Sevan
Interview de sa mère par Eva Roque / Télé 7 jours
Sevan, le fils d'Henri Verneuil : La gloire de son père
Qui se cache derrière le rappeur des beaux quartiers, un peu provoc', qui a fait son apparition sur la scène de la Star Ac ? Véronique, la mère de Sevan nous dit qui est vraiment le fils du grand réalisateur.
On vous sent très fière de Sevan. Vous étiez d’accord pour qu’il s’inscrive à l’aventure Star Ac ?
Bien sûr. Pour avoir dû un jour renoncer à ma vocation de danseuse car mes parents ne voulaient pas que j’aille dans cette voie, j’ai choisi de laisser faire Sevan. Au-delà de cette liberté, le plus important avec les enfants, c’est de leur donner une éthique. Je lui répète souvent qu’il doit être un honnête homme.
Il rêvait d’entrer au Château ?
Il ne rêvait pas forcément de la Star Ac’. Sevan veut réussir. Et réussir, ce n’est pas forcément gagner l’émission. Avoir été choisi, c’est déjà une victoire pour lui. Il n’imaginait pas que sa candidature serait retenue, notamment parce qu’il a choisi le rap. Un rap qui lui permet d’exprimer ses états d’âme, une forme de nostalgie aussi. Pour moi qui lit beaucoup, qui ai toujours écrit puisque j’ai été journaliste, Sevan a un vrai talent d’écriture. Il a commencé il y a trois ans, juste après le décès de son père.
Quels sont ses qualités et ses défauts ?
Il veut tout en grand, il faut qu’il soit le meilleur. Il est volontaire, entier, bosseur, capable de s’astreindre à une discipline pour réussir. C’est quelqu’un d’extraverti et en même temps sensible, romantique. Il est aussi très provocateur et, surtout, il a un humour incroyable. Il nous a toujours fait hurler de rire en famille. Sevan est très fin, il analyse rapidement les gens, détecte leurs défauts, leurs failles. Je me souviens de lui, petit, en train de me singer quand je visitais la Vallée des Rois en Egypte où je vis depuis mon divorce, en 1999.
Ce divorce semble l’avoir blessé ?
Il l’a très mal vécu. Il avait 14 ans et demi. Il m’a reproché d’aller vivre en Egypte. De son côté, il est parti chez un vendeur de chevaux où il a été engagé comme un palefrenier. Ses conditions d’existence étaient alors extrêmement difficiles. Quand il a compris qu’il ne deviendrait jamais un champion de jumping, il est revenu à Paris. Sa sœur Gayané habite aujourd’hui avec lui. Elle est au cours Florent et veut partir aux Etats-Unis faire une école d’art dramatique. Elle s’est aussi présentée à la Star Ac’, mais elle n’a pas été retenue. Elle est très fière de son frère.
Quelle sorte d’enfant Sevan était-il ?
C’était un gamin espiègle, qui jouait du matin au soir. Il faisait des mises en scène avec ses jouets et les Barbie de sa sœur qu’il tatouait, habillait… Ensuite, avec une petite caméra que son père lui avait offerte, il filmait ces saynètes. Il était aussi très casse-cou. Je ne compte pas le nombre de fois où l’on a fini aux urgences ! Quant à l’école, c’était pour les copains, pas pour travailler.
Quand vous avez épousé Henri Verneuil, vous aviez 38 ans de moins que votre mari, âgé alors de 65 ans. Il avait déjà deux enfants d’un premier mariage. Il fut immédiatement d’accord pour avoir un autre enfant ?
Non, il n’en voulait pas ! Mais moi je me disais : que va-t-il rester de notre histoire ? Il fut très heureux par la suite. Il a rajeuni au contact de ses enfants. Il ne s’est d’ailleurs jamais senti vieux.
Quelles étaient les relations entre le père et le fils ?
Mon mari était un intellectuel qui vivait dans son bureau. À la maison, on avait une salle de projection dans laquelle on aimait regarder des films ensemble. En fait, je pense que nous étions ses grands enfants, son lien avec l’extérieur. Il adorait Sevan et Gayané. Quand Henri est décédé, ce fut très difficile pour Sevan. L’écriture a été une forme d’exutoire.
Vous vivez au Caire. Difficile de revenir pour chaque prime !
Effectivement, mais j’ai acheté un décodeur spécial pour voir mon fils tous les jours. --Message edité par zobrino le 2007-11-11 20:25:45--
Les candidats
Modérateur : Elise-Gisèle
À propos de Bertrand Agot
Biographie tirée de son site officiel
Bertrand Agot commence sa carrière de chanteur et d’auteur dans une comédie musicale intitulée « St François d’Assises », qu’un de ses professeurs, Gabriel Lebrun, a conçu alors qu’il était au lycée. Puis poussé par son amour du chant qu’il travaille seul dans un premier temps, il participe au concours d’entrée de l’Institut Supérieur des Arts et de la Voix une école de Richard Cross où il est reçu « espoir 91 » devant un jury composé du directeur d l’Olympia Michel Boris, Françoise Hardy et beaucoup d’autres professionnels du métier.
En 1996, il tourne avec le Chance Orchestra, principalement tous les derniers jeudi de chaque mois au « petit journal Montparnasse ». Il participe également à l’inauguration de la chaîne de télévision Nostalgie. En 1997, il participe au grand projet Gospel Symphonic à la salle Pleyel en tant que soliste invité (Accompagné de l’orchestre Colonne constitué de 80 musiciens). En 1998 un nouveau grand projet lui est proposé puisqu’il fera parti du concert au palais des sports du « Gospel pour 100 voix » ou il interprétera « Lean on me ».
En 2000, de nouveau avec les « gospel pour 100 voix » il chantera « Let the sunshine » à Bercy. De 2000 à 2003 il chantera dans divers formations de soul et de rythm & blues avec lesquelles il fera des tournées de Bars et café concert à Paris et en province. L’année 2004 sera marquée par une tournée internationale (Grèce, Turquie, Israël) en tant que chanteur lead dans un groupe de Funk. Son approche de la soul et du gospel lui donne une interprétation toute particulière de la funk music.
En 1992, il participe à la comédie musicale d’autant emporte le temps interprétant des chansons comme « ma pomme » ou « Syracuse » avec la ferveur gospel qui le caractérise, en effet en 1991 il avait été choisi sur audition pour être choriste de la chorale Gospel Voices où il deviendra un lead respecté pour son grain de voix si particulier, ainsi que pour sa présence scénique travaillée auparavant dans un groupe de soul music qu’il avait monté.
En 1993, invité aux États-Unis par la reine actuelle du gospel Miss Tramaine Hawkins et son organiste Joël Bryant, Bertrand découvre la signification, la porte transcendante, du gospel en tant que fidèle religieux spectateur actif et chanteur représentant la France. Il interprète « Oh Happy Day » à la plus grande convention de Gospel du monde : « The Gospel music Workshop of America » se déroulant à Indianapolis en août 1993. Suite au succès de son interprétation, il est invité à chanter dans l’Ohio à l’église méthodiste du Doctor Simmons membre imminent de la convention.
Fin 93, il participe comme choriste à la pièce de théâtre Arturo Ui en scène par Jérôme Savary et avec Guy Bedos comme personnage clef. Depuis il participe à de nombreux concerts de gospel en tant que chanteur lead, puis il a eu l’occasion de faire durant quelques soirées la première partie de l’américain Salomon Burke (auteur interprète de la célèbre chanson « Everybody need’s somebody » qu’il compose avant que les Blues Brothers ne lui donne ses lettres de noblesse) en cette même période il retourne aux USA pour participer de nouveau au gospel workshop music of America et chante à l’église d’Andréa Crouch.
Il tourne aussi avec le groupe de funk des Pipaz depuis 2001, en se produisant notamment au Réservoir à Paris.
En 2007, il est sélectionné pour participé à la Star Academy. Il est alors le chanteur du groupe de Crystal LiveBand et Prestige MusicLive.
Cliquez ici pour son site officiel --Message edité par zobrino le 2007-11-12 04:15:27--
Biographie tirée de son site officiel
Bertrand Agot commence sa carrière de chanteur et d’auteur dans une comédie musicale intitulée « St François d’Assises », qu’un de ses professeurs, Gabriel Lebrun, a conçu alors qu’il était au lycée. Puis poussé par son amour du chant qu’il travaille seul dans un premier temps, il participe au concours d’entrée de l’Institut Supérieur des Arts et de la Voix une école de Richard Cross où il est reçu « espoir 91 » devant un jury composé du directeur d l’Olympia Michel Boris, Françoise Hardy et beaucoup d’autres professionnels du métier.
En 1996, il tourne avec le Chance Orchestra, principalement tous les derniers jeudi de chaque mois au « petit journal Montparnasse ». Il participe également à l’inauguration de la chaîne de télévision Nostalgie. En 1997, il participe au grand projet Gospel Symphonic à la salle Pleyel en tant que soliste invité (Accompagné de l’orchestre Colonne constitué de 80 musiciens). En 1998 un nouveau grand projet lui est proposé puisqu’il fera parti du concert au palais des sports du « Gospel pour 100 voix » ou il interprétera « Lean on me ».
En 2000, de nouveau avec les « gospel pour 100 voix » il chantera « Let the sunshine » à Bercy. De 2000 à 2003 il chantera dans divers formations de soul et de rythm & blues avec lesquelles il fera des tournées de Bars et café concert à Paris et en province. L’année 2004 sera marquée par une tournée internationale (Grèce, Turquie, Israël) en tant que chanteur lead dans un groupe de Funk. Son approche de la soul et du gospel lui donne une interprétation toute particulière de la funk music.
En 1992, il participe à la comédie musicale d’autant emporte le temps interprétant des chansons comme « ma pomme » ou « Syracuse » avec la ferveur gospel qui le caractérise, en effet en 1991 il avait été choisi sur audition pour être choriste de la chorale Gospel Voices où il deviendra un lead respecté pour son grain de voix si particulier, ainsi que pour sa présence scénique travaillée auparavant dans un groupe de soul music qu’il avait monté.
En 1993, invité aux États-Unis par la reine actuelle du gospel Miss Tramaine Hawkins et son organiste Joël Bryant, Bertrand découvre la signification, la porte transcendante, du gospel en tant que fidèle religieux spectateur actif et chanteur représentant la France. Il interprète « Oh Happy Day » à la plus grande convention de Gospel du monde : « The Gospel music Workshop of America » se déroulant à Indianapolis en août 1993. Suite au succès de son interprétation, il est invité à chanter dans l’Ohio à l’église méthodiste du Doctor Simmons membre imminent de la convention.
Fin 93, il participe comme choriste à la pièce de théâtre Arturo Ui en scène par Jérôme Savary et avec Guy Bedos comme personnage clef. Depuis il participe à de nombreux concerts de gospel en tant que chanteur lead, puis il a eu l’occasion de faire durant quelques soirées la première partie de l’américain Salomon Burke (auteur interprète de la célèbre chanson « Everybody need’s somebody » qu’il compose avant que les Blues Brothers ne lui donne ses lettres de noblesse) en cette même période il retourne aux USA pour participer de nouveau au gospel workshop music of America et chante à l’église d’Andréa Crouch.
Il tourne aussi avec le groupe de funk des Pipaz depuis 2001, en se produisant notamment au Réservoir à Paris.
En 2007, il est sélectionné pour participé à la Star Academy. Il est alors le chanteur du groupe de Crystal LiveBand et Prestige MusicLive.
Cliquez ici pour son site officiel --Message edité par zobrino le 2007-11-12 04:15:27--
Noms des candidats
1. Alexandra
Alexandra Cohen
2. Alexia
???
3. Antoine
Antoine Lefèvre
4. Bertrand
Bertrand Agot
5. Claire Marie
Claire Marie Bron
6. Claudia
Claudia Atkinson
7. Dojima
Dojima Ounei
8. Éva
Éva Léonard
9. Jérémy
Jérémy Chapron
10. Lucie
Lucie Azard
11. Mathieu
???
12. Maureen
Maureen Angot
13. Noémie
Noémie Lovati
14. Pierre
Pierre Suppa
15. Quentin
Quentin Mosimann
Autre nom: John Louly (DJ)
16. Sevan
Sevan Malakian
Autre nom: Señor Azzad
17. Yaëlle
Yaëlle Smaïl
Autre nom: Yaëlle Cinkey
1. Alexandra
Alexandra Cohen
2. Alexia
???
3. Antoine
Antoine Lefèvre
4. Bertrand
Bertrand Agot
5. Claire Marie
Claire Marie Bron
6. Claudia
Claudia Atkinson
7. Dojima
Dojima Ounei
8. Éva
Éva Léonard
9. Jérémy
Jérémy Chapron
10. Lucie
Lucie Azard
11. Mathieu
???
12. Maureen
Maureen Angot
13. Noémie
Noémie Lovati
14. Pierre
Pierre Suppa
15. Quentin
Quentin Mosimann
Autre nom: John Louly (DJ)
16. Sevan
Sevan Malakian
Autre nom: Señor Azzad
17. Yaëlle
Yaëlle Smaïl
Autre nom: Yaëlle Cinkey
Yaelle et Dojima était bien mieux avant .
Yaëlle interviewée par Télé-Loisirs
J.T. - Télé-Loisirs
Seconde éliminée de cette Star Academy 7, Yaëlle nous dit tout : ses regrets, ce qu'elle pense vraiment de Noémie, sa réputation de lesbienne, son comportement de rebelle...
Comment as-tu pris ton élimination vendredi soir ?
J'ai été choquée par la réaction du public. Je ne m'attendais pas à ce que autant de gens m'apprécient. J'étais un peu dégoûtée que Noémie ait été préférée, car logiquement j'aurais dû rester. Moi je suis auteur-compositeur-interprète, alors que Noémie est seulement interprète. J'avais un univers, une personnalité à proposer. Je pense que j'aurais dû rester, mais ils ont fait leur choix par rapport à la prestation de vendredi. Et c'est vrai que moi je l'ai complètement ratée...
Tu dis que toi tu avais un univers, une personnalité à proposer. Tu sous-entends que Noémie n'en a pas ?
Si, si... mais Noémie, il y a tout à refaire... Moi je ne suis pas un produit, on ne me transformera pas. La Star Academy ne m'a pas changée.
De l'extérieur, on a l'impression que l'ambiance est un peu froide au Château...
Non, pas du tout ! Ils ont beaucoup montré les embrouilles, mais on passe plus de temps à travailler. Mais c'est vrai, moi aussi, j'ai craqué. Je ne me sentais pas bien, je n'arrivais plus à composer. Depuis une semaine, Antoine avait quelque chose contre moi. Il a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je regrette que ce soit tombé sur lui, mais je ne regrette pas l'acte en lui-même, car ça m'a fait du bien de péter un câble.
On t'a présentée comme la rebelle du château...
Oui, mais sous cette image de rebelle se cache une grande sensible ! L'image rock est une carapace.
À l'intérieur du château, est-ce qu'il y a des gens qui t'ont choquée par leurs comportements ou leurs propos ?
Quentin et Antoine. Quentin, c'est trop « moi je ». Il essaye de se faire une image. Il est sur un nuage, je pense que c'est une star ce mec. Avant d'entrer dans le Château, il avait déjà la grosse tête ! Mais ça fait partie de sa personnalité. Antoine, lui, il pense tout savoir. Mais c'est un garçon très sensible. Il est un peu froid avec tout le monde, mais je pense que c'est juste parce qu'il a du mal à s'exprimer.
Tout le monde parle de Noémie, de son comportement, de ses propos déplacés...
Oui, c'est un truc de fou, parce qu'à l'intérieur du Château, on ne voyait pas tout. J'ai découvert des trucs depuis que je suis sortie, alors que j'en avais parlé avec elle avant ! J'avais eu des échos sur ses propos, alors j'avais été lui parler. Mais elle m'avait affirmée qu'elle n'avait jamais rien dit de tel... Quand je suis sortie, je me suis rendu compte de plein de choses. Je suis choquée et je comprends pourquoi le public réagit comme ça (le public l'a huée vendredi soir, ndlr). Mais ça restera quand même ma pote, peu importe ce qu'elle dira. Comme on dit, ce n'est pas parce que les gens sont cons, qu'il faut l'être aussi. Elle peut être comme ça, moi je ne serai pas comme elle... Je ne sais pas si elle joue avec le public, ou si elle est réellement comme ça.
Quand tu étais dans le Château, on avait vraiment l'impression que tu étais en manque d'affection. C'était le cas ?
Oui, là-bas les émotions sont multipliées par mille. Je n'avais jamais eu autant besoin d'affection.
Ca te gêne que tout le monde dise que tu es lesbienne ?
Non, car je sais très bien que je ne le suis pas. De toute façon, je soutiens les homos. Ca ne me dérange pas qu'on me donne cette image.
Qui vois-tu aller en finale de la Star Academy ?
Maureen et Quentin.
Quel est ton rêve ?
Vivre de la musique.
As-tu un message à faire passer à ceux qui sont encore au château ?
Qu'ils travaillent et qu'ils arrêtent de se lamenter. Il faut qu'ils se rendent compte de la chance qu'ils ont. Quant on est à l'intérieur, on ne réalise pas, mais une fois dehors, on s'en rend compte...
J.T. - Télé-Loisirs
Seconde éliminée de cette Star Academy 7, Yaëlle nous dit tout : ses regrets, ce qu'elle pense vraiment de Noémie, sa réputation de lesbienne, son comportement de rebelle...
Comment as-tu pris ton élimination vendredi soir ?
J'ai été choquée par la réaction du public. Je ne m'attendais pas à ce que autant de gens m'apprécient. J'étais un peu dégoûtée que Noémie ait été préférée, car logiquement j'aurais dû rester. Moi je suis auteur-compositeur-interprète, alors que Noémie est seulement interprète. J'avais un univers, une personnalité à proposer. Je pense que j'aurais dû rester, mais ils ont fait leur choix par rapport à la prestation de vendredi. Et c'est vrai que moi je l'ai complètement ratée...
Tu dis que toi tu avais un univers, une personnalité à proposer. Tu sous-entends que Noémie n'en a pas ?
Si, si... mais Noémie, il y a tout à refaire... Moi je ne suis pas un produit, on ne me transformera pas. La Star Academy ne m'a pas changée.
De l'extérieur, on a l'impression que l'ambiance est un peu froide au Château...
Non, pas du tout ! Ils ont beaucoup montré les embrouilles, mais on passe plus de temps à travailler. Mais c'est vrai, moi aussi, j'ai craqué. Je ne me sentais pas bien, je n'arrivais plus à composer. Depuis une semaine, Antoine avait quelque chose contre moi. Il a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Je regrette que ce soit tombé sur lui, mais je ne regrette pas l'acte en lui-même, car ça m'a fait du bien de péter un câble.
On t'a présentée comme la rebelle du château...
Oui, mais sous cette image de rebelle se cache une grande sensible ! L'image rock est une carapace.
À l'intérieur du château, est-ce qu'il y a des gens qui t'ont choquée par leurs comportements ou leurs propos ?
Quentin et Antoine. Quentin, c'est trop « moi je ». Il essaye de se faire une image. Il est sur un nuage, je pense que c'est une star ce mec. Avant d'entrer dans le Château, il avait déjà la grosse tête ! Mais ça fait partie de sa personnalité. Antoine, lui, il pense tout savoir. Mais c'est un garçon très sensible. Il est un peu froid avec tout le monde, mais je pense que c'est juste parce qu'il a du mal à s'exprimer.
Tout le monde parle de Noémie, de son comportement, de ses propos déplacés...
Oui, c'est un truc de fou, parce qu'à l'intérieur du Château, on ne voyait pas tout. J'ai découvert des trucs depuis que je suis sortie, alors que j'en avais parlé avec elle avant ! J'avais eu des échos sur ses propos, alors j'avais été lui parler. Mais elle m'avait affirmée qu'elle n'avait jamais rien dit de tel... Quand je suis sortie, je me suis rendu compte de plein de choses. Je suis choquée et je comprends pourquoi le public réagit comme ça (le public l'a huée vendredi soir, ndlr). Mais ça restera quand même ma pote, peu importe ce qu'elle dira. Comme on dit, ce n'est pas parce que les gens sont cons, qu'il faut l'être aussi. Elle peut être comme ça, moi je ne serai pas comme elle... Je ne sais pas si elle joue avec le public, ou si elle est réellement comme ça.
Quand tu étais dans le Château, on avait vraiment l'impression que tu étais en manque d'affection. C'était le cas ?
Oui, là-bas les émotions sont multipliées par mille. Je n'avais jamais eu autant besoin d'affection.
Ca te gêne que tout le monde dise que tu es lesbienne ?
Non, car je sais très bien que je ne le suis pas. De toute façon, je soutiens les homos. Ca ne me dérange pas qu'on me donne cette image.
Qui vois-tu aller en finale de la Star Academy ?
Maureen et Quentin.
Quel est ton rêve ?
Vivre de la musique.
As-tu un message à faire passer à ceux qui sont encore au château ?
Qu'ils travaillent et qu'ils arrêtent de se lamenter. Il faut qu'ils se rendent compte de la chance qu'ils ont. Quant on est à l'intérieur, on ne réalise pas, mais une fois dehors, on s'en rend compte...