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Anya
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:non2:

À Service Canada, on demande d’éviter les mots «monsieur», «madame», «père» ou «mère»

OTTAWA | Le gouvernement fédéral a été forcé de remettre les pendules à l’heure, mercredi, après qu’une directive demandant aux fonctionnaires de Service Canada d’éviter les mots «monsieur» et «madame» avec les citoyens eut soulevé un tollé.

«Nous vous demandons, personnel de première ligne, d’utiliser un langage neutre au niveau du genre», peut-on lire dans la note de service. On suggère d’utiliser les noms et prénoms à la place des traditionnels "monsieur" ou "madame". On recommande aussi d'éviter l’emploi des mots "mère" et "père" au profit du terme générique «parent.»

L’opposition n’a pas tardé à décrier la nouvelle approche, qui a également suscité un déluge de commentaires sur les réseaux sociaux.

Face à la controverse, le ministre responsable de Service Canada, Jean-Yves Duclos, a dû clarifier les intentions du gouvernement, assurant que les désignations «monsieur» et «madame» étaient là pour rester.

Demander avant d’assumer

Plutôt que de supposer à partir de la voix d’une personne, les fonctionnaires devront demander d’entrée de jeu à leurs interlocuteurs comment ils souhaitent qu’on s’adresse à eux, si cette information n’est pas déjà disponible dans les dossiers de Service Canada.

«Certains citoyens ne veulent pas être appelés ni madame ni monsieur, et il faut tenir compte de ces demandes», a dit le ministre à sa sortie du caucus libéral, invoquant des responsabilités constitutionnelles et juridiques de respecter l’identité de genre.

La directive a été élaborée à la suite de cas de citoyens qui se sont plaints, notamment celui d’un couple de pères en Nouvelle-Écosse dont un des membres s’était fait demander de fournir son «nom de jeune fille» sur un formulaire.

«Un terrain dangereux»

«Est-ce qu’on va se mettre à dire aux gens qu’on abolit la fête des Mères et la fête des Pères? Je pense qu’on s’en va sur un terrain extrêmement dangereux», a déploré le député conservateur Alain Rayes.

Son collègue Gérard Deltell n’a pas non plus caché son indignation: «Je suis un homme et je ne m’en excuserai jamais!»

Selon le député du Groupe parlementaire québécois Rhéal Fortin, les libéraux exagèrent en voulant encore tout «dégenrer». «Je pense qu’on est en train de devenir fous. Il y a des problèmes pas mal plus urgents au sein de ce gouvernement-là», a affirmé l’ancien bloquiste, rappelant l’épisode où Justin Trudeau avait suggéré à la blague de remplacer «mankind» par «peoplekind».

Tant le Bloc québécois que le Nouveau Parti démocratique ont salué la volonté d’adaptation de Service Canada. «Il faut toujours être proactif pour respecter l'identité de chaque personne», a souligné le chef néodémocrate, Jagmeet Singh.

À Québec, le gouvernement Couillard n'est pas prêt à demander aux fonctionnaires de ne plus appeler les gens «monsieur ou madame» au téléphone, mais analyse les demandes des groupes LGBTQ+ pour adapter les différents formulaires à la vie d'aujourd'hui.

Mesures sur le genre

Dans une volonté de «favoriser l’égalité des genres», le gouvernement fédéral a autorisé en août dernier la mention X sur les documents d'identité des personnes ne s'identifiant ni au sexe féminin ni au sexe masculin.

«En introduisant une désignation de sexe “X” dans les documents délivrés par le gouvernement, nous prenons une mesure importante pour favoriser l’égalité pour tous les Canadiens, quelle que soit leur identité ou leur expression sexuelles», avait fait savoir le ministre de l'Immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, Ahmed Hussen.

Rappelons que la loi sur l’identité de genre et expression de genre a également reçu la sanction royale, le 19 juin dernier. Elle vise à ce que «les personnes transgenres et autres personnes de genres divers puissent s’épanouir selon leur identité de genre et leur expression de genre, en les protégeant explicitement contre la discrimination, la propagande haineuse et les crimes haineux.

http://www.journaldequebec.com/2018/03/ ... re-ou-mere
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nijaocet
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Anya a écrit : :non2:

À Service Canada, on demande d’éviter les mots «monsieur», «madame», «père» ou «mère»

OTTAWA | Le gouvernement fédéral a été forcé de remettre les pendules à l’heure, mercredi, après qu’une directive demandant aux fonctionnaires de Service Canada d’éviter les mots «monsieur» et «madame» avec les citoyens eut soulevé un tollé.

«Nous vous demandons, personnel de première ligne, d’utiliser un langage neutre au niveau du genre», peut-on lire dans la note de service. On suggère d’utiliser les noms et prénoms à la place des traditionnels "monsieur" ou "madame". On recommande aussi d'éviter l’emploi des mots "mère" et "père" au profit du terme générique «parent.»

L’opposition n’a pas tardé à décrier la nouvelle approche, qui a également suscité un déluge de commentaires sur les réseaux sociaux.

Face à la controverse, le ministre responsable de Service Canada, Jean-Yves Duclos, a dû clarifier les intentions du gouvernement, assurant que les désignations «monsieur» et «madame» étaient là pour rester.

Demander avant d’assumer

Plutôt que de supposer à partir de la voix d’une personne, les fonctionnaires devront demander d’entrée de jeu à leurs interlocuteurs comment ils souhaitent qu’on s’adresse à eux, si cette information n’est pas déjà disponible dans les dossiers de Service Canada.

«Certains citoyens ne veulent pas être appelés ni madame ni monsieur, et il faut tenir compte de ces demandes», a dit le ministre à sa sortie du caucus libéral, invoquant des responsabilités constitutionnelles et juridiques de respecter l’identité de genre.

La directive a été élaborée à la suite de cas de citoyens qui se sont plaints, notamment celui d’un couple de pères en Nouvelle-Écosse dont un des membres s’était fait demander de fournir son «nom de jeune fille» sur un formulaire.

«Un terrain dangereux»

«Est-ce qu’on va se mettre à dire aux gens qu’on abolit la fête des Mères et la fête des Pères? Je pense qu’on s’en va sur un terrain extrêmement dangereux», a déploré le député conservateur Alain Rayes.

Son collègue Gérard Deltell n’a pas non plus caché son indignation: «Je suis un homme et je ne m’en excuserai jamais!»

Selon le député du Groupe parlementaire québécois Rhéal Fortin, les libéraux exagèrent en voulant encore tout «dégenrer». «Je pense qu’on est en train de devenir fous. Il y a des problèmes pas mal plus urgents au sein de ce gouvernement-là», a affirmé l’ancien bloquiste, rappelant l’épisode où Justin Trudeau avait suggéré à la blague de remplacer «mankind» par «peoplekind».

Tant le Bloc québécois que le Nouveau Parti démocratique ont salué la volonté d’adaptation de Service Canada. «Il faut toujours être proactif pour respecter l'identité de chaque personne», a souligné le chef néodémocrate, Jagmeet Singh.

À Québec, le gouvernement Couillard n'est pas prêt à demander aux fonctionnaires de ne plus appeler les gens «monsieur ou madame» au téléphone, mais analyse les demandes des groupes LGBTQ+ pour adapter les différents formulaires à la vie d'aujourd'hui.

Mesures sur le genre

Dans une volonté de «favoriser l’égalité des genres», le gouvernement fédéral a autorisé en août dernier la mention X sur les documents d'identité des personnes ne s'identifiant ni au sexe féminin ni au sexe masculin.

«En introduisant une désignation de sexe “X” dans les documents délivrés par le gouvernement, nous prenons une mesure importante pour favoriser l’égalité pour tous les Canadiens, quelle que soit leur identité ou leur expression sexuelles», avait fait savoir le ministre de l'Immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, Ahmed Hussen.

Rappelons que la loi sur l’identité de genre et expression de genre a également reçu la sanction royale, le 19 juin dernier. Elle vise à ce que «les personnes transgenres et autres personnes de genres divers puissent s’épanouir selon leur identité de genre et leur expression de genre, en les protégeant explicitement contre la discrimination, la propagande haineuse et les crimes haineux.

http://www.journaldequebec.com/2018/03/ ... re-ou-mere

On est rendu dans une société ou c'est donc ben compliqué cibole!!!!
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Anya
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Premier jouet trans créé au Québec

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Des enseignants et éducateurs en garderie qui accueillent de plus en plus des enfants transgenres dans leurs groupes, pourront bientôt utiliser un des 500 exemplaires du premier jouet conçu pour expliquer cette réalité.

Jacques Pétrin est un des premiers à avoir commandé des exemplaires de Sam, premier jouet transgenre au monde. Il croit que ses créateurs québécois ont bien fait de concevoir un jouet que les enfants pourront manipuler, au lieu des traditionnels livres ou campagnes de communication.

« Il y a des jeunes qui n’ont même pas commencé à apprendre à lire. Ça arrive souvent avant ça », dit M. Pétrin, en faisant référence au questionnements sur l’identité de genre. Il est coordonnateur de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation.

Depuis quelques années, les questions sur le sujet se posent de plus en plus souvent, que ce soit dans les écoles, les garderies, et même dans le milieu de la santé.

Sam en 6 phases

Afin d’enrayer la transphobie à la racine, l’agence LG2 et l’organisme Enfants transgenres Canada ont créé un jouet basé sur le modèle des poupées russes, accompagné d’un court film qui raconte l’histoire du personnage Sam.

Chaque poupée représente les étapes par lesquelles peuvent passer certains enfants qui se questionnent sur leur identité de genre. Par exemple, la deuxième poupée montre Sam, alors considéré comme une fillette, qui s’amuse naïvement à se dessiner une moustache.

La cinquième poupée montre Sam dans une phase plus sombre, où il éprouve de la tristesse à force de se sentir rejeté.

Les intervenants pourront donc présenter la vidéo aux enfants, les laisser s’amuser avec le jouet et les inviter à discuter de ce qu’ils ont retenu, prévoit M. Pétrin.

« Ça ne dit pas aux enfants comment être, mais plutôt comment accepter ceux qui vivent cela », explique le designer graphique Jean-Philippe Dugal, chez LG2, qui espère rien de moins que de « changer le monde » grâce à Sam.

« Il y a encore des gens qui croient que les enfants trans n’existent pas », abonde Annie Pullen Sansfaçon, vice-présidente d’Enfants transgenres Canada et professeure à l’Université de Montréal. Ironiquement, les enfants ont souvent plus de facilité à accepter et à comprendre la réalité transgenre que les adultes, ajoute-t-elle.

Suite de l'article...
http://www.journaldequebec.com/2018/05/ ... -au-quebec
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Anya
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Il escalade un immeuble pour sauver un enfant suspendu dans le vide

En quelques secondes, il a escaladé la façade d'un immeuble parisien pour sauver un enfant suspendu dans le vide au 4e étage: Mamoudou Gassama, un jeune Malien sans papiers, est devenu dimanche un «héros», 24 heures après son acte spontané, filmé et vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.

Il est environ 20h samedi lorsque les pompiers sont alertés par des passants ayant vu un enfant suspendu dans le vide au quatrième étage d'un immeuble du nord de la capitale française.

Sur place, ils découvrent qu'un jeune homme a porté secours à l'enfant, âgé de 4 ans. «Par chance, il y avait quelqu'un qui avait une bonne condition physique et qui a eu le courage d'aller chercher l'enfant», ont indiqué les pompiers.

La scène, spectaculaire, a été filmée par des passants ébahis qui s'étaient regroupés en bas de l'immeuble. On y voit l'homme escalader à mains nues et en 30 secondes environ quatre balcons de la façade de l'immeuble, pour récupérer l'enfant qui se trouvait suspendu par une main, dans le vide, à l'extérieur du balcon, et le mettre en sécurité.

Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo est rapidement devenue virale, avec déjà plus de quatre millions vues dimanche en fin de journée.

Retrouvé par des médias 24h après son geste, Mamoudou Gassama, 22 ans, raconte alors son geste. «J'ai vu beaucoup de monde en train de crier, et des voitures qui klaxonnaient», a-t-il expliqué.

«Dieu merci, je l'ai sauvé»

«Je suis monté comme ça et, Dieu merci, je l'ai sauvé». «J'ai eu peur quand j'ai sauvé l'enfant et puis on est allés dans le salon, je me suis mis à trembler, je n'arrivais plus à tenir sur mes pieds, j'ai dû m'asseoir», a-t-il ajouté, ému.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enfant s'est retrouvé seul sur le balcon en l'absence des parents à leur domicile.

Les réactions politiques louant le courage du jeune sauveteur n'ont pas tardé dimanche. «Un grand bravo à Mamoudou Gassama pour son acte de bravoure» a réagi sur Twitter la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui s'est entretenue avec lui au téléphone «afin de le remercier chaleureusement».

«Il m'a expliqué être arrivé du Mali il y a quelques mois en rêvant de construire sa vie ici. Je lui ai répondu que son geste héroïque est un exemple pour tous les citoyens et que la Ville de Paris aura évidemment à coeur de le soutenir dans ses démarches pour s'établir en France», a-t-elle ajouté.

La présidente LR (opposition) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a également réagi sur Twitter : «Hommage et reconnaissance au sauveteur du jeune enfant qui n'a écouté que son courage».

Peu après les faits, le père de l'enfant, né en 1981 et sans antécédent judiciaire, a été placé en garde à vue pour avoir laissé son enfant sans surveillance, a-t-on appris de source judiciaire.

Il devait être déféré au tribunal de Paris dimanche dans la soirée en vue de poursuites judiciaires.

L'enfant a été placé dans une structure d'accueil. Sa mère n'était pas à Paris au moment des faits.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RR2Z5MeYWPk[/youtube]
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Anya
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Le Malien sans-papiers qui a sauvé un enfant sera naturalisé français

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Mamoudou Gassama, un Malien sans-papiers salué en héros en France après avoir sauvé un enfant suspendu dans le vide, aura sa situation régularisée avant d'être naturalisé français, lui a annoncé le président Emmanuel Macron lors d'un entretien à l'Élysée.

«Tous les papiers vont être régularisés», a assuré le chef de l'État lors d'un échange, diffusé sur sa page Facebook, avec le jeune homme de 22 ans.

En jeans et chemise blanche à manches courtes, Mamoudou Gassama a parlé pendant quelques minutes avec M. Macron devant les caméras, avant que l'entretien ne se poursuive en tête-à-tête.

Son acte spontané, filmé samedi, a été vu des millions de fois sur les réseaux sociaux. En quelques secondes, il a escaladé la façade d'un immeuble parisien pour sauver un enfant de quatre ans suspendu à une balustrade au 4e étage.

«Je n'ai rien pensé, j'ai pensé à le sauver et Dieu merci, je l'ai sauvé», raconte depuis inlassablement le jeune homme, qui est arrivé en France en septembre 2017.

«C'est un acte exceptionnel, un acte d'héroïsme. J'ai souhaité qu'on puisse prendre une décision exceptionnelle pour vous», a dit le président à Mamoudou Gassama visiblement très ému. M. Macron a ajouté qu'il s'agissait d'une exception, car en tant que migrant non-demandeur d'asile, il n'aurait pas dû être régularisé.

«On ne peut pas donner (de papiers) à tout ceux qui viennent du Mali, du Burkina. Quand ils sont en danger, on donne l'asile, mais pas pour des raisons économiques», lui a-t-il dit. «Mais pour ce qui vous concerne, vous avez fait quelque chose d'exceptionnel. Même si vous n'avez pas réfléchi, c'est un acte de courage et de force qui fait l'admiration de tous», a dit le président.

«Ça me fait plaisir»

Mamoudou Gassama, qui doit également intégrer le service civique des sapeurs-pompiers, n'a pas caché son émotion. «Ca me fait plaisir parce que c'est la première fois (que je) gagne un trophée comme ça», a-t-il dit. Le trophée? Un diplôme et une médaille pour «acte de courage et de dévouement» qui récompensent «toute personne qui, au péril de sa vie, se porte au secours d'une ou plusieurs personnes en danger de mort».

Il était environ 20h00 (15h00 à Montréal) samedi lorsque les pompiers ont été alertés par des passants ayant vu un enfant suspendu dans le vide au quatrième étage d'un immeuble du nord de Paris.

Sur place, ils ont découvert qu'un jeune homme venait de porter secours à l'enfant. «Par chance, il y avait quelqu'un qui avait une bonne condition physique et qui a eu le courage d'aller chercher l'enfant», ont expliqué les pompiers à l'AFP.

La scène, spectaculaire, a été filmée par des passants ébahis qui s'étaient regroupés en bas de l'immeuble. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo est rapidement devenue virale.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enfant s'est retrouvé seul sur le balcon en l'absence de ses parents.

Son père, né en 1981 et sans antécédent judiciaire, a été placé en garde à vue dimanche pour avoir laissé son enfant sans surveillance. Il devait être présenté au parquet lundi matin.

L'enfant, dont la mère n'était pas à Paris au moment des faits, a été placé dans une structure d'accueil.

Les réactions politiques louant le courage du jeune sauveteur affluaient encore lundi.

Même le vice-président du Front national (extrême droite) Nicolas Bay s'est dit d'accord pour régulariser le jeune sans-papiers «en raison de son acte de bravoure», tout en demandant l'expulsion de «l'ensemble des clandestins» de France.

Le dernier héros à avoir été salué et naturalisé par la France pour son courage était Lassana Bathily, un demandeur d'asile malien qui avait sauvé plusieurs personnes lors de la prise d'otages par un djihadiste dans un supermarché juif Hyper Cacher en janvier 2015 à Paris.
http://www.lapresse.ca/international/eu ... ancais.php
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Anya
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Enfin...

L’Arabie saoudite a commencé à délivrer des permis de conduire à des femmes

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L’Arabie saoudite a commencé lundi à délivrer des permis de conduire à des femmes, à trois semaines de l’entrée en vigueur du décret royal autorisant les femmes à prendre le volant dans ce pays musulman ultraconservateur.

L’Arabie saoudite est à ce jour, et jusqu’au 24 juin, le seul pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de prendre le volant.

«Dix Saoudiennes ont écrit l’histoire lundi en recevant un permis de conduire», a indiqué dans un communiqué le ministère de l’Information, après qu’elles ont pu échanger un permis de conduire étranger reconnu par les autorités locales avec un document saoudien.

«Nous nous attendons à ce que 2.000 de plus rejoignent la semaine prochaine les rangs des porteurs de permis de conduire dans le royaume», a-t-il ajouté.

Dans une annonce officielle diffusée par l’agence SPA, les autorités ont indiqué que la remise de permis concernait plusieurs villes. Des responsables de la circulation avaient au préalable «vérifié les permis internationaux» et «évalué les capacités» des demandeuses «en les soumettant à un examen pratique».

«C’est un rêve devenu réalité de pouvoir bientôt conduire dans le royaume», a déclaré Rema Jawdat, une des femmes qui a reçu le permis, citée dans le communiqué du ministère de l’Information.

«Conduire, pour moi, c’est avoir un choix, le choix de me déplacer de façon indépendante», a ajouté cette responsable au ministère de l’Economie, qui a conduit au Liban et en Suisse.

Les Saoudiennes restent confrontées à de nombreuses restrictions. Elles doivent par exemple obtenir la permission d’un homme de leur famille pour leurs études ou leurs voyages.

Le roi Salmane a annoncé en septembre 2017 que l’interdiction de conduire faite aux femmes serait levée en juin, dans le cadre d’un programme de réformes économiques et sociétales inspiré par son fils, le prince héritier Mohammed ben Salmane, et qui ont aussi permis la réouverture de salles de cinéma et l’organisation de concerts.

Mais une vague d’arrestations le mois dernier, notamment de femmes ayant milité pour le droit de conduire et la fin du système de tutelle masculine, a jeté une ombre sur ces réformes.

Au total, 17 personnes avaient été arrêtées pour avoir «porté atteinte» à la sécurité du royaume. Huit d’entre elles avaient été «temporairement libérées» en attendant la fin d’une enquête.

Des médias progouvernementaux saoudiens les ont qualifiées de «traîtres».

Des organisations de défense des droits de l’Homme ont dénoncé ces arrestations et le Parlement européen appelé à la libération des militants détenus.

«Le prince héritier a été présenté comme un réformateur, mais la répression contre les voix dissidentes dans son pays n’a fait que s’intensifier depuis sa nomination» en juin 2017, déclarait la semaine dernière Samah Hadid, directrice des campagnes d’Amnesty International pour le Moyen-Orient.

«Les alliés de l’Arabie saoudite -en particulier les États-Unis, le Royaume-Uni et la France- doivent pousser les autorités saoudiennes à mettre fin à (cette) répression», ajoutait-elle.
http://www.journaldequebec.com/2018/06/ ... des-femmes
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:) Beau geste...

Voyage étudiant à New York: ils réconfortent une dame... qui leur offre un festin en retour

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Gabriel Belley-Pelletier, Marc-Antoine Bérubé-Jalbert, Émile St-Pierre, Isaak Caron, Xavier Dumont et Marc-Olivier Mathurin entourent une dame qu’ils ont réconforté à New York et qui lui ont payé tout un festin en retour. N’ayant pu rejoindre la dame pour son consentement à publier sa photo, le Journal a préféré ne pas dévoiler son identité.

RIVIÈRE-DU-LOUP- Des élèves de cinquième secondaire en voyage de finissants à New York ont spontanément réconforté une femme qui pleurait sur un banc de parc près de Times Square. Pour les remercier, elle leur a payé un festin sur une des plus belles terrasses de l’endroit.

La femme s’est avérée être la vice-présidente d’une boutique de vêtements de sports sur Broadway. Elle a dit aux jeunes hommes qui l’ont réconfortée qu’elle souhaitait que tous les habitants de New York agissent comme eux.

88 jeunes du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup terminaient leur voyage de fin d’année à New York par un après-midi de magasinage samedi. Une poignée d’entre eux, tous des joueurs de hockey Midget AAA du collège, se sont rendus en avance au lieu de rassemblement à Bryant Park, près de Times Square.

«On a vu une femme qui pleurait sur un banc de parc», raconte Marc-Olivier Mathurin. Aucun passant ne se souciait d’elle.

Les jeunes ont décidé d’aller chercher des serviettes de table à un kiosque de hot-dog et les ont remis à la dame.

«On a parlé pendant une demi-heure de notre vie au Canada, de voyages, un peu de Donald Trump. Elle voulait nous montrer que les Américains étaient accueillants. On lui a changé les idées. Ç’a marché», a dit le jeune de cinquième secondaire. La dame était triste en raison de problèmes de cœur.

Un festin

Elle souhaitait remercier les six jeunes d’avoir été si attentionnés envers elle. Elle les a invités sur une des plus belles terrasses du secteur, au Bryant Park Grill, et a commandé près d’une dizaine de plats pour eux, après avoir demandé la table où l’on trouvait la plus belle vue de la terrasse. Ailes de poulet, burgers, paninis, tacos, ils ont savouré tout un festin de près de 200 $ US.

«Il y avait des gens d’affaires bien habillés en train de manger là, en train de boire des bouteilles de vin. Et il y avait nous, les jeunes de Rivière-du-Loup», a dit Marc-Olivier Mathurin. «On n'arrêtait pas de se dire que c’était fou.»

Ce n’est qu’à la fin du repas qu’elle leur a dévoilé son identité, en leur remettant sa carte d’affaires.

Un des enseignants qui les accompagnaient, François D’amours, affirme qu’il n’avait jamais rien vu de tel depuis qu’il accompagne les finissants en voyage, soit depuis 15 ans.

«Les jeunes étaient éberlués lorsqu’ils m’ont raconté ça. Je me disais, c’est de quoi de gros qui se passe. Je n’ai jamais vu pareille histoire», a dit l’enseignant.

Lundi, les élèves devaient raconter un élément marquant de leur voyage dans le cadre d’un examen de fin d’année. Marc-Olivier Mathurin a choisi de raconter cet événement. Selon lui, ses cinq amis ont sans doute décidé d’aborder la même histoire.
http://www.journaldequebec.com/2018/06/ ... -en-retour
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Téo Taxi: l'associé de Taillefer est le gendre d'un VP de la Caisse

La société de taxis électriques Téo Taxi est bien branchée. Tandis qu'Alexandre Taillefer est président de la campagne du Parti libéral, son associé au sein des entités qui possèdent Téo est le gendre de Christian Dubé, grand responsable des placements privés au Québec de la Caisse de dépôt et placement. La Caisse est le deuxième actionnaire de la société mère de Téo.

L'institution québécoise, qui a mis de l'argent deux fois plutôt qu'une dans l'entreprise innovante de taxi à la rentabilité incertaine, a assuré vendredi dernier avoir pris les mesures dès le départ pour que le dossier soit traité en toute impartialité. M. Dubé est premier vice-président, Québec, à la Caisse. Il a divulgué son lien familial avec son gendre Dominic Bécotte, affirme-t-on, et s'est retiré complètement du dossier.

« Vous pouvez imaginer que des situations comme celles-là peuvent arriver de tout temps, on a des mesures qu'on met en place, a expliqué Maxime Chagnon, porte-parole de la Caisse de dépôt. Dès que le dossier est arrivé à la Caisse, Christian Dubé a été exclu de toutes les discussions et de toutes les décisions. Il n'a même pas accès à l'information électroniquement. »

Non seulement la Caisse est le deuxième actionnaire en importance dans Taxelco, propriétaire de Téo Taxi, elle a prêté en plus au moins 15 millions au Fonds XPND croissance, contrôlé par MM. Taillefer et Bécotte et premier actionnaire de Taxelco.

« Toute discussion sur l'évaluation du dossier ou sur l'investissement en tant que tel, M. Dubé n'y a pas accès, a poursuivi M. Chagnon. Il ne participe à aucune discussion reliée à l'investissement. »

Christian Dubé semble pourtant au courant des détails concernant les taxis de son gendre quand on lit le communiqué daté du 7 février 2018 et portant l'en-tête de l'institution québécoise.

« Forte de l'expérience opérationnelle acquise dans sa phase de projet pilote, Téo Taxi a maintenant réuni les conditions nécessaires lui permettant d'accélérer sa croissance, se réjouissait-il à cette occasion. [...] Nous sommes heureux de pouvoir accompagner Téo Taxi à accélérer son développement technologique, bonifier son offre de services et redéfinir son industrie en pleine transformation. » M. Dubé était le seul dirigeant de la Caisse cité dans le communiqué.

Les investisseurs institutionnels, dont la Caisse, avaient remis à cette occasion 17 millions dans Taxelco, sans quoi Téo Taxi allait fermer ses portes, selon une communication que La Presse a obtenue en janvier.

Vendredi, la Caisse a plaidé l'erreur de jugement pour cette citation attribuée au beau-père.

« Est-ce que c'était le meilleur choix ? Sans doute que non. » - Maxime Chagnon

Comme preuve de sa bonne foi, la Caisse fait valoir qu'à l'annonce d'un premier placement dans XPND Croissance en novembre 2015, c'est Thomas Birch, directeur principal, Fonds Québec, qui était cité dans le communiqué au nom de la Caisse.

« Les dossiers concernant nos entreprises [Téo Taxi, Taxelco, XPND] ont été gérés par trois lieutenants de M. Dubé, indique Jean Vachon, responsable des communications chez Téo Taxi, en rapportant les propos de Dominic Bécotte. Dès que Taxelco était à l'ordre du jour, M. Dubé quittait la salle », poursuit M. Vachon.

Pour éviter toute zone grise, la Caisse vient d'ailleurs de nommer Jim McMullan, vice-président principal, Crédit aux entreprises, comme responsable de tous les dossiers de financement concernant les entreprises d'Alexandre Taillefer et de Dominic Bécotte. M. McMullan n'a pas de lien hiérarchique avec M. Dubé.

MAUVAISE PRESSE

Téo Taxi a fait la manchette plusieurs fois au cours des derniers mois. En juin 2017, elle a demandé à ses actionnaires de remettre la main dans la poche pour pouvoir se rendre à la fin du mois de septembre. En janvier dernier, un article de La Presse nous a appris que Téo n'avait pas réussi à attirer de nouveaux investisseurs en raison de sa jeunesse et de sa non-rentabilité.

Plus récemment, dans Le Journal de Montréal, on a appris que le gouvernement Couillard avait prêté 4 millions à Téo Taxi, quelques mois avant qu'Alexandre Taillefer ne devienne président de la campagne électorale du Parti libéral du Québec.

Cette dernière révélation a fait dire à la Coalition avenir Québec que le modèle d'affaires de l'entreprise d'Alexandre Taillefer est « basé sur les subventions ».
http://www.lapresse.ca/affaires/economi ... caisse.php
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Une sœur traitait agresseurs et victimes: ses patients «trahis»

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Une sœur sexologue, qui a fondé une clinique avec des religieux, traitait à la fois les victimes d’agression sexuelle et les religieux qui les avaient agressées, une pratique interdite au Québec par l’Ordre des psychologues, dont elle faisait partie.

La sœur de Marie-Immaculée Marie-Paul Ross, 71 ans, a acquis une grande notoriété comme conférencière et auteure de plusieurs best-sellers à titre de sexologue, psychothérapeute et infirmière. Elle a notamment remporté le Prix Florence de l’Ordre des infirmières du Québec. Elle a aussi été honorée par l’Assemblée nationale et par l’Université Laval.

Une enquête du Journal révèle pourtant plusieurs faits troublants sur ses liens étroits avec des communautés religieuses dont des membres agressaient des adolescents. Elle traitait à la fois les abuseurs et les abusés. À au moins trois reprises, elle a déposé des rapports favorables aux agresseurs en cour. Ces rapports ont été présentés dans au moins deux procès impliquant des victimes qui avaient fréquenté l’institut qu’elle a fondé.

Liens d’affaires avec son agresseur

Par exemple, en 2003, elle a ouvert l’Institut de développement intégral avec deux frères maristes et un prêtre. À partir de 2007, l’Institut était situé dans des locaux des frères maristes, à Québec.

Or, lorsqu’un homme de 55 ans qui a été agressé à une centaine de reprises pendant son adolescence par les frères maristes Réjean Trudel et Daniel Cournoyer a voulu être soigné, les maristes ont exigé par écrit qu’il soit traité par Marie-Paul Ross.

« Ils ont insisté pour que ce soit elle la thérapeute. Ils étaient prêts à payer tous les traitements, les déplacements et l’hébergement à Québec à condition que ce soit elle qui me voie. Ils me disaient que c’était une sommité mondiale. Alors j’ai accepté », a affirmé la victime de Saint-Jean-sur-Richelieu dont l’anonymat doit être préservé.

Il ignorait toutefois que Marie-Paul Ross était une religieuse et qu’elle avait des liens d’affaires avec la communauté de ses propres agresseurs. Il s’est senti doublement trahi lorsqu’il a su que Ross traitait son agresseur Daniel Cournoyer.

Boxe

Encore aujourd’hui il est convaincu que l’Institut de Marie-Paul Ross a tenté de le faire mourir en lui faisant pratiquer la boxe « pour faire sortir le méchant », alors qu’il venait à peine de subir une crise cardiaque. Des documents consultés par Le Journal montrent que Mme Ross connaissait l’état de santé fragile de la victime.

« Tout ce que je faisais, c’était pleurer, et elle, elle me disait d’oublier mes agresseurs et de ne pas parler de mes agressions. J’ai été trahi et floué par elle et par les frères maristes », a-t-il dit.

Il a porté plainte à l’Ordre des infirmières, qui ne s’est jamais penché sur le fond de l’affaire puisque Mme Ross a décidé, en 2016, d’abandonner son titre d’infirmière et d’aller pratiquer dans les Maritimes.

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http://www.journaldequebec.com/2018/06/ ... t-victimes
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Anya
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Tout lire >>Le mariage d'une fillette de 11 ans fait scandale 
Le mariage d'un Malaisien de 41 ans avec une fillette thaïlandaise de 11 ans a semé la consternation dans le pays à majorité musulmane, un défenseur des droits des enfants dénonçant dimanche les agissements d'un « prédateur pédophile ».
En Malaisie, les musulmanes de moins de 16 ans sont autorisées à se marier à condition qu'un tribunal religieux ait donné son aval.
Mais le ministère de la Femme et des familles a déclaré n'avoir aucune trace d'une quelconque autorisation religieuse.
Le mariage a eu lieu le mois dernier dans le sud de la Thaïlande, région largement musulmane.
« Nos représentants ont rencontré la mère de la fillette. Nous attendons plus d'informations avant de décider de la marche à suivre », a déclaré le premier ministre adjoint Wan Azizah Wan Ismail cité par le Sunday Star.
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Anya
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Tout lire >>Une loi sur le consentement sexuel à la suite de #metoo 
Agence France-Presse
STOCKHOLM
Une loi sur le consentement sexuel, qui considère comme viol tout acte sexuel sans accord explicite, même en l'absence de menace ou de violence, entre en vigueur dimanche en Suède après que le pays a été bouleversé par la campagne #metoo.
Le texte prévoit désormais qu'une personne est coupable de viol dès qu'elle a accompli un acte sexuel avec une autre qui n'y a pas participé « librement ».
Auparavant, on ne parlait juridiquement de viol que si l'acte sexuel était accompagné de violence ou était accompli sous la menace.
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Placeress
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Anya a écrit : Une sœur traitait agresseurs et victimes: ses patients «trahis»

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Une sœur sexologue, qui a fondé une clinique avec des religieux, traitait à la fois les victimes d’agression sexuelle et les religieux qui les avaient agressées, une pratique interdite au Québec par l’Ordre des psychologues, dont elle faisait partie.

La sœur de Marie-Immaculée Marie-Paul Ross, 71 ans, a acquis une grande notoriété comme conférencière et auteure de plusieurs best-sellers à titre de sexologue, psychothérapeute et infirmière. Elle a notamment remporté le Prix Florence de l’Ordre des infirmières du Québec. Elle a aussi été honorée par l’Assemblée nationale et par l’Université Laval.

Une enquête du Journal révèle pourtant plusieurs faits troublants sur ses liens étroits avec des communautés religieuses dont des membres agressaient des adolescents. Elle traitait à la fois les abuseurs et les abusés. À au moins trois reprises, elle a déposé des rapports favorables aux agresseurs en cour. Ces rapports ont été présentés dans au moins deux procès impliquant des victimes qui avaient fréquenté l’institut qu’elle a fondé.

Liens d’affaires avec son agresseur

Par exemple, en 2003, elle a ouvert l’Institut de développement intégral avec deux frères maristes et un prêtre. À partir de 2007, l’Institut était situé dans des locaux des frères maristes, à Québec.

Or, lorsqu’un homme de 55 ans qui a été agressé à une centaine de reprises pendant son adolescence par les frères maristes Réjean Trudel et Daniel Cournoyer a voulu être soigné, les maristes ont exigé par écrit qu’il soit traité par Marie-Paul Ross.

« Ils ont insisté pour que ce soit elle la thérapeute. Ils étaient prêts à payer tous les traitements, les déplacements et l’hébergement à Québec à condition que ce soit elle qui me voie. Ils me disaient que c’était une sommité mondiale. Alors j’ai accepté », a affirmé la victime de Saint-Jean-sur-Richelieu dont l’anonymat doit être préservé.

Il ignorait toutefois que Marie-Paul Ross était une religieuse et qu’elle avait des liens d’affaires avec la communauté de ses propres agresseurs. Il s’est senti doublement trahi lorsqu’il a su que Ross traitait son agresseur Daniel Cournoyer.

Boxe

Encore aujourd’hui il est convaincu que l’Institut de Marie-Paul Ross a tenté de le faire mourir en lui faisant pratiquer la boxe « pour faire sortir le méchant », alors qu’il venait à peine de subir une crise cardiaque. Des documents consultés par Le Journal montrent que Mme Ross connaissait l’état de santé fragile de la victime.

« Tout ce que je faisais, c’était pleurer, et elle, elle me disait d’oublier mes agresseurs et de ne pas parler de mes agressions. J’ai été trahi et floué par elle et par les frères maristes », a-t-il dit.

Il a porté plainte à l’Ordre des infirmières, qui ne s’est jamais penché sur le fond de l’affaire puisque Mme Ross a décidé, en 2016, d’abandonner son titre d’infirmière et d’aller pratiquer dans les Maritimes.

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Ça c'est quand même le comble... :sarcastic:
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Anya
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:sarcastic: Ben oui, en plus, ils sont les grands définisseurs de la morale, leurs discours homophobes, beaucoup de misogynie etc...

L'homosexualité, c'est entre adultes consentants, l'inacceptable c'est la pédophilie.


EXCLUSIF. « Sodoma », le livre-choc sur l'homosexualité au Vatican

« Le Point » a lu l'ouvrage de Frédéric Martel sur l'omniprésence de prélats gay au sommet de l'Église. Une enquête explosive qui va provoquer le débat.

« Le Vatican a une communauté homosexuelle parmi les plus élevées au monde et je doute que, même dans le Castro de San Francisco, ce quartier gay emblématique, aujourd'hui plus mixte, il y ait autant d'homos ! » Publié en France le 21 février et simultanément en sept autres langues, Sodoma (Robert Laffont) affiche en couverture un cierge, mais a tout d'une bombe éditoriale. Son auteur, le journaliste, chercheur et écrivain Frédéric Martel, spécialiste de la question homosexuelle, a enquêté pendant quatre ans au sein du Vatican, mais aussi dans trente pays. L'auteur du Rose et le Noir et de Mainstream a interrogé près de 1 500 personnes, dont 41 cardinaux, 52 évêques et monsignori et 45 nonces apostoliques.

La suite de l'article...
https://www.lepoint.fr/societe/exclusif ... 213_23.php" onclick="window.open(this.href);return false;
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Pour contrer l'Alzheimer, on joue à Super Mario

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Les personnes âgées qui veulent améliorer leur mémoire et leur attention devraient commencer à jouer à Super Mario.

Il ne reste simplement qu'à les convaincre de s'asseoir devant la console.

« On sait que les activités stimulantes cognitivement ont un effet sur notre cerveau et on a observé qu'on est moins à risque d'Alzheimer si on a une vie qui est stimulante intellectuellement, a expliqué la docteure Sylvie Belleville, la directrice scientifique du Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal. La mémoire est plus en santé quand on vieillit. »

La docteure Belleville et son équipe ont voulu savoir si les jeux vidéo et la réalité virtuelle pourraient être exploités pour améliorer la qualité de vie des personnes vieillissantes.

Des études précédentes avaient décelé des différences au niveau cérébral chez les jeunes qui étaient de grands amateurs de jeux comme Super Mario, Angry Birds ou Call of Duty. Une facette demeurait toutefois nébuleuse : est-ce que ces jeunes développaient ces différences en jouant, ou bien étaient-ils attirés par ces jeux parce qu'ils possédaient déjà ces différences ?

La docteure Belleville a donc recruté des personnes âgées qui ont été divisées aléatoirement en trois groupes : un groupe qui jouait aux jeux vidéo, un groupe qui apprenait le piano par logiciel et un troisième groupe qui ne faisait rien - et c'est là que ça s'est compliqué.

« On a eu beaucoup, beaucoup de mal à intéresser les personnes âgées à Super Mario. Ça a été très difficile. On a perdu plusieurs de nos participants. Ils voulaient tous aller en musique, a dit Mme Belleville. Mais ce n'est pas la technologie, parce que l'enseignement était aussi fait par un logiciel. C'est parce que la musique, ça les intéressait, mais les jeux vidéo, ils n'ont aucun intérêt pour ça ! »

Éventuellement, on a demandé à des personnes âgées de 55 à 75 ans qui ne jouaient pas du tout aux jeux vidéo d'y jouer 30 minutes par jour, cinq jours par semaine, pendant six mois. Super Mario a été choisi, car c'est un jeu qui demande beaucoup d'exploration spatiale, dans lequel les gens se baladent dans différents univers.

Les chercheurs ont constaté une amélioration de la mémoire et de l'attention des personnes âgées qui ont joué à ce jeu. Ils ont aussi mesuré un agrandissement de l'hippocampe - une région du cerveau étroitement impliquée dans la mémoire, la mémoire spatiale et l'exploration spatiale - et une augmentation d'une région du cerveau associée au contrôle et à l'attention visuelle.

L'effet observé chez le groupe de la musique était davantage au niveau auditif.

« J'ai été très surprise, mais j'ai aussi été ravie, parce que ça montre bien la plasticité cérébrale dans le vieillissement, a réagi la docteure Belleville, qui enseigne aussi au département de psychologie de l'Université de Montréal. C'est certain que jouer à ce type de jeu a un effet sur le cerveau, même quand on est plus âgés. Et c'est intéressant parce que ça montre que c'est quand même un effet assez spécifique. On n'a pas un effet global sur tout le cerveau. »

« On pense que [...] des activités cognitivement stimulantes [...] créent des réseaux, ça façonne notre cerveau, et ça fait en sorte que quand arrive une maladie, ou quand arrive le vieillissement normal, on a plus de réserves pour combattre, on est capable de recruter des régions différentes, a-t-elle ajouté. On a un cerveau plus actif, plus plastique, qui fait en sorte que les changements dans notre cerveau auront moins d'impact sur notre comportement. La maladie d'Alzheimer est peut-être là, mais elle n'a pas autant d'effet. »

La docteure Belleville et son équipe ont également mis à l'essai un jeu plus « sérieux » qui avait été développé spécifiquement pour entraîner le multitâches, une des capacités qui diminue avec l'âge. Le multitâches, rappelle-t-elle, est important puisqu'on l'utilise constamment, par exemple quand on se balade dans la rue en même temps qu'on cherche notre carte de transport en commun.

« On a obtenu des résultats incroyables autant chez les personnes âgées que chez les personnes à risque d'Alzheimer, a dit Mme Belleville. Ils augmentent leur attention divisée, ils sont plus flexibles dans leur capacité à allouer leur attention et ils augmentent l'activation d'une région du lobe frontal impliquée dans le multitâches. »

Les chercheurs ont enfin exploité la puissance de la réalité virtuelle pour mesurer la cognition d'une manière « plus proche de la vraie vie ». Ils ont ainsi créé une boutique dans laquelle le sujet doit faire des achats, ou encore une balade en voiture pendant laquelle il doit donner des instructions au conducteur. Ils ont constaté que c'est un bon reflet des capacités de mémoire, bien plus que les listes de mots aléatoires qu'on demande habituellement aux gens de mémoriser et de régurgiter.

« Il y a beaucoup de potentialité au niveau thérapeutique, a assuré la docteure Belleville. On développe des programmes que les personnes âgées peuvent utiliser pour prévenir le déclin des fonctions cognitives. Notre espoir est que si on prévient le déclin cognitif, peut-être qu'on pourrait prévenir l'impact de la maladie l'Alzheimer dans la vie des personnes. »
https://www.lapresse.ca/sciences/decouv ... -mario.php
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:gluk: Franchement...


Pour de jeunes Canadiennes, le cannabis permet d'être «une meilleure mère»

Elles en avaient assez d'être stigmatisées et de cacher leur consommation de cannabis : depuis la légalisation de cette drogue douce au Canada, des centaines de femmes s'unissent pour clamer haut et fort que cette herbe fait d'elles « de meilleures mères », malgré les mises en garde des médecins.

Assise dans son salon, où flotte un léger parfum de marijuana, Jordana Zabitsky ne décolère pas contre le « dénigrement » dont sont victimes selon elle les jeunes mamans qui consomment du cannabis, totalement légalisé au Canada depuis octobre dernier.

« On attend de moi que je travaille à temps plein, que je m'occupe de mes enfants à temps plein, que ma maison soit propre, que je paie mes factures à temps, que je change mes pneus d'hiver à temps... j'en ai tellement sur les épaules, je ne suis qu'une seule personne, le cannabis me permet d'accomplir mes tâches quotidiennes tellement mieux ! », déclare cette trentenaire.

C'est pour rejoindre d'autres femmes dans sa situation et libérer la parole que cette Montréalaise a créé sur Facebook le groupe « Mother Mary », strictement réservé à la gent féminine. Aujourd'hui, cette communauté revendique quelque 5000 membres qui discutent à bâtons rompus de la consommation de cannabis.

Pourtant, Santé Canada est formel : « Il est plus sûr d'éviter la consommation de cannabis si vous êtes parent ». Cette drogue peut altérer le jugement avec les enfants, met-il en garde.

« Les mamans se sentent seules et ne savent pas vers qui se tourner, elles se sentent honteuses et ont peur », note Annie-Claude Bertrand qui coanime « Mother Mary ».

La consommation de cannabis permet notamment à ces jeunes femmes de se détourner des opiacés et des antidépresseurs pour traiter leur anxiété ou leur dépression, explique Karine Cyr, dont le groupe Facebook, « Des fleurs ma chère », créé lors de la légalisation, rassemble plus de 500 membres.

Elles sont « entrepreneuses, psychologues, mannequins, photographes... ce sont des femmes de tous les milieux », affirme Cynthia Pétrin, professeure de « ganja yoga » et coanimatrice de « Des fleurs ma chère ».

Consommer enceinte ?

« Les gens ne sont pas informés, ils pensent encore que quand on utilise du cannabis, on est devant notre télé en mangeant de la pizza comme des adolescents », dit Karine, expliquant avoir créé ce groupe pour pallier le manque d'information sur le sujet, tant le discours public reste répressif.

« Quand je consomme mon cannabis, après je fais mon ménage, je joue avec mes enfants, je suis plus présente avec mes enfants, je suis plus patiente, ça m'aide dans mon quotidien à être une meilleure mère, une meilleure personne », explique-t-elle.

Mère de deux enfants, Karine dit avoir commencé à consommer de l'huile de CBD (substance relaxante, non psychoactive, du cannabis) après sa deuxième grossesse, refusant les opiacés prescrits par son médecin pour ne pas se sentir « zombie ».

« Je ne dormais pas, j'avais de gros troubles du sommeil. Et la première fois que j'ai pris de l'huile de CBD, j'ai dormi toute ma nuit comme avant », explique cette Québécoise qui vient de lancer un podcast sur le sujet.

Cette consommation des jeunes mères semble encore un phénomène marginal, car à peine plus d'une Canadienne sur dix a déjà consommé du cannabis, selon les estimations de l'institut national de la statistique.

Mais depuis la légalisation, les adhésions à ces groupes Facebook explosent, assurent leurs administratrices. « La question qui revient le plus est : peut-on consommer du cannabis quand on est enceinte ? », indique Jordana.

Elle-même en a consommé à « microdose » pendant sa première grossesse et de manière quotidienne en attendant son deuxième enfant.

« Un très gros joint avant d'accoucher »

« J'ai fumé un très gros joint avant d'accoucher, tous mes docteurs le savaient », raconte-t-elle. Elle n'y voit aucun problème pour ses enfants : ils ont 3 ans et 1 an et demi, sont « incroyables », voire « trop intelligents » pour leur âge, assure-t-elle.

Pour la communauté médicale, la question ne fait pourtant aucun doute : « On ne recommande pas la consommation pendant la grossesse », car « le THC, la substance psychoactive, traverse le placenta, donc le bébé va recevoir le cannabis que sa maman a consommé dans une proportion de 10 à 30 % », avertit le Dr Antoine Kanamugire.

« Le cannabis peut beaucoup influencer le développement du système nerveux central et du système immunitaire du foetus », résume ce psychiatre, auteur du livre Les 21 vérités cachées sur la marijuana.

De même, dit-il, le THC se retrouve dans le lait maternel lors de l'allaitement.

Ces mises en garde ne suffisent pas pour dissuader Jordana, convaincue que la science n'a pas fait le tour du sujet, en raison d'un siècle de prohibition.

Dans son salon, elle présente du beurre au THC qu'elle a cuisiné, mais aussi des bonbons au cannabis, du savon au cannabis pour le bain, de l'huile pour la peau...

Les bienfaits de cette plante millénaire vont même jusqu'à relancer la libido, selon ses adeptes : « C'est le viagra des femmes », affirment ces jeunes femmes, tout sourire.
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Anya
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Rougeole: un paquebot de la Scientologie en quarantaine à Sainte-Lucie

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Un bateau de croisière de l'Église de Scientologie se trouvait jeudi en quarantaine depuis deux jours dans un port de Sainte-Lucie en raison d'un cas de rougeole à bord, ont indiqué les autorités de santé de la petite île des Caraïbes.

«La décision a été prise de ne laisser personne débarquer. Le placement en quarantaine du navire est conforme aux lois sanitaires de Sainte-Lucie», a déclaré Merlene Fredericks-James, directrice générale de la Santé de Sainte-Lucie, dans un communiqué jeudi.

Le navire est le Freewinds, appartenant à l'Église de Scientologie, avec environ 300 personnes à bord, a-t-elle confirmé.

Le Freewinds est un joyau de l'organisation. Long de 134 mètres, il est basé dans les Caraïbes à Curaçao, et sert à des retraites spirituelles. C'est «un endroit très spécial» qui permet d'atteindre «le plus haut niveau d'aide spirituelle dans la religion de Scientologie», dit l'organisation sur son site internet.

Le médecin du navire a demandé 100 doses du vaccin contre la rougeole, a annoncé le ministère, qui va fournir les doses. La personne malade, une femme membre de l'équipage, reste sous surveillance à bord. On ignore quand le diagnostic a été fait.

Opacité

L'organisation fondée par Ron Hubbard, classée par plusieurs pays, dont la France, comme une secte, n'est pas opposée aux vaccins, mais est sceptique voire hostile face à la médecine moderne.

«Quand un scientologue attrape un rhume, il doit écrire une note pour dire quel ennemi de l'église l'a rendu malade», explique Tony Ortega, ancien journaliste et expert de l'organisation. «Il est forcément interrogé et puni, car dans la scientologie, quand on tombe malade, c'est toujours de sa propre faute».

La suite...
https://www.lapresse.ca/international/c ... -lucie.php
Capuchino
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Message par Capuchino »

https://www.tvanouvelles.ca/2019/05/31/ ... punta-cana" onclick="window.open(this.href);return false;

C'est vraiment troublant pour plusieurs raisons, de un que ça arrive dans un tout inclus, de deux dans un 5 étoiles et de trois que ça arrive à 22h30 le soir :non!: .
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gingerstar
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Message par gingerstar »

Capuchino a écrit : https://www.tvanouvelles.ca/2019/05/31/ ... punta-cana" onclick="window.open(this.href);return false;

C'est vraiment troublant pour plusieurs raisons, de un que ça arrive dans un tout inclus, de deux dans un 5 étoiles et de trois que ça arrive à 22h30 le soir :non!: .
Oui cette histoire est assez étrange et bouleversante. On ne se sent pas en danger habituellement sur le site d'un tout inclus et c'est d'une grande violence sans aucune raison...

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Anya
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Message par Anya »

Je suis pour l'aide médicale à mourir, mais à 17 ans, bien de la misère avec ça... :(

Euthanasiée à 17 ans en raison de graves souffrances psychologiques

Une adolescente de 17 ans a été euthanasiée en toute légalité aux Pays-Bas, dimanche , en raison de souffrances psychologiques qu’elle a développées à la suite d’agressions et d'un viol.

Noa Pothoven, qui était active sur les médias sociaux, a diffusé un long message sur sa page Instagram, dans lequel elle a raconté qu’elle «respirait, mais qu’elle ne vivait plus», rapporte le «New York Post».

L'adolescente d'Arnhem a obtenu le droit de mettre fin à ses jours après que des agressions sexuelles et des viols commis lorsqu’elle était plus jeune l'ont amenée à développer un trouble de stress post-traumatique, une dépression et l'anorexie.

Elle a été agressée trois fois dans sa jeunesse. Les deux premiers incidents étaient des actes de violence alors qu'elle assistait à des fêtes d'enfants, avant d'être violée par deux hommes à l'âge de 14 ans.

«Après des années de combat, je suis épuisée, a-t-elle confié. Cela fait un moment que je cesse de manger et de boire, et après de nombreuses discussions et évaluations, il a été décidé de me laisser partir parce que ma souffrance est insupportable.»

La jeune femme, convaincue de sa décision, a même écrit à ses amis de ne pas essayer de la convaincre que c’était une mauvaise idée: «C’est ma décision, et elle est finale [...] L’amour est de me laisser partir».

En 2017, 6585 personnes ont choisi de se faire euthanasier aux Pays-Bas.

Photo:
https://www.journaldemontreal.com/2019/ ... logiques-1
Dernière modification par Anya le mar. juin 04, 2019 7:19 pm, modifié 1 fois.
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gingerstar
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Message par gingerstar »

Anya a écrit : Je suis pour l'aide médicale à mourir, mais à 17 ans, bien de la misère avec ça... :(

Euthanasiée à 17 ans en raison de graves souffrances psychologiques

Une adolescente de 17 ans a été euthanasiée en toute légalité aux Pays-Bas, dimanche , en raison de souffrances psychologiques qu’elle a développées à la suite d’agressions et d'un viol.

Noa Pothoven, qui était active sur les médias sociaux, a diffusé un long message sur sa page Instagram, dans lequel elle a raconté qu’elle «respirait, mais qu’elle ne vivait plus», rapporte le «New York Post».

L'adolescente d'Arnhem a obtenu le droit de mettre fin à ses jours après que des agressions sexuelles et des viols commis lorsqu’elle était plus jeune l'ont amenée à développer un trouble de stress post-traumatique, une dépression et l'anorexie.

Elle a été agressée trois fois dans sa jeunesse. Les deux premiers incidents étaient des actes de violence alors qu'elle assistait à des fêtes d'enfants, avant d'être violée par deux hommes à l'âge de 14 ans.

«Après des années de combat, je suis épuisée, a-t-elle confié. Cela fait un moment que je cesse de manger et de boire, et après de nombreuses discussions et évaluations, il a été décidé de me laisser partir parce que ma souffrance est insupportable.»

La jeune femme, convaincue de sa décision, a même écrit à ses amis de ne pas essayer de la convaincre que c’était une mauvaise idée: «C’est ma décision, et elle est finale [...] L’amour est de me laisser partir».

En 2017, 6585 personnes ont choisi de se faire euthanasier aux Pays-Bas.

Photo:
https://www.journaldemontreal.com/2019/ ... logiques-1
Oh que c'est triste :ouin: Elle n'aura vraiment pas eu une belle vie, pauvre elle :( Ça donne une bonne idée de ce que peuvent vivre les victimes d'agressions sexuelles, surtout pendant l'enfance... Toutes mes meilleures pensées pour elles.

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