Cauchemar en Asie!!!...
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- Caïd de la Causette
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Séisme et des raz-de-marée
Le bilan s'approche des 23 000 morts en Asie
Le bilan du séisme et des raz-de-marée qui ont touché neuf pays d'Asie hier ne cesse de s'alourdir au fil des heures.
Seulement au Sri Lanka, 5000 personnes se sont ajoutées à la liste, ce qui porte le nombre total de victimes à près de 23 000 morts.
Des milliers de secouristes ont parcouru ce qu'il reste des villages côtiers à la recherche de survivants, mais n'ont trouvé que la dévastation et des centaines de corps qui jonchaient les rues.
Pendant ce temps, l'aide commence à être acheminée dans les régions touchées, alors que l'on enterre les morts dans d'immenses fosses communes.
On compte 70 morts parmi les étrangers, dont une Canadienne. Plusieurs millions de personnes ont été chassées de leur demeure et se retrouvent sans abri.
Le bilan s'approche des 23 000 morts en Asie
Le bilan du séisme et des raz-de-marée qui ont touché neuf pays d'Asie hier ne cesse de s'alourdir au fil des heures.
Seulement au Sri Lanka, 5000 personnes se sont ajoutées à la liste, ce qui porte le nombre total de victimes à près de 23 000 morts.
Des milliers de secouristes ont parcouru ce qu'il reste des villages côtiers à la recherche de survivants, mais n'ont trouvé que la dévastation et des centaines de corps qui jonchaient les rues.
Pendant ce temps, l'aide commence à être acheminée dans les régions touchées, alors que l'on enterre les morts dans d'immenses fosses communes.
On compte 70 morts parmi les étrangers, dont une Canadienne. Plusieurs millions de personnes ont été chassées de leur demeure et se retrouvent sans abri.
afp 27 dec 2004 à 13:53.
des répliques de grande amplitude à redouter aprés le séisme en asie du sud.
cette fois-ci l'interface entre la plaque,inde/australie et la plaque asiatique,une grande faille inversée,à glissé brutalement
"1 minute 30 maximun,d'une dizaine de métre".
le choc principal est le plus gros de tous et dans ce cas on peut
s'attendre à des répliques de l'ordre de 7,5. ce qui dans la plupart des régions du monde représente en sois une catastrophe.
à indiqué à l'AFP paul taponnier directeur du laboratoire de tectonique à l'institut physique du globe à paris.
des répliques de grande amplitude à redouter aprés le séisme en asie du sud.
cette fois-ci l'interface entre la plaque,inde/australie et la plaque asiatique,une grande faille inversée,à glissé brutalement
"1 minute 30 maximun,d'une dizaine de métre".
le choc principal est le plus gros de tous et dans ce cas on peut
s'attendre à des répliques de l'ordre de 7,5. ce qui dans la plupart des régions du monde représente en sois une catastrophe.
à indiqué à l'AFP paul taponnier directeur du laboratoire de tectonique à l'institut physique du globe à paris.
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- Illustre Pie
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- Seigneur de la Causerie
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Séisme en Asie
Au moins trois Canadiens ont péri
Au moins trois Canadiens ont péri dans les raz-de-marée consécutifs au séisme de dimanche en Asie du Sud et du Sud-Est.
Le ministère des Affaires étrangères a précisé que deux des victimes avaient perdu la vie en Thaïlande, l'autre au Sri Lanka.
Deux autres Canadiens sont portés manquants et 12 sont blessés, parmi lesquels neuf sont à l'hôpital.
On est sans nouvelle de cinq Canadiens en Indonésie. De plus, les autorités tentent d'entrer en contact avec 11 Canadiens dans les Maldives.
Selon Reynald Doiron, porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, quelque 500 ressortissants du Canada devaient se trouver sur l’île touristique thaïlandaise de Phuket au moment du drame.
Par ailleurs, les Canadiens qui ont échappé de peu aux vagues mortelles ont presque tout perdu dans la catastrophe et se retrouvent sans passeport et sans argent.
Certains touristes tentent par tous les moyens de revenir au pays, mais ils ont de la difficulté à obtenir des billets d'avion.
Ottawa a mis sur pied deux nouvelles lignes d'urgence pour les familles des ressortissants canadiens qui se trouveraient dans les régions touchées par cette catastrophe.
Le numéro de téléphone pour les gens qui résident à l'extérieur d'Ottawa est le 1-800-606-5499. Pour les résidents d'Ottawa, le numéro est: 613-944-2471.
On demande aux gens qui auraient des informations précises sur des proches qui se trouvent dans une des régions affectées de les communiquer au ministère des Affaires étrangères.
Les gens qui envisagent de se rendre dans ces régions peuvent aussi téléphoner à ce numéro pour en savoir plus au sujet des recommandations
Pour écouter les reportages sur vidéo =
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/ ... 54056.html
Au moins trois Canadiens ont péri
Au moins trois Canadiens ont péri dans les raz-de-marée consécutifs au séisme de dimanche en Asie du Sud et du Sud-Est.
Le ministère des Affaires étrangères a précisé que deux des victimes avaient perdu la vie en Thaïlande, l'autre au Sri Lanka.
Deux autres Canadiens sont portés manquants et 12 sont blessés, parmi lesquels neuf sont à l'hôpital.
On est sans nouvelle de cinq Canadiens en Indonésie. De plus, les autorités tentent d'entrer en contact avec 11 Canadiens dans les Maldives.
Selon Reynald Doiron, porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, quelque 500 ressortissants du Canada devaient se trouver sur l’île touristique thaïlandaise de Phuket au moment du drame.
Par ailleurs, les Canadiens qui ont échappé de peu aux vagues mortelles ont presque tout perdu dans la catastrophe et se retrouvent sans passeport et sans argent.
Certains touristes tentent par tous les moyens de revenir au pays, mais ils ont de la difficulté à obtenir des billets d'avion.
Ottawa a mis sur pied deux nouvelles lignes d'urgence pour les familles des ressortissants canadiens qui se trouveraient dans les régions touchées par cette catastrophe.
Le numéro de téléphone pour les gens qui résident à l'extérieur d'Ottawa est le 1-800-606-5499. Pour les résidents d'Ottawa, le numéro est: 613-944-2471.
On demande aux gens qui auraient des informations précises sur des proches qui se trouvent dans une des régions affectées de les communiquer au ministère des Affaires étrangères.
Les gens qui envisagent de se rendre dans ces régions peuvent aussi téléphoner à ce numéro pour en savoir plus au sujet des recommandations
Pour écouter les reportages sur vidéo =
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/ ... 54056.html
Séisme en Asie
L'indonésie durement touchée
(AP) - Bandah Aceh, sur l'île de Sumatra, est jonchée de cadavres en décomposition, d'épaves de voitures, de ruines. Dans la ville privée d'électricité et de téléphone, les habitants encore sous le choc du séisme et des raz-de-marée couraient les hôpitaux lundi à la recherche des leurs proches disparus, ou se réfugiaient par milliers dans les mosquées et écoles encore debout.
Au moins 3000 des 400 000 habitants de la capitale septentrionale d'Aceh ont péri après le séisme de magnitude 9 de dimanche. Banda Aceh est la ville la plus proche de l'épicentre, au large de la côte ouest de Sumatra.
Dans les faubourgs de Banda Aceh, quelque 500 corps en putréfaction sont alignés sous des tentes, dans une chaleur étouffante. «Où sont mes enfants? Où sont-ils? Pourquoi est-ce à moi que cela arrive? J'ai tout perdu!», pleure Absah, 41 ans, à la recherche de ses 11 enfants.
Les cadavres d'une dizaine d'enfants et de cinq adultes gisent dans les rues, certains ensevelis sous des gravats.
À un croisement, une vache morte a été déposée par les eaux entre deux feux rouges. Après le séisme qui a détruit des dizaines de bâtiments, les raz-de-marée ont transformé les rues en rivières, emportant les maisons.
L'unique centre commercial est détruit, la mosquée, qui dominait l'horizon depuis des siècles, penche dangereusement. Les vivres, l'eau, le carburant et autres produits de base commencent déjà à manquer.
«Nous essayons d'enterrer correctement les morts mais il y en a tellement! Nous craignons la propagation rapide du choléra et de la dysenterie», explique le Dr Indrawadi Tamin, de l'agence nationale des catastrophes naturelles. «Nous allons manquer de médicaments», s'inquiète son collègue Tambah Taibsyah, soignant une centaine de blessés graves à l'hôpital Cut Meutia.
Dans le village de Pidie, où le tsunami a écrasé les bateaux de pêche comme de vulgaires jouets, Abdul Dahlan, 27 ans, raconte qu'il attendait sur la plage le retour son frère, parti en mer, lorsque se fit un étrange silence: la mer se retirait à toute allure. «Nous avons hurlé: 'la mer se vide, elle se vide!' Dix minutes plus tard, l'eau remontait, avec des vagues si hautes que j'ai été terrifié. Ma maison n'existe plus, je n'ai plus rien».
Des centaines de personnes sont portées disparues. «Nous avons dépêché 15 000 soldats pour rechercher les rescapés mais ils trouvent surtout des cadavres», affirme un porte-parole militaire, Edy Sulistiadi. Autour de la ville, les secours n'arrivaient toujours pas à atteindre les petites îles au large de la côte, ni les nombreux villages côtiers perdus dans la jungle de cette province de 4,3 millions d'habitants.
Face à la catastrophe, Djakarta devait annoncer mercredi s'il a décidé d'assouplir les mesures empêchant depuis plus d'un an les étrangers - journalistes et organisations humanitaires internationales - de se rendre en Aceh, théâtre de violences séparatistes depuis 26 ans.
reportage vidéo =
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/ ... 44605.html
L'indonésie durement touchée
(AP) - Bandah Aceh, sur l'île de Sumatra, est jonchée de cadavres en décomposition, d'épaves de voitures, de ruines. Dans la ville privée d'électricité et de téléphone, les habitants encore sous le choc du séisme et des raz-de-marée couraient les hôpitaux lundi à la recherche des leurs proches disparus, ou se réfugiaient par milliers dans les mosquées et écoles encore debout.
Au moins 3000 des 400 000 habitants de la capitale septentrionale d'Aceh ont péri après le séisme de magnitude 9 de dimanche. Banda Aceh est la ville la plus proche de l'épicentre, au large de la côte ouest de Sumatra.
Dans les faubourgs de Banda Aceh, quelque 500 corps en putréfaction sont alignés sous des tentes, dans une chaleur étouffante. «Où sont mes enfants? Où sont-ils? Pourquoi est-ce à moi que cela arrive? J'ai tout perdu!», pleure Absah, 41 ans, à la recherche de ses 11 enfants.
Les cadavres d'une dizaine d'enfants et de cinq adultes gisent dans les rues, certains ensevelis sous des gravats.
À un croisement, une vache morte a été déposée par les eaux entre deux feux rouges. Après le séisme qui a détruit des dizaines de bâtiments, les raz-de-marée ont transformé les rues en rivières, emportant les maisons.
L'unique centre commercial est détruit, la mosquée, qui dominait l'horizon depuis des siècles, penche dangereusement. Les vivres, l'eau, le carburant et autres produits de base commencent déjà à manquer.
«Nous essayons d'enterrer correctement les morts mais il y en a tellement! Nous craignons la propagation rapide du choléra et de la dysenterie», explique le Dr Indrawadi Tamin, de l'agence nationale des catastrophes naturelles. «Nous allons manquer de médicaments», s'inquiète son collègue Tambah Taibsyah, soignant une centaine de blessés graves à l'hôpital Cut Meutia.
Dans le village de Pidie, où le tsunami a écrasé les bateaux de pêche comme de vulgaires jouets, Abdul Dahlan, 27 ans, raconte qu'il attendait sur la plage le retour son frère, parti en mer, lorsque se fit un étrange silence: la mer se retirait à toute allure. «Nous avons hurlé: 'la mer se vide, elle se vide!' Dix minutes plus tard, l'eau remontait, avec des vagues si hautes que j'ai été terrifié. Ma maison n'existe plus, je n'ai plus rien».
Des centaines de personnes sont portées disparues. «Nous avons dépêché 15 000 soldats pour rechercher les rescapés mais ils trouvent surtout des cadavres», affirme un porte-parole militaire, Edy Sulistiadi. Autour de la ville, les secours n'arrivaient toujours pas à atteindre les petites îles au large de la côte, ni les nombreux villages côtiers perdus dans la jungle de cette province de 4,3 millions d'habitants.
Face à la catastrophe, Djakarta devait annoncer mercredi s'il a décidé d'assouplir les mesures empêchant depuis plus d'un an les étrangers - journalistes et organisations humanitaires internationales - de se rendre en Aceh, théâtre de violences séparatistes depuis 26 ans.
reportage vidéo =
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Séisme en Asie
Choléra et paludisme redoutés par les autorités sanitaires
(AP) - Le choléra et le paludisme sont deux épidémies qui se développent dans le sillage de catastrophes naturelles.
Au lendemain du terrible tremblement de terre suivi de raz-de-marée qui a frappé dimanche l'Asie du Sud et du Sud-Est, les autorités sanitaires, notamment la Croix-Rouge, se disent prêtes à une telle éventualité.
Le choléra est une maladie infectieuse intestinale contagieuse due à une bactérie, le vibrion cholérique, qui vit dans les eaux saumâtres, en particulier à l'embouchure des fleuves d'Asie. Il se transmet principalement par l'ingestion d'eau polluée, notamment par des déjections humaines infectées.
De façon générale, la dégradation, voire la destruction des réseaux d'approvisionnement en eau, les inondations et les ouragans peuvent faire naître des conditions idéales pour la dissémination des bactéries et la prolifération des moustiques, vecteurs de nombreuses maladies, notamment de la malaria (paludisme).
«Le choléra se transmet par l'eau et les aliments, c'est donc une transmission feco-orale», a déclaré lundi à l'Associated Press le Dr Jean-Michel Fournier, responsable de l'unité du choléra à l'Institut Pasteur à Paris. «Si vous n'avez pas un assainissement correct, les matières fécales vont contaminer l'eau utilisée par les aliments.»
«Les populations des régions côtières des pays pauvres vivent au contact de l'eau et dans des conditions d'hygiène mauvaises», a-t-il ajouté. «Ces populations sont exposées à un risque de choléra dont la réapparition ne peut qu'être favorisée par une inondation. Paradoxalement, c'est seulement quand les secours arrivent que des mesures sont prises, notamment la distribution d'eau potable.»
Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par des moustiques et potentiellement mortelle dans les cas les plus graves. Elle touche les régions tropicales et subtropicales et est déjà responsable chaque année de plus de 300 millions de cas de maladies aiguës. La stagnation des eaux usées propice à la prolifération des moustiques ne peut que favoriser sa propagation.
Choléra et paludisme redoutés par les autorités sanitaires
(AP) - Le choléra et le paludisme sont deux épidémies qui se développent dans le sillage de catastrophes naturelles.
Au lendemain du terrible tremblement de terre suivi de raz-de-marée qui a frappé dimanche l'Asie du Sud et du Sud-Est, les autorités sanitaires, notamment la Croix-Rouge, se disent prêtes à une telle éventualité.
Le choléra est une maladie infectieuse intestinale contagieuse due à une bactérie, le vibrion cholérique, qui vit dans les eaux saumâtres, en particulier à l'embouchure des fleuves d'Asie. Il se transmet principalement par l'ingestion d'eau polluée, notamment par des déjections humaines infectées.
De façon générale, la dégradation, voire la destruction des réseaux d'approvisionnement en eau, les inondations et les ouragans peuvent faire naître des conditions idéales pour la dissémination des bactéries et la prolifération des moustiques, vecteurs de nombreuses maladies, notamment de la malaria (paludisme).
«Le choléra se transmet par l'eau et les aliments, c'est donc une transmission feco-orale», a déclaré lundi à l'Associated Press le Dr Jean-Michel Fournier, responsable de l'unité du choléra à l'Institut Pasteur à Paris. «Si vous n'avez pas un assainissement correct, les matières fécales vont contaminer l'eau utilisée par les aliments.»
«Les populations des régions côtières des pays pauvres vivent au contact de l'eau et dans des conditions d'hygiène mauvaises», a-t-il ajouté. «Ces populations sont exposées à un risque de choléra dont la réapparition ne peut qu'être favorisée par une inondation. Paradoxalement, c'est seulement quand les secours arrivent que des mesures sont prises, notamment la distribution d'eau potable.»
Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par des moustiques et potentiellement mortelle dans les cas les plus graves. Elle touche les régions tropicales et subtropicales et est déjà responsable chaque année de plus de 300 millions de cas de maladies aiguës. La stagnation des eaux usées propice à la prolifération des moustiques ne peut que favoriser sa propagation.