On est sur Mars !

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NetRoll
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Message par NetRoll »

Je me ferai l'avocat du diable

Les différents pays de la terre dépensent des milliards de dollars pour aller sur Mars à la place d'améliorer la planète terre, de décontaminer, de diminuer les émissions de gaz, de suivre ou même devancer Kyoto et...

Dans 10 ans d'ici, on fini par aller sur Mars et on se rend compte que Mars, c'est en fait ce que risque de devenir la terre dans 100-200 ans. Oui il y aura eu de la vie, mais elle aura été polluée et celle-ci n'y est plus possible pour les raisons XYZ.

Quel beau gaspillage d'argent non?
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Rénatane
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Message par Rénatane »

NetRoll  a écritJe me ferai l'avocat du diable

Les différents pays de la terre dépensent des milliards de dollars pour aller sur Mars à la place d'améliorer la planète terre, de décontaminer, de diminuer les émissions de gaz, de suivre ou même devancer Kyoto et...

Dans 10 ans d'ici, on fini par aller sur Mars et on se rend compte que Mars, c'est en fait ce que risque de devenir la terre dans 100-200 ans. Oui il y aura eu de la vie, mais elle aura été polluée et celle-ci n'y est plus possible pour les raisons XYZ.

Quel beau gaspillage d'argent non?
Je ne trouve pas que c'est un gaspillage d'argent...quand bien même , on metterait cette argent la ,a décontaminer la terre , ça ne serait qu'une petite goutte d'eau dans l'océan , dans le sens que ça améliorerait de quoi ? .00001 % ?

Des projets comme Mars et les autres explorations spacial , permettent de faire avancer beaucoup la recherche dans divers domaines : alimentaires , santé ,informatique etc...

D'ailleurs c'est grace a ça , si on a des satellites en orbite....

[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
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Acrux
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Message par Acrux »

Des glaciers pourraient réapparaître sur Mars !
Source : CNRS, le 23/01/2006 à 10h24


Une équipe internationale, conduite par François Forget, chercheur au Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS, vient de développer une simulation numérique à haute résolution du climat martien il y a plus de 5 millions d'années. Se basant sur un changement d'obliquité de la planète rouge, le modèle permet d'expliquer parfaitement la présence de glaciers rocheux sur les flancs des grands volcans martiens, dont Olympus Mons, et à l'est du bassin d'Hellas. Et des glaciers réapparaîtront selon le scientifique !


Alors que la glace est actuellement instable à la surface de Mars en dehors des régions polaires, les récentes missions spatiales, et en particulier la mission européenne Mars Express de l'ESA (European Space Agency), ont découvert de spectaculaires traces de glaciers dans certaines régions de Mars situées aux moyennes latitudes et même sous les tropiques. Ces traces de glaciers, et parfois même de véritables glaciers rocheux (formés de glace recouverte de roches et de sédiments) ont ainsi été repérées près des flancs ouest des grands volcans martiens de la région de Tharsis et sur le volcan géant Olympus Mons. De l'autre coté de la planète, une petite région grande comme la France et située à l'est du bassin d'Hellas regroupe les exemples les plus spectaculaires de glaciers rocheux, dont le spectaculaire « glacier sablier » découvert par Mars Express en 2005.

Comment expliquer la présence de tels glaciers à ces latitudes sur Mars ? Pourquoi sont-ils regroupés dans certaines régions spécifiques ?

De nouvelles simulations numériques à haute résolution du climat de Mars, effectuées par François Forget au Laboratoire de météorologie dynamique de l'Institut Pierre Simon Laplace en collaboration avec une équipe franco-américaine, ont pu reproduire la formation de ces glaciers, et expliquer leur origine.




Figure 1A : carte géologique de la région de Tharsis montrant l'endroit des dépôts (en jaune) situés sur les pentes nord-ouest de Tharsis Montes et d'Olympus Mons. Figure 1B : accumulation de la glace d'eau dans la région de Tharsis obtenue par le modèle numérique simulée avec une obliquité de 45°.
© LMD/IPSL. CNRS.


En pratique, les chercheurs ont utilisé un modèle sophistiqué de l'atmosphère et du cycle de l'eau sur Mars, conçu pour simuler les détails de la météorologie martienne telle que l'observent les missions spatiales actuelles. En faisant tourner le même modèle, mais en supposant que l'obliquité de la planète était passée de 25,2° (valeur actuelle) à 45° (une valeur souvent atteinte dans le passé, le plus récemment il y a 5,5 millions d'années, les planétologues ont découvert une planète Mars au climat relativement comparable à celui que nous observons aujourd'hui, mais sur laquelle le cycle de l'eau était intensifié par le chauffage de la calotte polaire nord en été, une saison relativement torride lorsque l'axe de rotation de Mars est très incliné. Dans ces conditions plus « humides », le modèle prédit la condensation et l'accumulation de glace sur les flancs « au vent » des grandes montagnes martiennes, selon un mécanisme de précipitation couramment observé dans les îles montagneuses sur Terre. Les zones d'accumulation de la glace prédites correspondent précisément aux régions où des traces de glacier ont été découvertes. Ceci indique que le phénomène simulé est probablement celui qui est à l'origine de ces formations (Figures 1A et 1B).



Carte topographique du bassin d'Hellas. Figure 2A, les marques géométriques correspondent aux structures géologiques particulièrement riches en glace et aux glaciers rocheux rassemblés dans cette région (le point rouge et la croix verte marquent respectivement le « glacier-sablier » et la langue glaciaire présentés ci-dessus), Figure 2B, accumulation de la glace d'eau en millimètres par année martienne prédite par le modèle numérique avec une obliquité de 45°, en supposant une calotte de glace d'eau au pôle sud.
© LMD/IPSL. CNRS.

De nouvelles simulations ont ensuite été conduites en supposant cette fois que le réservoir originel de glace d'eau était la calotte polaire sud plutôt que la calotte nord comme de nos jours. Cela ne correspond pas aux conditions actuelles, mais la géologie du Pôle sud indique que cela a dû être le cas par le passé. Dans ces simulations, l'est du bassin d'Hellas s'est révélé être le lieu d'intenses précipitations, et à nouveau le modèle peut expliquer pourquoi cette petite région est à présent recouverte de formations glaciaires. Le modèle montre que la topographie du bassin d'Hellas perturbe l'écoulement atmosphérique et force l'essentiel de la vapeur d'eau issue de la calotte polaire sud en été à passer à l'est d'Hellas. Là, la rencontre avec des masses d'air plus froid se solde par la condensation d'une grande partie de la vapeur d'eau, et sa précipitation (Figures 2A et 2B).

Ces simulations montrent que le système climatique que nous observons aujourd'hui sur Mars, exposé aux fortes variations d'obliquité que connaît la planète rouge, est capable de déplacer de vastes quantités de glace et de former des glaciers sous les tropiques et aux moyennes latitudes. Ces glaciers ont dû être exposés à des températures très différentes de celles que connaissent les dépôts de glace présents sur Mars de nos jours. Ainsi, est-il envisageable que certains dépôts de glace aient pu fondre et être le siège d'écoulement d'eau liquide, ce qui expliquerait la présence de ravines et de trace de ruisseau géologiquement récent, en particulier à l'est d'Hellas.

Et pour François Forget "à l'avenir, ce phénomène (de formation de glaciers) peut se reproduire ; on en aura d'autres" !
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Acrux
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Message par Acrux »

MRO réussit sa mission à haut risque et se place en orbite - MAJ


Mise à jour du 11 mars : MRO a réussi cette nuit une mission à haut risque, qui visait à se placer en orbite martienne, avant d'entamer pour les 6 prochains mois une phase de circularisation de son orbite afin de se rapprocher de la planète rouge.


La mise à feu de son moteur principal a très bien marché, et lui a permis de freiner sa vitesse d'environ 20% afin d'être capturée par la force de gravitation martienne. Après 30 minutes d'angoisse durant lesquelles le contact avec la sonde était incertain à cause de son premier passage derrière Mars, ses différents signaux radio ont confirmé la belle réussite de cette insertion orbitale.


Vidéo sur l'insertion orbitale (7Mo - Quicktime) : http://mars.jpl.nasa.gov/mro/gallery/vi ... o_moi1.mov


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Actualité du 9 mars - La sonde de la NASA Mars Reconnaissance Orbiter est entrée dans son approche finale de la planète rouge. Demain, à 22h24 heure de Paris, elle allumera son moteur principal pour freiner sa course folle et se faire capturer par le champ gravitationnel de Mars.



Mars Reconnaissance Orbiter allumera son moteur principal demain soir,
en vue de son freinage et de sa mise en orbite autour de la planète rouge
(Crédits : NASA)


La séquence de commandes, qui a commencé mardi dernier, culminera vendredi 10 mars avec l’allumage – dans le sens de la marche - de son moteur principal. Cette manœuvre permettra de ralentir suffisamment la sonde MRO pour qu’elle soit captée par le champ gravitationnel martien et se place sur une orbite elliptique allongée.

La seconde phase sera une période d’aérofreinage, longue de six mois, qui verra la sonde plonger à plus de 500 reprises dans l’atmosphère de Mars, et utiliser sa friction pour circulariser son orbite – et réduire sa période. Ceci dans le but d’assurer un temps de révolution et un cadre de travail optimal pour ses six instruments embarqués.

Pour les ingénieurs de la NASA, le 10 mars est un jour marqué d’une pierre blanche : « Nous nous préparons depuis plusieurs années à la manœuvre critique que la sonde aura à exécuter. Pour l’heure, tous les voyants sont au vert, mais Mars nous a appris à ne jamais être trop confiant… En effet, deux des quatre derniers orbiteurs de la NASA envoyés sur Mars n’ont pas survécu à leur approche finale » explique Jim Graf, le chef de projet.

Si la sonde Mars Reconnaissance Orbiter parvient à se placer en orbite optimale, elle ajoutera son expertise à celle des Rovers Spirit et Opportunity, de Mars Global Surveyor, de Mars Odyssey et de Mars Express. De son orbite basse, MRO examinera en détail la surface et les couches basses de l’atmosphère de Mars. La sonde apportera également son soutien aux missions futures, en assurant le relais des communications et en déterminant de nouveaux sites d’atterrissages. Elle pourra transmettre 10 fois plus de données par minute que les sondes antérieures.

« La phase scientifique du programme ne débutera pas avant le mois de novembre, mais MRO étudiera tout de même la densité de l’atmosphère de Mars à chacun de ses passages. »



De son orbite basse, MRO examinera en détail la surface et les couches basses de l’atmosphère de Mars
(Crédits : NASA)

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NetRoll
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Rénatane
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Message par Rénatane »

Orbiter envoie sa première image de Mars

Associated Press

Los Angeles


L'appareil photographique haute définition à bord de la sonde spatiale américaine Mars Reconnaissance Orbiter, entrée ce mois-ci dans l'orbite de Mars, a communiqué ses premières prises du vue de la planète rouge, a annoncé vendredi la NASA, l'agence spatiale américaine.

L'image-test a été prise jeudi à une altitude de 2490 kilomètres et met au jour une surface parsemée de cratères, avec des canaux évoquant des ravins et des gorges profondes, dans les régions montagneuses du sud de la planète.

La photographie permet de discerner des objets d'une largeur d'environ 7,5 mètres, mais la NASA précise qu'une fois présente dans l'orbite prévue pour sa mission d'observation, la sonde devrait transmettre des images où des objets d'un mètre de large seront visibles.

Après une odyssée de sept ans et de 499 millions de kilomètres, la sonde est entrée dans l'orbite de la planète rouge le 10 mars dernier. Sa mission d'observation, destinée à détecter la présence d'eau sous toutes ses formes et à préparer de futures expéditions humaines, devrait être la plus détaillée jamais réalisée, selon la NASA. Son coût total est de 720 millions de dollars.

Orbiter est équipée des instruments scientifiques les plus sophistiqués jamais envoyés sur une autre planète, notamment un appareil télescopique pour photographier la surface et un radar visant à sonder le sous-sol de Mars.





[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
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Acrux
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Message par Acrux »

Superbe la photo...!  

Ça doit être Valles Marineris j'imagine...?
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Rénatane
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Message par Rénatane »

Acrux  a écritSuperbe la photo...!  

Ça doit être Valles Marineris j'imagine...?
Ça y ressemble.....

La photo ne semble quésiment pas vrai tellement le paysage est parfait !!!.....La haute définition c'est hot en tabarnouche  
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Blobulle
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Message par Blobulle »

C'est dommage qu'il y a du dioxyde de carbone CO2 sur mars !

[color=violet]





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Rénatane
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Message par Rénatane »

Mars : De violents geysers printaniers sur la planète rouge
Par Christophe Olry, Futura-Sciences, le 18/08/2006 à 15h01

Vêtu de votre combinaison spatiale, vous marchez au pôle sud de la planète rouge. Vous vous tenez sur une épaisse couche de glace de dioxyde de carbone et, tout autour de vous, de puissants geysers gazeux projettent du sable et de la poussière anthracite à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Vous sentez également le sol trembler sous vos bottes : la calotte sur laquelle vous vous trouvez semble en lévitation sous la pression d’une nappe de gaz souterraine. Bienvenue dans le printemps martien !


Vue d'artiste du paysage offert par le pôle sud de Mars au printemps
(Crédits : Arizona State University/Ron Miller)


D'étranges taches sombres printanières

Depuis fort longtemps, un curieux phénomène intrigue les astronomes : chaque printemps, des taches sombres de 15 à 46 mètres de diamètre apparaissent au pôle sud de Mars, à la surface de sa calotte glaciaire. Jusque là, les scientifiques pensaient que c’était le retour du Soleil sur cette zone privée de lumière pendant tout l’hiver qui faisait fondre une partie de la glace, et mettait le sol martien à nu. Or, les caméras d’Odyssey, permettant de voir dans le visible et l'infrarouge, ont découvert que la température des taches était aussi faible que celle de la glace de dioxyde de carbone. Cette explication n’était donc pas satisfaisante.

Autre fait troublant observé par les astronomes : chaque printemps, des rainures apparaissent dans la calotte glaciaire, et convergent juste en dessous des taches sombres.



Un nouveau scénario

Pour percer ce mystère, une équipe de chercheurs menée par Christensen (Arizona State University) a observé une zone particulière du pôle sud de la fin de l’hiver martien à la mi-printemps. La caméra THEMIS (Thermal Emission Imaging System) de Mars Odyssey leur a permis de collecter 200 images et de suivre l’évolution de cette région.

A partir de leurs observations, les astronomes ont élaboré un nouveau scénario expliquant la formation des taches sombres. Pendant l’hiver, le pôle sud martien baigne dans l’obscurité et le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère retombe au sol sous forme de glace, formant une couche d’un mètre de hauteur au-dessus de la calotte permanente. Entre glace éternelle et glace hivernale se trouve une fine épaisseur de poussière et de sable anthracite. Au printemps suivant, le Soleil refait son apparition et, à travers la couche de CO2, il réchauffe ces matériaux sombres et les porte à une température telle qu’ils font se sublimer la glace gisant à proximité. Une nappe de dioxyde de carbone gazeux se forme, met la surface sous pression, et le gaz qui parvient à s’échapper via des failles engendre des geysers qui projettent le sable et la poussière à des vitesses atteignant 160 kilomètres à l’heure. C’est ainsi que, en retombant, ces matériaux dessineraient des taches sombres à la surface.

Ces travaux parus dans l’édition du 17 août de la revue Nature montrent que, au printemps, de violentes éruptions se produisent au pôle sud de Mars, et suggèrent que cette région de la planète rouge est nettement plus active qu’on ne le pensait…


[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
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