devrait régler des cas de liberté d’expression.

Dans les années 2000, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et en Nouvelle-Écosse, ces commissions et tribunaux ont été instrumentalisés d’une façon nouvelle : pour faire taire des journalistes, des médias et un caricaturiste qui tenaient des propos jugés discriminatoires, offensants ou haineux.

Par qui ?

Par des islamistes.

Plutôt que de passer par des tribunaux « réguliers » — l’équivalent de la Cour supérieure québécoise dans ces provinces — pour monter des causes de diffamation, des islamistes sont passés par les commissions et les tribunaux des droits de la personne pour tenter de museler Maclean’s, le Western Standard et le Chronicle Herald.

Pourquoi ?

Parce que passer par les tribunaux « réguliers » pour monter une cause de diffamation est un processus d’une rigueur plus grande que ce qu’on retrouve dans les commissions des droits de la personne et leurs tribunaux. On y applique des tests que n’appliquent pas les tribunaux des droits de la personne.

Je vais citer longuement le chroniqueur Andrew Coyne, alors chez Maclean’s en 2009, sur le manque de rigueur des tribunaux des droits de la personne : « Les commissions des droits de la personne ont été conçues comme une sorte de police et de système judiciaire parallèles, sans les garde-fous procéduraux, les règles de preuve et l’expertise professionnelle des vrais tribunaux […]. Les tribunaux des droits de la personne peuvent accepter le ouï-dire, ou ignorer le dévoilement de la preuve, à volonté. La défense de commentaire loyal ne s’applique pas. Les frais des plaignants sont payés par la commission des droits de la personne, alors que leurs cibles doivent payer leurs propres frais judiciaires. Rien de ceci n’est accidentel, c’est voulu – protéger les droits de la personne était jugé si urgent qu’il fallait se libérer de vieilles notions comme la règle de procédures justes [due process]. »

Aucun tribunal « régulier » n’aurait interdit à un média canadien de publier les fameuses caricatures de Mahomet du concours danois. C’est pour ça que les islamistes albertains sont passés par le Tribunal des droits de la personne de l’Alberta pour sanctionner le Western Standard, qui les avait publiées : parce que c’est plus facile que dans un tribunal « régulier ».

Autre exemple ? En 2008, le magazine Maclean’s a été traîné devant le Tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique pour avoir publié des extraits d’un livre de Mark Steyn critique face à l’islam. Le plaignant alléguait que Maclean’s l’exposait, comme musulman, à la discrimination.

L’avocat de l’Association canadienne des journalistes et de la BC Civil Liberties Association avait alors déclaré, au sujet de ce procès : « Nous considérons qu’un tribunal des droits de la personne ne devrait pas décider quel type d’expression est acceptable ou pas au Canada. Cela mine la conduite de discussions sur des enjeux importants, comme la race ou la religion, par les journalistes et par le public. »

Est-ce qu’un tribunal des droits de la personne devrait trancher dans des affaires de liberté d’expression ?

Non, selon Manon Savard, la juge dissidente de la Cour d’appel du Québec dans l’affaire Gabriel c. Ward.

Dans ses 44 pages de dissidence, la juge pose explicitement la question de la compétence du Tribunal des droits de la personne : le Tribunal des droits de la personne, écrit-elle, a prétexté la discrimination pour traiter ce qui est une affaire de diffamation, dans la saga de Jérémy Gabriel…

Ce qui n’est pas du ressort d’un tribunal des droits de la personne.

Personnellement, je m’opposais à ce qu’un tribunal des droits de la personne tranche des affaires de liberté d’expression bien avant l’affaire Gabriel c. Ward : dès 2008, j’ai chroniqué là-dessus, quand des islamistes de Nouvelle-Écosse ont voulu punir un caricaturiste de Halifax.

Encore là, comme Jérémy Gabriel, les islamistes ont voulu faire passer de la diffamation pour de la discrimination.

Pourquoi ?

Je le répète : parce que les commissions des droits de la personne ont le reproche pas mal plus facile que les cours « régulières ».

***

La vague de plaintes d’islamistes au Canada anglais en 2008 n’a jamais débouché sur une cause qui s’est rendue jusqu’en Cour suprême.

Dans Gabriel c. Ward, la Cour d’appel a tranché : oui, on peut utiliser une commission des droits de la personne — et son tribunal — pour régler ce qui est affaire de diffamation, en élargissant au possible la notion de discrimination…

Ça, c’est une pente glissante.

Ça, c’est la porte que cherchaient à ouvrir les islamistes du Canada anglais pour fermer la gueule aux médias dont ils n’aimaient pas les propos sur l’islam.

Alors, quand je dis que j’espère que Mike Ward va gagner en Cour suprême, ce n’est pas — je me sens nono d’avoir à préciser ça, mais bon… – parce que je suis en faveur des injures faites aux enfants handicapés. Come on.

J’espère que Mike Ward va gagner parce que s’il perd, les commissions des droits de la personne vont se croire autorisées à commencer à accueillir des plaintes pour les discours publics jugés « discriminatoires », dans les journaux, dans les théâtres, dans les télés, dans les radios. Sur Facebook ?

Tenez, un exemple : vous avez été excédé par l’enflure dans le débat sur Kanata et SLĀV, à l’été 2018 ?

Imaginez ce débat avec une Commission des droits de la personne dans le décor qui accueille les plaintes contre Robert Lepage, « discrimination » avec amende à la clé…

Donc, vous qui salivez à l’idée de voir Mike Ward « payer » pour ses propos dégueulasses sur Jérémy Gabriel, dites-vous une chose : si Mike Ward perd en Cour suprême, tous les Adil Charkaoui de ce pays risquent de commencer à essayer de passer par les tribunaux des droits de la personne pour réussir à faire taire ceux qu’ils n’arrivent pas à faire taire par la bonne vieille Cour supérieure — parce que ce sera plus facile de punir la « discrimination » et la « haine ».

Vous voulez vivre dans ce régime-là ?

Pas moi.
https://www.lapresse.ca/actualites/2019 ... gagner.php

Citation:
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire »
Mauricette
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Message par Mauricette »

Anya a écrit : :gla: Je vais me faire tirer des roches, mais là-dessus je lui donne raison...


Oui, j’insiste: j’espère que Mike Ward va gagner
Patrick Lagacé

Depuis vendredi matin, depuis que ma chronique « J’espère que Mike Ward va gagner en Cour suprême » a été publiée, ma messagerie croule sous les messages de lecteurs déçus qui m’accusent d’être pour les humoristes qui insultent les enfants handicapés.

Eh, misère…

J’avais oublié que l’ère était aux référendums sur les individus.

J’aime X, alors X a raison, tout le temps.

Je n’aime pas Y, alors Y a tort, tout le temps.

J’avais oublié, alors je vais poser le problème autrement. Oubliez Mike Ward, oubliez Jérémy Gabriel.

Pensez à SLĀV, pensez à Kanata, pensez à Adil Charkaoui.

***

La question n’est pas de savoir si Mike Ward a tenu des propos dégueulasses sur Jérémy Gabriel, qui était alors un enfant handicapé ayant eu des années auparavant un tour de chant devant le pape Benoît XVI.

Faire du kilométrage humoristique sur le dos de Jérémy Gabriel était dégueulasse. Je l’ai dit en 2015, et je l’ai dit à Mike Ward de vive voix lors d’une entrevue aux Francs-tireurs.

Non, la question dans la judiciarisation de l’affaire Gabriel c. Ward, c’est de savoir si ce genre de propos doit être tranché par la Commission des droits de la personne et le Tribunal des droits de la personne.

Je crois que non. Et je ne suis pas le seul : le débat a fait rage au Canada anglais, il y a une décennie de cela.

Chaque province canadienne a son tribunal des droits de la personne. Le fédéral en a un aussi. Ce ne sont pas des instances inutiles. Mais ce ne sont pas des instances où l’on devrait régler des cas de liberté d’expression.

Dans les années 2000, en Colombie-Britannique, en Alberta, en Ontario et en Nouvelle-Écosse, ces commissions et tribunaux ont été instrumentalisés d’une façon nouvelle : pour faire taire des journalistes, des médias et un caricaturiste qui tenaient des propos jugés discriminatoires, offensants ou haineux.

Par qui ?

Par des islamistes.

Plutôt que de passer par des tribunaux « réguliers » — l’équivalent de la Cour supérieure québécoise dans ces provinces — pour monter des causes de diffamation, des islamistes sont passés par les commissions et les tribunaux des droits de la personne pour tenter de museler Maclean’s, le Western Standard et le Chronicle Herald.

Pourquoi ?

Parce que passer par les tribunaux « réguliers » pour monter une cause de diffamation est un processus d’une rigueur plus grande que ce qu’on retrouve dans les commissions des droits de la personne et leurs tribunaux. On y applique des tests que n’appliquent pas les tribunaux des droits de la personne.

Je vais citer longuement le chroniqueur Andrew Coyne, alors chez Maclean’s en 2009, sur le manque de rigueur des tribunaux des droits de la personne : « Les commissions des droits de la personne ont été conçues comme une sorte de police et de système judiciaire parallèles, sans les garde-fous procéduraux, les règles de preuve et l’expertise professionnelle des vrais tribunaux […]. Les tribunaux des droits de la personne peuvent accepter le ouï-dire, ou ignorer le dévoilement de la preuve, à volonté. La défense de commentaire loyal ne s’applique pas. Les frais des plaignants sont payés par la commission des droits de la personne, alors que leurs cibles doivent payer leurs propres frais judiciaires. Rien de ceci n’est accidentel, c’est voulu – protéger les droits de la personne était jugé si urgent qu’il fallait se libérer de vieilles notions comme la règle de procédures justes [due process]. »

Aucun tribunal « régulier » n’aurait interdit à un média canadien de publier les fameuses caricatures de Mahomet du concours danois. C’est pour ça que les islamistes albertains sont passés par le Tribunal des droits de la personne de l’Alberta pour sanctionner le Western Standard, qui les avait publiées : parce que c’est plus facile que dans un tribunal « régulier ».

Autre exemple ? En 2008, le magazine Maclean’s a été traîné devant le Tribunal des droits de la personne de Colombie-Britannique pour avoir publié des extraits d’un livre de Mark Steyn critique face à l’islam. Le plaignant alléguait que Maclean’s l’exposait, comme musulman, à la discrimination.

L’avocat de l’Association canadienne des journalistes et de la BC Civil Liberties Association avait alors déclaré, au sujet de ce procès : « Nous considérons qu’un tribunal des droits de la personne ne devrait pas décider quel type d’expression est acceptable ou pas au Canada. Cela mine la conduite de discussions sur des enjeux importants, comme la race ou la religion, par les journalistes et par le public. »

Est-ce qu’un tribunal des droits de la personne devrait trancher dans des affaires de liberté d’expression ?

Non, selon Manon Savard, la juge dissidente de la Cour d’appel du Québec dans l’affaire Gabriel c. Ward.

Dans ses 44 pages de dissidence, la juge pose explicitement la question de la compétence du Tribunal des droits de la personne : le Tribunal des droits de la personne, écrit-elle, a prétexté la discrimination pour traiter ce qui est une affaire de diffamation, dans la saga de Jérémy Gabriel…

Ce qui n’est pas du ressort d’un tribunal des droits de la personne.

Personnellement, je m’opposais à ce qu’un tribunal des droits de la personne tranche des affaires de liberté d’expression bien avant l’affaire Gabriel c. Ward : dès 2008, j’ai chroniqué là-dessus, quand des islamistes de Nouvelle-Écosse ont voulu punir un caricaturiste de Halifax.

Encore là, comme Jérémy Gabriel, les islamistes ont voulu faire passer de la diffamation pour de la discrimination.

Pourquoi ?

Je le répète : parce que les commissions des droits de la personne ont le reproche pas mal plus facile que les cours « régulières ».

***

La vague de plaintes d’islamistes au Canada anglais en 2008 n’a jamais débouché sur une cause qui s’est rendue jusqu’en Cour suprême.

Dans Gabriel c. Ward, la Cour d’appel a tranché : oui, on peut utiliser une commission des droits de la personne — et son tribunal — pour régler ce qui est affaire de diffamation, en élargissant au possible la notion de discrimination…

Ça, c’est une pente glissante.

Ça, c’est la porte que cherchaient à ouvrir les islamistes du Canada anglais pour fermer la gueule aux médias dont ils n’aimaient pas les propos sur l’islam.

Alors, quand je dis que j’espère que Mike Ward va gagner en Cour suprême, ce n’est pas — je me sens nono d’avoir à préciser ça, mais bon… – parce que je suis en faveur des injures faites aux enfants handicapés. Come on.

J’espère que Mike Ward va gagner parce que s’il perd, les commissions des droits de la personne vont se croire autorisées à commencer à accueillir des plaintes pour les discours publics jugés « discriminatoires », dans les journaux, dans les théâtres, dans les télés, dans les radios. Sur Facebook ?

Tenez, un exemple : vous avez été excédé par l’enflure dans le débat sur Kanata et SLĀV, à l’été 2018 ?

Imaginez ce débat avec une Commission des droits de la personne dans le décor qui accueille les plaintes contre Robert Lepage, « discrimination » avec amende à la clé…

Donc, vous qui salivez à l’idée de voir Mike Ward « payer » pour ses propos dégueulasses sur Jérémy Gabriel, dites-vous une chose : si Mike Ward perd en Cour suprême, tous les Adil Charkaoui de ce pays risquent de commencer à essayer de passer par les tribunaux des droits de la personne pour réussir à faire taire ceux qu’ils n’arrivent pas à faire taire par la bonne vieille Cour supérieure — parce que ce sera plus facile de punir la « discrimination » et la « haine ».

Vous voulez vivre dans ce régime-là ?

Pas moi.
https://www.lapresse.ca/actualites/2019 ... gagner.php

Citation:
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire »
:jap: parfaitement d'accord avec lui
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Pantera72
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Message par Pantera72 »

Aussi dégueulasse que je trouve Mike Ward, je suis d'accord avec Patrick Lagacé. C'est une cause de droit civil et le trou de cul à MW devrait payer des dommages et réaliser que la liberté d'expression ne vient pas avec la liberté de conséquences. Les gens ne font souvent pas la différence. T'as le droit de dire plein d'affaires mais ça ne veut pas dire que ça n'a pas de conséquences légales, incluant tes tabarnak de jokes méprisantes. Mais ce n'est pas une cause pour le tribunal des droits de la personne.

L'humour de donne pas droit à tout. FY MW

:gla:

P.S. Ca paraît tu que je ne peux pas blairer le gars?
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Annouk
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Message par Annouk »

Dernière modification par Annouk le lun. déc. 09, 2019 8:55 pm, modifié 1 fois.
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Anya
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Message par Anya »

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=WVAEWsz0HU0[/youtube]

Merci Annouk pour la vidéo, je suis bien d'accord avec lui, bon message.
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Anya
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Message par Anya »

Jérémy Gabriel aurait porté plainte à la police contre le graphiste TNO GFX
6 décembre 2019

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C’est décidément une grosse semaine pour Jérémy Gabriel au sein de la communauté hip-hop. Après avoir fait beaucoup parler de lui à cause d'une publication du rappeur Sans Pression, qui a sorti de ses gonds le fighter Olivier Aubin-Mercier, le podcast Le temps d’un jujube avec Adamo a ensuite publié un épisode avec le populaire chanteur. Une séquence qui a été suscité de nombreuses réactions chez les fans hip-hop. Certains ont même blâmé Adamo d’avoir invité le personnage controversé.

Dans la foulée de la polémique de la publication de Sans Pression, plusieurs mèmes sont apparus sur le Web. TNO Gfx a notamment récupéré l’histoire afin de créer quelques images satiriques. Ce dernier est un designer très respecté de la scène hip-hop. Il est notamment derrière la pochette du dernier single de Farfadet. Le graphiste a également signé des visuels pour Charlie Shulz, Tizzo, Gaza, White-B, YH, MikeZup, LK Tha Goon et bien d’autres.

Chose que le chanteur n’aurait pas aimée selon un screenshot publié sur le site web du Journal du Hip Hop. Jérémy Gabriel aurait contacté la police afin de régler la situation. «Hier dans la journée, un individu a publié une fausse conversation Messenger. Le post en question a été partagé plus de 400 fois sur le réseau », de dénoncer Jérémy Gabriel selon l’information du Journal du Hip Hop. Le chanteur, qui a fermé son compte Facebook pour les 24 prochaines heures, dénonce la situation qu’il qualifie d’usurpation d’identité.

Selon Le Journal du Hip Hop, qui affirme avoir parlé des événements avec le graphiste, l’avocat de TNO Gfx règle présentement l’affaire. Il a également ajouté que tout allait bien de son côté.

https://www.hhqc.com/actualites/jeremy- ... -tno-gfcx/
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Fabi
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Message par Fabi »

Bianca Longpré envoie solidement promener Mike Ward et les humoristes qui l'ont applaudi, sur Instagram

Dans une succession de messages publiés dans sa story Instagram, elle s'en est violemment pris à Mike Ward et tous les humoristes qui lui ont réservé une ovation debout, dimanche soir, lors du Gala les Olivier.

Voici ce qu'elle a écrit:

« J'ai beaucoup réfléchi à l'affaire Ward, J'ai beau tourner ça de tous les bord. Dénigrer un enfant publiquement c'est NON. Mais attends: je peux répondre à certains:

On peut pas faire des jokes sur les handicapés?

Non. En 2019 dénigrer quelqu'un à propos de son handicap c'est non. Ni à propos de sa religion. Ni à propos de son orientation sexuelle. Asti de tapette juive, c'est NON. Des jokes de crisses musulmanes voilées non plus.


Des jokes de fours crématoires au sujet des juifs non plus. Pis de graine dans l'cul et de broutage de moquette pour la communauté LGBT non plus. Les jokes de noirs c'est non aussi. Bienvenue en 2019.


Et dernière petite réflexion. Réfléchissez bien. Pensez-y. Pour vrai. Regardez BIEN et lisez les deux prochaines storys.



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Si t'as un enfant réfléchis bien. Si t'en as pas, pense à l'enfant que tu aimes le plus. Ta nièce, ton neveu, ta petite soeur... Maintenant...


Mon Billy 4 ans fait des vidéos/pubs. Comme Jérémy mettons faisait des trucs publics. Billy s'habille en robe + maquillage. Est-ce que ça donne le droit à Mike Ward ou n'importe quoi d'autre, au nom de la liberté d'expression, de l'traiter d'ost d'tapette brune? Ou de fif en robe qui mérite juste de se faire couper les parties génitales? Penses y.


Si Mike, ou n'importe quel autre humoriste, disait quelque chose du genre d'un de mes enfants, l'intimidait publiquement, je pense que c'est lui qui devrait me poursuivre après. Sérieux. J'y pense pis j'deviens tigresse. Sur ce, bonne réflexion.


Et j'en profite pour questionner tous les humoristes qui l'ont applaudi. Ou qui se la ferment juste pour pas se positionner. Je veux pas espérer que vos enfants se fassent intimider mais... J'espère que vous ne chialerez pas si c'est le cas. Les intimidateurs ont le droit de s'exprimer. Peut-être de futurs humoristes, t'sé. Faudrait pas les brimer.


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Malike
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Message par Malike »

Je suis d’accord avec elle jusqu’à un certain point. Je comprends qu’on ne puisse supporter l’idée qu’une personne handicapée, vulnérable de part sa condition se fasse ridiculiser en raison de cette condition, c’est correct pour moi j’adhère totalement. Mais j’ai du mal à accepter qu’on en soit rendus collectivement à se censurer sur à peu près tous les sujets, pas de blague sur ci, pas de commentaires sur cela, pas de critique sur qui ou quoi que ce soit, etc… On verse d’une extrême à l’autre … justement cela l’extrémisme qu’on est rendus à concevoir comme étant la norme pour tous. La seule liberté qui nous appartient en propre et totalement, ce devrait être la parole, celle de pouvoir s’exprimer sans devoir se censurer, dans la mesure bien sûr de la légalité. Quand elle dit qu’on ne peut rire de tout en 2019 bien ca je décroche et je dis qu’au contraire il faut être capable de rire de tout ou presque.

Par contre, là on est dans une situation où les droits fondamentaux se heurtent entre eux, celui de la libre expression et celui du droit à la dignité. Les deux sont importants alors comment faire pour défendre l’un sans brimer l’autre …. je n’ai pas l’impression que c’est dans une cour de justice qu’on devrait débattre de ces enjeux, c’est une réflexion bien trop profonde pour régler cela en disant l’un a raison l’autre a tort. A la base, il me semble que dans ce cas précis personne ne s’est écouté, alors ca a dégénéré au point où on en est rendu et qu’au final il va n’y avoir que des perdants.

Je n’aime pas penser qu’on va se retrouver dans un société dans laquelle plus personne n’ose dire quoi que ce soit de peur de déplaire et se faire poursuivre, alors en cela j’espère que Mike Ward gagne sa cause mais en même temps je déplore qu’une personne se soit sentie diminuée par une autre et que ca aussi ca soit permis. On ne s’en sort pas.
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DePassage
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Re: L'affaire Mike Ward vs Jérémy Gabriel

Message par DePassage »

Je comprends ton point de vue, Malike. Je trouve aussi que l'équilibre entre les droits d'expression et à la dignité n'est pas simple à trouver. La ligne qui les sépare peut être aussi mince qu'un fil et alors les deux parties peuvent se sentir lésées.

Pour ma part, il me semble que le respect est un ingrédient qui fait la différence. Yvon Deschamps disait des choses affreuses dans ses monologues, mais il trouvait un ton juste et on saisissait qu'il dénonçait ce dont il parlait, qu'il mettait des faits en lumière, cruement et en les caricaturant, pour qu'on voit comment ce n'était pas acceptable.

Je crois que Mike Ward ne trouve pas ce ton juste qui ferait qu'on y verrait une critique sociale ou, au moins, un respect de l'autre et non de la méchanceté pure. Alors, soit il se sert de la méchanceté pour être soi-disant drôle, soit il manque de talent pour que son texte laisse transparaître autre chose que de la méchanceté.
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Malike
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Message par Malike »

Je ne sais pas, je n’ai pas vu ce sketch en vrai et tout le contexte qui l’entourait donc c’est difficile pour moi de me prononcer sur le ton qu’il avait utilisé. Par contre, j’ai eu l’occasion de voir Mike Ward en show cet automne. Ce n’est pas un humoriste que j’affectionne mais une amie m’a demandé de l’accompagner et j’avoue que j’ai passé un bon moment. Bon une fois n’est pas coutume, pas sûre que je paierais pour retourner mais sinon j’ai découvert un gars très humain et un bon raconteur, il n’est pas si loin d’Yvon Deschamps dans la façon qu’il aborde des sujets plus tabous. Il a consacré un long moment à revenir sur son procès, on voit que c’est quelque chose qui l’a beaucoup ébranlé alors ils ont probablement plus en commun lui et Jeremy qu’on peut le penser.

La mère ordinaire elle est un peu décalée et très certainement amère. En partant elle déteste Mike Ward et maintenant elle a une dent contre à peu près tous les humoristes alors sa sortie est bien peu crédible, c’est plus du défoulement, elle mélange tout sans discernement.
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nancy31f
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Message par nancy31f »

sans elaborer sur le sujet

Mike ward quand il a gagné en fin de soirée son dernier trophé
l`a tres bien expliqué toute l`histoire
entourant la joke de JG


malgré tout ce qui se dis c un homme qui a beaucoup de Coeur
plusieurs handicapés peuvent le confirmer


j`aime beaucoup Mike c un des mes humorist preféré je dois etre une des rares ici lol
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moumour
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Message par moumour »

nancy31f a écrit : sans elaborer sur le sujet

Mike ward quand il a gagné en fin de soirée son dernier trophé
l`a tres bien expliqué toute l`histoire
entourant la joke de JG


malgré tout ce qui se dis c un homme qui a beaucoup de Coeur
plusieurs handicapés peuvent le confirmer


j`aime beaucoup Mike c un des mes humorist preféré je dois etre une des rares ici lol
J'adore aussi Mike Ward :love:
Et je lui souhaite de gagner sa cause parce qu'il y a aussi des profiteurs qui se servent de certaines situations pour faire du cash $$$
Plusieurs le pensent mais ne le diront jamais haut et fort :sarcastic:
Alegria
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Message par Alegria »

nancy31f a écrit : sans elaborer sur le sujet

Mike ward quand il a gagné en fin de soirée son dernier trophé
l`a tres bien expliqué toute l`histoire
entourant la joke de JG


malgré tout ce qui se dis c un homme qui a beaucoup de Coeur
plusieurs handicapés peuvent le confirmer


j`aime beaucoup Mike c un des mes humorist preféré je dois etre une des rares ici lol
Moi aussi, je l'adore!!!! :love: Je suis membre Patreon de Sous écoute, on est des gros fans finis, mon chum et moi.

Selon moi, le débat a été le mieux expliqué par Pat Lagacé, sa 2e chronique sur le sujet.

Je ne dirai pas que c'était la joke du siècle, c'était maladroit, selon moi.

Mais de là à devoir affronter le tribunal des droits de la personne, c'est là où je débarque. Je ne répéterai pas tous les arguments, mais je pense que Patrick Lagacé l'a bien illustré.
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nancy31f
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Message par nancy31f »

Alegria a écrit : [...]


Moi aussi, je l'adore!!!! :love: Je suis membre Patreon de Sous écoute, on est des gros fans finis, mon chum et moi.

Selon moi, le débat a été le mieux expliqué par Pat Lagacé, sa 2e chronique sur le sujet.

Je ne dirai pas que c'était la joke du siècle, c'était maladroit, selon moi.

Mais de là à devoir affronter le tribunal des droits de la personne, c'est là où je débarque. Je ne répéterai pas tous les arguments, mais je pense que Patrick Lagacé l'a bien illustré.
Mike est gentil il l`aurait enlevé la joke si Jeremy l`aurait demandé

c vraiment une bonne personne

la plupart du monde le connais plus par ses jokes

c comme sa joke sur Cedrika

quand on regarde le 2 eme degré ca du sens malgré que c totché comme joke
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Nikki
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Message par Nikki »

Tant qu'à moi je ne vois pas de 2ème degré dans une joke ou tu dis que tu as essayé de tuer quelqu'un parce que de toute façon il aurait du être mort.. Mais bon y'é super fin Mike, il n'est juste pas assez fin pour comprendre le mal que tu peux faire à un enfant en pleine construction de lui-même, sachant qu'il était encore plus à risque que les autres de vivre le bullying dans les cours d'école.. Mais bon y'é fin Mike :/
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