Arrêté devant le palais de justice!

[*Dia*]

Le Nouvelliste

Trois-Rivières

Un homme de 69 ans, Robert Allard, qui venait de se voir retirer son permis de conduire pour un an par le juge Gilles Bergeron, s'est fait prendre dès sa sortie du palais de justice de Trois-Rivières, hier.

 
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Faisant fi des consignes du juge, de son avocat ou du greffe, il a repris le volant de son véhicule. Mal lui en prit, car il s'est fait arrêter tout juste devant le palais de justice, rue Laviolette.

À l'évidence, le sexagénaire n'avait pas tiré de leçon de son passage devant la cour. En après-midi, alors qu'il était conduit devant le tribunal pour être accusé de conduite pendant une interdiction, l'homme a eu un choc quand on lui a appris qu'il ne pourrait être remis en liberté.

Désemparé, il arrivait à peine à réaliser les conséquences de ne pas avoir respecté une ordonnance du tribunal. Le juge Jacques Trudel, patient, lui a expliqué les choix qui s'offraient. Robert Allard a alors tenté de savoir ce qui l'attendait s'il plaidait coupable.

Le magistrat lui a donné une vingtaine de minutes pour réfléchir à la question tout en lui expliquant que le procureur aux poursuites pénales et criminelles, Me Simon Ricard, s'objectait à sa remise en liberté.

Me David Grégoire, procureure en défense, est finalement intervenu pour dire au juge qu'il avait discuté avec l'accusé et qu'il était convenu de reporter le dossier à aujourd'hui.

L'interdiction de conduire prononcée en matinée faisait suite au fait que le 18 juin 2006, Robert Allard avait été arrêté pour avoir eu la garde et le contrôle de son véhicule alors que son taux d'alcool dans le sang dépassait la limite permise.

L'homme s'était amené dans une succursale de la Société des alcools et son attitude avait vite attiré l'attention d'un employé. Allard avait une odeur d'alcool forte et il avait fait tomber une bouteille de vin qui s'était fracassée au sol. Bref, il avait l'air d'un gars saoul. Des tests menés par des agents de la Sûreté du Québec plus tard ont confirmé cette impression avec des taux de 315 et 297 milligrammes d'alcool par 100 millilitres de sang.

Alors que l'accusé retournait à son véhicule, un client s'est dirigé prestement vers lui pour l'empêcher de reprendre le volant. La clé est dans le contact et l'accusé assis derrière le volant. À force de discussions, Allard décide de ne pas partir. Les policiers sont arrivés peu de temps après. Ils décident de porter une accusation d'avoir eu la garde et le contrôle du véhicule même si le moteur n'était pas en marche. Robert Allard a soutenu qu'il avait remis les clés à quelqu'un à l'intérieur du magasin mais sa version a été contredite.

Le juge Bergeron a retenu le fait que la clé était dans le contact du véhicule et qu'en conséquence, les accusations portées étaient fondées. Allard a été condamné à payer une amende de 1250 $ en plus de perdre son permis de conduire pour un an.



** ca me fait rire de voir que l'homme savais pas qu'on peut pas conduir sans permis.. et en plus qu'il ait pris la chance de le faire en sortant du palais

[sleepy-girl]

dur de la feuille ou dur de comprenure le mossieur