Le bingo de la réserve de Kahnawake ignore complètement la loi antitab
Kahnawake / Loi antitabac
Encore plein de boucane
Caroline Roy
Le Journal de Montréal
07/08/2006 07h00 - Mise à jour 07/08/2006 07h17
La cigarette est toujours permise à l'intérieur de la salle de bingo de la réserve amérindienne.
© AP - archives
Plus de dix jours après que le Journal eut révélé que le bingo de Kahnawake ne respectait pas la loi antitabac, les joueurs continuent toujours de fumer impunément.
Lors d'une visite cette fin de semaine, le Journal a pu constater que la cigarette était toujours permise à l'intérieur de la salle de bingo de la réserve amérindienne, en banlieue de Montréal.
Si les cellulaires et les caméras sont interdits à l'intérieur, comme l'indique une énorme affiche à l'entrée de la salle, la cigarette demeure encore la bienvenue.
Aucune gêne
Dans la salle bondée, la majorité des joueurs ne se gênent pas pour fumer comme des cheminées.
Plusieurs cendriers trônent encore sur les tables et on vend des cigarettes sur place. L'isoloir pour non-fumeurs est peu fréquenté.
Plusieurs gardiens de sécurité surveillent assidûment les activités dans la salle. Ces derniers ne sont toutefois pas payés pour avertir les fumeurs d'éteindre leurs cigarettes.
Stratégie
«Nous sommes dans une réserve et nous ne suivons pas les règles du gouvernement», a déjà répliqué au Journal un employé du bingo.
Pourtant, la loi antitabac s'applique à l'ensemble du territoire québécois, comme le rappelle le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Il est à prévoir que le bingo mohawk recevra bientôt la visite des inspecteurs du ministère. Adopteront-ils une stratégie différente parce qu'il s'agit d'un territoire amérindien?
Même démarche
«Peu importe le milieu, les inspecteurs vont sur place et ils font la même démarche, qui demeure très cordiale», dit Isabelle Merrizi, attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux.
Les propriétaires du bingo pourraient recevoir une amende à la suite de la visite des inspecteurs.
Lors d'une première offense à la loi antitabac, un exploitant est passible d'une amende de plus de 500 $. S'il récidive, il peut recevoir une amende de 1000 $ à 10 000 $.
Encore plein de boucane
Caroline Roy
Le Journal de Montréal
07/08/2006 07h00 - Mise à jour 07/08/2006 07h17
La cigarette est toujours permise à l'intérieur de la salle de bingo de la réserve amérindienne.
© AP - archives
Plus de dix jours après que le Journal eut révélé que le bingo de Kahnawake ne respectait pas la loi antitabac, les joueurs continuent toujours de fumer impunément.
Lors d'une visite cette fin de semaine, le Journal a pu constater que la cigarette était toujours permise à l'intérieur de la salle de bingo de la réserve amérindienne, en banlieue de Montréal.
Si les cellulaires et les caméras sont interdits à l'intérieur, comme l'indique une énorme affiche à l'entrée de la salle, la cigarette demeure encore la bienvenue.
Aucune gêne
Dans la salle bondée, la majorité des joueurs ne se gênent pas pour fumer comme des cheminées.
Plusieurs cendriers trônent encore sur les tables et on vend des cigarettes sur place. L'isoloir pour non-fumeurs est peu fréquenté.
Plusieurs gardiens de sécurité surveillent assidûment les activités dans la salle. Ces derniers ne sont toutefois pas payés pour avertir les fumeurs d'éteindre leurs cigarettes.
Stratégie
«Nous sommes dans une réserve et nous ne suivons pas les règles du gouvernement», a déjà répliqué au Journal un employé du bingo.
Pourtant, la loi antitabac s'applique à l'ensemble du territoire québécois, comme le rappelle le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Il est à prévoir que le bingo mohawk recevra bientôt la visite des inspecteurs du ministère. Adopteront-ils une stratégie différente parce qu'il s'agit d'un territoire amérindien?
Même démarche
«Peu importe le milieu, les inspecteurs vont sur place et ils font la même démarche, qui demeure très cordiale», dit Isabelle Merrizi, attachée de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux.
Les propriétaires du bingo pourraient recevoir une amende à la suite de la visite des inspecteurs.
Lors d'une première offense à la loi antitabac, un exploitant est passible d'une amende de plus de 500 $. S'il récidive, il peut recevoir une amende de 1000 $ à 10 000 $.
Katchinaphotos.iquebec.com
