CHOIX d'un chef au PQ = 2ième tour.....
tuberale a écrit
intimement??? .tu as oublié de nous raconter ça Nicki
sérieusement, tu as raison, difficile d,avoir plus orthodoxe que M.Lebel....
Ouin, j'ai vu après avoir posté mon message que ça pouvait porter à confusion et je suis allée le corriger mais tu as été plus vite pour le citer.
Mettons que c'est un ami de plus de 30 ans et que nous avons beaucoup milité ensemble. Cependant il y a eu tellement de controverse autour de lui ces dernières années que sa candidature me surprend.
Mais Ghislain c'est une grande gueule, s'il veut dénoncer des choses, il vient de se trouver une tribune. Et j'ajouterais que lui et Gilles Duceppe ne peuvent se sentir.
Je vais essayer de le rejoindre pour lui demander s'il a perdu la tête!
intimement??? .tu as oublié de nous raconter ça Nicki
sérieusement, tu as raison, difficile d,avoir plus orthodoxe que M.Lebel....
Ouin, j'ai vu après avoir posté mon message que ça pouvait porter à confusion et je suis allée le corriger mais tu as été plus vite pour le citer.
Mettons que c'est un ami de plus de 30 ans et que nous avons beaucoup milité ensemble. Cependant il y a eu tellement de controverse autour de lui ces dernières années que sa candidature me surprend.
Mais Ghislain c'est une grande gueule, s'il veut dénoncer des choses, il vient de se trouver une tribune. Et j'ajouterais que lui et Gilles Duceppe ne peuvent se sentir.
Je vais essayer de le rejoindre pour lui demander s'il a perdu la tête!
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nicki a écrit
Ouin, j'ai vu après avoir posté mon message que ça pouvait porter à confusion et je suis allée le corriger mais tu as été plus vite pour le citer.
Mettons que c'est un ami de plus de 30 ans et que nous avons beaucoup milité ensemble. Cependant il y a eu tellement de controverse autour de lui ces dernières années que sa candidature me surprend.
Mais Ghislain c'est une grande gueule, s'il veut dénoncer des choses, il vient de se trouver une tribune. Et j'ajouterais que lui et Gilles Duceppe ne peuvent se sentir.
Je vais essayer de le rejoindre pour lui demander s'il a perdu la tête!
il a passé en entrevue a CKAC, il annonce ca candidature officiellement au début juillet, car il lui reste quelque contrat de notaire a finir
Ouin, j'ai vu après avoir posté mon message que ça pouvait porter à confusion et je suis allée le corriger mais tu as été plus vite pour le citer.
Mettons que c'est un ami de plus de 30 ans et que nous avons beaucoup milité ensemble. Cependant il y a eu tellement de controverse autour de lui ces dernières années que sa candidature me surprend.
Mais Ghislain c'est une grande gueule, s'il veut dénoncer des choses, il vient de se trouver une tribune. Et j'ajouterais que lui et Gilles Duceppe ne peuvent se sentir.
Je vais essayer de le rejoindre pour lui demander s'il a perdu la tête!
il a passé en entrevue a CKAC, il annonce ca candidature officiellement au début juillet, car il lui reste quelque contrat de notaire a finir
Voyeur23 a écrit
je le connais pas , je sais que parizeau ne peu pas le blairer,
je sais que partout ou il a été, il a fait (chier) ses chefs,
c'est le seul quebecois, a s'etre opposé a l'entente avec les premieres nations
pour moi un orthodoxe, c'est Laplante, Legault,,
haha Legault orthodoxe! Elle est bonne! Legault il fait ça par opportunisme.
je le connais pas , je sais que parizeau ne peu pas le blairer,
je sais que partout ou il a été, il a fait (chier) ses chefs,
c'est le seul quebecois, a s'etre opposé a l'entente avec les premieres nations
pour moi un orthodoxe, c'est Laplante, Legault,,
haha Legault orthodoxe! Elle est bonne! Legault il fait ça par opportunisme.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Pauline Marois lance sa campagne
Mise à jour le mercredi 22 juin 2005 à 21 h 41
.
Pauline Marois a lancé mercredi sa campagne en vue de succéder à Bernard Landry à la direction du Parti québécois.
.
Pauline Marois
.
Dans un point de presse présenté dans sa circonscrïption de Taillon, Mme Marois a déclaré qu'un Parti québécois sous sa direction mettrait résolument le cap sur la souveraineté du Québec.
Elle se dit d'accord avec la résolution adoptée au dernier congrès prévoyant la tenue d'un référendum sur la question le plus tôt possible dans un prochain mandat. « Cela n'est pas un carcan, car j'y crois », a-t-elle dit.
Josée Thibault fait le point sur cette candidature
Catherine Kovacs rapporte que Pauline Marois a beaucoup parlé de souveraineté.
Louiselle Lévesque nous dit que Pauline Marois est prête à se lancer dans la course.
Mme Marois, qui a été ministre des Finances, de l'Éducation et de la Santé, estime que la situation des Québécois à l'intérieur du Canada est pire que ce qu'elle était en 1980.
Elle qualifie le gouvernement Charest d'« incompétent ».
Selon elle, le Québec est une société juste, riche et ouverte, elle croit possible d'en faire un pays encore plus juste, plus riche et plus ouvert, respectueux de l'environnement et des valeurs humaines. « Une chose manque aux Québécois, dit-elle, la capacité de prendre nous-mêmes nos décisions ».
Pour réaliser la souveraineté, Mme Marois propose de réaliser une large coalition de souverainistes.
À un journaliste qui lui demandait si elle n'était pas identifiée à la vieille garde du PQ, elle répond qu'elle dispose d'une bonne et longue expérience qu'elle entend mettre à profit pour réaliser ses ambitions, c'est-à-dire « battre les libéraux de Jean Charest, réaliser la coalition souverainiste et faire un pays ».
Appuis
Trois députées péquistes étaient présentes lors du point de presse de Mme Marois: Nicole Léger (Pointe-aux-Trembles), Denise Beaudoin (Mirabel) et Jocelyne Caron (Terrebonne).. La députée bloquiste Caroline Saint-Hilaire était aussi au point de presse.
Mme Marois a aussi reçu l'appui de Joseph Facal, ancien président du Conseil du Trésor à Québec.
Pauline Marois a été la première à annoncer son intention d'être candidate à la direction du PQ, après la démission de Bernard Landry. Cinq autres candidatures se sont ajoutées depuis: celles de Louis Bernard, André Boisclair, Hugues Cormier, Richard Legendre et Jean Ouimet.
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Pol ... e-rb.shtml
Mise à jour le mercredi 22 juin 2005 à 21 h 41
.
Pauline Marois a lancé mercredi sa campagne en vue de succéder à Bernard Landry à la direction du Parti québécois.
.
Pauline Marois
.
Dans un point de presse présenté dans sa circonscrïption de Taillon, Mme Marois a déclaré qu'un Parti québécois sous sa direction mettrait résolument le cap sur la souveraineté du Québec.
Elle se dit d'accord avec la résolution adoptée au dernier congrès prévoyant la tenue d'un référendum sur la question le plus tôt possible dans un prochain mandat. « Cela n'est pas un carcan, car j'y crois », a-t-elle dit.
Josée Thibault fait le point sur cette candidature
Catherine Kovacs rapporte que Pauline Marois a beaucoup parlé de souveraineté.
Louiselle Lévesque nous dit que Pauline Marois est prête à se lancer dans la course.
Mme Marois, qui a été ministre des Finances, de l'Éducation et de la Santé, estime que la situation des Québécois à l'intérieur du Canada est pire que ce qu'elle était en 1980.
Elle qualifie le gouvernement Charest d'« incompétent ».
Selon elle, le Québec est une société juste, riche et ouverte, elle croit possible d'en faire un pays encore plus juste, plus riche et plus ouvert, respectueux de l'environnement et des valeurs humaines. « Une chose manque aux Québécois, dit-elle, la capacité de prendre nous-mêmes nos décisions ».
Pour réaliser la souveraineté, Mme Marois propose de réaliser une large coalition de souverainistes.
À un journaliste qui lui demandait si elle n'était pas identifiée à la vieille garde du PQ, elle répond qu'elle dispose d'une bonne et longue expérience qu'elle entend mettre à profit pour réaliser ses ambitions, c'est-à-dire « battre les libéraux de Jean Charest, réaliser la coalition souverainiste et faire un pays ».
Appuis
Trois députées péquistes étaient présentes lors du point de presse de Mme Marois: Nicole Léger (Pointe-aux-Trembles), Denise Beaudoin (Mirabel) et Jocelyne Caron (Terrebonne).. La députée bloquiste Caroline Saint-Hilaire était aussi au point de presse.
Mme Marois a aussi reçu l'appui de Joseph Facal, ancien président du Conseil du Trésor à Québec.
Pauline Marois a été la première à annoncer son intention d'être candidate à la direction du PQ, après la démission de Bernard Landry. Cinq autres candidatures se sont ajoutées depuis: celles de Louis Bernard, André Boisclair, Hugues Cormier, Richard Legendre et Jean Ouimet.
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Pol ... e-rb.shtml
Pauline Marois stagne depuis près d'un an
André Boisclair clairement en avance
Denis Lessard
La Presse
Québec
Retiré de la vie publique depuis un an, André Boisclair a tout de même pris un départ canon dans la course à la succession de Bernard Landry. L'ancien ministre de l'Environnement domine très clairement la liste des prétendants à la direction du PQ.
Dossier :
> Direction du PQ
Et c'est tout un électrochoc que recevra Pauline Marois avec le récent sondage CROP réalisé pour La Presse. Même si Bernard Landry et Gilles Duceppe ne sont plus dans la liste des successeurs potentiels, Mme Marois stagne encore aux mêmes niveaux d'appuis depuis prèsd'un an.
Réalisée du 16 au 27 juin derniers auprès de 1001 répondants, l'enquête CROP révèle qu'André Boisclair est très en avance sur sa rivale dans le coeur des Québécois. Ainsi, 35% des gens estiment que c'est avec lui que le PQ «aurait le plus de chances de remporter les prochaines élections». Loin derrière, Pauline Marois obtient 22%, tandis que les autres candidats sont tous déclassés, Richard Legendre à 5%, Louis Bernard, à 4%. Jean-Pierre Charbonneau, qui s'est prononcé hier en faveur de Mme Marois, récoltait 3%, un point devant Daniel Turp qui évalue encore ses chances.
Publicité
L'avance d'André Boisclair est encore plus nette chez les électeurs péquistes, où il obtient 42% d'appuis. Dans ce même groupe, Pauline Marois n'est soutenue que par 24% des électeurs. Louis Bernard devance cette fois d'un point l'ex-ministre du Sport Richard Legendre, qui peut pourtant compter sur le réseau de François Legault (par ailleurs, M. Legendre a annoncé hier avoir l'appui de quatre députés du Bloc québécois). Pas moins de 23% des répondants ont refusé d'indiquer leur préférence dans cette enquête précise à trois points près.
«Pauline Marois a annoncé ses couleurs depuis les premier jours, et elle stagne toujours autour de 20%», observe Claude Gauthier, de la maison CROP. Par comparaison, l'avance subite prise par André Boisclair, pour qui la course était totalement imprévue, surprend passablement. «Ce qui est fascinant, c'est qu'il avait disparu des médias depuis une année; c'est le plus jeune des candidats et il obtient presque le double des voix de Mme Marois, celle qui est là depuis toujours... Les gens ont envie de changement et pas à peu près!» s'exclame le sondeur.
Il reste à voir si ce coup de canon aura des lendemains, ou si l'engouement tombera au cours de la longue course qui ne se terminera qu'à la mi-novembre, observe le spécialiste.
Mme Marois serait la première femme à la tête du PQ, «mais elle ne représente pas le changement», selon le sondeur. Entre août 2004, moment où elle réclamait une course à la direction du PQ, et le mois dernier, Pauline Marois a toujours obtenu autour de 17% d'appuis. Elle est montée à 22% en juin.
Le fait que M. Boisclair soit ouvertement homosexuel ne réduit pas ses chances. «Cela ne dérange pas grand monde et cela ne m'étonne pas quant à l'attitude des Québécois», résume M. Gauthier.
Quand on décortique les questionnaires, on remarque des choses étonnantes. Ainsi, André Boisclair n'est pas la coqueluche des jeunes électeurs - il obtient 32% chez les moins de 34 ans, mais grimpe à 37% chez les plus âgés. Par ailleurs, le fait que Mme Marois serait la première femme premier ministre ne décuple pas ses appuis. Elle n'a le soutien que de 23% des femmes, guère plus que chez les hommes (21%). Plus connue, rassurante, elle est vue comme le meilleur chef du PQ par 27% des allophones.
Autre donnée intéressante, M. Boisclair obtient 56% d'appuis dans la région de Québec et convainc 42% des électeurs adéquistes. Pour M. Gauthier, tout cela est cohérent. Québec a toujours soutenu Mario Dumont. Tout ce qui est différent de l'establishment politique paraît faire recette dans la Vieille Capitale.
CROP a aussi vérifié le sentiment des Québécois quant à un éventuel retour de Bernard Landry. Des proches de l'ancien chef indiquent qu'il est encore ulcéré d'avoir claqué la porte après n'avoir été soutenu que par 76% des délégués au dernier congrès du PQ.
Dans l'ensemble de la population, 49% des gens sont défavorables à l'idée qu'il puisse tenter un retour en piste, tandis que pour 41% des gens, il s'agit d'un scénario plausible. Quand on pose la même question aux électeurs péquistes, 52% se disent «favorables à ce que Bernard Landry se porte candidat à la direction du PQ» comparativement à 44% qui estiment qu'il vaudrait mieux pour lui de rester dans ses terres.
Coup particulièrement dur pour Mme Marois, CROP a vérifié ce que donnerait une course si M. Landry décidait de tenter sa chance. André Boisclair perd alors des appuis; il passe de 35 à 28% dans l'ensemble de la population et de 42 à 33% chez les électeurs péquistes. Il reste en tête même si son avance diminue.
M. Landry est perçu comme la meilleure chance de victoire électorale pour le PQ par 21% des électeurs et 27% des péquistes. Constat encore vérifié, M. Landry fait un tabac chez les jeunes, les moins de 34 ans, où ses 29% d'appuis dépassent les 23% d'André Boisclair et les 14% de Pauline Marois.
Les électeurs dans l'ensemble, et en particulier les péquistes, préféreraient appuyer à nouveau M. Landry plutôt que Mme Marois. Dans une course hypothétique où M. Landry serait partant, Mme Marois voit ses appuis diminuer de 22 à 17% dans l'ensemble de la population, mais, pire encore, de 24 à 16% seulement chez ceux qui auraient voté PQ si des élections avaient eu lieu cette semaine.
Pour Claude Gauthier il y a un effet de sympathie dans les appuis à Bernard Landry. «Les électeurs, surtout les péquistes, ont peut-être une certaine gêne, un embarras de ne pas l'avoir assez soutenu.» Ce qui est plus frappant selon le sondeur, c'est que même avec M. Landry sur les rangs, André Boisclair est toujours premier.
Gilles Duceppe avait choisi de se désister de la course à la succession de M. Landry. Sa décision est largement appuyée dans la population: 74% des électeurs, et 80% des péquistes estiment qu'il a pris la bonne décision.
André Boisclair clairement en avance
Denis Lessard
La Presse
Québec
Retiré de la vie publique depuis un an, André Boisclair a tout de même pris un départ canon dans la course à la succession de Bernard Landry. L'ancien ministre de l'Environnement domine très clairement la liste des prétendants à la direction du PQ.
Dossier :
> Direction du PQ
Et c'est tout un électrochoc que recevra Pauline Marois avec le récent sondage CROP réalisé pour La Presse. Même si Bernard Landry et Gilles Duceppe ne sont plus dans la liste des successeurs potentiels, Mme Marois stagne encore aux mêmes niveaux d'appuis depuis prèsd'un an.
Réalisée du 16 au 27 juin derniers auprès de 1001 répondants, l'enquête CROP révèle qu'André Boisclair est très en avance sur sa rivale dans le coeur des Québécois. Ainsi, 35% des gens estiment que c'est avec lui que le PQ «aurait le plus de chances de remporter les prochaines élections». Loin derrière, Pauline Marois obtient 22%, tandis que les autres candidats sont tous déclassés, Richard Legendre à 5%, Louis Bernard, à 4%. Jean-Pierre Charbonneau, qui s'est prononcé hier en faveur de Mme Marois, récoltait 3%, un point devant Daniel Turp qui évalue encore ses chances.
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L'avance d'André Boisclair est encore plus nette chez les électeurs péquistes, où il obtient 42% d'appuis. Dans ce même groupe, Pauline Marois n'est soutenue que par 24% des électeurs. Louis Bernard devance cette fois d'un point l'ex-ministre du Sport Richard Legendre, qui peut pourtant compter sur le réseau de François Legault (par ailleurs, M. Legendre a annoncé hier avoir l'appui de quatre députés du Bloc québécois). Pas moins de 23% des répondants ont refusé d'indiquer leur préférence dans cette enquête précise à trois points près.
«Pauline Marois a annoncé ses couleurs depuis les premier jours, et elle stagne toujours autour de 20%», observe Claude Gauthier, de la maison CROP. Par comparaison, l'avance subite prise par André Boisclair, pour qui la course était totalement imprévue, surprend passablement. «Ce qui est fascinant, c'est qu'il avait disparu des médias depuis une année; c'est le plus jeune des candidats et il obtient presque le double des voix de Mme Marois, celle qui est là depuis toujours... Les gens ont envie de changement et pas à peu près!» s'exclame le sondeur.
Il reste à voir si ce coup de canon aura des lendemains, ou si l'engouement tombera au cours de la longue course qui ne se terminera qu'à la mi-novembre, observe le spécialiste.
Mme Marois serait la première femme à la tête du PQ, «mais elle ne représente pas le changement», selon le sondeur. Entre août 2004, moment où elle réclamait une course à la direction du PQ, et le mois dernier, Pauline Marois a toujours obtenu autour de 17% d'appuis. Elle est montée à 22% en juin.
Le fait que M. Boisclair soit ouvertement homosexuel ne réduit pas ses chances. «Cela ne dérange pas grand monde et cela ne m'étonne pas quant à l'attitude des Québécois», résume M. Gauthier.
Quand on décortique les questionnaires, on remarque des choses étonnantes. Ainsi, André Boisclair n'est pas la coqueluche des jeunes électeurs - il obtient 32% chez les moins de 34 ans, mais grimpe à 37% chez les plus âgés. Par ailleurs, le fait que Mme Marois serait la première femme premier ministre ne décuple pas ses appuis. Elle n'a le soutien que de 23% des femmes, guère plus que chez les hommes (21%). Plus connue, rassurante, elle est vue comme le meilleur chef du PQ par 27% des allophones.
Autre donnée intéressante, M. Boisclair obtient 56% d'appuis dans la région de Québec et convainc 42% des électeurs adéquistes. Pour M. Gauthier, tout cela est cohérent. Québec a toujours soutenu Mario Dumont. Tout ce qui est différent de l'establishment politique paraît faire recette dans la Vieille Capitale.
CROP a aussi vérifié le sentiment des Québécois quant à un éventuel retour de Bernard Landry. Des proches de l'ancien chef indiquent qu'il est encore ulcéré d'avoir claqué la porte après n'avoir été soutenu que par 76% des délégués au dernier congrès du PQ.
Dans l'ensemble de la population, 49% des gens sont défavorables à l'idée qu'il puisse tenter un retour en piste, tandis que pour 41% des gens, il s'agit d'un scénario plausible. Quand on pose la même question aux électeurs péquistes, 52% se disent «favorables à ce que Bernard Landry se porte candidat à la direction du PQ» comparativement à 44% qui estiment qu'il vaudrait mieux pour lui de rester dans ses terres.
Coup particulièrement dur pour Mme Marois, CROP a vérifié ce que donnerait une course si M. Landry décidait de tenter sa chance. André Boisclair perd alors des appuis; il passe de 35 à 28% dans l'ensemble de la population et de 42 à 33% chez les électeurs péquistes. Il reste en tête même si son avance diminue.
M. Landry est perçu comme la meilleure chance de victoire électorale pour le PQ par 21% des électeurs et 27% des péquistes. Constat encore vérifié, M. Landry fait un tabac chez les jeunes, les moins de 34 ans, où ses 29% d'appuis dépassent les 23% d'André Boisclair et les 14% de Pauline Marois.
Les électeurs dans l'ensemble, et en particulier les péquistes, préféreraient appuyer à nouveau M. Landry plutôt que Mme Marois. Dans une course hypothétique où M. Landry serait partant, Mme Marois voit ses appuis diminuer de 22 à 17% dans l'ensemble de la population, mais, pire encore, de 24 à 16% seulement chez ceux qui auraient voté PQ si des élections avaient eu lieu cette semaine.
Pour Claude Gauthier il y a un effet de sympathie dans les appuis à Bernard Landry. «Les électeurs, surtout les péquistes, ont peut-être une certaine gêne, un embarras de ne pas l'avoir assez soutenu.» Ce qui est plus frappant selon le sondeur, c'est que même avec M. Landry sur les rangs, André Boisclair est toujours premier.
Gilles Duceppe avait choisi de se désister de la course à la succession de M. Landry. Sa décision est largement appuyée dans la population: 74% des électeurs, et 80% des péquistes estiment qu'il a pris la bonne décision.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Hé ben. Le vent de jeunesse est représenté par Landry et celui plus conservateur (les plus âgés sont en général plus conservateurs) sont représentés par Boisclair.
Finalement....Landry n'aurait peut-être pas dû démissionner.
Boisclair perdra définitivement des plumes au fur et à mesure que le débat avancera. Reste à voir qui en profitera et si ce sera suffisant pour renverser la vapeur.
Boisclair comparé à Dumont....ça ne me dit absolument rien qui vaille.
Y'a tu qqun qui pourrait forcer Charron à se présenter? Ça serait la meilleure chose qui pourrait arriver à mon avis.
Finalement....Landry n'aurait peut-être pas dû démissionner.
Boisclair perdra définitivement des plumes au fur et à mesure que le débat avancera. Reste à voir qui en profitera et si ce sera suffisant pour renverser la vapeur.
Boisclair comparé à Dumont....ça ne me dit absolument rien qui vaille.
Y'a tu qqun qui pourrait forcer Charron à se présenter? Ça serait la meilleure chose qui pourrait arriver à mon avis.
Ghislain Lebel candidat à la direction du Parti québécois
Le Journal de Chambly
Mardi 28 juin 2005
par Éric Cloutier
L’ex-député fédéral de Chambly entrera dans la course la semaine du 4 juillet
Reconnu pour faire partie des militants orthodoxes du Parti québécois et du mouvement souverainiste en général, Ghislain Lebel, ex-député fédéral de Chambly de 1993 à 2004, se lancera officiellement dans la course à la succession de Bernard Landry la semaine prochaine. Le lancement de sa campagne aura vraisemblablement lieu au théâtre du Monument national, à Montréal.
«Je ne m’étais pas enligné du tout vers la chefferie du PQ. Le départ de Bernard Landry a pris tout le monde par surprise. Par contre, ça faisait longtemps que je regardais évoluer les choses et que je me disais qu’il n’y avait pas de voix discordantes au PQ. C’est monothéiste. On ne discute plus dans ce parti-là. On garde tout en vase clos entre les militants et les militantes, dans des congrès paquetés d’avance. Évidemment, je sais que je pars loin derrière d’autres candidats. Ce qui me surprend cependant, c’est de voir des gens m’appeler de partout au Québec pour me dire qu’ils sont intéressés à appuyer ma candidature», a confié M. Lebel, en entrevue le 23 juin.
Selon lui, même d’anciens farouches militants libéraux l’ont contacté ces derniers jours pour lui signifier leur soutien et pour l’aider à recueillir des appuis.
Nécessaire remise en question
Ghislain Lebel reproche aux cinq autres candidats en lice à la direction du PQ et, en particulier, à la députée Pauline Marois, de ne rien remettre en question quant à la présentation du projet souverainiste.
«Je ne m’en suis jamais caché. Pour moi, ce qui compte avant tout, c’est carrément l’indépendance du Québec. Je ne me suis jamais soucié du trait d’union dans l’expression «souveraineté-association». Pour ma part, la question lors d’un référendum sur la souveraineté serait claire : «Voulez-vous que le Québec devienne un pays indépendant? Oui ou non?». À nous ensuite de vendre l’idée à la population. C’est aussi simple que ça. Des questions alambiquées, ce n’est pas mon fort. Il ne faut pas prendre le monde pour des fous», soutient M. Lebel. Il rappelle que le projet souverainiste du PQ est connu depuis la fondation de ce parti en 1968.
L’ancien député estime qu’il faut «revenir au point de départ de notre identité et oublier les folies furieuses comme le nationaliste civique qui est l’application du plus petit dénominateur commun à tous les points de vue». «Nous sommes un peuple qui a le droit d’être et nous n’avons pas de permission à demander ni de concession à faire pour être. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Les politiques du PQ deviennent humiliantes à un moment donné. Nous sommes nés où nous sommes. Nous ne sommes pas plus gros ni plus fins que les autres, mais nous n’avons pas à nous rapetisser davantage pour nous dire inclusif. Inclure les autres ne veut pas dire s’exclure soi-même», lance l’ex-député du Bloc québécois. Comme candidat à la direction du PQ, il entend parler abondamment de protection de la langue française et d’intégrité du territoire.
M. Lebel avait quitté le Bloc québécois en 2002 pour siéger comme député indépendant, à la suite d’un différend avec son chef, Gilles Duceppe. En mai 2004, ce notaire et résidant de Richelieu, âgé de 59 ans, avait créé une surprise en annonçant son retrait de la vie politique, quelques jours avant le début de la campagne électorale fédérale et au moment où ses affiches étaient prêtes.
Prochaine étape : PQ-Chambly
Après la course à la direction du PQ, M. Lebel prévoit se présenter à l’investiture péquiste dans Chambly en vue des prochaines élections provinciales.
«Je m’enligne pour être le chef du PQ et ensuite c’est sûr que je vais me présenter dans Chambly parce que c’est la circonscrïption que j’habite et qui m’intéresse. Oui, je m’ennuie de la politique. J’en ai fait toute ma vie. Avant d’être député, j’étais un organisateur politique assez féroce et engagé. Au départ, je veux faire valoir mes idées et susciter le débat. On s’apprête à changer de chef d’orchestre au PQ, mais il faudrait peut-être aussi changer la partition», conclut-il.
Le Journal de Chambly
Mardi 28 juin 2005
par Éric Cloutier
L’ex-député fédéral de Chambly entrera dans la course la semaine du 4 juillet
Reconnu pour faire partie des militants orthodoxes du Parti québécois et du mouvement souverainiste en général, Ghislain Lebel, ex-député fédéral de Chambly de 1993 à 2004, se lancera officiellement dans la course à la succession de Bernard Landry la semaine prochaine. Le lancement de sa campagne aura vraisemblablement lieu au théâtre du Monument national, à Montréal.
«Je ne m’étais pas enligné du tout vers la chefferie du PQ. Le départ de Bernard Landry a pris tout le monde par surprise. Par contre, ça faisait longtemps que je regardais évoluer les choses et que je me disais qu’il n’y avait pas de voix discordantes au PQ. C’est monothéiste. On ne discute plus dans ce parti-là. On garde tout en vase clos entre les militants et les militantes, dans des congrès paquetés d’avance. Évidemment, je sais que je pars loin derrière d’autres candidats. Ce qui me surprend cependant, c’est de voir des gens m’appeler de partout au Québec pour me dire qu’ils sont intéressés à appuyer ma candidature», a confié M. Lebel, en entrevue le 23 juin.
Selon lui, même d’anciens farouches militants libéraux l’ont contacté ces derniers jours pour lui signifier leur soutien et pour l’aider à recueillir des appuis.
Nécessaire remise en question
Ghislain Lebel reproche aux cinq autres candidats en lice à la direction du PQ et, en particulier, à la députée Pauline Marois, de ne rien remettre en question quant à la présentation du projet souverainiste.
«Je ne m’en suis jamais caché. Pour moi, ce qui compte avant tout, c’est carrément l’indépendance du Québec. Je ne me suis jamais soucié du trait d’union dans l’expression «souveraineté-association». Pour ma part, la question lors d’un référendum sur la souveraineté serait claire : «Voulez-vous que le Québec devienne un pays indépendant? Oui ou non?». À nous ensuite de vendre l’idée à la population. C’est aussi simple que ça. Des questions alambiquées, ce n’est pas mon fort. Il ne faut pas prendre le monde pour des fous», soutient M. Lebel. Il rappelle que le projet souverainiste du PQ est connu depuis la fondation de ce parti en 1968.
L’ancien député estime qu’il faut «revenir au point de départ de notre identité et oublier les folies furieuses comme le nationaliste civique qui est l’application du plus petit dénominateur commun à tous les points de vue». «Nous sommes un peuple qui a le droit d’être et nous n’avons pas de permission à demander ni de concession à faire pour être. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Les politiques du PQ deviennent humiliantes à un moment donné. Nous sommes nés où nous sommes. Nous ne sommes pas plus gros ni plus fins que les autres, mais nous n’avons pas à nous rapetisser davantage pour nous dire inclusif. Inclure les autres ne veut pas dire s’exclure soi-même», lance l’ex-député du Bloc québécois. Comme candidat à la direction du PQ, il entend parler abondamment de protection de la langue française et d’intégrité du territoire.
M. Lebel avait quitté le Bloc québécois en 2002 pour siéger comme député indépendant, à la suite d’un différend avec son chef, Gilles Duceppe. En mai 2004, ce notaire et résidant de Richelieu, âgé de 59 ans, avait créé une surprise en annonçant son retrait de la vie politique, quelques jours avant le début de la campagne électorale fédérale et au moment où ses affiches étaient prêtes.
Prochaine étape : PQ-Chambly
Après la course à la direction du PQ, M. Lebel prévoit se présenter à l’investiture péquiste dans Chambly en vue des prochaines élections provinciales.
«Je m’enligne pour être le chef du PQ et ensuite c’est sûr que je vais me présenter dans Chambly parce que c’est la circonscrïption que j’habite et qui m’intéresse. Oui, je m’ennuie de la politique. J’en ai fait toute ma vie. Avant d’être député, j’étais un organisateur politique assez féroce et engagé. Au départ, je veux faire valoir mes idées et susciter le débat. On s’apprête à changer de chef d’orchestre au PQ, mais il faudrait peut-être aussi changer la partition», conclut-il.
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Jean-Pierre Charbonneau
Député de Borduas, ex-président de l'Assemblée nationale, ex-ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes et responsable de la réforme des institutions démocratiques
Le Devoir mercredi 29 juin 2005
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Pauline Marois m'a invité à être à ses côtés alors qu'elle propose un nouveau type de leadership dont le Québec a besoin pour franchir l'étape ultime de sa longue marche vers sa pleine maturité politique. Je lui dis oui.
Vétéran de l'équipe parlementaire du Parti québécois depuis 1976, je connais assez bien les principaux aspirants aux fonctions de chef de notre parti, de premier ministre du Québec et de grand timonier de l'indispensable coalition populaire pour faire accoucher le projet du pays. Je les ai vus dans l'action, je les ai entendus. Mon jugement m'indique qu'il n'y a personne d'aussi capable que Pauline Marois d'être le chef d'État qu'il nous faut pour les années cruciales qui nous attendent.
D'entrée de jeu, elle est certes la plus qualifiée sur le plan technique à cause des nombreuses responsabilités de premier plan qu'elle a assumées avec brio et aplomb dans plusieurs gouvernements. Quand on examine l'ampleur des défis de gouverne que le prochain chef du PQ aura à assumer pour faire accéder le Québec au concert des nations, on peut se demander comment il pourrait être possible d'écarter cette première considération.
En deuxième lieu, Pauline Marois dispose d'un atout fondamental pour mériter la confiance et l'appui qu'il lui faut : l'authenticité. Cette femme donne l'heure juste. Elle est franche, directe, et elle parle vrai. Plus que jamais, le Québec a besoin d'un leadership qui inspire le respect, un leadership fondé sur les principes d'éthique et de vérité.
Une troisième raison majeure qui devrait nous faire choisir Pauline Marois, c'est son courage de faire face. De tous les aspirants déclarés, elle est la personne qui a le plus osé aller au front pour défendre ses points de vue. Au dernier congrès, tant sur l'approche à privilégier pour réaliser la souveraineté que sur le dossier linguistique, elle était là, au micro, où il fallait être quand on veut être un chef et donner la direction idéologique nécessaire.
À cet égard, le courage d'être sur la ligne de front quand ça chauffe est d'autant plus rassurant qu'il est doublé d'une profondeur sur le plan de la pensée qui est aussi indispensable. Jusqu'à ce jour, le calibre intellectuel des chefs du Parti québécois a toujours été supérieur. Pour la suite des choses, il ne peut pas en être autrement. Pauline Marois n'est pas qu'une femme d'action, elle est aussi une femme de réflexion, qui valorise beaucoup l'écoute empathique. Pour elle, les points de vue des autres comptent et le dialogue est l'ancrage de son type de leadership.
Le Parti québécois ainsi que toute la société québécoise ont maintenant besoin d'un dirigeant pour qui la démocratie est le pilier central de l'action politique. Parce qu'il concentre les principaux pouvoirs entre les mains du seul premier ministre, notre système politique favorise structurellement l'autoritarisme et l'autocratisme. Or, pour réussir à faire naître le nouveau pays désiré, il faudra à tout prix un leadership qui renoncera à régner en maître absolu et qui trouvera sa force dans l'ouverture aux autres, la concertation et la recherche de consensus. Le prochain chef du Parti québécois ne devra pas uniquement faire coexister efficacement différentes tendances souverainistes, il devra surtout, en sa qualité de premier ministre du Québec, coaliser toutes les personnes pour qui le Québec passe et devra toujours passer avant le Canada.
J'ai réussi ces derniers mois à faire prévaloir auprès des militants du PQ que le passage obligé vers la souveraineté est dorénavant la démocratie participative et non le traditionnel marketing politique. Cela est maintenant inscrit noir sur blanc dans notre nouveau programme politique. Parmi les gens qui ont cru en cette nouvelle approche et qui se sont mouillés pour la défendre avec moi, il y avait Pauline Marois. Pour mettre en oeuvre ce vaste exercice de participation citoyenne, il va falloir un chef qui croit vraiment que les grands changements doivent être émergents et non décrétés par en haut. Pauline Marois a cette conviction. Cela me rassure et m'enthousiasme.
Je termine en disant franchement à toutes les personnes habitées par le désir intense d'un vent de renouveau que l'heure est venue au Québec de permettre à une femme expérimentée et très qualifiée d'assumer le leadership de la nation. Là serait tout un renouveau.
Député de Borduas, ex-président de l'Assemblée nationale, ex-ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes et responsable de la réforme des institutions démocratiques
Le Devoir mercredi 29 juin 2005
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Pauline Marois m'a invité à être à ses côtés alors qu'elle propose un nouveau type de leadership dont le Québec a besoin pour franchir l'étape ultime de sa longue marche vers sa pleine maturité politique. Je lui dis oui.
Vétéran de l'équipe parlementaire du Parti québécois depuis 1976, je connais assez bien les principaux aspirants aux fonctions de chef de notre parti, de premier ministre du Québec et de grand timonier de l'indispensable coalition populaire pour faire accoucher le projet du pays. Je les ai vus dans l'action, je les ai entendus. Mon jugement m'indique qu'il n'y a personne d'aussi capable que Pauline Marois d'être le chef d'État qu'il nous faut pour les années cruciales qui nous attendent.
D'entrée de jeu, elle est certes la plus qualifiée sur le plan technique à cause des nombreuses responsabilités de premier plan qu'elle a assumées avec brio et aplomb dans plusieurs gouvernements. Quand on examine l'ampleur des défis de gouverne que le prochain chef du PQ aura à assumer pour faire accéder le Québec au concert des nations, on peut se demander comment il pourrait être possible d'écarter cette première considération.
En deuxième lieu, Pauline Marois dispose d'un atout fondamental pour mériter la confiance et l'appui qu'il lui faut : l'authenticité. Cette femme donne l'heure juste. Elle est franche, directe, et elle parle vrai. Plus que jamais, le Québec a besoin d'un leadership qui inspire le respect, un leadership fondé sur les principes d'éthique et de vérité.
Une troisième raison majeure qui devrait nous faire choisir Pauline Marois, c'est son courage de faire face. De tous les aspirants déclarés, elle est la personne qui a le plus osé aller au front pour défendre ses points de vue. Au dernier congrès, tant sur l'approche à privilégier pour réaliser la souveraineté que sur le dossier linguistique, elle était là, au micro, où il fallait être quand on veut être un chef et donner la direction idéologique nécessaire.
À cet égard, le courage d'être sur la ligne de front quand ça chauffe est d'autant plus rassurant qu'il est doublé d'une profondeur sur le plan de la pensée qui est aussi indispensable. Jusqu'à ce jour, le calibre intellectuel des chefs du Parti québécois a toujours été supérieur. Pour la suite des choses, il ne peut pas en être autrement. Pauline Marois n'est pas qu'une femme d'action, elle est aussi une femme de réflexion, qui valorise beaucoup l'écoute empathique. Pour elle, les points de vue des autres comptent et le dialogue est l'ancrage de son type de leadership.
Le Parti québécois ainsi que toute la société québécoise ont maintenant besoin d'un dirigeant pour qui la démocratie est le pilier central de l'action politique. Parce qu'il concentre les principaux pouvoirs entre les mains du seul premier ministre, notre système politique favorise structurellement l'autoritarisme et l'autocratisme. Or, pour réussir à faire naître le nouveau pays désiré, il faudra à tout prix un leadership qui renoncera à régner en maître absolu et qui trouvera sa force dans l'ouverture aux autres, la concertation et la recherche de consensus. Le prochain chef du Parti québécois ne devra pas uniquement faire coexister efficacement différentes tendances souverainistes, il devra surtout, en sa qualité de premier ministre du Québec, coaliser toutes les personnes pour qui le Québec passe et devra toujours passer avant le Canada.
J'ai réussi ces derniers mois à faire prévaloir auprès des militants du PQ que le passage obligé vers la souveraineté est dorénavant la démocratie participative et non le traditionnel marketing politique. Cela est maintenant inscrit noir sur blanc dans notre nouveau programme politique. Parmi les gens qui ont cru en cette nouvelle approche et qui se sont mouillés pour la défendre avec moi, il y avait Pauline Marois. Pour mettre en oeuvre ce vaste exercice de participation citoyenne, il va falloir un chef qui croit vraiment que les grands changements doivent être émergents et non décrétés par en haut. Pauline Marois a cette conviction. Cela me rassure et m'enthousiasme.
Je termine en disant franchement à toutes les personnes habitées par le désir intense d'un vent de renouveau que l'heure est venue au Québec de permettre à une femme expérimentée et très qualifiée d'assumer le leadership de la nation. Là serait tout un renouveau.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Mouais, moi qui avait écarté Marois de mes choix.
Charbonneau est une personne intelligente et crédible que j'écoute toujours avec intérêt. Disons qu'il va me faire réfléchir un peu plus pour mon choix final.
En tout cas, on peut dire que cette course à la chefferie sera suivi avec un grand intérêt par bien des gens.
Charbonneau est une personne intelligente et crédible que j'écoute toujours avec intérêt. Disons qu'il va me faire réfléchir un peu plus pour mon choix final.
En tout cas, on peut dire que cette course à la chefferie sera suivi avec un grand intérêt par bien des gens.
Course au PQ (www.canoe.qc.ca)
Pas de grande fin de semaine électorale en vue
Ceux qui s'attendent à une course à la chefferie pleine de rebondissements au Parti québécois seront déçus.
Il y aura bien sûr une campagne de la part des candidats, mais pas de congrès ni de grande fin de semaine électorale ne sont en vue. Les militants choisiront plutôt leur chef par téléphone. Une méthode qui ne laisse pas beaucoup de place aux jeux de coulisses.
«On perd un événement spectaculaire, intéressant, mais, surtout, les partis perdent beaucoup de visibilité», estime Jean-Jacques Samson, éditorialiste au Journal de Québec.
C'est plutôt un marathon qu'on présentera aux Québécois: sept à huit débats auront lieu à travers le Québec, au cours desquels les membres devront se forger une opinion.
Selon Pauline Marois, ces débats ne seront pas tous semblables. Elle jouera le jeu, mais sent le besoin de se rendre sur le terrain pour faire passer son message.
«Rien ne nous empêche d'aller rencontrer les militants, de les écouter et de répondre à leurs questions et moi, je compte bien le faire cet été», a-t-elle déclaré.
D’après Monique Richard, présidente du Parti québécois, l’opération sera moins grandiose, moins spectaculaire, mais plus démocratique. Au moment du vote, ce ne sont pas des délégations réunies en congrès qui voteront, mais les membres qui, de chez eux, joueront du téléphone.
«Notre objectif, ce n'est pas la dimension spectacle, sans vouloir porter de jugement de valeur là-dessus, mais c'est de rendre accessible ce vote-là et de donner la parole aux militants et militantes», explique Mme Richard.
Les 13, 14 et 15 novembre, ils seront donc 100 000 à se prononcer par téléphone.
Chaque membre aura besoin de son numéro de membre et d'un NIP pour accéder au système. Une fois à l'intérieur, il passe dans une autre section, où il devient anonyme. Le vote s'effectue donc en toute confidentialité.
Si un candidat n'a pas 15 pour cent des votes, il est éliminé.
Au lieu d'un scrutin à plusieurs tours comme ça l’avait été le cas en 1985 lors de l'élection de Pierre-Marc Johnson, les membres se prononceront une seule fois. Lors du vote, ils devront choisir un premier choix, mais aussi un deuxième et un troisième. Ils devront donc connaître, avant de voter, à qui leur candidat se rallierait s'il était évincé au premier tour.
Il faudra donc oublier la fébrilité et le suspense pour cette élection. Le 15 novembre, on risque d'assister davantage à un couronnement qu'à autre chose, ce qui, peut-être, fait l'affaire du parti, qui évite ainsi les déchirement qu'une course au leadership peut parfois amener.
Pas de grande fin de semaine électorale en vue
Ceux qui s'attendent à une course à la chefferie pleine de rebondissements au Parti québécois seront déçus.
Il y aura bien sûr une campagne de la part des candidats, mais pas de congrès ni de grande fin de semaine électorale ne sont en vue. Les militants choisiront plutôt leur chef par téléphone. Une méthode qui ne laisse pas beaucoup de place aux jeux de coulisses.
«On perd un événement spectaculaire, intéressant, mais, surtout, les partis perdent beaucoup de visibilité», estime Jean-Jacques Samson, éditorialiste au Journal de Québec.
C'est plutôt un marathon qu'on présentera aux Québécois: sept à huit débats auront lieu à travers le Québec, au cours desquels les membres devront se forger une opinion.
Selon Pauline Marois, ces débats ne seront pas tous semblables. Elle jouera le jeu, mais sent le besoin de se rendre sur le terrain pour faire passer son message.
«Rien ne nous empêche d'aller rencontrer les militants, de les écouter et de répondre à leurs questions et moi, je compte bien le faire cet été», a-t-elle déclaré.
D’après Monique Richard, présidente du Parti québécois, l’opération sera moins grandiose, moins spectaculaire, mais plus démocratique. Au moment du vote, ce ne sont pas des délégations réunies en congrès qui voteront, mais les membres qui, de chez eux, joueront du téléphone.
«Notre objectif, ce n'est pas la dimension spectacle, sans vouloir porter de jugement de valeur là-dessus, mais c'est de rendre accessible ce vote-là et de donner la parole aux militants et militantes», explique Mme Richard.
Les 13, 14 et 15 novembre, ils seront donc 100 000 à se prononcer par téléphone.
Chaque membre aura besoin de son numéro de membre et d'un NIP pour accéder au système. Une fois à l'intérieur, il passe dans une autre section, où il devient anonyme. Le vote s'effectue donc en toute confidentialité.
Si un candidat n'a pas 15 pour cent des votes, il est éliminé.
Au lieu d'un scrutin à plusieurs tours comme ça l’avait été le cas en 1985 lors de l'élection de Pierre-Marc Johnson, les membres se prononceront une seule fois. Lors du vote, ils devront choisir un premier choix, mais aussi un deuxième et un troisième. Ils devront donc connaître, avant de voter, à qui leur candidat se rallierait s'il était évincé au premier tour.
Il faudra donc oublier la fébrilité et le suspense pour cette élection. Le 15 novembre, on risque d'assister davantage à un couronnement qu'à autre chose, ce qui, peut-être, fait l'affaire du parti, qui évite ainsi les déchirement qu'une course au leadership peut parfois amener.
Une pétition en faveur de Landry
Mise à jour le jeudi 7 juillet 2005 à 19 h 43
.
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Une pétition demandant le retour de Bernard Landry à la tête du Parti québécois circule sur Internet.
Signé « Les partisans du retour de Bernard Landry », le texte du site portant le sigle du PQ explique que le Québec « traverse une période importante de son histoire » et qu'il est, dès lors, important « qu'il ait un chef à la mesure des défis à affronter pour accéder à son indépendance nationale ».
« En raison de ses éminentes qualités et de sa vaste expérience, [Bernard Landry] est le leader tout naturellement désigné pour cette haute mission », est-il mentionné.
Jusqu'ici, près de 1100 personnes ont signé la pétition, en ligne depuis le 5 juillet. Certaines signatures sont cependant farfelues, comme celle de l'ancien premier ministre du Canada Jean Chrétien.
D'autres sont crédibles, comme celle de Christian Gagnon, l'un des dirigeants du PQ dans la région de Montréal-Centre, qui considère que le vote de confiance accordé par les militants à l'ancien chef péquiste suffit.
M. Gagnon encourage les militants à signer cette pétition, dont il n'est toutefois pas à l'origine. « Je pense que [la pétition] pourrait devenir quelque chose d'important. [...] Difficile de juger maintenant, mais je pense que ça pourrait se développer rapidement ».
D'autres veulent un nouveau chef
Reste que le retour éventuel de M. Landry n'enthousiasme pas tous les militants et agace carrément ceux qui sont en faveur d'un changement de garde à la tête du Parti québécois. « Si M. Landry m'appelle, je vais lui dire que ce n'est pas une bonne idée », a commenté l'ancien ministre Roger Bertrand.
Pour le député Richard Legendre, candidat à la succession de M. Landry, il n'est pas question de se rallier à l'ancien chef péquiste s'il décide de briguer la direction du parti.
« Cela ne changera rien pour moi, a déclaré le député de Blainville, jeudi, lors d'une conférence de presse à Québec. Je suis là pour gagner et je resterai jusqu'à la fin de la course. »
Bernard Landry a remis sa démission comme chef du Parti québécois le 4 juin, estimant insuffisant l'appui de 76 % des délégués lors d'un vote de confiance.
Depuis ce temps, huit candidats ont annoncé leur ambition de lui succéder: il s'agit de Louis Bernard, André Boisclair, Hugues Cormier, Gilles Hébert, Ghislain Lebel, Richard Legendre, Pauline Marois et Jean Ouimet.
Cette course à la direction est la première du parti depuis 20 ans. Le nom du nouveau chef sera connu le 15 novembre, à l'issue d'un scrutin téléphonique auquel auront participé les membres du Parti québécois.
Mise à jour le jeudi 7 juillet 2005 à 19 h 43
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Une pétition demandant le retour de Bernard Landry à la tête du Parti québécois circule sur Internet.
Signé « Les partisans du retour de Bernard Landry », le texte du site portant le sigle du PQ explique que le Québec « traverse une période importante de son histoire » et qu'il est, dès lors, important « qu'il ait un chef à la mesure des défis à affronter pour accéder à son indépendance nationale ».
« En raison de ses éminentes qualités et de sa vaste expérience, [Bernard Landry] est le leader tout naturellement désigné pour cette haute mission », est-il mentionné.
Jusqu'ici, près de 1100 personnes ont signé la pétition, en ligne depuis le 5 juillet. Certaines signatures sont cependant farfelues, comme celle de l'ancien premier ministre du Canada Jean Chrétien.
D'autres sont crédibles, comme celle de Christian Gagnon, l'un des dirigeants du PQ dans la région de Montréal-Centre, qui considère que le vote de confiance accordé par les militants à l'ancien chef péquiste suffit.
M. Gagnon encourage les militants à signer cette pétition, dont il n'est toutefois pas à l'origine. « Je pense que [la pétition] pourrait devenir quelque chose d'important. [...] Difficile de juger maintenant, mais je pense que ça pourrait se développer rapidement ».
D'autres veulent un nouveau chef
Reste que le retour éventuel de M. Landry n'enthousiasme pas tous les militants et agace carrément ceux qui sont en faveur d'un changement de garde à la tête du Parti québécois. « Si M. Landry m'appelle, je vais lui dire que ce n'est pas une bonne idée », a commenté l'ancien ministre Roger Bertrand.
Pour le député Richard Legendre, candidat à la succession de M. Landry, il n'est pas question de se rallier à l'ancien chef péquiste s'il décide de briguer la direction du parti.
« Cela ne changera rien pour moi, a déclaré le député de Blainville, jeudi, lors d'une conférence de presse à Québec. Je suis là pour gagner et je resterai jusqu'à la fin de la course. »
Bernard Landry a remis sa démission comme chef du Parti québécois le 4 juin, estimant insuffisant l'appui de 76 % des délégués lors d'un vote de confiance.
Depuis ce temps, huit candidats ont annoncé leur ambition de lui succéder: il s'agit de Louis Bernard, André Boisclair, Hugues Cormier, Gilles Hébert, Ghislain Lebel, Richard Legendre, Pauline Marois et Jean Ouimet.
Cette course à la direction est la première du parti depuis 20 ans. Le nom du nouveau chef sera connu le 15 novembre, à l'issue d'un scrutin téléphonique auquel auront participé les membres du Parti québécois.