Une Québécoise pourrait succéder à Adrienne Clarkson
Mise à jour: 11/08/2005 12h21
LCN
Politique fédérale
Le passé indépendantiste du mari de Michaëlle Jean dénoncé
Une semaine après la nomination de Michaëlle Jean en tant que gouverneure générale du Canada, l'écrivain René Boulanger dénonce le passé indépendantiste du mari de Mme Jean, le cinéaste Jean-Daniel Lafond.
Dans un texte qui paraît dans Le Devoir, il évoque les relations que M. Lafond a longtemps entretenues avec d'anciens membres du FLQ.
Jean-Daniel Lafond aurait déjà raconté que la bibliothèque de sa résidence avait été construite par l'ex-felquiste Jacques Rose et qu'elle contenait un double fond pour cacher des armes, si nécessaire.
Dans un autre texte d'opinion publié dans La Presse, Jacques Lanctôt, un ancien felquiste, qualifie la gouverneure générale et son mari de prétentieux pratiquant un bien pauvre journalisme.
LCN
Politique fédérale
Le passé indépendantiste du mari de Michaëlle Jean dénoncé
Une semaine après la nomination de Michaëlle Jean en tant que gouverneure générale du Canada, l'écrivain René Boulanger dénonce le passé indépendantiste du mari de Mme Jean, le cinéaste Jean-Daniel Lafond.
Dans un texte qui paraît dans Le Devoir, il évoque les relations que M. Lafond a longtemps entretenues avec d'anciens membres du FLQ.
Jean-Daniel Lafond aurait déjà raconté que la bibliothèque de sa résidence avait été construite par l'ex-felquiste Jacques Rose et qu'elle contenait un double fond pour cacher des armes, si nécessaire.
Dans un autre texte d'opinion publié dans La Presse, Jacques Lanctôt, un ancien felquiste, qualifie la gouverneure générale et son mari de prétentieux pratiquant un bien pauvre journalisme.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Mise à jour: 11/08/2005 19h43
LCN
Nomination de Michaëlle Jean
Harper demande des explications à Martin
Le Canada anglais risque de mal réagir après la publication de deux lettres dénonçant le passé indépendantiste du conjoint de Michaëlle Jean, le cinéaste Jean-Daniel Lafond.
Déjà, Stephen Harper, qui servait des cornets dans l'ouest de Montréal pour une œuvre charitable, attend des explications du premier ministre.
«Il y a des choses que nous sommes en train d'apprendre et je me demande si le premier ministre connaissait ces choses et quelles sont ses réponses», a-t-il déclaré.
Dans Le Devoir, c'est l'écrivain René Boulanger qui dénonce surtout Jean-Daniel Lafond, un homme, dit-il, qui vient tout juste de renier ses convictions.
«Monsieur Lafond, c'est un indépendantiste, puis c'est pas un indépendantiste de pacotille comme Jean Lapierre, qui revire de temps en temps ou un politicien professionnel.»
Dans La Presse, l'ex-felquiste et ex-éditeur Jacques Lanctôt dit à quel point il n'a pas aimé les films de Jean-Daniel Lafond et le travail de Michaëlle Jean.
«Quel pauvre journalisme, dit-il, ont pratiqué ces deux prétentieux. Loin de célébrer cette nomination, je m'attriste de voir encore une fois le crétinisme triompher.»
Le couple n'a pas réagi mais le lieutenant politique de Paul Martin au Québec, Jean Lapierre, l'a fait.
«Je me dis, si tout ce monde-là sont obligés d'essayer de salir Mme Jean, c'est parce qu'on a eu une sacrée bonne nomination, et ça les fatigue royalement.»
La nouvelle représentante de la reine fait donc connaissance avec une nouvelle facette de la vie publique... une facette dont elle se passerait sûrement volontiers.
LCN
Nomination de Michaëlle Jean
Harper demande des explications à Martin
Le Canada anglais risque de mal réagir après la publication de deux lettres dénonçant le passé indépendantiste du conjoint de Michaëlle Jean, le cinéaste Jean-Daniel Lafond.
Déjà, Stephen Harper, qui servait des cornets dans l'ouest de Montréal pour une œuvre charitable, attend des explications du premier ministre.
«Il y a des choses que nous sommes en train d'apprendre et je me demande si le premier ministre connaissait ces choses et quelles sont ses réponses», a-t-il déclaré.
Dans Le Devoir, c'est l'écrivain René Boulanger qui dénonce surtout Jean-Daniel Lafond, un homme, dit-il, qui vient tout juste de renier ses convictions.
«Monsieur Lafond, c'est un indépendantiste, puis c'est pas un indépendantiste de pacotille comme Jean Lapierre, qui revire de temps en temps ou un politicien professionnel.»
Dans La Presse, l'ex-felquiste et ex-éditeur Jacques Lanctôt dit à quel point il n'a pas aimé les films de Jean-Daniel Lafond et le travail de Michaëlle Jean.
«Quel pauvre journalisme, dit-il, ont pratiqué ces deux prétentieux. Loin de célébrer cette nomination, je m'attriste de voir encore une fois le crétinisme triompher.»
Le couple n'a pas réagi mais le lieutenant politique de Paul Martin au Québec, Jean Lapierre, l'a fait.
«Je me dis, si tout ce monde-là sont obligés d'essayer de salir Mme Jean, c'est parce qu'on a eu une sacrée bonne nomination, et ça les fatigue royalement.»
La nouvelle représentante de la reine fait donc connaissance avec une nouvelle facette de la vie publique... une facette dont elle se passerait sûrement volontiers.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
C'est une bonne réplique du camp indépendantiste tout de même de faire du spinning avec cette nouvelle. On n'aura même pu a critiqué Jean et son poste, c'est les Canadiens qu'ils le feront
Le plan fonctionne très bien en tout cas à date. On nous a demandé en début de semaine de faire circuler les articles de façon à attirer l'attention des médias. Maintenant que la nouvelle fait les médias francophones, les médias anglophones reprendront la nouvelle demain. Et connaissant nos voisins anglos, je me doute de leur réaction
C'est plate pour elle et sa famille, mais une réplique devait avoir lieu au coup Martin.. J'aurais aimé mieux qu'elle provienne de la communauté haïtienne souverainiste par contre..
Le plan fonctionne très bien en tout cas à date. On nous a demandé en début de semaine de faire circuler les articles de façon à attirer l'attention des médias. Maintenant que la nouvelle fait les médias francophones, les médias anglophones reprendront la nouvelle demain. Et connaissant nos voisins anglos, je me doute de leur réaction
C'est plate pour elle et sa famille, mais une réplique devait avoir lieu au coup Martin.. J'aurais aimé mieux qu'elle provienne de la communauté haïtienne souverainiste par contre..
-
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 5237
- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Scoubidoux a écrit
Effectivement. Séparatiste, c'est pire que nazi pour les canadiens-anglais. Ça va faire mal.
Rien de trop beau pour qu'ils aient mal bien d'accord mais d'un autre côté ce qui va en rester c'est le scandale d,avoir frayé avec plusieurs felquistes......et ça après plus de 30 ans faudrait bien en revenir
Effectivement. Séparatiste, c'est pire que nazi pour les canadiens-anglais. Ça va faire mal.
Rien de trop beau pour qu'ils aient mal bien d'accord mais d'un autre côté ce qui va en rester c'est le scandale d,avoir frayé avec plusieurs felquistes......et ça après plus de 30 ans faudrait bien en revenir
c,est que ce lieutenant gouverneur pour dire son nom avait dis lord dune entrevue qu'il avait déjà arboré le sigle nazi a lecole durant la guerre erreur de jeunesse comme il disait
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Earendil a écritc,est que ce lieutenant gouverneur pour dire son nom avait dis lord dune entrevue qu'il avait déjà arboré le sigle nazi a lecole durant la guerre erreur de jeunesse comme il disait
Il s'agit de Jean-Louis Roux, comédien.

Il s'agit de Jean-Louis Roux, comédien.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Earendil a écritc,est que ce lieutenant gouverneur pour dire son nom avait dis lord dune entrevue qu'il avait déjà arboré le sigle nazi a lecole durant la guerre erreur de jeunesse comme il disait
je sais l'histoire, je m'en rappelle très bien, ce que je voulais souligner c'est que dans le cas présent faire exprès pour créer le scandale sur le passé du conjoint de mme Jean, oui d'un côté ça ridiculise le geste de Martin mais ça continue aussi d,entretenir la phychose des gens par rapport à Octobre 70......serait temps de prendre un peu de recul par rapport à ces évènements et amener plutôt le public à se questionner sur le pourquoi que ces gestes ont été posés.....tantpis pour l'ouest, je m,en fous mais ici au Québec de la façon que les médias vont parler de "scandale", de faits inacceptables..bien c,est ce qui va demeurer dans l'imaginaire des gens......donc ça revient à jouer le jeu des successeurs de Trudeau......en tk mon humble avis, c'est un couteau à 2 tranchants......
je sais l'histoire, je m'en rappelle très bien, ce que je voulais souligner c'est que dans le cas présent faire exprès pour créer le scandale sur le passé du conjoint de mme Jean, oui d'un côté ça ridiculise le geste de Martin mais ça continue aussi d,entretenir la phychose des gens par rapport à Octobre 70......serait temps de prendre un peu de recul par rapport à ces évènements et amener plutôt le public à se questionner sur le pourquoi que ces gestes ont été posés.....tantpis pour l'ouest, je m,en fous mais ici au Québec de la façon que les médias vont parler de "scandale", de faits inacceptables..bien c,est ce qui va demeurer dans l'imaginaire des gens......donc ça revient à jouer le jeu des successeurs de Trudeau......en tk mon humble avis, c'est un couteau à 2 tranchants......
moi je dis ca favorise aussi paul martin mais reste a voir ce que vont dire les gens de l'ouest
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
- Lucky Luke
- Immortel du Domaine
- Messages : 14394
- Inscription : mer. nov. 26, 2003 1:00 am
Earendil a écritmoi je dis ca favorise aussi paul martin mais reste a voir ce que vont dire les gens de l'ouest
J'aimerais bien que tu m'expliques comment ça peut favoriser Paul Martin. Maintenant que le chat est sorti du sac, j'ai bien peur que son coup d'éclat vient d'en prendre sa claque. L'ouest ne laissera pas passer ça connaissant leur « droiture » exemplaire.

J'aimerais bien que tu m'expliques comment ça peut favoriser Paul Martin. Maintenant que le chat est sorti du sac, j'ai bien peur que son coup d'éclat vient d'en prendre sa claque. L'ouest ne laissera pas passer ça connaissant leur « droiture » exemplaire.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
ben il savait tout ca le passé de mme jean et de son mari et qu'on en ferais un chou gras et ca nous fait oublier le scandale des commandites
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Earendil a écritben il savait tout ca le passé de mme jean et de son mari et qu'on en ferais un chou gras et ca nous fait oublier le scandale des commandites
Dès que le juge Gomery publiera son premier rapport sur le scandale, je présume que monsieur Martin en aura plein ses culottes de justifier l'injustifiable...

Dès que le juge Gomery publiera son premier rapport sur le scandale, je présume que monsieur Martin en aura plein ses culottes de justifier l'injustifiable...

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
gomery dira pas qui est coupable il dira juste oui il y a eu corruption
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Earendil a écritben il savait tout ca le passé de mme jean et de son mari et qu'on en ferais un chou gras et ca nous fait oublier le scandale des commandites
Faire une gaffe pour faire oublier une autre de ses histoires malhonnêtes serait quant à moi stupide et risqué pour Martin C'est un excellent coup que Martin a fait en nommant Jean, il aurait seulement dû mieux se renseigner avant, car son plan de base était excellent
Faire une gaffe pour faire oublier une autre de ses histoires malhonnêtes serait quant à moi stupide et risqué pour Martin C'est un excellent coup que Martin a fait en nommant Jean, il aurait seulement dû mieux se renseigner avant, car son plan de base était excellent
Pour continuer le bombardement d'articles et le spinning
L'assaut contre Michaëlle Jean : le double-fond de l'histoire
Le Québécois rend publiques des déclarations pro-felquistes
de Jean-Daniel Lafond
Déjà fort de deux larcins effectués dans le camp de ses adversaires (Jean Lapierre au Bloc et Belinda Stronach au Parti conservateur), Paul Martin croyait pouvoir refaire le même manège, de façon à accroître ses chances de succès au Québec où son parti se relève difficilement du scandale des commandites, en nommant cette fois-ci Michaëlle Jean au poste de gouverneur général du Canada. Certes, la dame est élégante, elle est belle et ne prête très certainement pas à la controverse. Et elle est aimée des Québécois. D'où l'intérêt pour Paul Martin de l'utiliser grossièrement au détriment du Québec sur le chemin qu'il est de l'émancipation. Pourtant, est bien pris qui croyait prendre, car Le Québécois a pu faire ravaler sa fanfaronnade au premier ministre du Canada.Et de très belle façon, puisque l'équipe de ce journal est parvenue à associer la fonction passéiste, obsolète, mais tout autant coloniale qui est celle de gouverneur général au courant extrémiste du mouvement nationaliste, c'est-à-dire la frange felquiste.Et ce n'est qu'un début !Le présent communiqué donnera un tour nouveau au drame qui se joue à Ottawa, c'est l'évidence même.
Dans toute guerre d'image qui oppose des adversaires décidés à en finir, le recours aux transfuges est toujours très efficace.Il permet d'asséner un coup de poing à l'estomac de l'ennemi en donnant l'impression à tous que la cause qu'il défend est moribonde puisque les rats quittent prestement le navire.C'est une offensive de cet acabit que Paul Martin a tenté d'effectuer au détriment de ceux qui rêvent d'un autre statut pour le Québec.En se plaçant malencontreusement au service du colonialisme canadien, Michaëlle Jean permettait à Paul Martin de réaliser ses fantasmes.Dans ce jeu risqué, elle devra maintenant payer pour l'impair qu'elle a commis à l'encontre du peuple québécois mais il faut savoir que c'est Paul Martin qui est entièrement responsable de ce gâchis. En jouant à la politique, la «gouverneuse générale» s'exposait à être associée au passé trouble de son mari. Il ne faut donc pas comprendre le rôle d'un organe de presse militant pour reprocher au Québécois d'avoir produit la nouvelle qui alimente aujourd'hui les débats sur la place publique.
Certains nous ont injustement reproché de condamner Michaëlle Jean par association.L'ineffable Jean Lapierre a même osé dire sans broncher que «ce n'était pas un contrat familial cette affaire-là».Ah non !? Pourtant, la fonction de gouverneur général en est une de couple. C'est le couple vice-royal qui gouverne. Et le mari de la gouverneur porte d'ailleurs le titre de prince consort et fait partie intégrante de la monarchie britannique. De plus, cette fonction a toujours permis aux conjoints des courtisans imbus de leur propre petite personne d'y aller de leurs commentaires tous plus insipides les uns que les autres. John Ralston Saul, qui ne manqua pas de professer ses opinions sur des tribunes qui lui étaient offertes parce qu'il couchait dans le même lit que la gouverneure, en est un bon exemple.
En dénonçant Michaëlle Jean sur la base des accointances felquistes de son mari, Le Québécois voulait aussi démontrer que loin d'être aussi efficaces que semblent le croire bon nombre d'indépendantistes au Québec, les services de renseignement canadiens sont dans les faits à l'image du Canada :dysfonctionnels et amateurs.Comment expliquer autrement qu'aucune police montée n'ait mis en garde le balourd politique qu'est Paul Martin du danger qu'il faisait courir aux vils monarchistes canadians en nommant une personne qui conserve de drôles d'histoires dans ses placards.Même le double-fond n'est pas parvenu à dissimuler la réalité.À côté du Mossad, de la CIA ou du MI-5, force est de constater que la GRC fait office de gamins jouant à la police avec des guns de plastique achetés au dépanneur du coin !À cause de Paul Martin, le Canada sera demain la risée de tous.À cause de l'incompétence des Canadiens qui ont nommé une gouverneuse générale républicaine et mariée à un ancien sympathisant felquiste, la monarchie britannique sera éclaboussée.D'ailleurs, il serait cocasse de savoir ce que pense dame Élisabeth II des amitiés de celle qui la représente dans ce quelconque pays du Nord et de son prince consort qui ne manquera pas de jouer les chiens de poche lorsque la désignation de madame sera officialisée en septembre.
Jean-Daniel Lafond appuie clairement les felquistes
Réagissant aux coups de pied donné par Le Québécois à Paul Martin et à la pseudo cour qui l'entoure, le petit personnage qu'est Jean Lapierre n'a rien trouvé de mieux à dire que Jean-Daniel Lafond s'était rapproché des felquistes tout simplement comme tout bon documentariste s'approche de ses sujets.Pourtant, la préface écrite par Jean-Daniel Lafond pour la publication du scénario de son film La liberté en colère contient des propos diamétralement opposés aux déclarations du sous-fifre libéral pour le Québec. En effet, dans ce bouquin, publié en 1994 aux Éditions de l'Hexagone, M. Lafond précise sa pensée et ses relations avec les felquistes.Il précise tout d'abord la nature de la relation qui l'unissait à Francis Simard, felquiste qui participa en 1970 à l'exécution de Pierre Laporte, vice-premier ministre du Québec.À ce sujet, Lafond écrit la chose suivante : « Notre complicité fut immédiate, comme si nous partagions depuis longtemps la raison secrète de son exil, la blessure profonde que l'histoire avait laissée en lui et le grand silence qui entoure ce moment de collision en soi du politique et de l'intime, celui qui conduit un jour à décider de la mort d'un homme » (p. 17). L'affirmation est éloquente !
Parlant des raisons de faire son film avec les felquistes, Jean-Daniel Lafond écrit plus loin : « C'était peut-être une occasion de comprendre les causes profondes de la grisaille politique qui recouvre le Québec depuis bientôt une décennie, quand les politiciens de tous poils ont réduit à néant les vieux rêves de liberté, confirmant par là le triomphe des technocrates sur les penseurs, des comptables sur les poètes » (p. 1.Est-ce que cela pourrait être plus clair comme prise de position?
Parlant de ses amis felquistes, le prince consort ajoute :« Et j'imaginais qu'ils n'avaient pas baissé les bras pour rejoindre le choeur des résignés » (p. 1. Il appert aujourd'hui que l'homme et son épouse ont maintenant rejoint ce « choeur des résignés » que Lafond dénonçait il n'y a pas si longtemps! Au grand dam de ses anciens amis qu'il qualifiait positivement dans sa préface comme ceux qui « représentent trente ans d'espoirs progressistes au Québec » (p.2.
Dans la genèse de son film, M. Lafond explicite ce qui l'a amené à entretenir autant de sympathie pour les felquistes :« Quand je remonte à la trace le parcours de La liberté en colère, je retrouve plusieurs rencontres. La première est déjà lointaine. C'est la lecture, en 1969, dans l'édition Parti pris de Nègres blancs d'Amérique de Pierre Vallières. Ce livre d'un écorché vif, à la fois autobiographie déchirante et manifeste exalté, a contribué à ma découverte des réalités et des aspirations profondes du Québec. Avec quelques autres, avec la poésie de Miron, de Godin, de Chamberland, avec les romans de Ferron, pour ne citer que ceux-là, le livre de Vallières a eu un effet magnétique important sur ma boussole d'exilé en passe de devenir un Québécois de plus en 1974 » (p. 11-12).Le reste de la préface est à l'avenant. Ainsi, nul doute que ce texte démontre avec éloquence les convictions indépendantistes (passées?) de Lafond et même sa sympathie pour les militants de FLQ, et non les moindre.
Aujourd'hui, les valets de Paul Martin voudraient nous faire croire que cet homme-là n'aurait été ni sympathisant felquiste, ni indépendantiste? Loufoque ! Il faudra bien qu'un jour ou l'autre Jean-Daniel Lafond et Michaëlle Jean sortent de leur cachette et répondent à nos questions ! La cible du Québécois, Paul Martin, sera alors le dindon de la farce. Cela lui apprendra à trop jouer avec le feu.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
René Boulanger, écrivain et chroniqueur au Journal Le Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois
L'assaut contre Michaëlle Jean : le double-fond de l'histoire
Le Québécois rend publiques des déclarations pro-felquistes
de Jean-Daniel Lafond
Déjà fort de deux larcins effectués dans le camp de ses adversaires (Jean Lapierre au Bloc et Belinda Stronach au Parti conservateur), Paul Martin croyait pouvoir refaire le même manège, de façon à accroître ses chances de succès au Québec où son parti se relève difficilement du scandale des commandites, en nommant cette fois-ci Michaëlle Jean au poste de gouverneur général du Canada. Certes, la dame est élégante, elle est belle et ne prête très certainement pas à la controverse. Et elle est aimée des Québécois. D'où l'intérêt pour Paul Martin de l'utiliser grossièrement au détriment du Québec sur le chemin qu'il est de l'émancipation. Pourtant, est bien pris qui croyait prendre, car Le Québécois a pu faire ravaler sa fanfaronnade au premier ministre du Canada.Et de très belle façon, puisque l'équipe de ce journal est parvenue à associer la fonction passéiste, obsolète, mais tout autant coloniale qui est celle de gouverneur général au courant extrémiste du mouvement nationaliste, c'est-à-dire la frange felquiste.Et ce n'est qu'un début !Le présent communiqué donnera un tour nouveau au drame qui se joue à Ottawa, c'est l'évidence même.
Dans toute guerre d'image qui oppose des adversaires décidés à en finir, le recours aux transfuges est toujours très efficace.Il permet d'asséner un coup de poing à l'estomac de l'ennemi en donnant l'impression à tous que la cause qu'il défend est moribonde puisque les rats quittent prestement le navire.C'est une offensive de cet acabit que Paul Martin a tenté d'effectuer au détriment de ceux qui rêvent d'un autre statut pour le Québec.En se plaçant malencontreusement au service du colonialisme canadien, Michaëlle Jean permettait à Paul Martin de réaliser ses fantasmes.Dans ce jeu risqué, elle devra maintenant payer pour l'impair qu'elle a commis à l'encontre du peuple québécois mais il faut savoir que c'est Paul Martin qui est entièrement responsable de ce gâchis. En jouant à la politique, la «gouverneuse générale» s'exposait à être associée au passé trouble de son mari. Il ne faut donc pas comprendre le rôle d'un organe de presse militant pour reprocher au Québécois d'avoir produit la nouvelle qui alimente aujourd'hui les débats sur la place publique.
Certains nous ont injustement reproché de condamner Michaëlle Jean par association.L'ineffable Jean Lapierre a même osé dire sans broncher que «ce n'était pas un contrat familial cette affaire-là».Ah non !? Pourtant, la fonction de gouverneur général en est une de couple. C'est le couple vice-royal qui gouverne. Et le mari de la gouverneur porte d'ailleurs le titre de prince consort et fait partie intégrante de la monarchie britannique. De plus, cette fonction a toujours permis aux conjoints des courtisans imbus de leur propre petite personne d'y aller de leurs commentaires tous plus insipides les uns que les autres. John Ralston Saul, qui ne manqua pas de professer ses opinions sur des tribunes qui lui étaient offertes parce qu'il couchait dans le même lit que la gouverneure, en est un bon exemple.
En dénonçant Michaëlle Jean sur la base des accointances felquistes de son mari, Le Québécois voulait aussi démontrer que loin d'être aussi efficaces que semblent le croire bon nombre d'indépendantistes au Québec, les services de renseignement canadiens sont dans les faits à l'image du Canada :dysfonctionnels et amateurs.Comment expliquer autrement qu'aucune police montée n'ait mis en garde le balourd politique qu'est Paul Martin du danger qu'il faisait courir aux vils monarchistes canadians en nommant une personne qui conserve de drôles d'histoires dans ses placards.Même le double-fond n'est pas parvenu à dissimuler la réalité.À côté du Mossad, de la CIA ou du MI-5, force est de constater que la GRC fait office de gamins jouant à la police avec des guns de plastique achetés au dépanneur du coin !À cause de Paul Martin, le Canada sera demain la risée de tous.À cause de l'incompétence des Canadiens qui ont nommé une gouverneuse générale républicaine et mariée à un ancien sympathisant felquiste, la monarchie britannique sera éclaboussée.D'ailleurs, il serait cocasse de savoir ce que pense dame Élisabeth II des amitiés de celle qui la représente dans ce quelconque pays du Nord et de son prince consort qui ne manquera pas de jouer les chiens de poche lorsque la désignation de madame sera officialisée en septembre.
Jean-Daniel Lafond appuie clairement les felquistes
Réagissant aux coups de pied donné par Le Québécois à Paul Martin et à la pseudo cour qui l'entoure, le petit personnage qu'est Jean Lapierre n'a rien trouvé de mieux à dire que Jean-Daniel Lafond s'était rapproché des felquistes tout simplement comme tout bon documentariste s'approche de ses sujets.Pourtant, la préface écrite par Jean-Daniel Lafond pour la publication du scénario de son film La liberté en colère contient des propos diamétralement opposés aux déclarations du sous-fifre libéral pour le Québec. En effet, dans ce bouquin, publié en 1994 aux Éditions de l'Hexagone, M. Lafond précise sa pensée et ses relations avec les felquistes.Il précise tout d'abord la nature de la relation qui l'unissait à Francis Simard, felquiste qui participa en 1970 à l'exécution de Pierre Laporte, vice-premier ministre du Québec.À ce sujet, Lafond écrit la chose suivante : « Notre complicité fut immédiate, comme si nous partagions depuis longtemps la raison secrète de son exil, la blessure profonde que l'histoire avait laissée en lui et le grand silence qui entoure ce moment de collision en soi du politique et de l'intime, celui qui conduit un jour à décider de la mort d'un homme » (p. 17). L'affirmation est éloquente !
Parlant des raisons de faire son film avec les felquistes, Jean-Daniel Lafond écrit plus loin : « C'était peut-être une occasion de comprendre les causes profondes de la grisaille politique qui recouvre le Québec depuis bientôt une décennie, quand les politiciens de tous poils ont réduit à néant les vieux rêves de liberté, confirmant par là le triomphe des technocrates sur les penseurs, des comptables sur les poètes » (p. 1.Est-ce que cela pourrait être plus clair comme prise de position?
Parlant de ses amis felquistes, le prince consort ajoute :« Et j'imaginais qu'ils n'avaient pas baissé les bras pour rejoindre le choeur des résignés » (p. 1. Il appert aujourd'hui que l'homme et son épouse ont maintenant rejoint ce « choeur des résignés » que Lafond dénonçait il n'y a pas si longtemps! Au grand dam de ses anciens amis qu'il qualifiait positivement dans sa préface comme ceux qui « représentent trente ans d'espoirs progressistes au Québec » (p.2.
Dans la genèse de son film, M. Lafond explicite ce qui l'a amené à entretenir autant de sympathie pour les felquistes :« Quand je remonte à la trace le parcours de La liberté en colère, je retrouve plusieurs rencontres. La première est déjà lointaine. C'est la lecture, en 1969, dans l'édition Parti pris de Nègres blancs d'Amérique de Pierre Vallières. Ce livre d'un écorché vif, à la fois autobiographie déchirante et manifeste exalté, a contribué à ma découverte des réalités et des aspirations profondes du Québec. Avec quelques autres, avec la poésie de Miron, de Godin, de Chamberland, avec les romans de Ferron, pour ne citer que ceux-là, le livre de Vallières a eu un effet magnétique important sur ma boussole d'exilé en passe de devenir un Québécois de plus en 1974 » (p. 11-12).Le reste de la préface est à l'avenant. Ainsi, nul doute que ce texte démontre avec éloquence les convictions indépendantistes (passées?) de Lafond et même sa sympathie pour les militants de FLQ, et non les moindre.
Aujourd'hui, les valets de Paul Martin voudraient nous faire croire que cet homme-là n'aurait été ni sympathisant felquiste, ni indépendantiste? Loufoque ! Il faudra bien qu'un jour ou l'autre Jean-Daniel Lafond et Michaëlle Jean sortent de leur cachette et répondent à nos questions ! La cible du Québécois, Paul Martin, sera alors le dindon de la farce. Cela lui apprendra à trop jouer avec le feu.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
René Boulanger, écrivain et chroniqueur au Journal Le Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois
Raven a écritPour continuer le bombardement d'articles et le spinning
L'assaut contre Michaëlle Jean : le double-fond de l'histoire
Le Québécois rend publiques des déclarations pro-felquistes
de Jean-Daniel Lafond
Déjà fort de deux larcins effectués dans le camp de ses adversaires (Jean Lapierre au Bloc et Belinda Stronach au Parti conservateur), Paul Martin croyait pouvoir refaire le même manège, de façon à accroître ses chances de succès au Québec où son parti se relève difficilement du scandale des commandites, en nommant cette fois-ci Michaëlle Jean au poste de gouverneur général du Canada. Certes, la dame est élégante, elle est belle et ne prête très certainement pas à la controverse. Et elle est aimée des Québécois. D'où l'intérêt pour Paul Martin de l'utiliser grossièrement au détriment du Québec sur le chemin qu'il est de l'émancipation. Pourtant, est bien pris qui croyait prendre, car Le Québécois a pu faire ravaler sa fanfaronnade au premier ministre du Canada.Et de très belle façon, puisque l'équipe de ce journal est parvenue à associer la fonction passéiste, obsolète, mais tout autant coloniale qui est celle de gouverneur général au courant extrémiste du mouvement nationaliste, c'est-à-dire la frange felquiste.Et ce n'est qu'un début !Le présent communiqué donnera un tour nouveau au drame qui se joue à Ottawa, c'est l'évidence même.
Dans toute guerre d'image qui oppose des adversaires décidés à en finir, le recours aux transfuges est toujours très efficace.Il permet d'asséner un coup de poing à l'estomac de l'ennemi en donnant l'impression à tous que la cause qu'il défend est moribonde puisque les rats quittent prestement le navire.C'est une offensive de cet acabit que Paul Martin a tenté d'effectuer au détriment de ceux qui rêvent d'un autre statut pour le Québec.En se plaçant malencontreusement au service du colonialisme canadien, Michaëlle Jean permettait à Paul Martin de réaliser ses fantasmes.Dans ce jeu risqué, elle devra maintenant payer pour l'impair qu'elle a commis à l'encontre du peuple québécois mais il faut savoir que c'est Paul Martin qui est entièrement responsable de ce gâchis. En jouant à la politique, la «gouverneuse générale» s'exposait à être associée au passé trouble de son mari. Il ne faut donc pas comprendre le rôle d'un organe de presse militant pour reprocher au Québécois d'avoir produit la nouvelle qui alimente aujourd'hui les débats sur la place publique.
Certains nous ont injustement reproché de condamner Michaëlle Jean par association.L'ineffable Jean Lapierre a même osé dire sans broncher que «ce n'était pas un contrat familial cette affaire-là».Ah non !? Pourtant, la fonction de gouverneur général en est une de couple. C'est le couple vice-royal qui gouverne. Et le mari de la gouverneur porte d'ailleurs le titre de prince consort et fait partie intégrante de la monarchie britannique. De plus, cette fonction a toujours permis aux conjoints des courtisans imbus de leur propre petite personne d'y aller de leurs commentaires tous plus insipides les uns que les autres. John Ralston Saul, qui ne manqua pas de professer ses opinions sur des tribunes qui lui étaient offertes parce qu'il couchait dans le même lit que la gouverneure, en est un bon exemple.
En dénonçant Michaëlle Jean sur la base des accointances felquistes de son mari, Le Québécois voulait aussi démontrer que loin d'être aussi efficaces que semblent le croire bon nombre d'indépendantistes au Québec, les services de renseignement canadiens sont dans les faits à l'image du Canada :dysfonctionnels et amateurs.Comment expliquer autrement qu'aucune police montée n'ait mis en garde le balourd politique qu'est Paul Martin du danger qu'il faisait courir aux vils monarchistes canadians en nommant une personne qui conserve de drôles d'histoires dans ses placards.Même le double-fond n'est pas parvenu à dissimuler la réalité.À côté du Mossad, de la CIA ou du MI-5, force est de constater que la GRC fait office de gamins jouant à la police avec des guns de plastique achetés au dépanneur du coin !À cause de Paul Martin, le Canada sera demain la risée de tous.À cause de l'incompétence des Canadiens qui ont nommé une gouverneuse générale républicaine et mariée à un ancien sympathisant felquiste, la monarchie britannique sera éclaboussée.D'ailleurs, il serait cocasse de savoir ce que pense dame Élisabeth II des amitiés de celle qui la représente dans ce quelconque pays du Nord et de son prince consort qui ne manquera pas de jouer les chiens de poche lorsque la désignation de madame sera officialisée en septembre.
Jean-Daniel Lafond appuie clairement les felquistes
Réagissant aux coups de pied donné par Le Québécois à Paul Martin et à la pseudo cour qui l'entoure, le petit personnage qu'est Jean Lapierre n'a rien trouvé de mieux à dire que Jean-Daniel Lafond s'était rapproché des felquistes tout simplement comme tout bon documentariste s'approche de ses sujets.Pourtant, la préface écrite par Jean-Daniel Lafond pour la publication du scénario de son film La liberté en colère contient des propos diamétralement opposés aux déclarations du sous-fifre libéral pour le Québec. En effet, dans ce bouquin, publié en 1994 aux Éditions de l'Hexagone, M. Lafond précise sa pensée et ses relations avec les felquistes.Il précise tout d'abord la nature de la relation qui l'unissait à Francis Simard, felquiste qui participa en 1970 à l'exécution de Pierre Laporte, vice-premier ministre du Québec.À ce sujet, Lafond écrit la chose suivante : « Notre complicité fut immédiate, comme si nous partagions depuis longtemps la raison secrète de son exil, la blessure profonde que l'histoire avait laissée en lui et le grand silence qui entoure ce moment de collision en soi du politique et de l'intime, celui qui conduit un jour à décider de la mort d'un homme » (p. 17). L'affirmation est éloquente !
Parlant des raisons de faire son film avec les felquistes, Jean-Daniel Lafond écrit plus loin : « C'était peut-être une occasion de comprendre les causes profondes de la grisaille politique qui recouvre le Québec depuis bientôt une décennie, quand les politiciens de tous poils ont réduit à néant les vieux rêves de liberté, confirmant par là le triomphe des technocrates sur les penseurs, des comptables sur les poètes » (p. 1.Est-ce que cela pourrait être plus clair comme prise de position?
Parlant de ses amis felquistes, le prince consort ajoute :« Et j'imaginais qu'ils n'avaient pas baissé les bras pour rejoindre le choeur des résignés » (p. 1. Il appert aujourd'hui que l'homme et son épouse ont maintenant rejoint ce « choeur des résignés » que Lafond dénonçait il n'y a pas si longtemps! Au grand dam de ses anciens amis qu'il qualifiait positivement dans sa préface comme ceux qui « représentent trente ans d'espoirs progressistes au Québec » (p.2.
Dans la genèse de son film, M. Lafond explicite ce qui l'a amené à entretenir autant de sympathie pour les felquistes :« Quand je remonte à la trace le parcours de La liberté en colère, je retrouve plusieurs rencontres. La première est déjà lointaine. C'est la lecture, en 1969, dans l'édition Parti pris de Nègres blancs d'Amérique de Pierre Vallières. Ce livre d'un écorché vif, à la fois autobiographie déchirante et manifeste exalté, a contribué à ma découverte des réalités et des aspirations profondes du Québec. Avec quelques autres, avec la poésie de Miron, de Godin, de Chamberland, avec les romans de Ferron, pour ne citer que ceux-là, le livre de Vallières a eu un effet magnétique important sur ma boussole d'exilé en passe de devenir un Québécois de plus en 1974 » (p. 11-12).Le reste de la préface est à l'avenant. Ainsi, nul doute que ce texte démontre avec éloquence les convictions indépendantistes (passées?) de Lafond et même sa sympathie pour les militants de FLQ, et non les moindre.
Aujourd'hui, les valets de Paul Martin voudraient nous faire croire que cet homme-là n'aurait été ni sympathisant felquiste, ni indépendantiste? Loufoque ! Il faudra bien qu'un jour ou l'autre Jean-Daniel Lafond et Michaëlle Jean sortent de leur cachette et répondent à nos questions ! La cible du Québécois, Paul Martin, sera alors le dindon de la farce. Cela lui apprendra à trop jouer avec le feu.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
René Boulanger, écrivain et chroniqueur au Journal Le Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois
merci Raven! Texte très bien étoffé qui indique clairement la position politique du mari de M. Jean.
Cela démontre encore une fois l'incompétence de Martin. Quelques vérifications, et il aurait pu faire un choix plus éclairé. Vraiment, une autre démonstration de son incompétence... ouff...... Et les canadiens anglais, comment vont-ils réagir en apprenant cela?....suite dans le prochain épisode...
L'assaut contre Michaëlle Jean : le double-fond de l'histoire
Le Québécois rend publiques des déclarations pro-felquistes
de Jean-Daniel Lafond
Déjà fort de deux larcins effectués dans le camp de ses adversaires (Jean Lapierre au Bloc et Belinda Stronach au Parti conservateur), Paul Martin croyait pouvoir refaire le même manège, de façon à accroître ses chances de succès au Québec où son parti se relève difficilement du scandale des commandites, en nommant cette fois-ci Michaëlle Jean au poste de gouverneur général du Canada. Certes, la dame est élégante, elle est belle et ne prête très certainement pas à la controverse. Et elle est aimée des Québécois. D'où l'intérêt pour Paul Martin de l'utiliser grossièrement au détriment du Québec sur le chemin qu'il est de l'émancipation. Pourtant, est bien pris qui croyait prendre, car Le Québécois a pu faire ravaler sa fanfaronnade au premier ministre du Canada.Et de très belle façon, puisque l'équipe de ce journal est parvenue à associer la fonction passéiste, obsolète, mais tout autant coloniale qui est celle de gouverneur général au courant extrémiste du mouvement nationaliste, c'est-à-dire la frange felquiste.Et ce n'est qu'un début !Le présent communiqué donnera un tour nouveau au drame qui se joue à Ottawa, c'est l'évidence même.
Dans toute guerre d'image qui oppose des adversaires décidés à en finir, le recours aux transfuges est toujours très efficace.Il permet d'asséner un coup de poing à l'estomac de l'ennemi en donnant l'impression à tous que la cause qu'il défend est moribonde puisque les rats quittent prestement le navire.C'est une offensive de cet acabit que Paul Martin a tenté d'effectuer au détriment de ceux qui rêvent d'un autre statut pour le Québec.En se plaçant malencontreusement au service du colonialisme canadien, Michaëlle Jean permettait à Paul Martin de réaliser ses fantasmes.Dans ce jeu risqué, elle devra maintenant payer pour l'impair qu'elle a commis à l'encontre du peuple québécois mais il faut savoir que c'est Paul Martin qui est entièrement responsable de ce gâchis. En jouant à la politique, la «gouverneuse générale» s'exposait à être associée au passé trouble de son mari. Il ne faut donc pas comprendre le rôle d'un organe de presse militant pour reprocher au Québécois d'avoir produit la nouvelle qui alimente aujourd'hui les débats sur la place publique.
Certains nous ont injustement reproché de condamner Michaëlle Jean par association.L'ineffable Jean Lapierre a même osé dire sans broncher que «ce n'était pas un contrat familial cette affaire-là».Ah non !? Pourtant, la fonction de gouverneur général en est une de couple. C'est le couple vice-royal qui gouverne. Et le mari de la gouverneur porte d'ailleurs le titre de prince consort et fait partie intégrante de la monarchie britannique. De plus, cette fonction a toujours permis aux conjoints des courtisans imbus de leur propre petite personne d'y aller de leurs commentaires tous plus insipides les uns que les autres. John Ralston Saul, qui ne manqua pas de professer ses opinions sur des tribunes qui lui étaient offertes parce qu'il couchait dans le même lit que la gouverneure, en est un bon exemple.
En dénonçant Michaëlle Jean sur la base des accointances felquistes de son mari, Le Québécois voulait aussi démontrer que loin d'être aussi efficaces que semblent le croire bon nombre d'indépendantistes au Québec, les services de renseignement canadiens sont dans les faits à l'image du Canada :dysfonctionnels et amateurs.Comment expliquer autrement qu'aucune police montée n'ait mis en garde le balourd politique qu'est Paul Martin du danger qu'il faisait courir aux vils monarchistes canadians en nommant une personne qui conserve de drôles d'histoires dans ses placards.Même le double-fond n'est pas parvenu à dissimuler la réalité.À côté du Mossad, de la CIA ou du MI-5, force est de constater que la GRC fait office de gamins jouant à la police avec des guns de plastique achetés au dépanneur du coin !À cause de Paul Martin, le Canada sera demain la risée de tous.À cause de l'incompétence des Canadiens qui ont nommé une gouverneuse générale républicaine et mariée à un ancien sympathisant felquiste, la monarchie britannique sera éclaboussée.D'ailleurs, il serait cocasse de savoir ce que pense dame Élisabeth II des amitiés de celle qui la représente dans ce quelconque pays du Nord et de son prince consort qui ne manquera pas de jouer les chiens de poche lorsque la désignation de madame sera officialisée en septembre.
Jean-Daniel Lafond appuie clairement les felquistes
Réagissant aux coups de pied donné par Le Québécois à Paul Martin et à la pseudo cour qui l'entoure, le petit personnage qu'est Jean Lapierre n'a rien trouvé de mieux à dire que Jean-Daniel Lafond s'était rapproché des felquistes tout simplement comme tout bon documentariste s'approche de ses sujets.Pourtant, la préface écrite par Jean-Daniel Lafond pour la publication du scénario de son film La liberté en colère contient des propos diamétralement opposés aux déclarations du sous-fifre libéral pour le Québec. En effet, dans ce bouquin, publié en 1994 aux Éditions de l'Hexagone, M. Lafond précise sa pensée et ses relations avec les felquistes.Il précise tout d'abord la nature de la relation qui l'unissait à Francis Simard, felquiste qui participa en 1970 à l'exécution de Pierre Laporte, vice-premier ministre du Québec.À ce sujet, Lafond écrit la chose suivante : « Notre complicité fut immédiate, comme si nous partagions depuis longtemps la raison secrète de son exil, la blessure profonde que l'histoire avait laissée en lui et le grand silence qui entoure ce moment de collision en soi du politique et de l'intime, celui qui conduit un jour à décider de la mort d'un homme » (p. 17). L'affirmation est éloquente !
Parlant des raisons de faire son film avec les felquistes, Jean-Daniel Lafond écrit plus loin : « C'était peut-être une occasion de comprendre les causes profondes de la grisaille politique qui recouvre le Québec depuis bientôt une décennie, quand les politiciens de tous poils ont réduit à néant les vieux rêves de liberté, confirmant par là le triomphe des technocrates sur les penseurs, des comptables sur les poètes » (p. 1.Est-ce que cela pourrait être plus clair comme prise de position?
Parlant de ses amis felquistes, le prince consort ajoute :« Et j'imaginais qu'ils n'avaient pas baissé les bras pour rejoindre le choeur des résignés » (p. 1. Il appert aujourd'hui que l'homme et son épouse ont maintenant rejoint ce « choeur des résignés » que Lafond dénonçait il n'y a pas si longtemps! Au grand dam de ses anciens amis qu'il qualifiait positivement dans sa préface comme ceux qui « représentent trente ans d'espoirs progressistes au Québec » (p.2.
Dans la genèse de son film, M. Lafond explicite ce qui l'a amené à entretenir autant de sympathie pour les felquistes :« Quand je remonte à la trace le parcours de La liberté en colère, je retrouve plusieurs rencontres. La première est déjà lointaine. C'est la lecture, en 1969, dans l'édition Parti pris de Nègres blancs d'Amérique de Pierre Vallières. Ce livre d'un écorché vif, à la fois autobiographie déchirante et manifeste exalté, a contribué à ma découverte des réalités et des aspirations profondes du Québec. Avec quelques autres, avec la poésie de Miron, de Godin, de Chamberland, avec les romans de Ferron, pour ne citer que ceux-là, le livre de Vallières a eu un effet magnétique important sur ma boussole d'exilé en passe de devenir un Québécois de plus en 1974 » (p. 11-12).Le reste de la préface est à l'avenant. Ainsi, nul doute que ce texte démontre avec éloquence les convictions indépendantistes (passées?) de Lafond et même sa sympathie pour les militants de FLQ, et non les moindre.
Aujourd'hui, les valets de Paul Martin voudraient nous faire croire que cet homme-là n'aurait été ni sympathisant felquiste, ni indépendantiste? Loufoque ! Il faudra bien qu'un jour ou l'autre Jean-Daniel Lafond et Michaëlle Jean sortent de leur cachette et répondent à nos questions ! La cible du Québécois, Paul Martin, sera alors le dindon de la farce. Cela lui apprendra à trop jouer avec le feu.
Pierre-Luc Bégin, Éditions du Québécois
René Boulanger, écrivain et chroniqueur au Journal Le Québécois
Patrick Bourgeois, Journal Le Québécois
merci Raven! Texte très bien étoffé qui indique clairement la position politique du mari de M. Jean.
Cela démontre encore une fois l'incompétence de Martin. Quelques vérifications, et il aurait pu faire un choix plus éclairé. Vraiment, une autre démonstration de son incompétence... ouff...... Et les canadiens anglais, comment vont-ils réagir en apprenant cela?....suite dans le prochain épisode...
"Vous vous battez chaque jour contre la souffrance parce que vous n'avez pas encore compris quelle sagesse il y a dans la souffrance."
" Gardez votre âme en paix si vous voulez créer la paix autour de vous."