Le premier poste-frontalier palestinien ouvre ses portes

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Le poste de Rafah officiellement ouvert


Samedi aura été une journée  historique pour l'Autorité palestinienne, qui contrôle à présent de façon effective le poste frontalier de Rafah, reliant la bande de Gaza à l'Égypte.

Selon l'Union européenne, qui a mandaté une équipe d'inspecteurs conformément à l'accord israélo-palestinien sur le point de passage, 1587 personnes ont franchi la frontière en cette première journée.

Le poste-frontière fonctionnera d'abord à raison de 4 heures par jour, le temps de compléter la préparation de l'équipe des 70 inspecteurs de l'Union européenne qui oeuvreront sous le commandement d'un général de la police italienne, vers la mi-décembre.

De son côté, Israël gardera un oeil sur le point de passage, grâce des caméras de vidéosurveillance gérées conjointement avec les autorités palestiniennes.

C'est la première fois depuis l'occupation du territoire, en juin 1967, et son évacuation par Israël, en septembre dernier, que les Palestiniens contrôlent un point de passage frontalier.

Cérémonie historique vendredi

La frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte a été rouverte symboliquement, vendredi matin, lors d'une cérémonie inaugurale, à Rafah. Elle était présidée par le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Le président de l'Autorité palestinienne présente son passeport à un douanier." LEG="Lors de la cérémonie, la plupart des dignitaires ont souligné que c'était un premier pas pour revitaliser l'économie palestinienne.

Le président Abbas a pour sa part mentionné aux Palestiniens que ce sont eux qui détiennent la clé du succès. « La sécurité, c'est la clé magique. Avec la sécurité, les Palestiniens peuvent se permettre de rêver », a-t-il dit.

Pendant l'occupation, le temps d'attente s'élevait à plusieurs heures. L'armée israélienne, soucieuse d'empêcher la circulation d'armes, se livrait à des fouilles méticuleuses et à des interrogatoires à l'endroit des Palestiniens.

[Fabine]

Bravo    c'est une ouverture. Pour nous ce n'est peut-être pas grand chose mais pour les palestiniens, c'est la différence entre être prisonnier ou avoir un début de liberté.