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Fabi
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j aimerai bien VAnessa Duchelle,Stp
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ViViiii a écrit : sam. mai 17, 2025 10:49 pm j aimerai bien VAnessa Duchelle,Stp
Voilà! :)


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Merci Fabi :hello:
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ViViiii a écrit : mar. mai 20, 2025 1:17 am Merci Fabi :hello:
Ça me fait plaisir! :)
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Andrée Boucher avait demandé deux fois l'aide médicale à mourir

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Le 29 septembre prochain, il y aura quatre ans qu’Andrée Boucher est décédée après des années de grandes souffrances. La comédienne, qui avait demandé à deux reprises l’aide médicale à mourir, a choisi de mettre elle-même un terme à sa vie. Dans une entrevue bouleversante, son conjoint pendant 45 ans, Jean-Pierre Bélanger, se confie sur ses derniers instants.

Jean-Pierre, près de quatre ans après le départ d'Andrée, comment allez-vous?

Il a d’abord fallu que je me remette de la tragédie... À deux reprises dans ma vie, j’ai été en mode survie. La première fois, c’était pour sortir de ma famille, qui était un monde de violence verbale et physique, d’agressions sexuelles, de chantage, de harcèlement et d’intimidation. J’en suis sorti. La seconde fois, ç’a été les dernières années avec Andrée. Nous étions en pleine pandémie. Il fallait que je lui prodigue des soins, que je la lave, etc. C’étaient les soins les plus dégradants qui soient, et ce n’était pas plus drôle pour elle que pour moi. C’était épouvantable! Andrée m’avait demandé: «Si un jour je décide d’en finir...» Je lui avais répondu que je ne pouvais pas avoir d’opinion sur ce sujet.

Parce que c’était une décision qui ne concernait qu’elle?

Oui. Je ne voulais pas qu’elle me demande mon approbation. Mais je lui avais dit que j’allais m’arranger avec sa décision, quelle qu’elle soit. Par contre, entre les paroles et la réalité... Ce jour-là, je suis parti de chez nous pour aller faire des courses. Il était 10 h le matin. Elle m’a demandé si j’allais être parti longtemps. Je lui ai dit que j’allais sûrement m’absenter quelques heures. Pendant que j’étais à l’extérieur, j’ai reçu un appel que je n’ai pas pris sur-le-champ. Elle m’a rappelé alors que j’étais dans le stationnement. J’ai répondu, puis je l’ai entendue me dire qu’elle n’allait pas bien...

Qu’avez-vous fait?

Je suis rapidement retourné à la maison et je l’ai trouvée étendue par terre dans la salle de bains. J’ai tout de suite compris ce qui s’était passé. Elle était encore vivante... et elle ne voulait plus mourir. Je me souviens d'avoir hurlé, mais par la suite j'ai eu un blackout complet. Tout ce dont je me souviens, c'est que je suivais l'ambulance et que je me disais que ça ne pouvait pas: peu de temps avant, je lui parlais encore... À l'hôpital, on l’a mise dans une petite chambre dans laquelle je ne pouvais pas entrer. Deux heures plus tard, j’ai pu avoir accès à la chambre. C’est à ce moment qu’on m’a dit qu’on ne pouvait plus rien pour elle. On m’a dit qu’on pouvait la maintenir encore en vie, mais j’ai suggéré de ne pas le faire.

Parce que vous connaissiez son choix d’en finir?

Effectivement. Je l’ai regardée et je l’ai prise dans mes bras. Je l'ai vue mourir tranquillement. Elle était encore chaude... puis elle est devenue froide. C'était fini. Les indicateurs de signes vitaux sur les machines se sont éteints. Nous ne nous sommes jamais reparlé. Ç’a été l'horreur! Ça m'a pris tellement de temps à m’en remettre! Le lendemain matin, à mon réveil, je me suis dit: «Oh non! Je ne suis pas encore vivant?!» Et ça a duré pendant un mois.

Le choc émotionnel était trop grand?

Oui. Je me répétais que je ne pouvais pas changer le passé. Quant à l'avenir, je ne pouvais rien projeter, car je ne le connaissais pas. Puis, avec le temps, j’ai continué à écrire, à faire de l’exercice, etc. Mais il y a eu des moments bien difficiles. C’est sans compter le testament. C’est quelque chose! Surtout quand la personne s'est suicidée...

Y a-t-il eu une enquête?

Oui. Il y a eu un coroner au dossier. On voulait vérifier que ce n’était pas moi qui l'avais empoisonnée. L’horreur... Quand je dis que j’étais dans la survie... Je me suis raccroché à tout ce que j’ai pu. J'ai bu, j'ai pris de la drogue... Le départ d’Andrée marquait la fin d'un cycle.
Combien d’années avez-vous été ensemble, Jean-Pierre?

Nous avons été ensemble pendant 45 ans.

J'imagine qu'à vos débuts, les gens ont pensé que ça n’allait pas durer, notamment à cause de votre différence d’âge.

En effet. Nous avions fait ensemble la première page du magazine Le Lundi. Ç’a été dément! Beaucoup de gens m’en parlent encore aujourd'hui. Des femmes me disaient avoir accroché cette photo dans leur maison, car c’est ce qu’elles voulaient pour elles.

Quelle était votre différence d'âge?

Elle était de 10 ans. Ce n’est rien, mais ça ne passait pas dans ma famille. C’est à partir de ce moment-là que j’ai coupé les ponts avec ma famille. C’était Andrée, et c’est tout. Je n'ai jamais regretté mon choix. J’ai beaucoup défendu Andrée auprès de ma famille, mais aussi de la sienne. J’ai toujours pris parti pour elle. C’était mon choix.

Pour qu’une relation survive 45 ans, il faut être soudés.

Oui, pour le meilleur et pour le pire. Et quand le pire arrive, tu crois que c'est fini. Mais chez nous, nous avions chacun notre espace.

C’était important pour vous d’avoir chacun votre espace?

On me demandait parfois: «Mais pourquoi deux chambres?» Je disais toujours que la raison était simple: parce que nous avions deux corps. Andrée avait sa salle de bains, son comptable, ses états financiers, son gérant de banque, son agent... Si elle voulait dépenser, elle pouvait le faire à sa guise. Elle était un véritable panier percé, tandis que moi, j’étais plus économe et prévoyant. Nous n’avons jamais eu de compte conjoint. Nous faisions nos comptes à la fin du mois.

Ce n’est pas nécessaire, surtout quand on n'a pas d'enfant.

Effectivement. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait. Andrée avait ses moments de folie. C’est ce qui me séduisait chez elle, d'ailleurs. Elle était hors normes. On ne peut pas demander à quelqu'un d'être hors normes partout, sauf dans un domaine de sa vie. Il fallait l’accepter d'emblée comme elle était ou ne pas l'accepter du tout. Je ne pouvais pas commencer à gérer ce qu'elle était... Elle faisait les choses à sa façon. Elle était autonome. J'ai vu tout de suite que, sous ses dehors de matamore, sous sa cuirasse, elle était une petite enfant fragile. Je me souviens de son père qui m'avait dit: «Ça me sécurise que vous soyez ensemble. Je sais qu’avec toi, elle ne mourra pas au carré Viger.»

Parce qu'Andrée avait souvent fait la fête?

La fête? (sourire) Elle sortait avec Joe Cocker, Alain Delon... C’était quelque chose!

Est-ce qu’on parle ici de liaisons?

Oui. Andrée avait un charme fou! Elle avait une personnalité flamboyante. Je lui ai laissé sa personnalité, et j'ai toujours gardé la mienne. Elle ne m'a jamais fait faire des choses que je ne voulais pas faire. Mais c'est sûr que la vie à deux, c'est une vallée de concessions. Il faut l'accepter.

Vous aviez quand même de grands intérêts en commun, notamment votre mode alimentaire.

Oui, on avait les mêmes valeurs et la même ambition. Il y a 45 ans, une alimentation naturelle et les combinaisons alimentaires, ce n’était pas courant. Andrée était très curieuse de tout ce qui est médecine parallèle et elle était très savante dans le domaine. Elle aimait partager ses connaissances. Elle répétait: «Moi, je dis toujours la vérité», ce à quoi je répondais: «Mais Andrée, il faudrait au moins que tu attendes qu'on te la demande!» (rires) C’est ce qui me plaisait chez elle. Elle avait de belles valeurs et elle n’aurait jamais fait de mal à quelqu'un. Je la calmais tandis qu’elle m’énergisait.

Était-elle intense en tout?

Oui, et elle avait un immense courage. Elle a été opérée 12 fois. Je l'ai vue dans des moments de douleur atroce. À la fin, elle souffrait terriblement. Elle a demandé deux fois l'aide médicale à mourir. On lui disait: «Vous pourriez l’obtenir, mais on vous invite à une longue réflexion.» Quand tu en arrives à demander l’aide médicale à mourir, c’est parce que ta longue réflexion est faite. La deuxième fois qu’on lui a suggéré de faire une longue réflexion, elle a mis fin à ses jours trois semaines plus tard.

Elle avait décidé de s'en charger elle-même...

Oui, et Andrée n’était pas du genre à demander la permission à quelqu'un si elle décidait de tirer la plogue... J'aurais aimé mieux que ça se fasse dans des conditions plus harmonieuses, mais je lui en veux pas du tout. Je la comprends. Elle souffrait tellement! La douleur, ça cause des souffrances morales, physiques et émotives.

Vous a-t-elle laissé une lettre d’adieu?

J’ai l'impression que ça s’est décidé rapidement. Il fallait qu'elle fasse vite, sinon elle ne l'aurait jamais fait. C’est tellement souffrant de prendre cette décision qu’il ne faut pas trop y réfléchir ensuite. Par ailleurs, j’avais planifié le dernier voyage d'Andrée en sachant que c'était son dernier. Elle m'avait dit: «Quand on meurt, la seule chose qu'on devrait emporter, ce sont nos beaux souvenirs. Nous sommes allés sur une petite île des Caraïbes. Ç'a été extraordinaire.»

Vous avez accepté son choix de mettre fin à ses jours?

Oui. Aujourd’hui, quand je vois quelque chose de beau, au lieu de me dire qu’elle n’est pas là, je lui parle. Maintenant, elle est à la fois très loin et plus près. Je n’ai pas besoin de penser à Andrée, elle m'accompagne partout...

Votre douleur s’est-elle apaisée au fil des ans?

À la mort d’Andrée, ç’a été très difficile. Je me souviens avoir répondu à quelqu'un qui me demandait comment je me sentais: «C'est comme si j'avais un poignard enfoncé dans le ventre, que j'essayais de le retirer, mais que je n'y arrivais pas.» Et je me suis senti comme ça durant un mois. Pendant une période, j’ai pris des antidépresseurs, parce que c'était énorme, mais j’ai arrêté progressivement avec le médecin. Aujourd’hui, je suis plus heureux. Maintenant, si je vois que l'anxiété se pointe, je me demande: «Est-ce une vraie anxiété, ça?» J’ai compris que si je voulais sortir de mon état, il fallait que je m’ouvre aux nouvelles personnes, aux nouvelles situations, aux nouvelles discussions, aux nouvelles valeurs... Tout ça demande un effort, mais j’ai fait cet effort pour aller vers les autres et cela m’a permis de rencontrer des gens extraordinaires.
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