à suivre....

C'est ce que je pense aussi. Mais je me demande si la commission fait ces scénarios hypothétiques avant de prendre leur décision finale. Je pense que ça vaudrait la peine qu'ils le fassent. Ce gars là est loin d'avoir la cote en ce moment... sans doutes que certaines personnes s'en prendront à lui, tant physiquement que psychologiquement. Il vivra beaucoup de rejet, pas comme quand ta femme te laisse, mais comme quand une population presque entière te laisse tomber. Ça sera dur son son égo ça!°zabel° a écrit : [...]
oui je sais que la justice s'en est déjà occupé, mais était-ce le bon choix ? là est toute la question. Maintenant, il faut faire confiance en un système (la commission) qui doit se demander s'il est dangereux "maintenant"... en ce qui me concerne, le simple fait d'avoir tué 2 fois, donne l'individu pour dangereux. Imagine-toi tuer quelqu'un, seras-tu jamais la(le) même après ça ? Le risque est trop grand à mon avis et à la limite, pour "compatir" à son sort, je préfèrerais le savoir enfermé que dehors, parce qu'il va manger toute une claque en sortant et arrivera-t-il à composer avec ça ? Ce qui l'attend dehors est certainement tout aussi intense que ce qui l'aurait "poussé" à faire ça... et dans ce contexte, il sera dangereux...
C'est pas condescendant du tout... Evidemment, les 12 jurés qui ont rendu un verdict unanime sont des naifs, des "compatissants" sinon des caves. Qu'on discute des décisions du juge sur l'admissibilité de certaines preuves et de l'impact sur la cause devant le jury, c'est une chose, on peut aussi mettre en doute la machine judiciaire elle même et la définition légale d'aliénation mentale mais de repousser ainsi du revers de la main le verdict de douze personnes, c'est un peu fort.Dr Dolittle a écrit : Le diable en cage
ISABELLE MARÉCHAL
16/01/2012 08h18
Je suis pour la deuxième chance. Je crois qu'on peut se tromper dans la vie et qu'on doit pouvoir se racheter. À une ou deux exceptions près. Le cas de Guy Turcotte en est une.
Je continue de croire que le jury a erré complètement en l'innocentant du meurtre de ses propres enfants. Erré par sympathie. Erré par déni. Pour toute personne saine d'esprit, le geste est si horrible que seule la folie passagère peut l'expliquer. Le jury est tombé dans le panneau de la compassion. Un père ne peut tuer de sang-froid ses deux jeunes enfants sans être profondément malade. Il faut donc l'aider, non le condamner. C'était un leurre. (Brillant, le coup du lave-glace.) Les compatissants ont bel et bien été bernés.
MASCARADE
La preuve, c'est cette mascarade à laquelle nous assistons depuis plusieurs semaines, menée de main de maître par ce père qui est tout, sauf repentant. Meurtrier, mais non meurtri, Guy Turcotte veut désormais une vie normale. Son purgatoire à Pinel a assez duré. Il veut sortir, être libre. Turcotte estime qu'il est guéri. Il va mieux. L'expérience l'aura fait cheminer et il a enfin appris à communiquer. Grand bien lui fasse. Il veut pratiquer à nouveau la cardiologie. (Sur qui, ma foi ? Voudriez-vous vraiment qu'il vous ouvre le coeur ?) Comble de l'ironie, il rêve d'une nouvelle relation et pourquoi pas, tant qu'à y être, d'être père à nouveau.
Sommes-nous vraiment obligés d'entendre pareilles obscénités ? L'affront de son acquittement n'était-il pas suffisant ? Je suis outrée par la patience de ce système qui lui permet de réclamer des droits auxquels il ne devrait plus prétendre. Ce cirque est une ignominie, une injure à notre humanité, un pied de nez aux deux petites victimes de la rage d'un père manipulateur.
Si le diable existe, il est prétentieux et arrogant comme Guy Turcotte. Quand je pense qu'un curé a pu lui trouver une défense et le plaindre «d'avoir tout perdu». Turcotte n'a pas perdu ses enfants. Il les a tués. Sauvagement. Combien de fois faudra-t-il le rappeler pour qu'on sorte de cet état de léthargie générale ? On semble incapables de réagir et de dire qu'on en a assez entendu. Les demandes de Turcotte sont irraisonnées. Je vous le concède : c'est de la folie pure.
GUÉRISON INSTANTANÉE
On se demande s'il est prêt à sortir ? Pourquoi le serait-il ? Si vite rétabli, ne trouvez-vous pas ça un peu suspect ? Après la folie passagère, nous voilà devant la guérison instantanée. «Cet homme est un mystère», selon les psychiatres. Qu'est-ce qu'ils en savent, de son risque de récidive, de son niveau de conscience, de sa hargne ? Rien.
Comme mère, comme citoyenne, je refuse qu'un tel personnage ait droit à une deuxième chance. Le débat est émotif et j'avoue qu'il est difficile de ne pas s'imaginer à la place de la mère privée à jamais de ses enfants.
Enfant gâté, adulte couvé par sa famille, Guy Turcotte est aujourd'hui surprotégé par une société beaucoup trop permissive.
Si moins de six mois après son procès il n'est plus assez fou pour être à Pinel, le seul endroit où il mérite d'aller, c'est en prison, purger la peine que les crimes qu'il a commis exigent.
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Consult1 a écrit : [...]
C'est pas condescendant du tout... Evidemment, les 12 jurés qui ont rendu un verdict unanime sont des naifs, des "compatissants" sinon des caves. Qu'on discute des décisions du juge sur l'admissibilité de certaines preuves et de l'impact sur la cause devant le jury, c'est une chose, on peut aussi mettre en doute la machine judiciaire elle même et la définition légale d'aliénation mentale mais de repousser ainsi du revers de la main le verdict de douze personnes, c'est un peu fort.
Evidemment, Isabelle Maréchal s'appuie sur son énorme expérience du système judiciaire, de la psychiatrie et du comportement humain ainsi que sur son analyse détaillée de deux mois de procès... Je comprends qu'on puisse en désaccord avec le verdict, compte tenu de l'information disponible, mais il faudrait garder un peu de respect pour l'intelligence des jurés.
Ben là... On est encore en démocratie :-) Plus sérieusement, mes objections sont de deux ordres:Jadomo a écrit : On peut-tu pareil être en désaccord ou bien si on doit se la fermer?
Je crois que cette version tronquée qui est à notre disposition fausse le débat. Si on se situe au point de départ et qu'on analyse le résultat de ce procès, il s'est surement dit et présenté des faits ou des points de droit ou je ne sais quoi encore pour qu'un jury en arrive à une telle conclusion en si peu de temps. Qu'est-ce qui a bien pu faire pencher la balance de cette manière là? Comment peut-on taxer un jury d'avoir erré alors que l'avocat de la défense a présenté un plaidoirie de 3 ou 4 jours alors que nous avons lu des articles sur ce plaidoirie qui ne correspond même pas à une heure de plaidoyer? Il me semble qu'il nous manque des éléments importants pour en arriver à comprendre le sens du jugement rendu.Consult1 a écrit : [...]
Ben là... On est encore en démocratie :-) Plus sérieusement, mes objections sont de deux ordres:
1. On a pas le droit de traiter les jurés de caves ou de naïfs;
2. Seules les personnes qui ont assisté à la totalité du procès ont eu accès à la preuve et non pas à une version filtrée et extremement concentrée par les médias. Nous sommes donc mal placés pour juger du résultat final avec l'information qui nous est disponible.
Ça n'empêche pas d'être surpris ou en désaccord avec le résultat final. En ce qui concerne les experts-en-toutes-choses comme Isabelle Maréchal, Claude Poirier et Denis Lévesque, je me permets de mettre très sérieusement en doute leur honneteté intellectuelle et leurs motivations.
CoOlSlY a écrit : Pour moi qui a pas vraiment suivi le dossier, je trouve ça bizarre qu'il soit déjà à sortir! On discutait ce week-end entre amis et nous étions d'avis que si ça se reproduisait le même "cocktail", ça risquerait de ré-arriver. C'est à dire: Il se fait une blonde, il fait un enfant, celle-ci le laisse et se retrouve un autre conjoint, je suis de ceux qui pense qu'il pourrait recommettre l'irréparable.
Beppo a écrit : [...]
Je crois que cette version tronquée qui est à notre disposition fausse le débat. Si on se situe au point de départ et qu'on analyse le résultat de ce procès, il s'est surement dit et présenté des faits ou des points de droit ou je ne sais quoi encore pour qu'un jury en arrive à une telle conclusion en si peu de temps. Qu'est-ce qui a bien pu faire pencher la balance de cette manière là? Comment peut-on taxer un jury d'avoir erré alors que l'avocat de la défense a présenté un plaidoirie de 3 ou 4 jours alors que nous avons lu des articles sur ce plaidoirie qui ne correspond même pas à une heure de plaidoyer? Il me semble qu'il nous manque des éléments importants pour en arriver à comprendre le sens du jugement rendu.
Je dois être aussi honnête intellectuellement que toi parce que je ne trouve rien à redire sur l'opinion de Mme Maréchal.Dr Dolittle a écrit : Moi j'ai tellement aimé les deux articles que je les ai placé ici au risque de mettre en doute mon honnêteté intellectuelle.
Moi, je ne crois pas qu'ils se sont trompés dans leur verdict.myosotis a écrit :
(...)
J'aime beaucoup l'article de madame Maréchal elle a raison de se demander si le jury n'aurait pas erré dans son verdict.