LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC
Carbo réagit en tigre
Serge Drouin
22-03-2010 | 05h41


Si calme depuis le début de la série, Guy Carbonneau est sorti de ses gonds à plusieurs reprises, hier. Il a pris le comportement auquel Michel Bergeron nous a habitués.

On aurait même pu lui dire: «Michel Bergeron sort de ce corps» tellement l'entraîneur de Montréal était choqué par certaines décisions des arbitres. «Tu donnes un hostie d'bon show» a, entre autres, laissé tomber l'entraîneur de Montréal à l'endroit des hommes zébrés, notamment de Trottier.

Par ailleurs, les fans de Montréal étaient nombreux, hier, à ce match important. Parmi ceux-ci, la comédienne Elyse Guilbeault, dont le neveu Olivier est de l'équipe de Montréal. L'actrice était accompagnée de son chum, Daniel Thomas, lui aussi partisan de Montréal. Pour sa part, Julie Per reault, qui était jusque-là der rière Québec s'est rangée derrière Montréal, hier.

Présente également, Isabelle Maréchal a suggéré, avant le début de la troisième période que Carbonneau «mette une fille devant le filet». Carbonneau disait à ses joueurs de «mettre de la pression sur le gars qui a la rondelle».

LAFLEUR SUR PLACE
Le président d'honneur de la série, Guy Lafleur n'a pas voulu se mouiller lorsque P.Y. Lord lui a demandé pour quelle équipe il prenait. On sait que Lafleur a joué pour Québec et Montréal durant sa carrière. «Je prends pour l'équipe qui va se défoncer pour gagner la série.» Après les 15 premières minutes de jeu, Lafleur a souligné que Québec «a joué avec beaucoup de fougue, alors que Montréal avait de la pression et s'est fait prendre les culottes à terre». Le compte était à ce moment-là de 3 à 1 en faveur de Québec.

Le public de Montréal a la mémoire longue. David Lessard en sait quelque chose. Une fois de plus, le capitaine des Bleus a été hué à chacune de ses présences sur la glace. Le public se rappelle du coup de poing donné par Lessard au frêle Ron Smith il y a quelques semaines.

Après la première période, Lessard a mentionné à ses coéquipiers que "la seule équipe qui peut nous battre, ici, à soir, c'est nous autres". Et Bergeron a renchéri en disant: «On garde notre calme; on passe le puck. Au même moment, Carbonneau a recommandé à ses joueurs de «lancer au net. Il faut frapper le net.»

CONSIGNES D'AVANT LE MATCH
Juste avant la partie, Michel Bergeron a rappelé à ses joueurs l'importance du «deuxième effort; de la concentration et tout va être correct», a-t-il dit. Bergeron voulait un départ canon.

De son côté, Guy Carbonneau a mentionné à sa bande «qu'il n'y avait plus de lendemain. On se met toute la gang ensemble. On se reposera de-main à la pratique.» Carbonneau avait une carte inconnue dans son jeu: le gardien Joey Emond, rappelé en relève suite à la blessure de Remy Leduc, la semaine dernière.

Le grand gagnant de Star Académie 2009, Maxime Landry, a interprété l'Hymne à Montréal, alors que le médaillé olympique en ski acrobatique, Alexandre Bilodeau était l'invité d'honneur de la soirée. Un accueil royal pour Bilodeau.

7-4
Ken Arsenault donne la série à Québec
Marie-Hélène Goulet / 7Jours
2010-03-21 22:45:07

Ils étaient confiants, détendus et, surtout, en pleine possession de leurs moyens. Ce dimanche, les Bleus ont remporté avec brio les honneurs de La Série Montréal-Québec tiré par leur locomotive Ken Arsenault.

Avec seulement trois pratiques aux côtés de ses nouveaux coéquipiers, Joey Émond était le point d’interrogation de l’important huitième match. Le gardien de 6 pieds 4 pouces n’a certes pas brillé, mais il a surtout été laissé tombé par les siens. Nerveux, les hockeyeurs montréalais se sont pointés sur la glace de façon complètement désordonnée. Confiants, leurs adversaires québécois n’ont eu qu’à cueillir la rondelle qu’ils leur donnaient pour creuser leur tombe.

Ken Arsenault donne le rythme

Moins d’une minute après le début du match, Ken Arsenault a signé le premier but d’une série de cinq. Il a été suivi quelques secondes plus tard par l’aîné de la formation du Tigre, Ghislain Dubé, qui a alors fait son baptême du tableau indicateur. Avant même que le chrono indique 3 minutes de jeu, le meilleur compteur des Bleus a déjoué pour la deuxième fois Émond qui avait l’air des plus désespérés.

Après le temps d’arrêt demandé par Guy Carbonneau, les Rouges se sont ressaisis et Olivier Guilbault a permis aux siens, en fin de période, de retourner au vestiaire avec un point en banque. Essayant de motiver ses troupes, l’ancien entraineur du Canadien leur a rappelé que tout n’était pas fini : « On garde la tête haute ».

Walsh inébranlable

Un message qui a passé en deuxième période, alors que les sportifs de la métropole patinaient enfin avec cohésion. Malgré tout, rien ne semblait arrêter Arsenault qui avait littéralement des ailes sous les patins. Le #17 a cumulé un troisième but en début de deuxième. Ses adversaires ont alors redoublé d’intensité, mais Julien Walsh a fait des arrêts extraordinaires. Après maintes tentatives, Pharand a bien donné un peu d’excitation aux partisans locaux en marquant un deuxième point pour les siens, mais Arsenault est venu jouer les rabats-joie en ramenant l’écart à 5-2.

Et de cinq pour Arsenault

«Quatorze minutes de travail, c’est tout ce qui nous reste à faire», a résumé Guy Carbonneau avant de relancer ses poulains pour la troisième. Avec l’énergie du désespoir Guillaume, Rochon a donné un troisième à Montréal, qui a vite été suivi par une réplique de Pierre-Luc Boucher en désavantage numérique.

Alors que Guy Carbonneau s’était plutôt montré impassible depuis le début de la Série c’est avec rage qu’il a confronté les arbitres qui ont multiplié les pénalités contre les siens. Francis Leblanc a calmé un peu son coach en amenant le score à 6-4, mais ses efforts étaient trop peu trop tard. C’est le coup de coeur du match de Québec, Ken Arsenault, qui est venu fermer la porte avec un incroyable cinquième but.

C’est donc avec un convaincant 7-4 que Michel Bergeron gagne finalement la coupe à Montréal. «Mon équipe a été extraordinaire, j’avais une sacrée bonne gang, a-t-il affirmé avec joie. C’est gravé dans notre coeur! »

QUÉBEC REMPORTE LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC !
21-03-2010

Par Antoine Pelletier

Avant même que ne débute le huitième match de La Série Montréal-Québec, plusieurs se questionnaient sur le cas du tout nouveau gardien remplaçant de l'équipe de Montréal, Joey Émond. Appelé en renfort suite à la blessure de Rémy Leduc, c'est à lui que Guy Carbonneau a donné sa confiance pour garder le filet de ce match décisif.
Certains parlaient d'un duel de gardien. Les partisans des Rouges avaient alors espoir que Émond tienne tête à Julien Walsh, l'impassible gardien de Québec et véritable mur face aux nombreux tirs des attaquants adverses. Joey Émond était le joueur à surveiller et les circonstances ont fait qu'il a bel et bien été sous la mire des spectateurs dès les premières minutes du jeu.
Le plan de match de l'équipe de Québec a été respecté. Dès la mise au jeu, elle a littéralement pris possession de la patinoire. Le départ canon de Ken Arsenault a touché de plein fouet le filet et la confiance d'Émond après seulement 34 secondes de jeu. Dubé a poursuivit l'attaque explosive avec un deuxième but pour l'équipe à 1 minute 50 secondes, alors qu'Arsenault en remettait 25 secondes plus tard avec son deuxième but de la soirée. 3 - 0 Québec.
À ce moment précis, autant les téléspectateurs que les gens présents dans l'Auditorium de Verdun ont secrètement douté qu'Émond soit l'homme de la situation. Goeury aurait-elle mieux performé sous la pression ? Pourtant, à la surprise générale, Carbonneau a accordé encore une fois sa confiance au joueur recru et Joey Émond est resté devant le filet pour toute la durée du match.
Olivier Guilbault, le deuxième joueur de la relève de l'équipe de Montréal, a compté le premier but de son équipe à 12 minutes 19 secondes de la première période. De quoi encourager une équipe agissant déjà comme vaincue.

La deuxième période se déroula de la même façon que la première : l'équipe de Québec, avec en tête Ken Arsenault, attaqua sa rivale avec un aplomb qui avait rarement été vue lors des matchs précédents. Le numéro 17 a en effet encore accordé deux buts à son équipe. En duo avec Fournier, ce dernier préparant le terrain à merveille en travaillant le long de la clôture, Arsenault a à chaque occasion réussi à déstabiliser le gardien Émond avec sa très longue portée.

Montréal a connu de bonnes séquences tout au long du match, mais Québec, bien préparée, a su répliquer parfaitement à chaque étape. Au moment où débutait la troisième et dernière période du match, tous se demandaient si l'équipe des Rouges avait encore une chance de mettre la main sur la coupe. Tout au long de la série, Montréal a été capable de très bons jeux, mais son adversaire premier a toujours été Julien Walsh. Ayant trois buts de retard sur l'autre équipe, Montréal devait compter au moins quatre buts contre Walsh pour espérer avoir à disputer un neuvième match revanche. Montréal tenta encore une fois de nombreux tirs au but, 14 "tirs bloqués par Walsh". À 1 minute 30 de la fin du match, Arsenault se paya le luxe d'un 7e but pour Québec, son 5e de la soirée, enfonçant le dernier clou du cercueil de l'équipe de Montréal.
Le trémolo dans la voix, Daniel Pharand a tout de même accepté son titre de joueur du match. « On va avoir besoin de temps pour digérer la défaite. »

Ken Arsenault était lui aussi fort ému de se voir décerner le même honneur. Il a tenu à remercier les fans de l'équipe de Québec pour leur soutien tout au long de la série. Ils étaient d'ailleurs très nombreux à s'être rendus à l'Auditorium de Verdun ce dimanche.

LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC

Québec championne
SIMON BAILLARGEON
22/03/2010 09h16

Catapultée par un fougueux départ, l’équipe de Québec a rapidement pris la mesure de Montréal et n’a jamais plus regardé en arrière par la suite, remportant les grands honneurs de cette série au compte de 5-3.

Explosive comme jamais en début de match, Québec s’est donné une avance de trois buts alors qu’il n’y avait pas trois minutes d’écoulées au cadran, renversant Montréal au compte de 7-4, hier soir à l’Auditorium de Verdun.

Ken Arsenault — à deux occasions — et Ghislain Dubé ont tour à tour touché la cible et réduit au silence la foule rassemblée dans l’antre des Montréalais.

Comme on ne change pas une recette gagnante, ce sont les mêmes éléments qui ont servi Québec tout au long de la série qui se sont de nouveau illustrés. Arsenault a été la grande vedette du côté de Québec, inscrivant un impressionnant total de cinq buts dans la victoire.

« On y croyait dans notre victoire. Le groupe s’est soudé, c’était toute une équipe. C’est incroyable! La victoire n’a jamais été acquise facilement. Montréal trouvait toujours le moyen de revenir de l’arrière », a louangé Bergeron.

Walsh solide

Les Québécois ont aussi compté sur un appui indéfectible du gardien Julien Walsh, qui a multiplié les acrobaties pour aider les siens. Il a arrêté 39 des 43 tirs adverses, récoltant sa cinquième victoire en sept départs.

Walsh s’est notamment signalé au cours d’une phase de jeu de deux minutes, en deuxième période, où il a été bombardé de huit tirs, dont plusieurs étaient menaçants. « Si Walsh ne gagne pas le titre de joueur le plus utile, il y a quelque chose que je ne comprends pas dans le hockey », a lancé Guy Carbonneau, qui donnait tout le crédit au numéro 35.

« Walsh a été trois fois le joueur du match. Et là, je m’en vais en réunion pour choisir le joueur appelé à être en nomination pour le joueur par excellence de la série », a-t-il dit, laissant entendre que Walsh pourrait être son candidat.

Émond flanche

Appelé en renfort par Guy Carbonneau pour freiner l’offensive fleurdelisée, Joey Émond n’a tout simplement pas fait le poids. Nerveux en début de partie, le jeune cerbère de 19 ans a cédé sur trois des quatre premiers tirs dirigés sur lui. « Joey était note numéro deux dans le choix des 16 joueurs. Il fallait lui donner la chance. Je pense qu’il était nerveux sur le premier but, mais il n’y a pas que lui. On a fait beaucoup d’erreurs et ils nous l’ont fait payer », s’est défendu Carbonneau.

C’est d’ailleurs l’acharnement démontré par Québec qui a le plus surpris en entrée de match. Beaucoup plus affamée et mieux organisée qu’à son habitude, la bande de Michel Bergeron est apparue beaucoup plus fougueuse que par le passé.

Il aura finalement fallu un avantage numérique en fin de période pour permettre aux Rouges de s’inscrire à la marque. Bien posté dans l’enclave, Olivier Guilbault a battu Julien Walsh d’un tir vif dans le haut de la lucarne.

Loin de se laisser abattre, les locaux ont inscrit deux buts en troisième période, mais leur tentative de remontée s’est avérée veine.

Le défilé des champions

L’équipe de Québec fêtera avec ses partisans demain après-midi, à l’occasion d’un défilé sur la Grande Allée. Un gala viendra clôturer l’aventure dimanche prochain, au Colisée Pepsi

Wowwwwwww merci apbt d'avoir partagé avec nous les articles et les photos de nos grands gagnants yesssss

apbt a écrit : LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC

Québec championne
SIMON BAILLARGEON
22/03/2010 09h16

Catapultée par un fougueux départ, l’équipe de Québec a rapidement pris la mesure de Montréal et n’a jamais plus regardé en arrière par la suite, remportant les grands honneurs de cette série au compte de 5-3.

Explosive comme jamais en début de match, Québec s’est donné une avance de trois buts alors qu’il n’y avait pas trois minutes d’écoulées au cadran, renversant Montréal au compte de 7-4, hier soir à l’Auditorium de Verdun.

Ken Arsenault — à deux occasions — et Ghislain Dubé ont tour à tour touché la cible et réduit au silence la foule rassemblée dans l’antre des Montréalais.

Comme on ne change pas une recette gagnante, ce sont les mêmes éléments qui ont servi Québec tout au long de la série qui se sont de nouveau illustrés. Arsenault a été la grande vedette du côté de Québec, inscrivant un impressionnant total de cinq buts dans la victoire.

« On y croyait dans notre victoire. Le groupe s’est soudé, c’était toute une équipe. C’est incroyable! La victoire n’a jamais été acquise facilement. Montréal trouvait toujours le moyen de revenir de l’arrière », a louangé Bergeron.

Walsh solide

Les Québécois ont aussi compté sur un appui indéfectible du gardien Julien Walsh, qui a multiplié les acrobaties pour aider les siens. Il a arrêté 39 des 43 tirs adverses, récoltant sa cinquième victoire en sept départs.

Walsh s’est notamment signalé au cours d’une phase de jeu de deux minutes, en deuxième période, où il a été bombardé de huit tirs, dont plusieurs étaient menaçants. « Si Walsh ne gagne pas le titre de joueur le plus utile, il y a quelque chose que je ne comprends pas dans le hockey », a lancé Guy Carbonneau, qui donnait tout le crédit au numéro 35.

« Walsh a été trois fois le joueur du match. Et là, je m’en vais en réunion pour choisir le joueur appelé à être en nomination pour le joueur par excellence de la série », a-t-il dit, laissant entendre que Walsh pourrait être son candidat.

Émond flanche

Appelé en renfort par Guy Carbonneau pour freiner l’offensive fleurdelisée, Joey Émond n’a tout simplement pas fait le poids. Nerveux en début de partie, le jeune cerbère de 19 ans a cédé sur trois des quatre premiers tirs dirigés sur lui. « Joey était note numéro deux dans le choix des 16 joueurs. Il fallait lui donner la chance. Je pense qu’il était nerveux sur le premier but, mais il n’y a pas que lui. On a fait beaucoup d’erreurs et ils nous l’ont fait payer », s’est défendu Carbonneau.

C’est d’ailleurs l’acharnement démontré par Québec qui a le plus surpris en entrée de match. Beaucoup plus affamée et mieux organisée qu’à son habitude, la bande de Michel Bergeron est apparue beaucoup plus fougueuse que par le passé.

Il aura finalement fallu un avantage numérique en fin de période pour permettre aux Rouges de s’inscrire à la marque. Bien posté dans l’enclave, Olivier Guilbault a battu Julien Walsh d’un tir vif dans le haut de la lucarne.

Loin de se laisser abattre, les locaux ont inscrit deux buts en troisième période, mais leur tentative de remontée s’est avérée veine.

Le défilé des champions

L’équipe de Québec fêtera avec ses partisans demain après-midi, à l’occasion d’un défilé sur la Grande Allée. Un gala viendra clôturer l’aventure dimanche prochain, au Colisée Pepsi

J'adore ce ti boute la oui Walsh mérite ce 50 milles jappuie a 2000 %

myria a écrit : [...]



J'adore ce ti boute la oui Walsh mérite ce 50 milles jappuie a 2000 %

J'appuie aussi à 200% super de bon gardien de but Bravo Julien

LA SÉRIE MONTRÉAL-QUÉBEC
Un pari réussi
Michelle Coudé-Lord
23-03-2010 | 04h00


Les sept parties de la série Montréal-Québec ont obtenu une moyenne de cote d'écoute de 1 248 000 téléspectateurs selon les données BBM. Celle de dimanche soir, qui a couronné Québec, a rejoint 1 208 000 fidèles.

Selon Jean-Pierre Giroux, expert de placements média chez Touché, la série, dont les premiers estimés étaient de 1,7 million de téléspectateurs, n'a pas eu l'écoute escomptée, mais, comme première expérience, on peut dire que le pari est réussi.

«C'est tout de même du monde un million de téléspectateurs pour une série-réalité qu'on n'avait jamais vue au petit écran. Mais je crois que les concepteurs auraient gagné à rendre la partie du dimanche soir plus divertissante. La première soirée fut définitivement trop longue et il ne faut pas oublier que cette série fut présentée durant les olympiques. Le timing n'était pas très bon.»

Notre expert offre alors quelques conseils pour une seconde édition.

«Réduire les parties à deux périodes ; nous présenter la vie dans les vestiaires le dimanche soir comme une vraie télé-réalité. La cote d'écoute plus élevée des émissions de la semaine où on voyait les joueurs dans leur quotidien et les entraîneurs dans leur réalité en sont la preuve. Le hockey de ligue de garage pendant trois périodes, je ne suis pas certain. Et c'est probablement ce qui a amené les cotes le dimanche soir 35 % plus bas que les estimés», explique Jean-Pierre Giroux.

Il ajoute toutefois «qu'un million de téléspectateurs pour des joueurs inconnus, c'est tout de même impressionnant, surtout dans un contexte où il y avait des olympiques».

Série Montréal Québec : Joey Émond n’a pu «fermer la porte»
par Jean Numa Goudou
Article mis en ligne le 23 mars 2010 à 10:18

Bien avant le match de dimanche, Joey Émond reconnaissait l’ampleur de la tâche.

La défaite de Montréal (7-4) face à Québec dimanche dernier dans le cadre de la série Montréal-Québec vient ralentir le rêve du Terrebonnien Joey Émond. Appelé par Guy Carbonneau pour remplacer le gardien Rémi Leduc qui a été blessé lors d’un match, Émond n’a pas su «fermer la porte» comme le lui a demandé l’entraîneur de l’équipe de Montréal.
Il n’y avait plus que 20 minutes à jouer et Québec menait déjà 5-2 lorsque l’entraîneur lui a demandé de donner son 100 % et de s’arranger pour ne plus encaisser d’autres buts. Les efforts d’Émond n’auront finalement pas été suffisants.
La Ligue nationale représente l’aboutissement d’un rêve pour Joey Émond qui joue au hockey depuis l’âge de trois ans. Mais le gardien a, dans l’immédiat, un autre souhait : faire des études en électricité.
«Le hockey c’est beaucoup d’argent, mais c’est aussi quelque chose d’incertain, fait-il remarquer, si je gagne, cet argent servira à payer mes cours.»
Alors que les joueurs de l’équipe victorieuse toucheront 10 000 $ chacun, Émond et ses coéquipiers, eux, devront se contenter de 5 000 $ par joueur. Le plan B de Joey devra donc attendre.
Bien avant le match, le gardien de 19 ans reconnaissait déjà l’ampleur de la tâche l’attendant. «C’est un gros défi, on parle de 1 200 000 en cotes d’écoute, rappelle-t-il, on essaie juste de ne pas y penser et de jouer son match normalement».
Joey Émond misait notamment sur le fait que le match allait se jouer à Montréal et était bien confiant. «D’habitude quand l’amphithéâtre est plein cela m’aide un peu», ajoute-t-il.
Tout semble s’être déroulé trop vite pour le jeune hockeyeur. Quelques heures avant le match de dimanche dernier, Joey est rapidement devenu la coqueluche de Terrebonne, sa ville natale.
«Sincèrement, la télé, les journaux; c’est comme un rêve, confie-t-il. Il y a une semaine, je n’étais même pas là-dedans. Voilà que je me retrouve soudainement avec les gars de la série, avec des joueurs qui pratiquent ensemble depuis sept à huit semaines. C’est sûr que c’est un changement soudain !»
Le jeune hockeyeur a aussi parlé de sa volonté inébranlable de rester lui-même malgré tout. La semaine qu’il a passée à l’hôtel avant le match avec ses coéquipiers, son entraîneur et ses idoles Patrice Brisebois et Serge Boisvert l’a rendue encore plus humble.
«Même après 18 ans à jouer, Brisebois est resté lui-même, note-t-il. Il parle à tout le monde. Je n’aime pas des personnes qui se prennent pour d'autres».
Finalement, Joey retient aussi un conseil de Guy Carbonneau, son entraîneur : «Tout le monde te regarde, tu fais beaucoup d’argent, mais reste toi-même, demeure proche de ta famille et de ton entourage.»

[quote="apbt"]

DE LA GRANDE VISITE!
22-03-2010


Même si Québec a enlevé la Coupe de la première Série Montréal-Québec, tout n’est pas terminé pour autant. Les deux camps ont encore une semaine pour parfaire leur technique avec les meilleurs professionnels, en vue d’une joute amicale qui sera disputée avec les anciens Canadiens et anciens Nordiques dimanche prochain. S’ajoute aussi au menu, de nombreuses rencontres intéressantes en perspective.

Après un défilé sur la légendaire Grande-Allée, en compagnie de Loco Locass, les bleus auront le privilège de rencontrer ce soir un de leurs plus grands partisans: le maire de Québec, Régis Labeaume. Fan invétéré de la Série, ce dernier n’hésite d’ailleurs pas à s’afficher vêtu d’un manteau aux couleurs de l’équipe fleurdelysée.
À Montréal, les rouges s’entraînaient ce matin avec les frères Marcel et Gilbert Dionne. Gilbert a remporté la Coupe Stanley en 1993 avec les Canadiens. Son aîné, Marcel, est considéré comme l’un des meilleurs joueurs et le plus grand compteur de la LNH avec 731 buts à son actif. On dit aussi de lui qu’il est le meilleur joueur de tous les temps à n’avoir pas remporté la Coupe Stanley.

Cet après-midi, le clan montréalais visitait les patients du Centre de Réadaptation Marie Enfant de l’Hôpital Ste-Justine. On y vient notamment en aide aux jeunes victimes d’accidents de sport. C’est précisément dans ce centre qu’est soigné le jeune hockeyeur Marc-André Émond que l’équipe a rencontré plus tôt cette saison.

en tout cas, content de pas y avoir été! Ca aurais été difficile d,avoir de bonne photos avec la journée d'aujourdhui!

moi ne pas avoir travaillé je serai quand même aller, je suis pas mal sur!!!!!!!

Il y en a tu qui sont allés??????????

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Wowwwwwwww super merci les amis

Merci de partager tout ça avec nous