Les pro-vie se pointent à Montréal
Dove* a écrit
C'est très boiteux comme comparaison ça... on va s'attarder plus au côté sadique de la chose... la maman n'aura pas pris la décision de ne pas avoir l'enfant... un fou lui aura enlevé cette liberté... Ça n'a aucune commune mesure selon moi...
Si on est d'accord pour dire que le bébé a une valeur humaine parce que c'est horrible qu'un tueur le poignarde, pourquoi ce serait moins pire que la mère elle-même le tue en le faisant passer dans une balayeuse. Je pense que c'est ça le point fait par Ti-Radis.
Aussi, ça m'a un peu surprise de lire que c'était correct l'idée qu'une femme se fasse enlever son bébé par césarienne à 30 semaines pour avorter parce que c'est son choix. Bordel, à 30 semaines, le bébé est vivant, est quasiment "fini". Il y a des limites au "choix" de la tite madame non?! Un peu de respect de la vie, ça ne ferait pas de mal,en tout cas je trouve!
C'est très boiteux comme comparaison ça... on va s'attarder plus au côté sadique de la chose... la maman n'aura pas pris la décision de ne pas avoir l'enfant... un fou lui aura enlevé cette liberté... Ça n'a aucune commune mesure selon moi...
Si on est d'accord pour dire que le bébé a une valeur humaine parce que c'est horrible qu'un tueur le poignarde, pourquoi ce serait moins pire que la mère elle-même le tue en le faisant passer dans une balayeuse. Je pense que c'est ça le point fait par Ti-Radis.
Aussi, ça m'a un peu surprise de lire que c'était correct l'idée qu'une femme se fasse enlever son bébé par césarienne à 30 semaines pour avorter parce que c'est son choix. Bordel, à 30 semaines, le bébé est vivant, est quasiment "fini". Il y a des limites au "choix" de la tite madame non?! Un peu de respect de la vie, ça ne ferait pas de mal,en tout cas je trouve!
Dove* a écrit Il le devient quand la femme choisit qu'il le devient... C'est personnel à chaque femme...
Oh mon Dieu que je ne suis pas d'accord avec ça.
Si une femme décide que son bébé de 8 mois n'est pas encore un bébé juste parce que dans sa petite tête égoïste (oui là je le dis) c'en est pas un, on fait quoi avec le bébé? On le tue pour lui faire plaisir? Yark.
Oh mon Dieu que je ne suis pas d'accord avec ça.
Si une femme décide que son bébé de 8 mois n'est pas encore un bébé juste parce que dans sa petite tête égoïste (oui là je le dis) c'en est pas un, on fait quoi avec le bébé? On le tue pour lui faire plaisir? Yark.
Éolianne, justement, si la femme s'est rendue à 8 mois de grossesse, c'est parce qu'elle désire ce bébé... (Parce que sinon, elle aurait choisi l'avortement, non?) Donc il serait étonnant qu'elle ne le considère pas déjà comme SON enfant! Ce que Dove voulait dire (excuse-moi si je me trompe Dove) c'est que lorsque la femme décide de poursuivre ou non sa grossesse, elle fait à ce moment là le choix de considérer le foetus comme un bébé, ou comme un amas de cellules.
Je cite en exemple une bonne amie qui est tombée enceinte par accident il y a quelques années. Après avoir eu la confirmation de sa grossesse, elle voulait se faire avorter et avait entamé les démarches en ce sens. Pour elle, cet embryon n'était qu'un amas de cellulles, un "accident". Cependant, elle a changé d'avis à la dernière minute et a décidé de poursuivre sa grossesse. Je peux affirmer que c'est à ce moment là qu'elle a commencé à considérer cet "amas de cellulles" comme un bébé, son enfant. Tu comprends?
Je crois que la manière dont on désigne une chose ou une personne dépend beaucoup de l'importance que l'on y accorde. Pour moi mes animaux ne sont pas que des "bêtes". Je les ai choisis, je les aime et je ne les abandonnerai jamais. Cependant, des milliers d'animaux sont abandonnés et maltraités chaque jour, parce que pour leurs propriétaires, ce ne sont justement que des animaux. Je sais que mon exemple est très généralisé mais je ne trouve pas d'autre manière d'illustrer ma pensée. Je crois que ça peut aussi s'appliquer au débat sur l'avortement dans le sens où une personne qui désire un enfant considèrera l'embryon comme son enfant dès le moment de la conception, alors que pour une femme qui ne désire pas de bébé, ce ne sera qu'un amas de cellules. D'après moi, tout est une question de sentiments. Et en passant, je suis totalement pro-choix.
Je cite en exemple une bonne amie qui est tombée enceinte par accident il y a quelques années. Après avoir eu la confirmation de sa grossesse, elle voulait se faire avorter et avait entamé les démarches en ce sens. Pour elle, cet embryon n'était qu'un amas de cellulles, un "accident". Cependant, elle a changé d'avis à la dernière minute et a décidé de poursuivre sa grossesse. Je peux affirmer que c'est à ce moment là qu'elle a commencé à considérer cet "amas de cellulles" comme un bébé, son enfant. Tu comprends?
Je crois que la manière dont on désigne une chose ou une personne dépend beaucoup de l'importance que l'on y accorde. Pour moi mes animaux ne sont pas que des "bêtes". Je les ai choisis, je les aime et je ne les abandonnerai jamais. Cependant, des milliers d'animaux sont abandonnés et maltraités chaque jour, parce que pour leurs propriétaires, ce ne sont justement que des animaux. Je sais que mon exemple est très généralisé mais je ne trouve pas d'autre manière d'illustrer ma pensée. Je crois que ça peut aussi s'appliquer au débat sur l'avortement dans le sens où une personne qui désire un enfant considèrera l'embryon comme son enfant dès le moment de la conception, alors que pour une femme qui ne désire pas de bébé, ce ne sera qu'un amas de cellules. D'après moi, tout est une question de sentiments. Et en passant, je suis totalement pro-choix.
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
- Messages : 19581
- Inscription : jeu. oct. 30, 2003 1:00 am
Je suis pro-choix... Pour ma part, à 20 ans, lorsque j'ai cru être enceinte (ce qui n'était pas le cas), je l'aurais sûrement gardé en sachant que mes parents m'aideraient...
Avoir été une fille seule, sans famille, j'y aurais sérieusement pensé.... Pas que je sois une pro-avortement mais en même temps, à cette époque qu'est-ce que j'aurais pu offrir à mon enfant? C'est sûr que j'aurais pu m'arranger mais je pense que, veut, veut pas, cet enfant, bien qu'aimé aurait représenté l'abandon de mes rêves... Je n'aurais sans doute pas fait de bac, me serait pogné une job de subistance... Je serais peut-être heureuse mais je suis sûre qu'à un moment donné, j'aurais regretté ce que j'ai laissé tombé à cause de mon bébé...
Avoir été une fille seule, sans famille, j'y aurais sérieusement pensé.... Pas que je sois une pro-avortement mais en même temps, à cette époque qu'est-ce que j'aurais pu offrir à mon enfant? C'est sûr que j'aurais pu m'arranger mais je pense que, veut, veut pas, cet enfant, bien qu'aimé aurait représenté l'abandon de mes rêves... Je n'aurais sans doute pas fait de bac, me serait pogné une job de subistance... Je serais peut-être heureuse mais je suis sûre qu'à un moment donné, j'aurais regretté ce que j'ai laissé tombé à cause de mon bébé...
Ce lien fournit par une forumeuse m'avait échappé je vous le met ici:
http://www.quebecoislibre.org/04/041015-4.htm
qui représente encore une autre façon d'aborder le problème (je ne dis pas que j'endosse tout mais ça fait réfléchir...)
LIBRE EXPRESSION
AVORTEMENT: QUAND L’OFFRE
CRÉE LA DEMANDE
par Gilles Guénette
« Après 26 semaines, ça prend des raisons sérieuses pour pratiquer un avortement. Mais une raison sérieuse, ce n'est pas nécessairement une malformation congénitale. J'ai envoyé des patientes se faire avorter au Kansas après 32 semaines. »
–Claude Paquin de la clinique Fémina, La Presse, 10 septembre 2004
Des 29 500 femmes qui ont subi un avortement l’année dernière au Québec, une trentaine ont dû se rendre au Kansas pour mettre un terme à leur grossesse – celle-ci étant trop avancée. Ces voyages organisés par l’État nous coûtent, à vous et à moi, entre 5 000 $ et 10 000 $ US à chaque fois. Une situation qui devrait bientôt changer, si on se fie à ce qu’on apprenait le mois dernier dans un excellent dossier de La Presse(1). Eh oui! Le « progressiste » gouvernement québécois va encore une fois faciliter l’accessibilité à l’avortement.
Politique de dénatalité
Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »
Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »
Qu’à cela ne tienne, une porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, annonçait le 11 septembre dernier qu’un médecin spécialiste était présentement en formation (en ajoutant qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement »). Les Québécoises enceintes de plus de six mois n’auront donc plus à s’exiler aux États-Unis pour interrompre leur grossesse. Une excellente nouvelle pour la désormais célèbre Chantal Daigle(3) qui estime qu’il ne devrait pas y avoir de limite de temps pour recourir à l’avortement.
À un stade de 26 semaines, neuf foetus sur dix peuvent survivre à l'extérieur du sein de leur mère, leurs yeux sont partiellement ouverts et ils distinguent la lumière. « Il est rare, d’ajouter la journaliste de La Presse, qu'une femme attende aussi longtemps avant de subir un avortement, mais ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent dans cette catégorie: les malchanceuses et les ambivalentes qui n'arrivent pas à se décider. »
L’État-avorteur
Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! Un homme, une femme... enfin, vous connaissez la mécanique. Tout le monde sait d'où proviennent les bébés et il existe des tas de méthodes de contraception, pourtant...
« Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! »
Parmi les milliers de femmes qui ont recours annuellement à l’avortement, toutes ne vivent sûrement pas des situations extrêmement difficiles. Une bonne part d'entre elles doivent manifestement utiliser l’avortement comme méthode de contraception – j’en connais qui en ont subi deux, même trois... Les personnes qui persistent à avoir des relations non protégées, avec tout ce que cela implique de risques ou de conséquences, devraient-elles s'attendre à recevoir une protection de l'État? Non. La grossesse n’est pas une maladie. Elle est hyper facile à prévenir.
À toutes les fois que la question refait surface, on nous dit qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement ». Que les femmes l'ont remporté de peine et de misère. Et qu'il ne faut surtout pas retourner en arrière. Mais faites un sondage demain et demandez aux contribuables ce qu'ils pensent du fait que 30 000 avortements sont pratiqués ici chaque année. Et que ce sont eux qui payent ces 30 000 avortements avec leurs impôts. Demandez-leurs, un coup parti, ce qu'ils pensent de l'avortement tardif! Vous verrez que contrairement à ce que les « autorités » nous répètent, le débat est loin d'être fini.
Le coût de la « gratuité »
Après avoir déresponsabilisé les couples en rendant l'avortement libre et « gratuit », voilà que Québec veut les déresponsabiliser encore davantage en leur accordant plus de temps pour envisager l'option. Il y a pourtant une équation à faire entre haut taux d’avortement(4) et « gratuité ». Entre haut taux d’avortement et accessibilité hyper facilitée. Si les femmes devaient débourser le coût de leurs avortements, pensez-vous qu'il y en aurait autant? Élémentaire, bien sûr. Si vous saviez qu’une nuit avec Monsieur X pourrait vous coûter plusieurs centaines de dollars parce qu’il n’aime pas porter le condom, ou que vous oubliez tout le temps de prendre votre pilule, vous y penseriez deux fois avant de sauter au lit avec lui!
Rendez la liposuccion « gratuite » – c’est-à-dire, couverte par le régime public d’assurance-maladie – et vous verrez rapidement les citoyens prendre de moins en moins soin de leur alimentation et prendre de plus en plus de poids. « Je vais manger tant que je veux et quand je serai trop gros, j’irai me faire siphonner le surplus! », qu’ils se diront. Lorsque vous savez qu’un traitement ne vous coûte rien, vous avez beaucoup moins d’incitation à vous protéger contre ce qu’il enraye. Au Canada, depuis sa libéralisation, le nombre d'avortements a doublé. Jusqu'où ira l'État pour accommoder toutes ces femmes « malchanceuses » ou « ambivalentes »?
Je l’ai déjà écrit dans ces pages: je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis contre le fait que mes impôts servent à payer des avortements. Plutôt que d’avoir « droit à l’avortement », les femmes devraient avoir le droit de se le payer. Tant que leur santé n’est pas menacée par la grossesse, qu'elles ne portent pas un enfant atteint d'une maladie grave, ou que la grossesse ne résulte pas d'un viol, elles devraient assumer seules (ou avec leur conjoints) les conséquences de leurs actes. Ce n'est pas comme si les couples n'avaient aucun moyen de se prémunir.
1. Pascale Breton, « Interruption de grossesse après 24 semaines – Québec envoie les patientes au Kansas », La Presse, 10 septembre 2004, pp. A-1 A-3. >>
2. Et du courage ça doit effectivement en prendre: tapez « abortion » dans le moteur de recherche Google, puis cliquez sur l'option « images », vous verrez pourquoi... À ce stade avancé, l’avortement ne se fait plus par aspiration et curetage (une intervention qui dure moins d'une dizaine de minutes), il se fait par extraction: le médecin injecte au foetus une préparation qui le tue et en accélère l'expulsion (une intervention qui peut durer plusieurs heures). >>
3. Il y a 15 ans, alors dans la jeune vingtaine, Chantal Daigle avait fait les manchettes lorsqu'elle avait dû se battre devant les tribunaux pour obtenir le droit de se faire avorter malgré l'opposition de son ex-petit ami de l'époque, Jean-Guy Tremblay. Elle a fini par avoir gain de cause devant le plus haut tribunal du pays, le 8 août 1989, dans ce qui est devenu depuis l'un des jugements les plus importants en la matière puisqu'il reconnaît que le foetus n'a aucun droit tant qu'il n'est pas né (Pascale Breton, « Avortement tardif – Chantal Daigle se réjouit », La Presse, 12 septembre 2004, p. A-3). >>
4. Après les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, selon Statistique Canada, c'est au Québec que le taux d'avortement est le plus élevé au Canada: 19,6 pour 1000 femmes en 2001. >>
http://www.quebecoislibre.org/04/041015-4.htm
qui représente encore une autre façon d'aborder le problème (je ne dis pas que j'endosse tout mais ça fait réfléchir...)
LIBRE EXPRESSION
AVORTEMENT: QUAND L’OFFRE
CRÉE LA DEMANDE
par Gilles Guénette
« Après 26 semaines, ça prend des raisons sérieuses pour pratiquer un avortement. Mais une raison sérieuse, ce n'est pas nécessairement une malformation congénitale. J'ai envoyé des patientes se faire avorter au Kansas après 32 semaines. »
–Claude Paquin de la clinique Fémina, La Presse, 10 septembre 2004
Des 29 500 femmes qui ont subi un avortement l’année dernière au Québec, une trentaine ont dû se rendre au Kansas pour mettre un terme à leur grossesse – celle-ci étant trop avancée. Ces voyages organisés par l’État nous coûtent, à vous et à moi, entre 5 000 $ et 10 000 $ US à chaque fois. Une situation qui devrait bientôt changer, si on se fie à ce qu’on apprenait le mois dernier dans un excellent dossier de La Presse(1). Eh oui! Le « progressiste » gouvernement québécois va encore une fois faciliter l’accessibilité à l’avortement.
Politique de dénatalité
Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »
Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »
Qu’à cela ne tienne, une porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, annonçait le 11 septembre dernier qu’un médecin spécialiste était présentement en formation (en ajoutant qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement »). Les Québécoises enceintes de plus de six mois n’auront donc plus à s’exiler aux États-Unis pour interrompre leur grossesse. Une excellente nouvelle pour la désormais célèbre Chantal Daigle(3) qui estime qu’il ne devrait pas y avoir de limite de temps pour recourir à l’avortement.
À un stade de 26 semaines, neuf foetus sur dix peuvent survivre à l'extérieur du sein de leur mère, leurs yeux sont partiellement ouverts et ils distinguent la lumière. « Il est rare, d’ajouter la journaliste de La Presse, qu'une femme attende aussi longtemps avant de subir un avortement, mais ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent dans cette catégorie: les malchanceuses et les ambivalentes qui n'arrivent pas à se décider. »
L’État-avorteur
Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! Un homme, une femme... enfin, vous connaissez la mécanique. Tout le monde sait d'où proviennent les bébés et il existe des tas de méthodes de contraception, pourtant...
« Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! »
Parmi les milliers de femmes qui ont recours annuellement à l’avortement, toutes ne vivent sûrement pas des situations extrêmement difficiles. Une bonne part d'entre elles doivent manifestement utiliser l’avortement comme méthode de contraception – j’en connais qui en ont subi deux, même trois... Les personnes qui persistent à avoir des relations non protégées, avec tout ce que cela implique de risques ou de conséquences, devraient-elles s'attendre à recevoir une protection de l'État? Non. La grossesse n’est pas une maladie. Elle est hyper facile à prévenir.
À toutes les fois que la question refait surface, on nous dit qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement ». Que les femmes l'ont remporté de peine et de misère. Et qu'il ne faut surtout pas retourner en arrière. Mais faites un sondage demain et demandez aux contribuables ce qu'ils pensent du fait que 30 000 avortements sont pratiqués ici chaque année. Et que ce sont eux qui payent ces 30 000 avortements avec leurs impôts. Demandez-leurs, un coup parti, ce qu'ils pensent de l'avortement tardif! Vous verrez que contrairement à ce que les « autorités » nous répètent, le débat est loin d'être fini.
Le coût de la « gratuité »
Après avoir déresponsabilisé les couples en rendant l'avortement libre et « gratuit », voilà que Québec veut les déresponsabiliser encore davantage en leur accordant plus de temps pour envisager l'option. Il y a pourtant une équation à faire entre haut taux d’avortement(4) et « gratuité ». Entre haut taux d’avortement et accessibilité hyper facilitée. Si les femmes devaient débourser le coût de leurs avortements, pensez-vous qu'il y en aurait autant? Élémentaire, bien sûr. Si vous saviez qu’une nuit avec Monsieur X pourrait vous coûter plusieurs centaines de dollars parce qu’il n’aime pas porter le condom, ou que vous oubliez tout le temps de prendre votre pilule, vous y penseriez deux fois avant de sauter au lit avec lui!
Rendez la liposuccion « gratuite » – c’est-à-dire, couverte par le régime public d’assurance-maladie – et vous verrez rapidement les citoyens prendre de moins en moins soin de leur alimentation et prendre de plus en plus de poids. « Je vais manger tant que je veux et quand je serai trop gros, j’irai me faire siphonner le surplus! », qu’ils se diront. Lorsque vous savez qu’un traitement ne vous coûte rien, vous avez beaucoup moins d’incitation à vous protéger contre ce qu’il enraye. Au Canada, depuis sa libéralisation, le nombre d'avortements a doublé. Jusqu'où ira l'État pour accommoder toutes ces femmes « malchanceuses » ou « ambivalentes »?
Je l’ai déjà écrit dans ces pages: je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis contre le fait que mes impôts servent à payer des avortements. Plutôt que d’avoir « droit à l’avortement », les femmes devraient avoir le droit de se le payer. Tant que leur santé n’est pas menacée par la grossesse, qu'elles ne portent pas un enfant atteint d'une maladie grave, ou que la grossesse ne résulte pas d'un viol, elles devraient assumer seules (ou avec leur conjoints) les conséquences de leurs actes. Ce n'est pas comme si les couples n'avaient aucun moyen de se prémunir.
1. Pascale Breton, « Interruption de grossesse après 24 semaines – Québec envoie les patientes au Kansas », La Presse, 10 septembre 2004, pp. A-1 A-3. >>
2. Et du courage ça doit effectivement en prendre: tapez « abortion » dans le moteur de recherche Google, puis cliquez sur l'option « images », vous verrez pourquoi... À ce stade avancé, l’avortement ne se fait plus par aspiration et curetage (une intervention qui dure moins d'une dizaine de minutes), il se fait par extraction: le médecin injecte au foetus une préparation qui le tue et en accélère l'expulsion (une intervention qui peut durer plusieurs heures). >>
3. Il y a 15 ans, alors dans la jeune vingtaine, Chantal Daigle avait fait les manchettes lorsqu'elle avait dû se battre devant les tribunaux pour obtenir le droit de se faire avorter malgré l'opposition de son ex-petit ami de l'époque, Jean-Guy Tremblay. Elle a fini par avoir gain de cause devant le plus haut tribunal du pays, le 8 août 1989, dans ce qui est devenu depuis l'un des jugements les plus importants en la matière puisqu'il reconnaît que le foetus n'a aucun droit tant qu'il n'est pas né (Pascale Breton, « Avortement tardif – Chantal Daigle se réjouit », La Presse, 12 septembre 2004, p. A-3). >>
4. Après les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, selon Statistique Canada, c'est au Québec que le taux d'avortement est le plus élevé au Canada: 19,6 pour 1000 femmes en 2001. >>
NainDeJardin a écritJe suis pro-choix... Pour ma part, à 20 ans, lorsque j'ai cru être enceinte (ce qui n'était pas le cas), je l'aurais sûrement gardé en sachant que mes parents m'aideraient...
Avoir été une fille seule, sans famille, j'y aurais sérieusement pensé.... Pas que je sois une pro-avortement mais en même temps, à cette époque qu'est-ce que j'aurais pu offrir à mon enfant? C'est sûr que j'aurais pu m'arranger mais je pense que, veut, veut pas, cet enfant, bien qu'aimé aurait représenté l'abandon de mes rêves... Je n'aurais sans doute pas fait de bac, me serait pogné une job de subistance... Je serais peut-être heureuse mais je suis sûre qu'à un moment donné, j'aurais regretté ce que j'ai laissé tombé à cause de mon bébé...
tous les enfants du monde même les plus désirés nous forcent à abandonner des choses de notre vie, à en changer d'autres, on élague, on va à l'essentiel, on se transforme, mais on se bonnifie aussi, on s'enrichie... c'est le propre de toutes relations humaines de t'obliger à faire des choix, non ? Lorsqu'on se met en couple ne fait-on pas exactement la même chose ? on sacrifie une partie de la liberté pour accèder à un état différent.
En général, je trouve qu'on fait si peu confiance en la vie, mais au travers de cela c'est à soi-même qu'on fait si peu confiance, en notre capacité d'aimer...
Avoir été une fille seule, sans famille, j'y aurais sérieusement pensé.... Pas que je sois une pro-avortement mais en même temps, à cette époque qu'est-ce que j'aurais pu offrir à mon enfant? C'est sûr que j'aurais pu m'arranger mais je pense que, veut, veut pas, cet enfant, bien qu'aimé aurait représenté l'abandon de mes rêves... Je n'aurais sans doute pas fait de bac, me serait pogné une job de subistance... Je serais peut-être heureuse mais je suis sûre qu'à un moment donné, j'aurais regretté ce que j'ai laissé tombé à cause de mon bébé...
tous les enfants du monde même les plus désirés nous forcent à abandonner des choses de notre vie, à en changer d'autres, on élague, on va à l'essentiel, on se transforme, mais on se bonnifie aussi, on s'enrichie... c'est le propre de toutes relations humaines de t'obliger à faire des choix, non ? Lorsqu'on se met en couple ne fait-on pas exactement la même chose ? on sacrifie une partie de la liberté pour accèder à un état différent.
En général, je trouve qu'on fait si peu confiance en la vie, mais au travers de cela c'est à soi-même qu'on fait si peu confiance, en notre capacité d'aimer...
Ti-radis a écrit
tous les enfants du monde même les plus désirés nous forcent à abandonner des choses de notre vie, à en changer d'autres, on élague, on va à l'essentiel, on se transforme, mais on se bonnifie aussi, on s'enrichie... c'est le propre de toutes relations humaines de t'obliger à faire des choix, non ?
Pour les femmes oui... pas pour les hommes en général...
Citation :Lorsqu'on se met en couple ne fait-on pas exactement la même chose ? on sacrifie une partie de la liberté pour accèder à un état différent.
Est-il si inacceptable de se choisir avant tout?
Citation :En général, je trouve qu'on fait si peu confiance en la vie, mais au travers de cela c'est à soi-même qu'on fait si peu confiance, en notre capacité d'aimer...
C'est ce que je trouve plate du discours pro-vie... c'est manichéen... d'un côté les bons coeurs qui peuvent aimer dans n'importe quelles circonstances et d'un autre les autres pas fins (je devrais dire pas fines) qui ne font pas confiance à la vie et aussi à eux-mêmes... C'est ce genre de discours qui me répugne... --Message edité par Dove* le 2005-11-14 01:31:42--
tous les enfants du monde même les plus désirés nous forcent à abandonner des choses de notre vie, à en changer d'autres, on élague, on va à l'essentiel, on se transforme, mais on se bonnifie aussi, on s'enrichie... c'est le propre de toutes relations humaines de t'obliger à faire des choix, non ?
Pour les femmes oui... pas pour les hommes en général...
Citation :Lorsqu'on se met en couple ne fait-on pas exactement la même chose ? on sacrifie une partie de la liberté pour accèder à un état différent.
Est-il si inacceptable de se choisir avant tout?
Citation :En général, je trouve qu'on fait si peu confiance en la vie, mais au travers de cela c'est à soi-même qu'on fait si peu confiance, en notre capacité d'aimer...
C'est ce que je trouve plate du discours pro-vie... c'est manichéen... d'un côté les bons coeurs qui peuvent aimer dans n'importe quelles circonstances et d'un autre les autres pas fins (je devrais dire pas fines) qui ne font pas confiance à la vie et aussi à eux-mêmes... C'est ce genre de discours qui me répugne... --Message edité par Dove* le 2005-11-14 01:31:42--
Dove* a écrit
C'est ce que je trouve plate du discours pro-vie... c'est manichéen... d'un côté les bons coeurs qui peuvent aimer dans n'importe quelles circonstances et d'un autre les autres pas fins (je devrais dire pas fines) qui ne font pas confiance à la vie et aussi à eux-mêmes... C'est ce genre de discours qui me répugne...
Je pense que tu comprends pas pentoute ce que je dis, je ne dis pas que certaines peuvent aimer plus que d'autres et sont plus fines que d'autres, je crois que tout le monde à la capacité d'aimer et que les femmes devraient se faire plus confiance (et peut-être faire plus confiance à certains hommes ou encore mieux les choisir...).
Mais franchement si une femme sait qu'elle ne voudra vraiment pas d'enfant, elle devrait peut-être prendre des mesures un peu plus drastiques, on a beau dire avec TOUTES les méthodes de contraception et même la ligature des trompes, les avortements ne sont pas tous des condoms percés , pis au bout du compte, il reste aussi l'abstinence...
C'est ce que je trouve plate du discours pro-vie... c'est manichéen... d'un côté les bons coeurs qui peuvent aimer dans n'importe quelles circonstances et d'un autre les autres pas fins (je devrais dire pas fines) qui ne font pas confiance à la vie et aussi à eux-mêmes... C'est ce genre de discours qui me répugne...
Je pense que tu comprends pas pentoute ce que je dis, je ne dis pas que certaines peuvent aimer plus que d'autres et sont plus fines que d'autres, je crois que tout le monde à la capacité d'aimer et que les femmes devraient se faire plus confiance (et peut-être faire plus confiance à certains hommes ou encore mieux les choisir...).
Mais franchement si une femme sait qu'elle ne voudra vraiment pas d'enfant, elle devrait peut-être prendre des mesures un peu plus drastiques, on a beau dire avec TOUTES les méthodes de contraception et même la ligature des trompes, les avortements ne sont pas tous des condoms percés , pis au bout du compte, il reste aussi l'abstinence...
Dove* a écrit
Pour les femmes oui... pas pour les hommes en général...
Crois-tu que des bons pères, des gars qui s'impliquent et qui aiment leurs enfants et qui font des sacrifices pour eux ça n'existe pas, ben moi j'en connais en masse !
Je te dirais même que je trouve ça pas mal sexiste comme commentaire...
Pour la plupart des pro-vie, avec la contraception tu peux faire les choix que tu veux, te choisir tant que tu veux, mais au-delà de la fécondation ce n'est plus un choix personnel... --Message edité par Ti-radis le 2005-11-14 02:11:27--
Pour les femmes oui... pas pour les hommes en général...
Crois-tu que des bons pères, des gars qui s'impliquent et qui aiment leurs enfants et qui font des sacrifices pour eux ça n'existe pas, ben moi j'en connais en masse !
Je te dirais même que je trouve ça pas mal sexiste comme commentaire...
Pour la plupart des pro-vie, avec la contraception tu peux faire les choix que tu veux, te choisir tant que tu veux, mais au-delà de la fécondation ce n'est plus un choix personnel... --Message edité par Ti-radis le 2005-11-14 02:11:27--
Ti-radis a écrit
Je pense que tu comprends pas pentoute ce que je dis, je ne dis pas que certaines peuvent aimer plus que d'autres et sont plus fines que d'autres, je crois que tout le monde à la capacité d'aimer et que les femmes devraient se faire plus confiance (et peut-être faire plus confiance à certains hommes ou encore mieux les choisir...).
Mais franchement si une femme sait qu'elle ne voudra vraiment pas d'enfant, elle devrait peut-être prendre des mesures un peu plus drastiques, on a beau dire avec TOUTES les méthodes de contraception et même la ligature des trompes, les avortements ne sont pas tous des condoms percés , pis au bout du compte, il reste aussi l'abstinence...
Ce dont on parle ici est l'avortement... pas la contraception. Peut-on laisser le choix à la femme de décider de ce qu'elle fait en cas de grossesse? Peu importe de comment c'est arrivé... C'est là et moi ce que je demande est: Est-ce qu'on peut laisser le choix à la femme de décider de sa vie et de son utérus?
Je pense que tu comprends pas pentoute ce que je dis, je ne dis pas que certaines peuvent aimer plus que d'autres et sont plus fines que d'autres, je crois que tout le monde à la capacité d'aimer et que les femmes devraient se faire plus confiance (et peut-être faire plus confiance à certains hommes ou encore mieux les choisir...).
Mais franchement si une femme sait qu'elle ne voudra vraiment pas d'enfant, elle devrait peut-être prendre des mesures un peu plus drastiques, on a beau dire avec TOUTES les méthodes de contraception et même la ligature des trompes, les avortements ne sont pas tous des condoms percés , pis au bout du compte, il reste aussi l'abstinence...
Ce dont on parle ici est l'avortement... pas la contraception. Peut-on laisser le choix à la femme de décider de ce qu'elle fait en cas de grossesse? Peu importe de comment c'est arrivé... C'est là et moi ce que je demande est: Est-ce qu'on peut laisser le choix à la femme de décider de sa vie et de son utérus?
Ti-radis a écrit
Crois-tu que des bons pères, des gars qui s'impliquent et qui aiment leurs enfants et qui font des sacrifices pour eux ça n'existe pas, ben moi j'en connais en masse !
Je te dirais même que je trouve ça pas mal sexiste comme commentaire...
Pour la plupart des pro-vie, avec la contraception tu peux faire les choix que tu veux, te choisir tant que tu veux, mais au-delà de la fécondation ce n'est plus un choix personnel...
Écoute... dans le Journal de Montréal d'aujourd'hui il y a un article qui dit que c'est encore la femme qui «nourrit» la famille dans une grande proportion (qui fait la bouffe). Pourquoi toujours mettre tout sur le dos de la femme? L'homme n'a aucun devoir de se protéger d'un bébé qu'il ne veut pas??? Ça je trouve ça sexiste comme commentaire... Mais comme je l'ai dit tantôt c'est le discours très très moralisateur qui me fait tiquer... Moi c'est ok si la femme décide qu'elle ne le veut pas pour l'instant... et toi? Est-ce ok?
Crois-tu que des bons pères, des gars qui s'impliquent et qui aiment leurs enfants et qui font des sacrifices pour eux ça n'existe pas, ben moi j'en connais en masse !
Je te dirais même que je trouve ça pas mal sexiste comme commentaire...
Pour la plupart des pro-vie, avec la contraception tu peux faire les choix que tu veux, te choisir tant que tu veux, mais au-delà de la fécondation ce n'est plus un choix personnel...
Écoute... dans le Journal de Montréal d'aujourd'hui il y a un article qui dit que c'est encore la femme qui «nourrit» la famille dans une grande proportion (qui fait la bouffe). Pourquoi toujours mettre tout sur le dos de la femme? L'homme n'a aucun devoir de se protéger d'un bébé qu'il ne veut pas??? Ça je trouve ça sexiste comme commentaire... Mais comme je l'ai dit tantôt c'est le discours très très moralisateur qui me fait tiquer... Moi c'est ok si la femme décide qu'elle ne le veut pas pour l'instant... et toi? Est-ce ok?
- Fleur de Jasmin
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 26283
- Inscription : ven. avr. 09, 2004 12:00 am
Mis à part les exceptions que l'on connait. Je suis d'accord avec ti-radis sur le fait que l'avortement, est bien souvent un geste égoïste.
Mais, c'est légal et c'est très bien ainsi. ;)
L'important, ce n'est pas d'adopter les idées pro-choix, mais bien de s'assurer que l'on peut vivre avec notre décision avant de poser le geste. ;) Car, aucun discours pro-choix ne fera en sorte de déculpabiliser une femme qui s'est fait avorter. À moins que celle-ci n'est aucune conscience bien sur.
À mon avis, prétendre qu'un embryon ou foetus n'est qu'un amas de cellules, sert seulement à déculpabiliser.
Que signifie tomber enceinte, à part attendre un enfant ?
Mais, c'est légal et c'est très bien ainsi. ;)
L'important, ce n'est pas d'adopter les idées pro-choix, mais bien de s'assurer que l'on peut vivre avec notre décision avant de poser le geste. ;) Car, aucun discours pro-choix ne fera en sorte de déculpabiliser une femme qui s'est fait avorter. À moins que celle-ci n'est aucune conscience bien sur.
À mon avis, prétendre qu'un embryon ou foetus n'est qu'un amas de cellules, sert seulement à déculpabiliser.
Que signifie tomber enceinte, à part attendre un enfant ?


La pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre et jamais la perdre. (Montesquieu)
Ti-radis a écritCe lien fournit par une forumeuse m'avait échappé je vous le met ici:
http://www.quebecoislibre.org/04/041015-4.htm
qui représente encore une autre façon d'aborder le problème (je ne dis pas que j'endosse tout mais ça fait réfléchir...)
LIBRE EXPRESSION
AVORTEMENT: QUAND L’OFFRE
CRÉE LA DEMANDE
par Gilles Guénette
« Après 26 semaines, ça prend des raisons sérieuses pour pratiquer un avortement. Mais une raison sérieuse, ce n'est pas nécessairement une malformation congénitale. J'ai envoyé des patientes se faire avorter au Kansas après 32 semaines. »
–Claude Paquin de la clinique Fémina, La Presse, 10 septembre 2004
Des 29 500 femmes qui ont subi un avortement l’année dernière au Québec, une trentaine ont dû se rendre au Kansas pour mettre un terme à leur grossesse – celle-ci étant trop avancée. Ces voyages organisés par l’État nous coûtent, à vous et à moi, entre 5 000 $ et 10 000 $ US à chaque fois. Une situation qui devrait bientôt changer, si on se fie à ce qu’on apprenait le mois dernier dans un excellent dossier de La Presse(1). Eh oui! Le « progressiste » gouvernement québécois va encore une fois faciliter l’accessibilité à l’avortement.
Politique de dénatalité
Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »
Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »
Qu’à cela ne tienne, une porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, annonçait le 11 septembre dernier qu’un médecin spécialiste était présentement en formation (en ajoutant qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement »). Les Québécoises enceintes de plus de six mois n’auront donc plus à s’exiler aux États-Unis pour interrompre leur grossesse. Une excellente nouvelle pour la désormais célèbre Chantal Daigle(3) qui estime qu’il ne devrait pas y avoir de limite de temps pour recourir à l’avortement.
À un stade de 26 semaines, neuf foetus sur dix peuvent survivre à l'extérieur du sein de leur mère, leurs yeux sont partiellement ouverts et ils distinguent la lumière. « Il est rare, d’ajouter la journaliste de La Presse, qu'une femme attende aussi longtemps avant de subir un avortement, mais ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent dans cette catégorie: les malchanceuses et les ambivalentes qui n'arrivent pas à se décider. »
L’État-avorteur
Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! Un homme, une femme... enfin, vous connaissez la mécanique. Tout le monde sait d'où proviennent les bébés et il existe des tas de méthodes de contraception, pourtant...
« Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! »
Parmi les milliers de femmes qui ont recours annuellement à l’avortement, toutes ne vivent sûrement pas des situations extrêmement difficiles. Une bonne part d'entre elles doivent manifestement utiliser l’avortement comme méthode de contraception – j’en connais qui en ont subi deux, même trois... Les personnes qui persistent à avoir des relations non protégées, avec tout ce que cela implique de risques ou de conséquences, devraient-elles s'attendre à recevoir une protection de l'État? Non. La grossesse n’est pas une maladie. Elle est hyper facile à prévenir.
À toutes les fois que la question refait surface, on nous dit qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement ». Que les femmes l'ont remporté de peine et de misère. Et qu'il ne faut surtout pas retourner en arrière. Mais faites un sondage demain et demandez aux contribuables ce qu'ils pensent du fait que 30 000 avortements sont pratiqués ici chaque année. Et que ce sont eux qui payent ces 30 000 avortements avec leurs impôts. Demandez-leurs, un coup parti, ce qu'ils pensent de l'avortement tardif! Vous verrez que contrairement à ce que les « autorités » nous répètent, le débat est loin d'être fini.
Le coût de la « gratuité »
Après avoir déresponsabilisé les couples en rendant l'avortement libre et « gratuit », voilà que Québec veut les déresponsabiliser encore davantage en leur accordant plus de temps pour envisager l'option. Il y a pourtant une équation à faire entre haut taux d’avortement(4) et « gratuité ». Entre haut taux d’avortement et accessibilité hyper facilitée. Si les femmes devaient débourser le coût de leurs avortements, pensez-vous qu'il y en aurait autant? Élémentaire, bien sûr. Si vous saviez qu’une nuit avec Monsieur X pourrait vous coûter plusieurs centaines de dollars parce qu’il n’aime pas porter le condom, ou que vous oubliez tout le temps de prendre votre pilule, vous y penseriez deux fois avant de sauter au lit avec lui!
Rendez la liposuccion « gratuite » – c’est-à-dire, couverte par le régime public d’assurance-maladie – et vous verrez rapidement les citoyens prendre de moins en moins soin de leur alimentation et prendre de plus en plus de poids. « Je vais manger tant que je veux et quand je serai trop gros, j’irai me faire siphonner le surplus! », qu’ils se diront. Lorsque vous savez qu’un traitement ne vous coûte rien, vous avez beaucoup moins d’incitation à vous protéger contre ce qu’il enraye. Au Canada, depuis sa libéralisation, le nombre d'avortements a doublé. Jusqu'où ira l'État pour accommoder toutes ces femmes « malchanceuses » ou « ambivalentes »?
Je l’ai déjà écrit dans ces pages: je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis contre le fait que mes impôts servent à payer des avortements. Plutôt que d’avoir « droit à l’avortement », les femmes devraient avoir le droit de se le payer. Tant que leur santé n’est pas menacée par la grossesse, qu'elles ne portent pas un enfant atteint d'une maladie grave, ou que la grossesse ne résulte pas d'un viol, elles devraient assumer seules (ou avec leur conjoints) les conséquences de leurs actes. Ce n'est pas comme si les couples n'avaient aucun moyen de se prémunir.
1. Pascale Breton, « Interruption de grossesse après 24 semaines – Québec envoie les patientes au Kansas », La Presse, 10 septembre 2004, pp. A-1 A-3. >>
2. Et du courage ça doit effectivement en prendre: tapez « abortion » dans le moteur de recherche Google, puis cliquez sur l'option « images », vous verrez pourquoi... À ce stade avancé, l’avortement ne se fait plus par aspiration et curetage (une intervention qui dure moins d'une dizaine de minutes), il se fait par extraction: le médecin injecte au foetus une préparation qui le tue et en accélère l'expulsion (une intervention qui peut durer plusieurs heures). >>
3. Il y a 15 ans, alors dans la jeune vingtaine, Chantal Daigle avait fait les manchettes lorsqu'elle avait dû se battre devant les tribunaux pour obtenir le droit de se faire avorter malgré l'opposition de son ex-petit ami de l'époque, Jean-Guy Tremblay. Elle a fini par avoir gain de cause devant le plus haut tribunal du pays, le 8 août 1989, dans ce qui est devenu depuis l'un des jugements les plus importants en la matière puisqu'il reconnaît que le foetus n'a aucun droit tant qu'il n'est pas né (Pascale Breton, « Avortement tardif – Chantal Daigle se réjouit », La Presse, 12 septembre 2004, p. A-3). >>
4. Après les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, selon Statistique Canada, c'est au Québec que le taux d'avortement est le plus élevé au Canada: 19,6 pour 1000 femmes en 2001. >>
J'ai lu ce texte mais l'argument pécuniaire de la chose ne m'a pas interessé. C'est pas vrai que si ça ne me coûtait rien je me sacrerais que des filles avortent comme on se fait teindre les cheveux...
http://www.quebecoislibre.org/04/041015-4.htm
qui représente encore une autre façon d'aborder le problème (je ne dis pas que j'endosse tout mais ça fait réfléchir...)
LIBRE EXPRESSION
AVORTEMENT: QUAND L’OFFRE
CRÉE LA DEMANDE
par Gilles Guénette
« Après 26 semaines, ça prend des raisons sérieuses pour pratiquer un avortement. Mais une raison sérieuse, ce n'est pas nécessairement une malformation congénitale. J'ai envoyé des patientes se faire avorter au Kansas après 32 semaines. »
–Claude Paquin de la clinique Fémina, La Presse, 10 septembre 2004
Des 29 500 femmes qui ont subi un avortement l’année dernière au Québec, une trentaine ont dû se rendre au Kansas pour mettre un terme à leur grossesse – celle-ci étant trop avancée. Ces voyages organisés par l’État nous coûtent, à vous et à moi, entre 5 000 $ et 10 000 $ US à chaque fois. Une situation qui devrait bientôt changer, si on se fie à ce qu’on apprenait le mois dernier dans un excellent dossier de La Presse(1). Eh oui! Le « progressiste » gouvernement québécois va encore une fois faciliter l’accessibilité à l’avortement.
Politique de dénatalité
Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »
Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »
Qu’à cela ne tienne, une porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, annonçait le 11 septembre dernier qu’un médecin spécialiste était présentement en formation (en ajoutant qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement »). Les Québécoises enceintes de plus de six mois n’auront donc plus à s’exiler aux États-Unis pour interrompre leur grossesse. Une excellente nouvelle pour la désormais célèbre Chantal Daigle(3) qui estime qu’il ne devrait pas y avoir de limite de temps pour recourir à l’avortement.
À un stade de 26 semaines, neuf foetus sur dix peuvent survivre à l'extérieur du sein de leur mère, leurs yeux sont partiellement ouverts et ils distinguent la lumière. « Il est rare, d’ajouter la journaliste de La Presse, qu'une femme attende aussi longtemps avant de subir un avortement, mais ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent dans cette catégorie: les malchanceuses et les ambivalentes qui n'arrivent pas à se décider. »
L’État-avorteur
Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! Un homme, une femme... enfin, vous connaissez la mécanique. Tout le monde sait d'où proviennent les bébés et il existe des tas de méthodes de contraception, pourtant...
« Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! »
Parmi les milliers de femmes qui ont recours annuellement à l’avortement, toutes ne vivent sûrement pas des situations extrêmement difficiles. Une bonne part d'entre elles doivent manifestement utiliser l’avortement comme méthode de contraception – j’en connais qui en ont subi deux, même trois... Les personnes qui persistent à avoir des relations non protégées, avec tout ce que cela implique de risques ou de conséquences, devraient-elles s'attendre à recevoir une protection de l'État? Non. La grossesse n’est pas une maladie. Elle est hyper facile à prévenir.
À toutes les fois que la question refait surface, on nous dit qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement ». Que les femmes l'ont remporté de peine et de misère. Et qu'il ne faut surtout pas retourner en arrière. Mais faites un sondage demain et demandez aux contribuables ce qu'ils pensent du fait que 30 000 avortements sont pratiqués ici chaque année. Et que ce sont eux qui payent ces 30 000 avortements avec leurs impôts. Demandez-leurs, un coup parti, ce qu'ils pensent de l'avortement tardif! Vous verrez que contrairement à ce que les « autorités » nous répètent, le débat est loin d'être fini.
Le coût de la « gratuité »
Après avoir déresponsabilisé les couples en rendant l'avortement libre et « gratuit », voilà que Québec veut les déresponsabiliser encore davantage en leur accordant plus de temps pour envisager l'option. Il y a pourtant une équation à faire entre haut taux d’avortement(4) et « gratuité ». Entre haut taux d’avortement et accessibilité hyper facilitée. Si les femmes devaient débourser le coût de leurs avortements, pensez-vous qu'il y en aurait autant? Élémentaire, bien sûr. Si vous saviez qu’une nuit avec Monsieur X pourrait vous coûter plusieurs centaines de dollars parce qu’il n’aime pas porter le condom, ou que vous oubliez tout le temps de prendre votre pilule, vous y penseriez deux fois avant de sauter au lit avec lui!
Rendez la liposuccion « gratuite » – c’est-à-dire, couverte par le régime public d’assurance-maladie – et vous verrez rapidement les citoyens prendre de moins en moins soin de leur alimentation et prendre de plus en plus de poids. « Je vais manger tant que je veux et quand je serai trop gros, j’irai me faire siphonner le surplus! », qu’ils se diront. Lorsque vous savez qu’un traitement ne vous coûte rien, vous avez beaucoup moins d’incitation à vous protéger contre ce qu’il enraye. Au Canada, depuis sa libéralisation, le nombre d'avortements a doublé. Jusqu'où ira l'État pour accommoder toutes ces femmes « malchanceuses » ou « ambivalentes »?
Je l’ai déjà écrit dans ces pages: je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis contre le fait que mes impôts servent à payer des avortements. Plutôt que d’avoir « droit à l’avortement », les femmes devraient avoir le droit de se le payer. Tant que leur santé n’est pas menacée par la grossesse, qu'elles ne portent pas un enfant atteint d'une maladie grave, ou que la grossesse ne résulte pas d'un viol, elles devraient assumer seules (ou avec leur conjoints) les conséquences de leurs actes. Ce n'est pas comme si les couples n'avaient aucun moyen de se prémunir.
1. Pascale Breton, « Interruption de grossesse après 24 semaines – Québec envoie les patientes au Kansas », La Presse, 10 septembre 2004, pp. A-1 A-3. >>
2. Et du courage ça doit effectivement en prendre: tapez « abortion » dans le moteur de recherche Google, puis cliquez sur l'option « images », vous verrez pourquoi... À ce stade avancé, l’avortement ne se fait plus par aspiration et curetage (une intervention qui dure moins d'une dizaine de minutes), il se fait par extraction: le médecin injecte au foetus une préparation qui le tue et en accélère l'expulsion (une intervention qui peut durer plusieurs heures). >>
3. Il y a 15 ans, alors dans la jeune vingtaine, Chantal Daigle avait fait les manchettes lorsqu'elle avait dû se battre devant les tribunaux pour obtenir le droit de se faire avorter malgré l'opposition de son ex-petit ami de l'époque, Jean-Guy Tremblay. Elle a fini par avoir gain de cause devant le plus haut tribunal du pays, le 8 août 1989, dans ce qui est devenu depuis l'un des jugements les plus importants en la matière puisqu'il reconnaît que le foetus n'a aucun droit tant qu'il n'est pas né (Pascale Breton, « Avortement tardif – Chantal Daigle se réjouit », La Presse, 12 septembre 2004, p. A-3). >>
4. Après les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut, selon Statistique Canada, c'est au Québec que le taux d'avortement est le plus élevé au Canada: 19,6 pour 1000 femmes en 2001. >>
J'ai lu ce texte mais l'argument pécuniaire de la chose ne m'a pas interessé. C'est pas vrai que si ça ne me coûtait rien je me sacrerais que des filles avortent comme on se fait teindre les cheveux...
Fleur de Jasmin a écritMis à part les exceptions que l'on connait. Je suis d'accord avec ti-radis sur le fait que l'avortement, est bien souvent un geste égoïste.
Mais, c'est légal et c'est très bien ainsi. ;)
L'important, ce n'est pas d'adopter les idées pro-choix, mais bien de s'assurer que l'on peut vivre avec notre décision avant de poser le geste. ;) Car, aucun discours pro-choix ne fera en sorte de déculpabiliser une femme qui s'est fait avorter. À moins que celle-ci n'est aucune conscience bien sur.
À mon avis, prétendre qu'un embryon ou foetus n'est qu'un amas de cellules, sert seulement à déculpabiliser.
Que signifie tomber enceinte, à part attendre un enfant ?
Je trouve que tu fais du sens
Mais, c'est légal et c'est très bien ainsi. ;)
L'important, ce n'est pas d'adopter les idées pro-choix, mais bien de s'assurer que l'on peut vivre avec notre décision avant de poser le geste. ;) Car, aucun discours pro-choix ne fera en sorte de déculpabiliser une femme qui s'est fait avorter. À moins que celle-ci n'est aucune conscience bien sur.
À mon avis, prétendre qu'un embryon ou foetus n'est qu'un amas de cellules, sert seulement à déculpabiliser.
Que signifie tomber enceinte, à part attendre un enfant ?
Je trouve que tu fais du sens
Ti-radis a écrit
Je pense que tu comprends pas pentoute ce que je dis, je ne dis pas que certaines peuvent aimer plus que d'autres et sont plus fines que d'autres, je crois que tout le monde à la capacité d'aimer et que les femmes devraient se faire plus confiance (et peut-être faire plus confiance à certains hommes ou encore mieux les choisir...).
Mais franchement si une femme sait qu'elle ne voudra vraiment pas d'enfant, elle devrait peut-être prendre des mesures un peu plus drastiques, on a beau dire avec TOUTES les méthodes de contraception et même la ligature des trompes, les avortements ne sont pas tous des condoms percés , pis au bout du compte, il reste aussi l'abstinence...
Mieux choisir l'homme Quand on tombe en amour, c'est pas une question de logique, et il y a plusieurs facteurs qui entre en ligne de compte. Et je n'est jamais fait passé un test à mes amoureux à savoir si : Il est bon père (premièrement avant d'en avoir on ne peut savoir), fais-tu bien la cuisine, il est fidèle et romantique.....
Deuxièmement, comme Tuberale a bien expliqué, les moyens de contraception ne sont pas efficace à 100 % et la ligature ben c'est pas toutes les femmes qui ont le droit, les médecins acceptent une ligature si tu as en haut de 30 ou 35 ans et le plus possible si tu as déjà des enfants. L'abstinence ben brillant comme solution, ceux qui le pratiquent, on d'après moi d'autre raison et je dénigre pas les gens qui pratique l'abstinence mais ce n'est pas un moyen de contraception.
Là je vais «parler» au travers de mon chapeau mais tu m'as l'air d'une personne assez chanceuse dans ta vie, ce qui n'est pas le quotidien de tous, je trouve assez facile de dire : tu veux pas d'enfant, ben abstinence Ton homme t'aide pas ben choissi mieux.
Je pense que tu comprends pas pentoute ce que je dis, je ne dis pas que certaines peuvent aimer plus que d'autres et sont plus fines que d'autres, je crois que tout le monde à la capacité d'aimer et que les femmes devraient se faire plus confiance (et peut-être faire plus confiance à certains hommes ou encore mieux les choisir...).
Mais franchement si une femme sait qu'elle ne voudra vraiment pas d'enfant, elle devrait peut-être prendre des mesures un peu plus drastiques, on a beau dire avec TOUTES les méthodes de contraception et même la ligature des trompes, les avortements ne sont pas tous des condoms percés , pis au bout du compte, il reste aussi l'abstinence...
Mieux choisir l'homme Quand on tombe en amour, c'est pas une question de logique, et il y a plusieurs facteurs qui entre en ligne de compte. Et je n'est jamais fait passé un test à mes amoureux à savoir si : Il est bon père (premièrement avant d'en avoir on ne peut savoir), fais-tu bien la cuisine, il est fidèle et romantique.....
Deuxièmement, comme Tuberale a bien expliqué, les moyens de contraception ne sont pas efficace à 100 % et la ligature ben c'est pas toutes les femmes qui ont le droit, les médecins acceptent une ligature si tu as en haut de 30 ou 35 ans et le plus possible si tu as déjà des enfants. L'abstinence ben brillant comme solution, ceux qui le pratiquent, on d'après moi d'autre raison et je dénigre pas les gens qui pratique l'abstinence mais ce n'est pas un moyen de contraception.
Là je vais «parler» au travers de mon chapeau mais tu m'as l'air d'une personne assez chanceuse dans ta vie, ce qui n'est pas le quotidien de tous, je trouve assez facile de dire : tu veux pas d'enfant, ben abstinence Ton homme t'aide pas ben choissi mieux.
Dove* a écrit
Écoute... dans le Journal de Montréal d'aujourd'hui il y a un article qui dit que c'est encore la femme qui «nourrit» la famille dans une grande proportion (qui fait la bouffe). Pourquoi toujours mettre tout sur le dos de la femme? L'homme n'a aucun devoir de se protéger d'un bébé qu'il ne veut pas??? Ça je trouve ça sexiste comme commentaire... Mais comme je l'ai dit tantôt c'est le discours très très moralisateur qui me fait tiquer... Moi c'est ok si la femme décide qu'elle ne le veut pas pour l'instant... et toi? Est-ce ok?
j'ai l'impression après la lecture de plusieurs témoignages, que dans la majorité des avortements l'homme n'a eu justement rien à dire et qu'il n'avait même pas été informé, alors comment prétendre à un manque de responsabilité ?
Pour tout ceux qui ont l'intime et dramatique conviction que dès la conception "la chose" est un être humain en devenir, je ne vois pas comment on pourrait leur demander de se bailloner afin de ne pas tenir un discours "moralisateur et culpabilisant" alors que pour eux ils ne font qu'énoncer des faits...
Souvent après un événement grave et déplorable, on se retourne vers ceux "qui auraient dû savoir", vers ceux "qui auraient dû prévenir"... sauf que les empêcheurs de tournées en rond, les objecteurs de conscience, ne sont jamais des gens populaires, ils disent des choses qu'on ne veut pas entendre... pensez-vous que les anti-esclavagistes étaient populaires dans les états du sud américains dont l'économie était totalement dépendante d'un système qui traitait des êtres humains comme des choses dont on pouvaient disposer comme bon nous semble...
Écoute... dans le Journal de Montréal d'aujourd'hui il y a un article qui dit que c'est encore la femme qui «nourrit» la famille dans une grande proportion (qui fait la bouffe). Pourquoi toujours mettre tout sur le dos de la femme? L'homme n'a aucun devoir de se protéger d'un bébé qu'il ne veut pas??? Ça je trouve ça sexiste comme commentaire... Mais comme je l'ai dit tantôt c'est le discours très très moralisateur qui me fait tiquer... Moi c'est ok si la femme décide qu'elle ne le veut pas pour l'instant... et toi? Est-ce ok?
j'ai l'impression après la lecture de plusieurs témoignages, que dans la majorité des avortements l'homme n'a eu justement rien à dire et qu'il n'avait même pas été informé, alors comment prétendre à un manque de responsabilité ?
Pour tout ceux qui ont l'intime et dramatique conviction que dès la conception "la chose" est un être humain en devenir, je ne vois pas comment on pourrait leur demander de se bailloner afin de ne pas tenir un discours "moralisateur et culpabilisant" alors que pour eux ils ne font qu'énoncer des faits...
Souvent après un événement grave et déplorable, on se retourne vers ceux "qui auraient dû savoir", vers ceux "qui auraient dû prévenir"... sauf que les empêcheurs de tournées en rond, les objecteurs de conscience, ne sont jamais des gens populaires, ils disent des choses qu'on ne veut pas entendre... pensez-vous que les anti-esclavagistes étaient populaires dans les états du sud américains dont l'économie était totalement dépendante d'un système qui traitait des êtres humains comme des choses dont on pouvaient disposer comme bon nous semble...
Éolianne a écrit
J'ai lu ce texte mais l'argument pécuniaire de la chose ne m'a pas interessé. C'est pas vrai que si ça ne me coûtait rien je me sacrerais que des filles avortent comme on se fait teindre les cheveux...
disons que je l'ai remis plus pour démontrer qu'il n'ya pas que des pro-choix dans la masse silencieuse du Québec, mais aussi pour démentir la croyance du "20 semaines légales"...
J'ai lu ce texte mais l'argument pécuniaire de la chose ne m'a pas interessé. C'est pas vrai que si ça ne me coûtait rien je me sacrerais que des filles avortent comme on se fait teindre les cheveux...
disons que je l'ai remis plus pour démontrer qu'il n'ya pas que des pro-choix dans la masse silencieuse du Québec, mais aussi pour démentir la croyance du "20 semaines légales"...
orve a écrit
Mieux choisir l'homme Quand on tombe en amour, c'est pas une question de logique, et il y a plusieurs facteurs qui entre en ligne de compte. Et je n'est jamais fait passé un test à mes amoureux à savoir si : Il est bon père (premièrement avant d'en avoir on ne peut savoir), fais-tu bien la cuisine, il est fidèle et romantique..... Pourtant Orve au-delà de la caricature, si tu couches avec un gars si tu débutes une relation avec lui, ne devrais-tu pas prendre le temps de le connaître un peu avant, de connaître sa maturité, de connaître des choses aussi fondamentales que sa position face aux enfants, le respect qu'il a de toi et des choses que tu fais, etc...
Je ne te vise pas Orve dans mon commentaire suivant, c'est une constatation générale: si on réfléchissait avant de coucher, au lieu de coucher et de réfléchir après peut-être s'éviterait ton bien des problèmes du genre "je suis tombée enceinte d'un homme marié qui ne voulait pas quitté sa femme pour moi"...
Citation :
Là je vais «parler» au travers de mon chapeau mais tu m'as l'air d'une personne assez chanceuse dans ta vie, ce qui n'est pas le quotidien de tous,
De la chance peut-être en partie oui, mais peut-être aussi que j'ai évité de jouer avec le feu pour ne pas me brûler... avant de me marier je savais si mon chum voulait ou non des enfants, je le connaissais assez bien pour savoir qu'il n'était pas parfait, que moi non plus, qu'on arrivait dans notre couple avec notre bagage, ça brasse en titi ici parfois, mais si on est encore ensemble, ce n'est pas par chance... parfois ya des gens qui me disent t'es chanceuse tu as pu aller à l'université... chanceuse ? j'ai eu des dettes de 20 000 $ je vivais très simplement, j'avais très peu de vêtements, je sortais très peu et j'étudiais fort. Parfois aussi, on me dit t'es chanceuse tes enfants sont calmes et ils sont bons à l'école... chanceuse ? qui s'est aasis avec eux pour faire des dessins, lire des histoires, faire la discipline, qui a mis de côté une profession pour prendre soin d'eux... --Message edité par Ti-radis le 2005-11-14 10:16:52--
Mieux choisir l'homme Quand on tombe en amour, c'est pas une question de logique, et il y a plusieurs facteurs qui entre en ligne de compte. Et je n'est jamais fait passé un test à mes amoureux à savoir si : Il est bon père (premièrement avant d'en avoir on ne peut savoir), fais-tu bien la cuisine, il est fidèle et romantique..... Pourtant Orve au-delà de la caricature, si tu couches avec un gars si tu débutes une relation avec lui, ne devrais-tu pas prendre le temps de le connaître un peu avant, de connaître sa maturité, de connaître des choses aussi fondamentales que sa position face aux enfants, le respect qu'il a de toi et des choses que tu fais, etc...
Je ne te vise pas Orve dans mon commentaire suivant, c'est une constatation générale: si on réfléchissait avant de coucher, au lieu de coucher et de réfléchir après peut-être s'éviterait ton bien des problèmes du genre "je suis tombée enceinte d'un homme marié qui ne voulait pas quitté sa femme pour moi"...
Citation :
Là je vais «parler» au travers de mon chapeau mais tu m'as l'air d'une personne assez chanceuse dans ta vie, ce qui n'est pas le quotidien de tous,
De la chance peut-être en partie oui, mais peut-être aussi que j'ai évité de jouer avec le feu pour ne pas me brûler... avant de me marier je savais si mon chum voulait ou non des enfants, je le connaissais assez bien pour savoir qu'il n'était pas parfait, que moi non plus, qu'on arrivait dans notre couple avec notre bagage, ça brasse en titi ici parfois, mais si on est encore ensemble, ce n'est pas par chance... parfois ya des gens qui me disent t'es chanceuse tu as pu aller à l'université... chanceuse ? j'ai eu des dettes de 20 000 $ je vivais très simplement, j'avais très peu de vêtements, je sortais très peu et j'étudiais fort. Parfois aussi, on me dit t'es chanceuse tes enfants sont calmes et ils sont bons à l'école... chanceuse ? qui s'est aasis avec eux pour faire des dessins, lire des histoires, faire la discipline, qui a mis de côté une profession pour prendre soin d'eux... --Message edité par Ti-radis le 2005-11-14 10:16:52--
J'essaie depuis hier d'écrire un message dans ce sujet et je ne sais pas comment le structurer. Je vais y aller avec mon coeur et vous y verrai ce que vous voudrez, et vous en profiterez pour me dire quelle est ma véritable opinion sur le sujet parce que moi-même je ne le sais pas
Comme plusieurs le savent, je suis grand-maman depuis 2 mois du plus beau petit garçon que la terre ait jamais portée Ma fille a eu ce petit bébé à à peine 16 ans.
Je ne vous cacherai pas que la première réaction que j,ai eu ça été: "Mon Dieu! Faites qu'elle se fasse avorter! Faites qu'elle ne mette pas en péril sa vie d'adulte!!!! S'il vous plaît Mon Dieu!!!!!" Bien sûr je me suis bien gardé de lui faire une crise d'hystérie pour la convaincre de se faire avorter, car bien que je voulais beaucoup qu'elle le fasse, je voulais par-dessus tout qu'elle décide par elle-même, avec les éléments qu'elle avait, et avec sa conviction profonde à elle. Disons que je préférais qu'elle vive avec les conséquences de ses actes, plutôt qu'avec les remords qui viennent avec les "si j'avais"...
Elle a bien sûr décider de le garder. J'en ai pleuré une shot. Je me cachais dans la salle de bain, mon chum et moi on s'en parlait et tout les deux on se sentait tellement incompétents.Je me disais: Sa vie est foutue! Elle ne pourra jamais avoir une belle carrière, remplie et enrichissante. Sa vie de jeunesse est terminée ect...". Bref, à ce moment, j'étais guidé par mon coeur de mère. Car, bien que certaines personnes l'oublient, je suis encore la maman de cette nouvelle maman, et j'ai tellement senti cet amour maternel à ce moment...Elle était ma fille avant tout. Son bonheur, sa vie, ses projets, tout ça me faisait tellement, mais tellement mal. Je ne pourrais pas le décrire aussi bien que je le veux.
Et peu avant l'accouchement, j'ai réentendu une phrase de ma mère: " Avoir un enfant n'appauvrit jamais une famille. Il l'enrichit, la rend plus belle. Peu importe le contexte." Et je me suis dit que c'était vrai. O.K Ma fille est encore une enfant, mais elle va s'en sortir. Pourquoi le fait d'avoir un enfant scrapperait sa vie? Elle aura une vie différente certe, mais elle aurait une vie quand même!!! Peut-être que pour certain, elle aura une vie moins enrichissante, ou moins excitante, mais coudonc, un enfant est quand même un beau projet de vie. Une raison de vivre non?
Bref, elle recommence ses cours cet hiver. Elle va finir son secondaire et elle prévoit aller au cégep et à l'université pour devenir l'enseignante qu'elle a toujours voulu être
Bien sûr qu'elle est chanceuse d'avoir une famille qui l'aide, bien sûr qu'elle peut compter sur notre soutien, notre aide et faut bien se le dire, notre argent. je suis consciente que ce ,est aps toute les adolescentes enceintes qui ont autant que ma fille. Mais ce n'est pas ça le propre d'une famille? Soit d'aider et soutenir ses membres?
Comme plusieurs le savent, je suis grand-maman depuis 2 mois du plus beau petit garçon que la terre ait jamais portée Ma fille a eu ce petit bébé à à peine 16 ans.
Je ne vous cacherai pas que la première réaction que j,ai eu ça été: "Mon Dieu! Faites qu'elle se fasse avorter! Faites qu'elle ne mette pas en péril sa vie d'adulte!!!! S'il vous plaît Mon Dieu!!!!!" Bien sûr je me suis bien gardé de lui faire une crise d'hystérie pour la convaincre de se faire avorter, car bien que je voulais beaucoup qu'elle le fasse, je voulais par-dessus tout qu'elle décide par elle-même, avec les éléments qu'elle avait, et avec sa conviction profonde à elle. Disons que je préférais qu'elle vive avec les conséquences de ses actes, plutôt qu'avec les remords qui viennent avec les "si j'avais"...
Elle a bien sûr décider de le garder. J'en ai pleuré une shot. Je me cachais dans la salle de bain, mon chum et moi on s'en parlait et tout les deux on se sentait tellement incompétents.Je me disais: Sa vie est foutue! Elle ne pourra jamais avoir une belle carrière, remplie et enrichissante. Sa vie de jeunesse est terminée ect...". Bref, à ce moment, j'étais guidé par mon coeur de mère. Car, bien que certaines personnes l'oublient, je suis encore la maman de cette nouvelle maman, et j'ai tellement senti cet amour maternel à ce moment...Elle était ma fille avant tout. Son bonheur, sa vie, ses projets, tout ça me faisait tellement, mais tellement mal. Je ne pourrais pas le décrire aussi bien que je le veux.
Et peu avant l'accouchement, j'ai réentendu une phrase de ma mère: " Avoir un enfant n'appauvrit jamais une famille. Il l'enrichit, la rend plus belle. Peu importe le contexte." Et je me suis dit que c'était vrai. O.K Ma fille est encore une enfant, mais elle va s'en sortir. Pourquoi le fait d'avoir un enfant scrapperait sa vie? Elle aura une vie différente certe, mais elle aurait une vie quand même!!! Peut-être que pour certain, elle aura une vie moins enrichissante, ou moins excitante, mais coudonc, un enfant est quand même un beau projet de vie. Une raison de vivre non?
Bref, elle recommence ses cours cet hiver. Elle va finir son secondaire et elle prévoit aller au cégep et à l'université pour devenir l'enseignante qu'elle a toujours voulu être
Bien sûr qu'elle est chanceuse d'avoir une famille qui l'aide, bien sûr qu'elle peut compter sur notre soutien, notre aide et faut bien se le dire, notre argent. je suis consciente que ce ,est aps toute les adolescentes enceintes qui ont autant que ma fille. Mais ce n'est pas ça le propre d'une famille? Soit d'aider et soutenir ses membres?