TERRORISME...SÉCURITÉ et JEUX OLYMPIQUES...!
Le terrorisme a encore frappé - à Madrid cette fois. Ces dernières attaques s'ajoutent à une liste de plus en plus longue d'agressions qui n'épargnent aucune partie du globe....!
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Horreur en Espagne
Associated Press (AP)
Un médecin s'affaire à soigner une des victimes.
© AP
Qui est derrière le carnage de Madrid? À seulement trois jours des élections législatives, dix bombes ont explosé presque simultanément jeudi matin à l'heure de pointe dans des trains et des gares de la capitale espagnole, tuant 198 personnes et en blessant plus de 1400, dans les attentats les plus sanglants qu'ait jamais connus le pays.
Si les autorités espagnoles en ont d'abord attribué la responsabilité à l'organisation séparatiste basque ETA, elles se montraient plus prudentes en fin de journée, n'excluant aucune piste à la suite de la découverte d'une camionnette avec des détonateurs et une cassette en langue arabe contenant apparemment des versets du Coran. En outre, un journal arabe a reçu via Internet un message de revendication d'al-Qaïda, dont il était impossible dans l'immédiat de connaître l'authenticité.
«C'est un massacre», a résumé le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, après une réunion de crise de son gouvernement. «Aucune négociation n'est possible ou désirable avec ces assassins qui ont tant de fois semé la mort dans toute l'Espagne. Ce n'est que par la fermeté que nous pouvons mettre fin aux attentats», a-t-il déclaré, promettant dans une intervention télédiffusée de traquer les coupables.
Selon le ministère espagnol de l'Intérieur, des tests ont montré que les explosifs employés dans les attentats étaient une variété de dynamite utilisée habituellement par l'ETA. On précisait de source proche de la présidence du gouvernement que le même explosif avait déjà été découvert dans une camionnette interceptée le mois dernier alors que leurs occupants se dirigeaient vers Madrid. Les autorités avaient alors déjà accusé l'ETA.
«L'ETA cherchait à commettre un massacre en Espagne», a accusé le ministre de l'Intérieur, Angel Acebes. «Malheureusement, aujourd'hui, elle est parvenue à son but.» Il a précisé que les services de sécurité étaient certains que l'ETA en était responsable.
Mais Arnaldo Ortegi, chef du parti interdit Batasuna, considéré par les autorités espagnoles comme la vitrine politique d'ETA, a affirmé que ces attentats n'avaient pas été commis par le groupe séparatiste basque. «Le modus operandi, le nombre élevé de victimes et la façon dont cela a été perpétré me font penser (...) que cela pourrait avoir été (commis par) une cellule d'opérations de la résistance arabe».
De fait, le quotidien arabe Al-Qods al-Arabi a annoncé dans la soirée avoir reçu une revendication concernant les attentats de Madrid émanant d'une Brigade d'Abou Hafs al-Masri, au nom d'al-Qaïda.
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Angel Acebes, avait annoncé peu auparavant la découverte d'une camionnette suspecte, avec des détonateurs et une cassette en langue arabe. Le ministre, qui avait désigné toute la journée l'organisation terroriste basque ETA comme auteur à coup sûr des attentats, a alors concédé qu'aucune piste n'était exclue.
Dans une cassette audio rendue publique en octobre dernier, une voix censée être celle d'Oussama ben Laden avait menacé les pays alliés des États-Unis en Irak: «Nous nous réservons le droit de répondre au moment et à l'endroit appropriés à tous les pays participant à cette guerre injuste, particulièrement la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Australie, la Pologne, le Japon et l'Italie».
C'est vers 7h30 (heure locale) jeudi que les bombes ont explosé dans un train de banlieue arrivant à la gare très fréquentée d'Atocha, dans le centre de la capitale espagnole. Des explosions se sont également produites dans des trains et sur les quais de deux autres gares sur une ligne de banlieue arrivant à Atocha.
À la gare d'El Pozo, dans l'est de Madrid, l'explosion de deux bombes dans un train à deux étages a notamment fait 70 morts, a affirmé Juan Redondo, un inspecteur du service des sapeurs-pompiers de Madrid. «Cela ressemblait à un quai de la mort», a-t-il dit, ajoutant qu'un corps avait été descendu du toit de la gare. «Je n'avais jamais rien vu de tel. La récupération des corps a été très difficile. Nous ne savions pas quoi ramasser.»
Cette attaque a choqué l'Espagne et ses dirigeants qui avaient assuré récemment que l'ETA -qui venait de décréter une nouvelle trêve mais seulement en Catalogne- était en perte de vitesse. Jusqu'à présent, l'attentat le plus meurtrier de l'organisation indépendantiste avait fait 21 morts dans un supermarché de Barcelone, en 1987.
L'an dernier, plus de 150 membres et collaborateurs d'ETA avaient été arrêtés en Espagne et en France. Toujours l'an dernier, l'organisation séparatiste avait tué trois personnes, contre 23 en 2000 et 15 en 2001.
Fait rarissime, le roi Juan Carlos s'est exprimé à la télévision dans la soirée, appelant ses compatriotes à l'unité et à la fermeté contre le terrorisme. Le gouvernement a de son côté appelé la population à manifester en masse vendredi et a décrété un deuil national de trois jours.
La communauté internationale a évidemment condamné en bloc ces attentats. Le président américain, George W. Bush, a téléphoné à M. Aznar et au roi Juan Carlos pour condamner «dans les termes les plus forts qui soient (cette) attaque haineuse du terrorisme», le premier ministre britannique, Tony Blair, affirmant pour sa part que «cette terrible attaque souligne la menace du terrorisme que nous devons tous continuer d'affronter dans de nombreux pays».
Le président français, Jacques Chirac, a dénoncé «ces agissements irresponsables», alors que les mesures de sécurité aux postes frontaliers entre l'Espagne et la France ont été renforcées à la suite des attentats meurtriers. --Message edité par slick27 le 2004-03-17 00:28:54--
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Horreur en Espagne
Associated Press (AP)
Un médecin s'affaire à soigner une des victimes.
© AP
Qui est derrière le carnage de Madrid? À seulement trois jours des élections législatives, dix bombes ont explosé presque simultanément jeudi matin à l'heure de pointe dans des trains et des gares de la capitale espagnole, tuant 198 personnes et en blessant plus de 1400, dans les attentats les plus sanglants qu'ait jamais connus le pays.
Si les autorités espagnoles en ont d'abord attribué la responsabilité à l'organisation séparatiste basque ETA, elles se montraient plus prudentes en fin de journée, n'excluant aucune piste à la suite de la découverte d'une camionnette avec des détonateurs et une cassette en langue arabe contenant apparemment des versets du Coran. En outre, un journal arabe a reçu via Internet un message de revendication d'al-Qaïda, dont il était impossible dans l'immédiat de connaître l'authenticité.
«C'est un massacre», a résumé le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, après une réunion de crise de son gouvernement. «Aucune négociation n'est possible ou désirable avec ces assassins qui ont tant de fois semé la mort dans toute l'Espagne. Ce n'est que par la fermeté que nous pouvons mettre fin aux attentats», a-t-il déclaré, promettant dans une intervention télédiffusée de traquer les coupables.
Selon le ministère espagnol de l'Intérieur, des tests ont montré que les explosifs employés dans les attentats étaient une variété de dynamite utilisée habituellement par l'ETA. On précisait de source proche de la présidence du gouvernement que le même explosif avait déjà été découvert dans une camionnette interceptée le mois dernier alors que leurs occupants se dirigeaient vers Madrid. Les autorités avaient alors déjà accusé l'ETA.
«L'ETA cherchait à commettre un massacre en Espagne», a accusé le ministre de l'Intérieur, Angel Acebes. «Malheureusement, aujourd'hui, elle est parvenue à son but.» Il a précisé que les services de sécurité étaient certains que l'ETA en était responsable.
Mais Arnaldo Ortegi, chef du parti interdit Batasuna, considéré par les autorités espagnoles comme la vitrine politique d'ETA, a affirmé que ces attentats n'avaient pas été commis par le groupe séparatiste basque. «Le modus operandi, le nombre élevé de victimes et la façon dont cela a été perpétré me font penser (...) que cela pourrait avoir été (commis par) une cellule d'opérations de la résistance arabe».
De fait, le quotidien arabe Al-Qods al-Arabi a annoncé dans la soirée avoir reçu une revendication concernant les attentats de Madrid émanant d'une Brigade d'Abou Hafs al-Masri, au nom d'al-Qaïda.
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Angel Acebes, avait annoncé peu auparavant la découverte d'une camionnette suspecte, avec des détonateurs et une cassette en langue arabe. Le ministre, qui avait désigné toute la journée l'organisation terroriste basque ETA comme auteur à coup sûr des attentats, a alors concédé qu'aucune piste n'était exclue.
Dans une cassette audio rendue publique en octobre dernier, une voix censée être celle d'Oussama ben Laden avait menacé les pays alliés des États-Unis en Irak: «Nous nous réservons le droit de répondre au moment et à l'endroit appropriés à tous les pays participant à cette guerre injuste, particulièrement la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Australie, la Pologne, le Japon et l'Italie».
C'est vers 7h30 (heure locale) jeudi que les bombes ont explosé dans un train de banlieue arrivant à la gare très fréquentée d'Atocha, dans le centre de la capitale espagnole. Des explosions se sont également produites dans des trains et sur les quais de deux autres gares sur une ligne de banlieue arrivant à Atocha.
À la gare d'El Pozo, dans l'est de Madrid, l'explosion de deux bombes dans un train à deux étages a notamment fait 70 morts, a affirmé Juan Redondo, un inspecteur du service des sapeurs-pompiers de Madrid. «Cela ressemblait à un quai de la mort», a-t-il dit, ajoutant qu'un corps avait été descendu du toit de la gare. «Je n'avais jamais rien vu de tel. La récupération des corps a été très difficile. Nous ne savions pas quoi ramasser.»
Cette attaque a choqué l'Espagne et ses dirigeants qui avaient assuré récemment que l'ETA -qui venait de décréter une nouvelle trêve mais seulement en Catalogne- était en perte de vitesse. Jusqu'à présent, l'attentat le plus meurtrier de l'organisation indépendantiste avait fait 21 morts dans un supermarché de Barcelone, en 1987.
L'an dernier, plus de 150 membres et collaborateurs d'ETA avaient été arrêtés en Espagne et en France. Toujours l'an dernier, l'organisation séparatiste avait tué trois personnes, contre 23 en 2000 et 15 en 2001.
Fait rarissime, le roi Juan Carlos s'est exprimé à la télévision dans la soirée, appelant ses compatriotes à l'unité et à la fermeté contre le terrorisme. Le gouvernement a de son côté appelé la population à manifester en masse vendredi et a décrété un deuil national de trois jours.
La communauté internationale a évidemment condamné en bloc ces attentats. Le président américain, George W. Bush, a téléphoné à M. Aznar et au roi Juan Carlos pour condamner «dans les termes les plus forts qui soient (cette) attaque haineuse du terrorisme», le premier ministre britannique, Tony Blair, affirmant pour sa part que «cette terrible attaque souligne la menace du terrorisme que nous devons tous continuer d'affronter dans de nombreux pays».
Le président français, Jacques Chirac, a dénoncé «ces agissements irresponsables», alors que les mesures de sécurité aux postes frontaliers entre l'Espagne et la France ont été renforcées à la suite des attentats meurtriers. --Message edité par slick27 le 2004-03-17 00:28:54--
C'est pas demain la veille qu'on verra la fin du terrorisme malheureusement. Il est prédit qu'un jour il y aura la paix sur la terre et ce, durant 50 ans (50 années d'or) mais moi en tout cas, je crois bien que je ne serai plus là pour voir ça!!!
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
L'ETA n'aurait jamais fait sa. C'est un mouvement intelligent que ne s'attaque pas à n'importe qui. En pres de 50 ans ils n'ont jamais attaquer la population. Seulement des cibles du gouvernement. C'est vraiment un sal coup du gouvernement d'avoir essayer de faire passer sa sur leur dos. Pourtant le lien avec Al-Quiada est pas difficile à faire. L'Espagne à des soldats en place en Iraq. Al-Quiada veut ainsi les punir d'avoir aidé les États-Unis, meme si l'aide est minime. En s'attaquant aux alliés des Américains ils esperent séparer les États-Unis du monde Occidental qui lui est généralement solidaire. Selon eux, en attaquant les alliés ceux-ci vont prendre peur et arreter de suivre les USA, aisni les États-Unis seront plus vulnérable sans l'aide des pays occidantaux Par exemple le Canada est loin d'etre hors de danger suite à son implication en Afganistan. Tandis que des Pays comme la France, l'Allemagne et la Russie peuvent plus souffler A part le Canada, d'autres cibles potentiel selon moi sera l'Angleterre, l'Australie, la Turquie et peut-etre le Japon. Leur plan est pas mauvais, mais reste que c'est vraiment stupide comme méthode d'attaquer les civils. C'est pas comme ca qu'ils vont s'attirer la sympathie de la population mondiale Des mouvements comme l'ETA ou encore l'IRA eux on compris comment sa marchait !
Slick27 a écrit...une question que je me pose en lisant le post de Raven...
CROYEZ-VOUS QU'IL Y AURA DES ATTENTATS TERRORISTES DURANT LES JEUX OLYMPIQUES D'ATHÈNES...!?
Je pense que c'est sûr qu'ils vont y réfléchir... Par contre, les mécanismes de sécurité risquent d'être assez imposants... La Grèce a même demandée l'aide de l'OTAN pour s'occuper de la sécurité pendant les jeux...
CROYEZ-VOUS QU'IL Y AURA DES ATTENTATS TERRORISTES DURANT LES JEUX OLYMPIQUES D'ATHÈNES...!?
Je pense que c'est sûr qu'ils vont y réfléchir... Par contre, les mécanismes de sécurité risquent d'être assez imposants... La Grèce a même demandée l'aide de l'OTAN pour s'occuper de la sécurité pendant les jeux...
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Je ne crois pas qu'on puisse venir à bout du terrorisme!! C'est pratiquement infaisable, car faudrait qu'il y ait une méchante gang de "stool", sinon ce sont de vrais fantômes impossibles à retracer ou presque!! Et tellement nombreux...
Pour les Jeux Olympiques, c'est sur à 100% que l'idée va leur pasée par la tête, quoi de mieux que ça comme attentat, seulement la sécurité va tellement être terrible, ça n'aura aucun sens!! --Message edité par yautja88 le 2004-03-14 01:29:04--
Pour les Jeux Olympiques, c'est sur à 100% que l'idée va leur pasée par la tête, quoi de mieux que ça comme attentat, seulement la sécurité va tellement être terrible, ça n'aura aucun sens!! --Message edité par yautja88 le 2004-03-14 01:29:04--
Je t'aime Pinklily <3
Yautja88 a écritJe ne crois pas qu,on pusise venir à bout du terrorisme!! C'est pratiquement infaisable, car faudrait qu'il y ait une méchante gang de "stool", sinon ce sont de vrais fantômes ompossibles à retracer ou presque!! Et tellement nombreux...
Pour les Jeux Olympiques, c'est sur à 100% que l'idée va leur pasée par la tête, quoi de mieux que ça comme attentat, seulement la sécurité va tellement être terrible, ça n'aura aucun sens!!
Eum, on se serait tu consulté avant de parler ? --Message edité par reaper007 le 2004-03-14 01:19:13--
Pour les Jeux Olympiques, c'est sur à 100% que l'idée va leur pasée par la tête, quoi de mieux que ça comme attentat, seulement la sécurité va tellement être terrible, ça n'aura aucun sens!!
Eum, on se serait tu consulté avant de parler ? --Message edité par reaper007 le 2004-03-14 01:19:13--
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Huit millions d'Espagnols dans la rue
AFP
Édition du samedi 13 et du dimanche 14 mars 2004
Madrid -- Plus de huit millions de personnes, selon la police, soit un Espagnol sur cinq, ont défilé hier en Espagne pour protester contre les attentats terroristes qui ont fait 199 morts et 1400 blessés à Madrid jeudi. Il s'agit des manifestations les plus massives de l'histoire du pays.
À la mi-journée, des millions d'Espagnols se sont figés dans le silence en mémoire des victimes des plus graves attentats de l'histoire du pays.
Aux douze coups de midi, sur les places des villes, aux portes des églises, des hôpitaux, des universités ou en pleine rue, les citoyens ont observé une minute de silence avant la grande manifestation nationale de la soirée.
À Madrid, à la nuit tombée, le cortège qui défilait sous une pluie battante comptait 2,3 millions de personnes, et 1,2 million d'habitants ont défilé à Barcelone, deuxième ville du pays.
Selon l'agence Europa Press, plus de un million de personnes ont aussi manifesté à Valence. À Séville, 700 000 manifestants sont descendus dans la rue, selon une estimation de la police. 400 000 personnes ont aussi défilé à Vigo, 300 000 à Murcie et 250 000 à Valladolid. À Vitoria (environ 220 000 habitants), 150 000 personnes ont marché derrière les ministres espagnol et français de la Justice, José Maria Michavila et Dominique Perben.
Pour la première fois, des membres de la famille royale étaient présents dans une manifestation. Le prince héritier Felipe et ses soeurs, les infantes Elena et Cristina, se trouvaient dans le défilé de Madrid au côté du chef du gouvernement, José María Aznar.
À deux jours des élections législatives, le président du gouvernement a reçu un accueil mélangé d'applaudissements et de sifflets, selon des témoins. M. Aznar a été sifflé et conspué par la foule aux cris de «¡Fuera, fuera !» («Dehors, dehors !») lorsqu'il est sorti de la nuée de parapluies où il se trouvait avec le président de la Commission européenne, Romano Prodi, pour accueillir le prince héritier Felipe à la manifestation.
Puis la foule a encore sifflé M. Aznar sous l'oeil surpris et quelque peu indigné du prince des Asturies tandis que certains de ses partisans répliquaient timidement en applaudissant et en scandant «¡Presidente, presidente !».
«On dirait que la campagne électorale reprend», a commenté, ironique, un diplomate belge, en allusion aux élections législatives de demain, dont la campagne a été suspendue par toutes les formations politiques après la série d'attentats meurtriers dans la capitale.
Identification difficile
L'extrême violence des explosions a rendu très difficile le travail d'identification des victimes. Sur les 199 morts, 141 corps avaient été identifiés en fin de journée hier. 377 blessés demeuraient hospitalisés au lendemain des attentats.
Vingt-deux étrangers de douze nationalités figurent aux côtés des nombreux Espagnols morts dans les attentats : sept Européens, douze Latino-Américains et deux Africains.
En attendant les résultats de l'enquête, la sécurité a été renforcée presque partout en Europe, qui n'avait jamais été frappée avec une telle violence depuis l'attentat de Lockerbie (Écosse, 270 morts) en 1988.
À Barcelone, le premier vice-président du gouvernement et ministre de l'Économie, Rodrigo Rato, et le président du Parti populaire (PP, droite) Josep Piqué, ancien ministre des Affaires étrangères, ont dû abandonner précipitamment, sous protection, le cortège à la fin de la manifestation après s'être fait traités d'«assassins» par des groupes de manifestants en colère.
La gestion de l'enquête par le gouvernement central est de plus en plus sujette à des critiques. L'opposition socialiste et les nationalistes basques ont demandé «plus de transparence» à l'exécutif, qui privilégie depuis le début la thèse de la responsabilité de l'organisation basque armée ETA et considère comme «peu crédible» la revendication des attentats par les «Brigades Abou Hafs al-Masri - al-Qaïda» dans le quotidien de Londres Al-Qods al-Arabi.
À Madrid, des manifestants vraisemblablement d'extrême droite réclamaient le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes tandis que d'autres scandaient : «Avant de voter, nous voulons la vérité !»
Le mot d'ordre ambivalent choisi par le gouvernement pour cette manifestation de rejet du terrorisme, convoquée par l'exécutif, a également été vécu comme «une imposition» au Pays basque, selon le ministre basque de la Justice, Joseba Azkarraga.
En effet, en Espagne, le slogan «pour la Constitution» est lourd de signification pour les nationalistes basques et les républicains catalans, qui y voient une manoeuvre de l'exécutif contre toute revendication vers davantage d'autonomie des régions. --Message edité par tuberale le 2004-03-14 22:55:25--
AFP
Édition du samedi 13 et du dimanche 14 mars 2004
Madrid -- Plus de huit millions de personnes, selon la police, soit un Espagnol sur cinq, ont défilé hier en Espagne pour protester contre les attentats terroristes qui ont fait 199 morts et 1400 blessés à Madrid jeudi. Il s'agit des manifestations les plus massives de l'histoire du pays.
À la mi-journée, des millions d'Espagnols se sont figés dans le silence en mémoire des victimes des plus graves attentats de l'histoire du pays.
Aux douze coups de midi, sur les places des villes, aux portes des églises, des hôpitaux, des universités ou en pleine rue, les citoyens ont observé une minute de silence avant la grande manifestation nationale de la soirée.
À Madrid, à la nuit tombée, le cortège qui défilait sous une pluie battante comptait 2,3 millions de personnes, et 1,2 million d'habitants ont défilé à Barcelone, deuxième ville du pays.
Selon l'agence Europa Press, plus de un million de personnes ont aussi manifesté à Valence. À Séville, 700 000 manifestants sont descendus dans la rue, selon une estimation de la police. 400 000 personnes ont aussi défilé à Vigo, 300 000 à Murcie et 250 000 à Valladolid. À Vitoria (environ 220 000 habitants), 150 000 personnes ont marché derrière les ministres espagnol et français de la Justice, José Maria Michavila et Dominique Perben.
Pour la première fois, des membres de la famille royale étaient présents dans une manifestation. Le prince héritier Felipe et ses soeurs, les infantes Elena et Cristina, se trouvaient dans le défilé de Madrid au côté du chef du gouvernement, José María Aznar.
À deux jours des élections législatives, le président du gouvernement a reçu un accueil mélangé d'applaudissements et de sifflets, selon des témoins. M. Aznar a été sifflé et conspué par la foule aux cris de «¡Fuera, fuera !» («Dehors, dehors !») lorsqu'il est sorti de la nuée de parapluies où il se trouvait avec le président de la Commission européenne, Romano Prodi, pour accueillir le prince héritier Felipe à la manifestation.
Puis la foule a encore sifflé M. Aznar sous l'oeil surpris et quelque peu indigné du prince des Asturies tandis que certains de ses partisans répliquaient timidement en applaudissant et en scandant «¡Presidente, presidente !».
«On dirait que la campagne électorale reprend», a commenté, ironique, un diplomate belge, en allusion aux élections législatives de demain, dont la campagne a été suspendue par toutes les formations politiques après la série d'attentats meurtriers dans la capitale.
Identification difficile
L'extrême violence des explosions a rendu très difficile le travail d'identification des victimes. Sur les 199 morts, 141 corps avaient été identifiés en fin de journée hier. 377 blessés demeuraient hospitalisés au lendemain des attentats.
Vingt-deux étrangers de douze nationalités figurent aux côtés des nombreux Espagnols morts dans les attentats : sept Européens, douze Latino-Américains et deux Africains.
En attendant les résultats de l'enquête, la sécurité a été renforcée presque partout en Europe, qui n'avait jamais été frappée avec une telle violence depuis l'attentat de Lockerbie (Écosse, 270 morts) en 1988.
À Barcelone, le premier vice-président du gouvernement et ministre de l'Économie, Rodrigo Rato, et le président du Parti populaire (PP, droite) Josep Piqué, ancien ministre des Affaires étrangères, ont dû abandonner précipitamment, sous protection, le cortège à la fin de la manifestation après s'être fait traités d'«assassins» par des groupes de manifestants en colère.
La gestion de l'enquête par le gouvernement central est de plus en plus sujette à des critiques. L'opposition socialiste et les nationalistes basques ont demandé «plus de transparence» à l'exécutif, qui privilégie depuis le début la thèse de la responsabilité de l'organisation basque armée ETA et considère comme «peu crédible» la revendication des attentats par les «Brigades Abou Hafs al-Masri - al-Qaïda» dans le quotidien de Londres Al-Qods al-Arabi.
À Madrid, des manifestants vraisemblablement d'extrême droite réclamaient le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes tandis que d'autres scandaient : «Avant de voter, nous voulons la vérité !»
Le mot d'ordre ambivalent choisi par le gouvernement pour cette manifestation de rejet du terrorisme, convoquée par l'exécutif, a également été vécu comme «une imposition» au Pays basque, selon le ministre basque de la Justice, Joseba Azkarraga.
En effet, en Espagne, le slogan «pour la Constitution» est lourd de signification pour les nationalistes basques et les républicains catalans, qui y voient une manoeuvre de l'exécutif contre toute revendication vers davantage d'autonomie des régions. --Message edité par tuberale le 2004-03-14 22:55:25--
Les deux attentats , (les deux 11) ont été fait vraiment par surprise ,a un endroit ou on ne s'y attendait pas......Les jeux sont une bonne cible mais la sécurité va être accru......je ne crois pas que le prochain sera la ....mais plutôt en Angleterre....
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Athènes 2004: simulation d'une cellule de crise pour huit ministres grecs
Mardi 16 mars 2004 - ATHENES (AFP) - Huit ministres du nouveau gouvernement grec vont participer à une cellule de crise fictive, chargée de prendre des décisions dans le cadre d'une exercice sur la sécurité des Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août), a annoncé mardi matin le ministre grec de l'Intérieur.
La cellule devra gérer une série d'incidents simulés, dans le cadre du plan de sécurité anti-terroriste baptisé "Bouclier d'Hercule 2004", impliquant 2.000 personnes des services de sécurité grec, anglais, allemand, américain, canadien et israélien.
Des enlèvements et des attaques chimiques figurent dans les scénarios envisagés, ainsi qu'une opération de démantèlement d'un réseau de terroristes.
La réunion de cette cellule de crise préfigure le futur Conseil de coordination de la sécurité olympique, l'organe suprême de la sécurité des Jeux d'Athènes, qui fonctionnera du 1er juillet au 4 octobre.
Les ministres concernés sont Pétros Molyviatis (Affaires étrangères), Spilios Spiliotopoulos (Défense), Gianna Angelopoulos-Daskalaki (chargée de l'organisation des Jeux), Théodore Roussopoulos (porte-parole du gouvernement), Prokopis Pavlopoulos (Intérieur), Nikitas Kaklamanis (Santé), Anastassios Papaligouras (Justice), Manolis Kefaloyannis (marine marchande).
Le chef de la police grecque Fotis Nassiakos, celui des renseignements Pavlos Apostolidis et le responsable de la sécurité des Jeux, Vassilios Konstantinidis participeront également à cette cellule de crise.
La Grèce a prévu pour les Jeux un budget sécurité exceptionnel de 650 millions d'euros, soit le triple de celui des Jeux de Sydney (Australie) en 2000.
Mardi 16 mars 2004 - ATHENES (AFP) - Huit ministres du nouveau gouvernement grec vont participer à une cellule de crise fictive, chargée de prendre des décisions dans le cadre d'une exercice sur la sécurité des Jeux olympiques d'Athènes (13-29 août), a annoncé mardi matin le ministre grec de l'Intérieur.
La cellule devra gérer une série d'incidents simulés, dans le cadre du plan de sécurité anti-terroriste baptisé "Bouclier d'Hercule 2004", impliquant 2.000 personnes des services de sécurité grec, anglais, allemand, américain, canadien et israélien.
Des enlèvements et des attaques chimiques figurent dans les scénarios envisagés, ainsi qu'une opération de démantèlement d'un réseau de terroristes.
La réunion de cette cellule de crise préfigure le futur Conseil de coordination de la sécurité olympique, l'organe suprême de la sécurité des Jeux d'Athènes, qui fonctionnera du 1er juillet au 4 octobre.
Les ministres concernés sont Pétros Molyviatis (Affaires étrangères), Spilios Spiliotopoulos (Défense), Gianna Angelopoulos-Daskalaki (chargée de l'organisation des Jeux), Théodore Roussopoulos (porte-parole du gouvernement), Prokopis Pavlopoulos (Intérieur), Nikitas Kaklamanis (Santé), Anastassios Papaligouras (Justice), Manolis Kefaloyannis (marine marchande).
Le chef de la police grecque Fotis Nassiakos, celui des renseignements Pavlos Apostolidis et le responsable de la sécurité des Jeux, Vassilios Konstantinidis participeront également à cette cellule de crise.
La Grèce a prévu pour les Jeux un budget sécurité exceptionnel de 650 millions d'euros, soit le triple de celui des Jeux de Sydney (Australie) en 2000.
Slick27 a écrit...une question que je me pose en lisant le post de Raven...
CROYEZ-VOUS QU'IL Y AURA DES ATTENTATS TERRORISTES DURANT LES JEUX OLYMPIQUES D'ATHÈNES...!?
C'est probablement le plus gros défi qu'aura la Grèce pendant ces jeux ! Comme ailleurs il va y avoir plusieurs lieux différents en même temps qui vont recevoir des disciplines.....
En 2004 - c'est la cible la plus évidente pour des attentats malheureusement........quand quelqu'un est prêt à jouer au kamikaze il suffit juste d'un joueur pour créer bien du dégat. Je ne voit pas un scénario comme à Munich....plus maintenant mais possiblement un attentat ailleurs dans le Pays, pendant les jeux ou bien dans un des pays limitrophes juste pour créer une tension.......mais si on regarde depuis le 11 sept.on les attend partout mais ils prennent toujours une voie différente. Est-ce qu'en Grèce même il y a des factions ou des mouvements qui seraient à même de produire des attentats ?
CROYEZ-VOUS QU'IL Y AURA DES ATTENTATS TERRORISTES DURANT LES JEUX OLYMPIQUES D'ATHÈNES...!?
C'est probablement le plus gros défi qu'aura la Grèce pendant ces jeux ! Comme ailleurs il va y avoir plusieurs lieux différents en même temps qui vont recevoir des disciplines.....
En 2004 - c'est la cible la plus évidente pour des attentats malheureusement........quand quelqu'un est prêt à jouer au kamikaze il suffit juste d'un joueur pour créer bien du dégat. Je ne voit pas un scénario comme à Munich....plus maintenant mais possiblement un attentat ailleurs dans le Pays, pendant les jeux ou bien dans un des pays limitrophes juste pour créer une tension.......mais si on regarde depuis le 11 sept.on les attend partout mais ils prennent toujours une voie différente. Est-ce qu'en Grèce même il y a des factions ou des mouvements qui seraient à même de produire des attentats ?
...il y a le groupe terroriste qu'on connaît sous le nom de "17 Novembre" qui serait le pendant des felquistes ici...
Mais il n'y a pas de craintes de ce côté car tout ses membres sont en prison depuis l'an passé...
Mais la Grèce ont clairement démontré leurs couleurs dans toute cette affaire...la population grecque est en grande partie "anti-américaine"...sans nécessairement prôné le jihad...la Grèce ne participera probablement jamais à une coalition avec les US...
Mais il n'y a pas de craintes de ce côté car tout ses membres sont en prison depuis l'an passé...
Mais la Grèce ont clairement démontré leurs couleurs dans toute cette affaire...la population grecque est en grande partie "anti-américaine"...sans nécessairement prôné le jihad...la Grèce ne participera probablement jamais à une coalition avec les US...
Slick27 a écrit...il y a le groupe terroriste qu'on connaît sous le nom de "17 Novembre" qui serait le pendant des felquistes ici...
Mais il n'y a pas de craintes de ce côté car tout ses membres sont en prison depuis l'an passé...
Mais la Grèce ont clairement démontré leurs couleurs dans toute cette affaire...la population grecque est en grande partie "anti-américaine"...sans nécessairement prôné le jihad...la Grèce ne participera probablement jamais à une coalition avec les US...
Non, je ne pense pas que ceux du 17 Novembre soient effectivement le problème..en espérant que la position de la Grèce, que je salue , lui valle un armistisme de la part des groupes de terroristes............moi, je filerais nerveuse être un athlète américain........y restes-tu un endroit sur le globe dans lequel les américains sont bienvenus ?..surprendrait que Bush se déplace pour les jeux ...cela fera cela de moins comme risque d'attentats..........mais il y a un risque Slick, sans tomber paranoïaque ,c'est un grosse cible.......
Mais il n'y a pas de craintes de ce côté car tout ses membres sont en prison depuis l'an passé...
Mais la Grèce ont clairement démontré leurs couleurs dans toute cette affaire...la population grecque est en grande partie "anti-américaine"...sans nécessairement prôné le jihad...la Grèce ne participera probablement jamais à une coalition avec les US...
Non, je ne pense pas que ceux du 17 Novembre soient effectivement le problème..en espérant que la position de la Grèce, que je salue , lui valle un armistisme de la part des groupes de terroristes............moi, je filerais nerveuse être un athlète américain........y restes-tu un endroit sur le globe dans lequel les américains sont bienvenus ?..surprendrait que Bush se déplace pour les jeux ...cela fera cela de moins comme risque d'attentats..........mais il y a un risque Slick, sans tomber paranoïaque ,c'est un grosse cible.......
Slick27 a écrit...il y a le groupe terroriste qu'on connaît sous le nom de "17 Novembre" qui serait le pendant des felquistes ici...
Mais il n'y a pas de craintes de ce côté car tout ses membres sont en prison depuis l'an passé...
Mais la Grèce ont clairement démontré leurs couleurs dans toute cette affaire...la population grecque est en grande partie "anti-américaine"...sans nécessairement prôné le jihad...la Grèce ne participera probablement jamais à une coalition avec les US...
Ouais présentement il y a des membres du 17 Novembre en prison, mais oublie pas Slick que c'est pas un mouvement central, mais bien des cellules de feu indépendants, un peu comme le FLQ dans le fond. N'importe qui peut se lever demain matin et décider de repartir une cellule, et les jeux olympiques sont une tres bonne occasion de se faire voir Mais sa me surprendrait, le 17 Nov n'est pas reconnu pour tué volontairement des civils. Ils pronent plutot l'assasinat sélectif. Quoi que la prochaine vague, si il y en a une, peut fort bien employer des moyens différents :/
Mais il n'y a pas de craintes de ce côté car tout ses membres sont en prison depuis l'an passé...
Mais la Grèce ont clairement démontré leurs couleurs dans toute cette affaire...la population grecque est en grande partie "anti-américaine"...sans nécessairement prôné le jihad...la Grèce ne participera probablement jamais à une coalition avec les US...
Ouais présentement il y a des membres du 17 Novembre en prison, mais oublie pas Slick que c'est pas un mouvement central, mais bien des cellules de feu indépendants, un peu comme le FLQ dans le fond. N'importe qui peut se lever demain matin et décider de repartir une cellule, et les jeux olympiques sont une tres bonne occasion de se faire voir Mais sa me surprendrait, le 17 Nov n'est pas reconnu pour tué volontairement des civils. Ils pronent plutot l'assasinat sélectif. Quoi que la prochaine vague, si il y en a une, peut fort bien employer des moyens différents :/
Viva España
Une leçon de démocratie
André Legault (Opinion)
Jeudi, le 11 mars, les terroristes du mouvement Al-Qaeda faisaient sauter des bombes dans le métro de Madrid, faisant 200 morts, et près de 1500 blessés. Quelques heures plus tard, L'attentat de Madrid était clairement revendiqué par Al-Qaeda selon un journal arabophone de Londres. Al Qods Al Arabi a par ailleurs annoncé jeudi avoir reçu une revendication au nom d'Al-Qaeda. De plus, cet attentat a eu lieu le 11 mars, soit exactement deux ans et six mois après les événements du 11 septembre. C'est aussi en soi une signature d'Al-Qaeda qui commémore les attentats du 11 septembre.
Cependant, la presse officielle de l'Espagne, ainsi que la presse internationale suivaient comme des moutons la prise de position du président Aznar et de son parti le PP (Partido Popular) qui voulaient sauver leurs élections en rejetant toute la responsabilité des attentats sur le mouvement terroriste basque ETA. (Voir note en bas de page) Le président américain Bush, pour sauver ses alliances guerrières espagnoles en Irak en est même allé d'une déclaration de presse incriminant le mouvement ETA.
Le 12 mars, le peuple espagnol consterné pleure ses morts et se mobilise par millions. On évalue à plus de 11 millions d'Espagnols, celles et ceux qui on pris part aux différentes manifestations de solidarité pour pleurer leurs morts et dénoncer le terrorisme.
Samedi le 13 mars, la chaîne radiophonique Cadena Ser, les partis d'opposition, les gens dans la rue, tous, chacun, chacune, avec son téléphone cellulaire se partagent les bribes d'informations qu'on a voulu occulter, et ils se confirment clairement la responsabilité des attentats à Al-Qaeda. Aznar et de son gouvernement ont tout fait pour occulter la vérité perdent la face. Des manifestations spontanées s'organisent dans la soirée à Madrid et à Barcelone. La nuit sera courte pour plusieurs qui multiplient les appels téléphoniques pour informer parents et amis. Selon la compagnie de téléphone «La telefónica de España» c'est un record inégalé d'appels téléphoniques en une seule nuit.
Dimanche le 14 mars, Viva España, la vigilance des Espagnols a triomphée. Aznar et le PP qui ont appuyé Bush et qui sont allés guerroyer en Irak malgré la volonté du peuple espagnol qui s'opposait en grande majorité à cette guerre, perdent les élections.
Le 15 mars, le nouveau président de l'Espagne, le socialiste M. Rodriguez Zapatero, s'est engagé à retirer les 1300 soldats espagnols basés en Irak quand leur mission s'achèvera au mois de juillet.
Ces derniers événements sont une leçon pour nous et pour toutes celles et ceux qui ne veulent plus se laisser berner par la presse officielle qui rapporte trop souvent et unilatéralement le point de vue des plus puissants comme le président Bush. Celui-ci a trompé son peuple et l'a entraîné dans cette guerre en Irak. Combien d'Irakiens sont morts? 10 000 ou 15 000 ou plus? On ne compte plus les victimes. Combien de victimes américaines? Si nous remontons à la source de l'attentat de Madrid, le premier criminel ne serait pas Bush? Est-ce que nous ne devrions pas traduire Bush en justice pour ses crimes contre l'humanité? Je pose la question.
Est-ce qu'une action est moins terroriste parce que les bombes sont larguées d'un avion plutôt que posées à bout de bras? Je pose la question. Est-ce que la position la plus intelligente et responsable ne serait pas d'imiter les Espagnols et se retirer de l'Irak? Est-ce que Bush et Blair attendent encore qu'il y aie des milliers de morts dans des attentats pour se rendre compte qu'il n'existe pas ou qu'il n'existe plus de puissance suprême qui peut dicter ses quatre volontés à la planète toute entière?
J'écris cette lettre parce que je suis de tout coeur contre le terrorisme. Que ce soit le terrorisme qui s'exprime par des attentats de bombes lancées des avions ou par des attentats de bombes lancées à bout de bras, dans les deux cas, sont des actes de guerre. Ce sont deux formes de terrorisme et elles méritent toutes deux d'être condamnés. Dans les deux cas, les victimes sont des innocents. Le reste est un charabia pour tromper l'opinion publique. --Message edité par slick27 le 2004-03-20 07:46:28--
Une leçon de démocratie
André Legault (Opinion)
Jeudi, le 11 mars, les terroristes du mouvement Al-Qaeda faisaient sauter des bombes dans le métro de Madrid, faisant 200 morts, et près de 1500 blessés. Quelques heures plus tard, L'attentat de Madrid était clairement revendiqué par Al-Qaeda selon un journal arabophone de Londres. Al Qods Al Arabi a par ailleurs annoncé jeudi avoir reçu une revendication au nom d'Al-Qaeda. De plus, cet attentat a eu lieu le 11 mars, soit exactement deux ans et six mois après les événements du 11 septembre. C'est aussi en soi une signature d'Al-Qaeda qui commémore les attentats du 11 septembre.
Cependant, la presse officielle de l'Espagne, ainsi que la presse internationale suivaient comme des moutons la prise de position du président Aznar et de son parti le PP (Partido Popular) qui voulaient sauver leurs élections en rejetant toute la responsabilité des attentats sur le mouvement terroriste basque ETA. (Voir note en bas de page) Le président américain Bush, pour sauver ses alliances guerrières espagnoles en Irak en est même allé d'une déclaration de presse incriminant le mouvement ETA.
Le 12 mars, le peuple espagnol consterné pleure ses morts et se mobilise par millions. On évalue à plus de 11 millions d'Espagnols, celles et ceux qui on pris part aux différentes manifestations de solidarité pour pleurer leurs morts et dénoncer le terrorisme.
Samedi le 13 mars, la chaîne radiophonique Cadena Ser, les partis d'opposition, les gens dans la rue, tous, chacun, chacune, avec son téléphone cellulaire se partagent les bribes d'informations qu'on a voulu occulter, et ils se confirment clairement la responsabilité des attentats à Al-Qaeda. Aznar et de son gouvernement ont tout fait pour occulter la vérité perdent la face. Des manifestations spontanées s'organisent dans la soirée à Madrid et à Barcelone. La nuit sera courte pour plusieurs qui multiplient les appels téléphoniques pour informer parents et amis. Selon la compagnie de téléphone «La telefónica de España» c'est un record inégalé d'appels téléphoniques en une seule nuit.
Dimanche le 14 mars, Viva España, la vigilance des Espagnols a triomphée. Aznar et le PP qui ont appuyé Bush et qui sont allés guerroyer en Irak malgré la volonté du peuple espagnol qui s'opposait en grande majorité à cette guerre, perdent les élections.
Le 15 mars, le nouveau président de l'Espagne, le socialiste M. Rodriguez Zapatero, s'est engagé à retirer les 1300 soldats espagnols basés en Irak quand leur mission s'achèvera au mois de juillet.
Ces derniers événements sont une leçon pour nous et pour toutes celles et ceux qui ne veulent plus se laisser berner par la presse officielle qui rapporte trop souvent et unilatéralement le point de vue des plus puissants comme le président Bush. Celui-ci a trompé son peuple et l'a entraîné dans cette guerre en Irak. Combien d'Irakiens sont morts? 10 000 ou 15 000 ou plus? On ne compte plus les victimes. Combien de victimes américaines? Si nous remontons à la source de l'attentat de Madrid, le premier criminel ne serait pas Bush? Est-ce que nous ne devrions pas traduire Bush en justice pour ses crimes contre l'humanité? Je pose la question.
Est-ce qu'une action est moins terroriste parce que les bombes sont larguées d'un avion plutôt que posées à bout de bras? Je pose la question. Est-ce que la position la plus intelligente et responsable ne serait pas d'imiter les Espagnols et se retirer de l'Irak? Est-ce que Bush et Blair attendent encore qu'il y aie des milliers de morts dans des attentats pour se rendre compte qu'il n'existe pas ou qu'il n'existe plus de puissance suprême qui peut dicter ses quatre volontés à la planète toute entière?
J'écris cette lettre parce que je suis de tout coeur contre le terrorisme. Que ce soit le terrorisme qui s'exprime par des attentats de bombes lancées des avions ou par des attentats de bombes lancées à bout de bras, dans les deux cas, sont des actes de guerre. Ce sont deux formes de terrorisme et elles méritent toutes deux d'être condamnés. Dans les deux cas, les victimes sont des innocents. Le reste est un charabia pour tromper l'opinion publique. --Message edité par slick27 le 2004-03-20 07:46:28--
Assassinat de Cheikh Yassine: un moyen efficace de lutter contre le terrorisme?
Le chef spirituel du Hamas a été tué par l'armée israélienne. L'État hébreu voyait en Cheikh Ahmed Yassine un «hyperterroriste» responsable de la mort de centaines d'Israéliens. De son côté, la direction du Hamas a déclaré que le premier ministre israélien «avait ouvert les portes de l'enfer» en commettant cet assassinat.
Qu'en pensez-vous...!?
Le chef spirituel du Hamas a été tué par l'armée israélienne. L'État hébreu voyait en Cheikh Ahmed Yassine un «hyperterroriste» responsable de la mort de centaines d'Israéliens. De son côté, la direction du Hamas a déclaré que le premier ministre israélien «avait ouvert les portes de l'enfer» en commettant cet assassinat.
Qu'en pensez-vous...!?