Après les mariages gais, la polygamie?

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Acrux
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tuberale  a écrit



nomme m'en un qui est avancé démocratiquement comme ici    Pourquoi?
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tuberale
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Message par tuberale »

Bien à cause de ta phrase précédente



Citation :La polygamie est reconnue dans une cinquantaine de pays, ce n'est pas si ridicule que ça quant on y pense..



donc si ce n'est pas une question si ridicule et que le fait que la polygamie étant reconnue dans au moins 50 pays il se pourrait que la question se ramasse discuté ici....il faut voir ce qui règne comme climat dans ces pays = dictature, religion musulmane.....ou démocratie?.....et par là je n'entends pas la mainmise ridicule des élus fédéraux....mais la Charte, les tribunaux, l'égalité des sexes, etc.....quel est ce ou ces pays qui pourraient donner le goût au Canada d'emprunter leurs moeurs au niveau de la polygamie?
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En démocratie c'est la population qui décide.

L'islam est en pleine ascension, aujourd'hui on débat sur le port du voile dans les écoles alors qu'il n'y a que 20 ans ce débat n'aurait eu aucune raison d'exister.

Cherches à savoir de quoi on débattra dans 20 ans...
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tuberale
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Acrux  a écritEn démocratie c'est la population qui décide.

L'islam est en pleine ascension, aujourd'hui on débat sur le port du voile dans les écoles alors qu'il n'y a que 20 ans ce débat n'aurait eu aucune raison d'exister.

Cherches à savoir de quoi on débattra dans 20 ans...


donc en y touchant pas aujourd'hui.........ce n,est pas pour autant garant du futur?............alors il faudrait empêcher aujourd'hui que pleins de nos concitoyens puissent jouïr des mêmes privilèges que nous, des mêmes droits que dis-je pour que peut-être en quelque part d'ici 20-30 ans de tout façon la montée fulgurante islamiste ici au Canada ferait qu'ils chercheraient un moyen autre que le prétexte du mariage gai pour de toute façon tenter d'ouvrir la Loi pour la placer à la portée de leur croyance.........30 ans c'est une génération........c'est beaucoup de sacrifiés pour une hypothèse.....


On peut être en désaccord contre le mariage gai mais il ne faudrait pas que le politicly correctness fasse qu'on s'abrite sous ce genre de prétexte.......qu'ils tentent de repartir le débat en se basant sur leurs croyances de ce que peut et doit être une société égale pour tous à leurs yeux........mais avec la polygamie, ils ne convaincront pas grand monde...... --Message edité par tuberale le 2005-01-23 03:14:37--
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Beppo
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Acrux  a écrit La polygamie est reconnue dans une cinquantaine de pays, ce n'est pas si ridicule que ça quant on y pense..  

Au Canada, sans vouloir t'induire en erreur, je crois que la polygamie fait partie du code criminel. À ma connaissance, l'homosexualité n'est pas incluse dans le même code. Comparons ce qui est comparable quand même! Dans le Journal La Presse du samedi 22 janvier 2005 en page A3, Vincent Marissal explique très bien cette distinction dans son article intitulé «La politique du pire».





Au plaisir!


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tuberale  a écrit


donc en y touchant pas aujourd'hui.........ce n,est pas pour autant garant du futur?............alors il faudrait empêcher aujourd'hui que pleins de nos concitoyens puissent jouïr des mêmes privilèges que nous, des mêmes droits que dis-je pour que peut-être en quelque part d'ici 20-30 ans de tout façon la montée fulgurante islamiste ici au Canada ferait qu'ils chercheraient un moyen autre que le prétexte du mariage gai pour de toute façon tenter d'ouvrir la Loi pour la placer à la portée de leur croyance.........30 ans c'est une génération........c'est beaucoup de sacrifiés pour une hypothèse.....


On peut être en désaccord contre le mariage gai mais il ne faudrait pas que le politicly correctness fasse qu'on s'abrite sous ce genre de prétexte.......qu'ils tentent de repartir le débat en se basant sur leurs croyances de ce que peut et doit être une société égale pour tous à leurs yeux........mais avec la polygamie, ils ne convaincront pas grand monde......  Ah ben là, j'ai jamais dit que j'étais contre le mariage gai et que j'approuvais les conservateur, si le Canada doit permettre le mariage polygamique un jour, il le fera peu importe la loi en vigueur...

Je voulais juste signifier que selon moi ça pourrait très bien devenir un débat dans un futur pas si lointain.
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Beppo
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Acrux  a écritEn démocratie c'est la population qui décide.

L'islam est en pleine ascension, aujourd'hui on débat sur le port du voile dans les écoles alors qu'il n'y a que 20 ans ce débat n'aurait eu aucune raison d'exister.

Cherches à savoir de quoi on débattra dans 20 ans...

Il y a 20 ans, on débattait de la place de la religion dans les écoles. On stagne alors!





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Beppo  a écrit

Au Canada, sans vouloir t'induire en erreur, je crois que la polygamie fait partie du code criminel. À ma connaissance, l'homosexualité n'est pas incluse dans le même code. Comparons ce qui est comparable quand même! Dans le Journal La Presse du samedi 22 janvier 2005 en page A3, Vincent Marissal explique très bien cette distinction dans son article intitulé «La politique du pire».



09 Octobre 2002


Une enquête au sujet d'une affaire de polygamie


Une nouvelle rapportant que des fonctionnaires de l'immigration à Ottawa ont accordé un statut de résident permanent aux trois épouses américaines d'un polygame en 1994 a amené Denis Coderre, ministre de Citoyenneté et Immigration Canada, a promettre une enquête à ce sujet.

Les trois femmes sont les épouses de Winston Blackmore, le chef d'une communauté polygame près de Creston en Colombie-Britannique. Ses 1 000 membres font partie d'un groupe fondamentaliste Mormon [*1] qui s'est séparé de la secte et qui pratique toujours la polygamie. Il semble que Blackmore ait 30 épouses et 80 enfants. Selon le Globe and Mail, l'autorisation de résidence fut accordée pour des raisons humanitaires, même si la polygamie est illégale au Canada et que les fonctionnaires locaux du ministère de l'Immigration avaient recommandé de refuser l'autorisation.

À la Chambre des communes, Diane Ablonczy, critique de l'Alliance en matière d'immigration, a demandé à Coderre [*2] comment il justifie cette décision alors qu'il «sait très bien que la polygamie est répugnante selon les valeurs de la société canadienne. C'est souvent une exploitation de jeunes femmes. » Coderre a affirmé qu'aussitôt qu'il a pris connaissance de la nouvelle, il a ordonné à son ministère de faire une enquête. « Les lois sont claires », a-t-il dit aux députés. « Un individu peut parrainer une seule épouse. La polygamie est illégale. »

Mendel Green, un avocat spécialiste en matière d'immigration, affirme que ce cas «est des plus inhabituel.» Il a déclaré à la chaîne de CTV : « Dans 42 ans de pratique légale en matière d'immigration, je n'ai jamais vu trois épouses [du même mari ] entrer au Canada. »

Cependant, plusieurs gouvernements de la Colombie-Britannique ont refusé d'entreprendre des démarches judiciaires contre les polygames, prétextant que l'article du Code criminel interdisant la polygamie - l'article 293 [*3] - ne pourrait résister à une contestation parce que l'article viole le droit à la liberté religieuse. En 1992, la Gendarmerie royale a recommandé que la Colombie-Britannique porte des accusations de polygamie contre Blackmore, mais Colin Gabelmann, le procureur général à l'époque, ne l'a pas fait parce qu'on lui a affirmé que la loi «n'est pas valide.» En février, Geoff Plant, le procureur général actuel, en est arrivé à la même conclusion, ajoutant que la Colombie-Britannique modifierait sa loi afin qu'elle ne puisse être contestée par la Charte.

[*1] http://www.mormonfundamentalism.com/
[*2] http://www.parl.gc.ca/27/2/parlbus/cham ... 6_2002-10/ HAN006-E.htm#SOB-300494
[*3] http://laws.justice.gc.ca/en/C-46/39219.html --Message edité par Acrux le 2005-01-23 10:29:59--
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Canada : les pièges de la polygamie


Si les épouses de polygames jouissent d'une certaine considération sociale en Afrique, il n'en va pas de même au Canada où la justice ne lésine pas avec la polygamie.  

 

Quand Odette a voulu quitter l'Afrique afin d'immigrer au Canada, elle pensait que tout irait comme sur des roulettes. Son mari n'y était-il pas installé depuis quelques années avec leurs quatre enfants qui, tous, fréquentaient déjà l'école ? Mais elle a déchanté lorsque les fonctionnaires ont refusé sa demande d'immigration sous prétexte qu'elle n'était que la deuxième épouse de son mari, qui avait déjà parrainé une première femme, naturalisée canadienne…
Heureusement, ils ont accepté qu'elle présente une demande de résidence permanente avec considération humanitaire, ce qui lui a permis d'entrer au Canada où sa requête sera évaluée d'ici quelques mois.
En attendant, Odette se débrouille comme elle peut. Comme son statut lui interdit de travailler et qu'elle n'a pas droit à l'aide sociale puisque son époux lui verse une petite pension alimentaire, elle tire le diable par la queue. "Odette est dans la m…", résume Sylvie Lorion, du Centre social d'aide aux immigrants, qui l'a aidée quand elle s'est retrouvée sans le sou dans les rues glaciales de Montréal. "Ce qui est dur pour elle, c'est qu'en Afrique, en tant que seconde épouse, elle jouissait d'une certaine considération au plan social. Ici, elle n'a plus aucun statut !"
Le cas d'Odette n'est pas unique, loin de là ! Bien qu'il n'existe pas, à proprement parler, de statistiques sur la polygamie au Canada, on sait qu'elle se pratique discrètement parmi certains des 500 000 musulmans du pays, dont quelque 150 000 sont d'origine africaine. Si les fonctionnaires éludent poliment toute question sur le sujet, il en va autrement à l'organisme montréalais "Afrique au féminin", qui tente de familiariser les immigrantes africaines aux habitudes du Québec.

Souffrance et isolement
L'intervenante Augustine Matumona cite le cas d'une Sénégalaise qui s'est suicidée car elle ne supportait pas la présence d'une seconde épouse, plus jeune, non plus que l'isolement dans lequel son mari la maintenait, faisant tout pour qu'elle ne soit pas "contaminée par la société d'accueil". Elle se rappelle aussi cette autre Africaine qui a choisi de rentrer au Sahel, n'ayant pu se résoudre à dénoncer son mari aux autorités. "La plupart des femmes africaines répugnent à dénoncer leur mari même si elles savent que le droit canadien est de leur côté", dit-elle. Mais sur le coup de la colère, pour contrer une injustice ou parfois par vengeance, certaines n'hésitent pas à le faire, quitte à risquer elles aussi d'être renvoyées au pays.
Si la polygamie fut autrefois pratiquée au Canada par certaines populations autochtones et, plus tard, par les Mormons, aujourd'hui le Code criminel canadien ne lésine plus avec les polygames. Sur dénonciation, le "coupable" peut encourir jusqu'à 5 ans de prison, payer une amende, être obligé de divorcer et, dans certains cas, peut même être expulsé dans son pays d'origine. C'est ce qui a failli arriver à un ressortissant d'Afrique du Nord qui s'est marié au Canada, "oubliant" l'épouse légitime qu'il avait laissée au pays natal. Offusqué, le père de cette dernière l'a dénoncé aux autorités canadiennes et a entamé une bataille juridique qui ne prit fin que lorsque le polygame – menacé de subir les foudres de l'État – accepta de divorcer de sa première épouse afin de demeurer au Canada.
Qu'elles viennent du Congo, de la Guinée, du Togo, du Sénégal ou de l'Algérie, nombre d'épouses de polygames n'ont d'autre recours que de revendiquer le statut de réfugiée. Elles sont alors hébergées quelques semaines dans des organismes de bienfaisance, le temps de recevoir divers services facilitant leur intégration. "Le plus difficile, dit une avocate spécialisée dans les droits de la personne, c'est la période d'attente qui peut durer de 4 à 12 mois. C'est une étape pénible à vivre. Elles se retrouvent privées de leur identité sociale et de leurs repères habituels, sans aucune garantie d'obtenir le statut de réfugiée".
Une réalité que les responsables du Centre des Femmes de Montréal connaissent bien : "Les Africaines qui immigrent au Canada sont confrontées à un choc culturel immense, affirme une intervenante. Certaines se retrouvent dans une grande précarité matérielle et éprouvent une forte douleur morale, voire de la honte. Car les Africaines sont des femmes fières, qui n'ont pas l'habitude de demander de l'aide en dehors de leur réseau amical et familial".
Le mode de vie urbain et l'environnement social ne constituent pourtant pas un terreau fertile pour la polygamie au Canada. "Les appartements ne sont pas assez grands et les femmes en viennent à éprouver de la jalousie les unes pour les autres, dit Anne Sidonie, originaire du Cameroun et responsable de la Maison africaine de Montréal. Elles comparent aussi leur vie avec celle des Canadiennes, qui sont indépendantes et ont de nombreux droits."
À mesure que le temps passe, qu'elles connaissent les mécanismes de protection sociale et qu'elles s'intègrent à la société d'accueil, les femmes obligées de vivre clandestinement une situation de polygamie s'en laissent de moins en moins imposer, que le conjoint soit d'accord ou pas. Celles qui ont des enfants ont même une autre raison de se réjouir : un récent jugement de la Cour suprême du Canada protège les droits des enfants d'immigrées en favorisant le rapprochement d'avec leur mère. Un espoir pour Odette…  

Nicole Defoy (Syfia Canada) - février 2002

Glugibran
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Message par Glugibran »

N'empêche que de nombreux musulmans pratiquent la polygamie sous notre nez et que ça devient de plus en plus socialement acceptable. On ne veut jamais prendre position, alors " qui ne dit mot consent" comme dit le proverbe.
Laissez un pouce à des intégristes (musulmans), ils prendront trois pieds.







Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!





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