C'est dommage que l'on parte souvent en fonction du pire pour se positionner.
À son entrée au cégep, donc à 17 ans, ma fille s'est inscrite à des cours de conduite pour obtenir son permis car dans son domaine c'est une nécessité. À sa dernière année de cégep, elle avait son auto. Ça m'a permis de découvrir une autre facette de la jeune génération de conducteurs, celle dont on ne parle jamais: les jeunes conducteurs responsables et prudents, très sensibilisés par les campagnes sur l'alcool au volant, la vitesse, etc. Ceux pour qui organiser une sortie va de paire avec le fait de désigner un conducteur en fonction de l'alcool, de la fatigue et de l'habilité à conduire de nuit, en milieu urbain, à la campagne, la grande route... c'est devenu un réflexe. Même chose dans leurs milieux de travail, souvent loin de la maison et avec des quart de travail qui débutent parfois très tôt le matin ou très tard le soir, ils ne dédaignent pas organiser un co-voiturage et discutent de leurs peurs, de leurs faiblesses et de leurs façons de réagir.
J'ai été très impressionnée et, 4 ans plus tard, je le suis encore!
Ça ne les empêche pas d'avoir leur lot d'accrochages et de venir accroître les statistiques des accidents chez les moins de 25 ans. Des accidents dûs, la plupart du temps, à l'inexpérience plutôt qu'à l'âge.