ADISQ: la fête n'a pas été assombrie
Richard Therrien
Non seulement les affaires d’agressions sexuelles n’ont pas jeté d’ombre sur le 39e Gala de l’ADISQ, mais il en a été peu question au final. Un vrai baume de près de 2 heures 30 sur les plaies récentes du scandale, qu’on pourrait même qualifier d’exercice thérapeutique réussi.
Louis-José Houde n’allait pas laisser tout ça gâcher la fête. Très drôle et efficace dans son monologue d’ouverture, il a en quelque sorte exorcisé d’emblée le malaise généralisé des derniers jours. Il a osé quelques gags sur Éric Salvail, dont le premier était déjà écrit avant les événements. Évoquant le public qui salue discrètement les artistes lorsqu’il les rencontre: «Mais là, j’jase avec Salvail, s’il te plaît, viens me parler!» Puis, il a ajouté: «C’est ça qui arrive quand tu te prépares à l’avance. J’l’ai dit pareil. Quoi, ça va lui nuire?» Rire général.
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