Un ponceau s'écroule, une partie de la 40 fermée
Mise à jour le jeudi 15 septembre 2005 à 9 h 55
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Un grave accident survenu en fin d'avant-midi, mercredi, a provoqué la fermeture de l'autoroute 40, à la hauteur du secteur Cap-de-la-Madeleine, à Trois-Rivières.
Un ponceau s'est effondré, ce qui a entraîné un accident impliquant une voiture et un camion-remorque.
Quelques heures avant l'accident, Transports Québec avait entrepris des travaux dans le secteur.
Le tracteur du camion a été complètement calciné, de même que la voiture. Le camionneur a réussi à sortir de sa cabine à temps et n'a subi que de légères blessures. La conductrice de l'automobile, qui a subi de multiples traumatismes, a été transportée à l'hôpital.
L'autoroute 40 est fermée dans les deux directions, entre les sorties 205 et 220, pour une période indéterminée. Le ministère des Transports recommande donc aux automobilistes qui se dirigent vers l'est de quitter l'autoroute à la sortie 205 et à ceux qui se dirigent vers l'ouest de quitter l'autoroute à la sortie 220.
Il faudra plusieurs jours avant que l'autoroute ne soit réparée.
La ministre des Transports, Julie Boulet, a indiqué que le ponceau avait été inspecté en avril dernier et que des experts allaient procéder à l'analyse de l'effondrement.
C'est la deuxième fois en peu de temps qu'un accident du genre survient sur cette autoroute. Le 16 avril dernier, un tronçon de l'autoroute 40 est s'était effondré à la hauteur de Yamachiche. L'autoroute avait été fermée pendant plusieurs jours.
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Ind ... RMEE.shtml
Un ponceau s'écroule, une partie de la 40 fermée
Effondrement d'un ponceau
Les autorités nagent en plein mystère
Les autorités n'arrivent pas encore à expliquer pourquoi un ponceau de l'autoroute 40 s'est écrasé mercredi, à Trois-Rivières. Une immense crevasse s'est formée et l'autoroute a été sectionnée.
C'est un énorme tuyau d'acier qui s'est écroulé sur l'autoroute 40, provoquant une immense crevasse d'un côté à l'autre de la route. Ce ponceau, construit à la fin des années 1970, avait pourtant été jugé totalement sécuritaire il y a à peine quatre mois.
«On ne s'explique quelles sont les causes de cet effondrement. On sait, on sait que ce ponceau-remblai a été inspecté le 22 avril 2005», soutient la ministre déléguée aux Transports, Julie Boulet.
«Selon les résultats d'analyses de la corrosion de la tôle et de sa déformation il n'y avait pas lieu d'intervenir, ajoute Claude Tremblay, directeur régional Mauricie et Centre-du-Québec au ministère des Transports.
Les ingénieurs du Ministère nagent en plein mystère. Des échantillons du ponceau seront prélevés et analysés pour tenter d'établir la cause de ce dégât.
La ministre convient que le réseau routier est en mauvais état, résultat d'une négligence de son entretien. «On a été presque dix ans sans investir les montants qu'on devait dans le réseau routier. Alors, notre gouvernement a annoncé, cette année, qu'on mettrait 3,9 milliards de dollars.»
Ce sont deux ponceaux de sept pieds de diamètre chacun, qui seront utilisés pour remplacer celui qui s'est écroulé mercredi, qui était de forte dimension.
Ces ponceaux seront installés de façon temporaire pour permettre une réouverture plus rapide de la route. Une structure de béton armée sera ensuite construite sur place. Entre-temps, la circulation continuera d'être détournée par la route 138. Tout le trafic traversera la petite municipalité de Champlain encore quatre à cinq jours.
Les citoyens, eux, prennent la chose du bon côté, sachant que la situation n'est que temporaire. Réparer cette longue crevasse prendra tout de même près d'un mois et coûtera entre un et deux millions de dollars. En vidéo 1, écoutez le reportage de Ghislain Morissette.
En vidéo 2, écoutez le reportage d'Harold Gagné
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/regional ... 94255.html --Message edité par tuberale le 2005-09-16 01:51:34--
Les autorités nagent en plein mystère
Les autorités n'arrivent pas encore à expliquer pourquoi un ponceau de l'autoroute 40 s'est écrasé mercredi, à Trois-Rivières. Une immense crevasse s'est formée et l'autoroute a été sectionnée.
C'est un énorme tuyau d'acier qui s'est écroulé sur l'autoroute 40, provoquant une immense crevasse d'un côté à l'autre de la route. Ce ponceau, construit à la fin des années 1970, avait pourtant été jugé totalement sécuritaire il y a à peine quatre mois.
«On ne s'explique quelles sont les causes de cet effondrement. On sait, on sait que ce ponceau-remblai a été inspecté le 22 avril 2005», soutient la ministre déléguée aux Transports, Julie Boulet.
«Selon les résultats d'analyses de la corrosion de la tôle et de sa déformation il n'y avait pas lieu d'intervenir, ajoute Claude Tremblay, directeur régional Mauricie et Centre-du-Québec au ministère des Transports.
Les ingénieurs du Ministère nagent en plein mystère. Des échantillons du ponceau seront prélevés et analysés pour tenter d'établir la cause de ce dégât.
La ministre convient que le réseau routier est en mauvais état, résultat d'une négligence de son entretien. «On a été presque dix ans sans investir les montants qu'on devait dans le réseau routier. Alors, notre gouvernement a annoncé, cette année, qu'on mettrait 3,9 milliards de dollars.»
Ce sont deux ponceaux de sept pieds de diamètre chacun, qui seront utilisés pour remplacer celui qui s'est écroulé mercredi, qui était de forte dimension.
Ces ponceaux seront installés de façon temporaire pour permettre une réouverture plus rapide de la route. Une structure de béton armée sera ensuite construite sur place. Entre-temps, la circulation continuera d'être détournée par la route 138. Tout le trafic traversera la petite municipalité de Champlain encore quatre à cinq jours.
Les citoyens, eux, prennent la chose du bon côté, sachant que la situation n'est que temporaire. Réparer cette longue crevasse prendra tout de même près d'un mois et coûtera entre un et deux millions de dollars. En vidéo 1, écoutez le reportage de Ghislain Morissette.
En vidéo 2, écoutez le reportage d'Harold Gagné
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/regional ... 94255.html --Message edité par tuberale le 2005-09-16 01:51:34--
Le vendredi 16 septembre 2005
TRANSPORTS
Le réseau routier craque de partout
Bruno Bisson
La Presse
L'autoroute Transcanadienne (A-40) s'affaisse de part en part, près de Trois-Rivières. Un trou d'un mètre carré apparaît soudainement dans le tablier du pont de l'île Charron sur l'autoroute 20, à Longueuil, à quelques centaines de mètres du tunnel Louis-Hippolyte-LaFontaine, juste à l'entrée de Montréal.
Le ministère des Transports du Québec annonce la fermeture complète pour tout le week-end d'une des bretelles les plus encombrées de l'échangeur Turcot afin de couler du béton dans les lézardes de plus en plus nombreuses de la chaussée.
Tous ces événements qui mettent en relief l'usure du réseau routier du Québec ne font pas partie d'une série noire s'étendant sur des mois ou quelques années. Ils sont survenus dans les deux derniers jours! Ils ont en commun d'affecter des infrastructures majeures de transport où circulent en moyenne plus de 100 000 véhicules par jour. Conséquemment, ils ont aussi en commun de causer chaque fois des détournements de trafic et des embouteillages monstrueux dans leur secteur respectif.
Ils partagent aussi une autre distinction: ces trois événements sont tous des répétitions d'incidents similaires survenus aux mêmes endroits et sur les mêmes infrastructures, depuis le printemps dernier. Ce n'est plus seulement la gravité relative de chacun de ces événements qui inquiète, soudainement. C'est l'addition.
Car d'autres événements «insolites» ont aussi paralysé des routes à grande circulation au cours des dernières années. Des incidents qui n'auraient pas dû arriver. En décembre 2004, un vieux ponceau s'est effondré sous l'autoroute 19 juste à l'entrée du pont Papineau-Leblanc à Laval. Les vieux ponceaux devaient être bétonnés le 4 décembre. Ils se sont effondrés trois jours avant, après 35 ans de service.
Sur la Côte-Nord, il y a deux semaines, des crues soudaines arrivées avec les restes de l'ouragan Katrina ont grugé la route 138 sur des kilomètres, en plus d'emporter des tronçons de route au complet, et quelques ponceaux (encore).
Il y a quelques années, le MTQ a entrepris de rénover tous les viaducs qui surplombent l'autoroute Décarie, à Montréal... pour se rendre compte que la «rénovation» prévue n'était pas suffisante, et qu'il fallait presque tous les reconstruire. Pour deux fois plus cher.
Sans parler de l'autoroute Métropolitaine, la plus fréquentée du Québec, inondée deux fois depuis le début de 2005 en raison des refoulements provoqués par les égouts de Montréal, ou par le système de drainage du rond-point L'Acadie, fraîchement reconstruit au coût de 116 millions.
À bout de souffle
Le réseau routier québécois est fatigué. Mais ça, on le savait déjà. Le plus préoccupant dans les événements des derniers jours, c'est que le réseau routier supérieur - les autoroutes et les grandes routes régionales - apparaisse tout aussi fragile que le reste du réseau de transport, qui agonise de partout sur les 29 000 kilomètres de distance qu'il parcourt.
Dans l'ensemble du territoire québécois, 40 % des chaussées routières- 34 % du réseau autoroutier- auraient besoin d'être reconstruites dans un délai de cinq à 10 ans, selon les critères d'évaluation du MTQ.
Pour les 4923 ponts et ouvrages d'art du réseau autoroutier, c'est encore pire. En 2003-2004 seulement, 57 % des ponts, viaducs et grands ponceaux du MTQ étaient considérés «en bon état». Ainsi, plus de 2000 de ces structures auraient besoin de travaux de consolidation ou de reconstruction à court ou moyen terme pour assurer leur pérennité.
Le ministère des Transports en est bien conscient. Pour la troisième année d'affilée, en 2005, les budgets consacrés à la réfection des chaussées (348 millions) et à la conservation des ponts et ouvrages d'art (235 millions) ont augmenté plus rapidement que les autres postes budgétaires du MTQ.
Déjà, dans son dernier rapport annuel, paru l'hiver dernier, le MTQ brossait un tableau pessimiste des progrès accomplis. «Malgré des investissements importants pour les structures, au cours des dernières années, le Ministère n'a pu améliorer leur état général. Cela s'explique, entre autres, par l'âge des structures, et par le fait que le ministère fait face actuellement à une pointe en ce qui a trait aux besoins de réparations.»
Répétitions
Les trois cas illustrés plus haut montrent aussi que les problèmes d'usure des grandes infrastructures ne disparaissent pas sous le «patchage». Ils reviennent. En Mauricie, c'est la deuxième fois en moins de six mois qu'un effondrement souterrain provoque la fermeture de l'autoroute 40. En avril dernier à la hauteur de Maskinongé, deux voies de l'autoroute s'étaient enfoncées en raison d'un ponceau défectueux.
À Montréal, c'est aussi la deuxième fois qu'on fermera, à partir de ce soir, la bretelle de l'échangeur Turcot qui relie les autoroutes 15 Nord, 20 Ouest et 720 Est, au sud-ouest de Montréal. Il s'agit d'une fermeture programmée - qui commence ce soir à 23 h et qui devrait être levée avant 5 h, lundi -, pendant laquelle le MTQ coulera du béton dans les pires «dépressions» du vieux tablier routier, foulé par plus de 150 000 véhicules par jour. En juin dernier, le MTQ avait dû fermer d'urgence cette même bretelle pour couvrir un gros trou apparu dans la structure de la route, à l'aide d'une dalle de métal.
Enfin, l'apparition d'un trou profond de près de 10 centimètres, et d'un mètre carré de superficie, sur le pont de l'île Charron à Longueuil, ne devrait même plus surprendre le MTQ qui, hier matin, est intervenu d'urgence pour la quatrième fois depuis le printemps dernier sur ce pont utilisé par environ 110 000 véhicules par jour.
Dans ce cas, la reconstruction de tout le tablier du pont a été programmée depuis deux ans, mais le coût de l'opération dépasse les capacités financières du Ministère. Cette année, un appel d'offres a même été lancé pour la réalisation immédiate de ces travaux. Mais le contrat n'a finalement pas été attribué, parce que toutes les propositions déposées par les entreprises de construction dépassaient largement le budget d'environ 30 millions prévu par le MTQ.
TRANSPORTS
Le réseau routier craque de partout
Bruno Bisson
La Presse
L'autoroute Transcanadienne (A-40) s'affaisse de part en part, près de Trois-Rivières. Un trou d'un mètre carré apparaît soudainement dans le tablier du pont de l'île Charron sur l'autoroute 20, à Longueuil, à quelques centaines de mètres du tunnel Louis-Hippolyte-LaFontaine, juste à l'entrée de Montréal.
Le ministère des Transports du Québec annonce la fermeture complète pour tout le week-end d'une des bretelles les plus encombrées de l'échangeur Turcot afin de couler du béton dans les lézardes de plus en plus nombreuses de la chaussée.
Tous ces événements qui mettent en relief l'usure du réseau routier du Québec ne font pas partie d'une série noire s'étendant sur des mois ou quelques années. Ils sont survenus dans les deux derniers jours! Ils ont en commun d'affecter des infrastructures majeures de transport où circulent en moyenne plus de 100 000 véhicules par jour. Conséquemment, ils ont aussi en commun de causer chaque fois des détournements de trafic et des embouteillages monstrueux dans leur secteur respectif.
Ils partagent aussi une autre distinction: ces trois événements sont tous des répétitions d'incidents similaires survenus aux mêmes endroits et sur les mêmes infrastructures, depuis le printemps dernier. Ce n'est plus seulement la gravité relative de chacun de ces événements qui inquiète, soudainement. C'est l'addition.
Car d'autres événements «insolites» ont aussi paralysé des routes à grande circulation au cours des dernières années. Des incidents qui n'auraient pas dû arriver. En décembre 2004, un vieux ponceau s'est effondré sous l'autoroute 19 juste à l'entrée du pont Papineau-Leblanc à Laval. Les vieux ponceaux devaient être bétonnés le 4 décembre. Ils se sont effondrés trois jours avant, après 35 ans de service.
Sur la Côte-Nord, il y a deux semaines, des crues soudaines arrivées avec les restes de l'ouragan Katrina ont grugé la route 138 sur des kilomètres, en plus d'emporter des tronçons de route au complet, et quelques ponceaux (encore).
Il y a quelques années, le MTQ a entrepris de rénover tous les viaducs qui surplombent l'autoroute Décarie, à Montréal... pour se rendre compte que la «rénovation» prévue n'était pas suffisante, et qu'il fallait presque tous les reconstruire. Pour deux fois plus cher.
Sans parler de l'autoroute Métropolitaine, la plus fréquentée du Québec, inondée deux fois depuis le début de 2005 en raison des refoulements provoqués par les égouts de Montréal, ou par le système de drainage du rond-point L'Acadie, fraîchement reconstruit au coût de 116 millions.
À bout de souffle
Le réseau routier québécois est fatigué. Mais ça, on le savait déjà. Le plus préoccupant dans les événements des derniers jours, c'est que le réseau routier supérieur - les autoroutes et les grandes routes régionales - apparaisse tout aussi fragile que le reste du réseau de transport, qui agonise de partout sur les 29 000 kilomètres de distance qu'il parcourt.
Dans l'ensemble du territoire québécois, 40 % des chaussées routières- 34 % du réseau autoroutier- auraient besoin d'être reconstruites dans un délai de cinq à 10 ans, selon les critères d'évaluation du MTQ.
Pour les 4923 ponts et ouvrages d'art du réseau autoroutier, c'est encore pire. En 2003-2004 seulement, 57 % des ponts, viaducs et grands ponceaux du MTQ étaient considérés «en bon état». Ainsi, plus de 2000 de ces structures auraient besoin de travaux de consolidation ou de reconstruction à court ou moyen terme pour assurer leur pérennité.
Le ministère des Transports en est bien conscient. Pour la troisième année d'affilée, en 2005, les budgets consacrés à la réfection des chaussées (348 millions) et à la conservation des ponts et ouvrages d'art (235 millions) ont augmenté plus rapidement que les autres postes budgétaires du MTQ.
Déjà, dans son dernier rapport annuel, paru l'hiver dernier, le MTQ brossait un tableau pessimiste des progrès accomplis. «Malgré des investissements importants pour les structures, au cours des dernières années, le Ministère n'a pu améliorer leur état général. Cela s'explique, entre autres, par l'âge des structures, et par le fait que le ministère fait face actuellement à une pointe en ce qui a trait aux besoins de réparations.»
Répétitions
Les trois cas illustrés plus haut montrent aussi que les problèmes d'usure des grandes infrastructures ne disparaissent pas sous le «patchage». Ils reviennent. En Mauricie, c'est la deuxième fois en moins de six mois qu'un effondrement souterrain provoque la fermeture de l'autoroute 40. En avril dernier à la hauteur de Maskinongé, deux voies de l'autoroute s'étaient enfoncées en raison d'un ponceau défectueux.
À Montréal, c'est aussi la deuxième fois qu'on fermera, à partir de ce soir, la bretelle de l'échangeur Turcot qui relie les autoroutes 15 Nord, 20 Ouest et 720 Est, au sud-ouest de Montréal. Il s'agit d'une fermeture programmée - qui commence ce soir à 23 h et qui devrait être levée avant 5 h, lundi -, pendant laquelle le MTQ coulera du béton dans les pires «dépressions» du vieux tablier routier, foulé par plus de 150 000 véhicules par jour. En juin dernier, le MTQ avait dû fermer d'urgence cette même bretelle pour couvrir un gros trou apparu dans la structure de la route, à l'aide d'une dalle de métal.
Enfin, l'apparition d'un trou profond de près de 10 centimètres, et d'un mètre carré de superficie, sur le pont de l'île Charron à Longueuil, ne devrait même plus surprendre le MTQ qui, hier matin, est intervenu d'urgence pour la quatrième fois depuis le printemps dernier sur ce pont utilisé par environ 110 000 véhicules par jour.
Dans ce cas, la reconstruction de tout le tablier du pont a été programmée depuis deux ans, mais le coût de l'opération dépasse les capacités financières du Ministère. Cette année, un appel d'offres a même été lancé pour la réalisation immédiate de ces travaux. Mais le contrat n'a finalement pas été attribué, parce que toutes les propositions déposées par les entreprises de construction dépassaient largement le budget d'environ 30 millions prévu par le MTQ.
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