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Re: Un enfant enlevé puis retrouvé à Lévis

Publié : ven. avr. 16, 2010 5:15 pm
par kapucine
Un salaud de moins dans la rue... j,espere qu'il ne sera pas libéré apres 10ans :sarcastic:

Re: Un enfant enlevé puis retrouvé à Lévis

Publié : ven. avr. 16, 2010 6:46 pm
par valno22
Moi je comprends pas pourquoi il est pas mis délinquant dangereux.

Re: Un enfant enlevé puis retrouvé à Lévis

Publié : sam. avr. 17, 2010 3:43 am
par kapucine
Valno ... oui il est inscrit au registre des délinquants a controler pendant 10 ans. ;)




Pédophile
20 ans de prison pour Pierre Defoy
Mise à jour : 16/04/2010 14h28

prison pour Pierre Defoy: reportage
Pierre Defoy, ce résidant de Lévis qui avait plaidé coupable à des accusations d'enlèvement et d'agression sexuelle sur un garçon de 8 ans, écope 20 ans d'emprisonnement. Après sa sentence, Defoy sera aussi inscrit au registre des délinquants à contrôler durant 10 ans.
En prononçant sa sentence, le juge Richard Grenier a dénoncé le sadisme hors de l'ordinaire des gestes commis par Defoy. Il a dit vouloir lancer un message clair à l'effet que semblables gestes inacceptables méritaient d'être punis sévèrement.

Les parents de la victime soulagés

«J'ai toujours cru à la justice et j'ai eu raison d'y croire»
La mère de la victime
À leur sortie de la salle d'audience, les parents du jeune garçon se sont dits soulagés. Le juge, croient-ils, a bien écouté les plaidoiries de la Couronne et entendu les cris de leur fils. «J'ai toujours cru à la justice, a dit la mère, et j'ai eu raison d'y croire». La sentence, selon le père, est suffisante, d'autant qu'elle est assortie d'une inscription au registre des délinquants à contrôler, et elle va donner amplement de temps à Pierre Defoy pour réfléchir aux gestes qu'il a commis.

Maintenant que la sentence de Pierre Defoy est prononcée et que leur fils est à peu près remis de sa triste mésaventure, les deux parents se disent prêts à tourner la page sur ce qui étaient sans doute les deux plus difficiles années de leur vie.

Enlevé en plein jour

En juillet 2008, l'individu de 52 ans avait enlevé le garçonnet qui faisait du vélo à Saint-Romuald. Defoy avait enfermé sa petite victime dans le coffre de sa voiture puis l'avait conduite dans le sous-sol d'un immeuble de la Haute-Ville de Québec où il travaillait comme concierge.

Il avait par la suite agressé l'enfant, qui avait été retrouvé dans un réservoir de mazout vide grâce à la présence d'esprit de Ryan Murphy, un automobiliste de Québec, qui avait aperçu le garçonnet tenter de sortir du coffre de la voiture de Defoy, qui roulait devant lui. Il avait suivi le véhicule et contacté les policiers qui avaient porté secours au gamin.

Au moment des représentations sur sentence, Pierre Defoy dira ne pas se souvenir des événements parce qu'il était alors sous médication. Mais il ajoutera qu'à la lumière de ce qu'il a lu, vu et entendu sur ses gestes, il est pleinement conscient du mal qu'il a fait au garçon et à sa famille dira avoir honte et leur demandera pardon. Il dira vouloir s'inscrire à des thérapies pour contrôler ses problèmes sexuels et de consommation de drogues et ne s'opposera pas à la suggestion de la Couronne de le faire déclarer délinquant à contrôler.

D'autres accusations

Cela dit, Pierre Defoy n'en a pas fini avec la justice. Il devra aussi répondre à des accusations relatives à deux autres affaires d'enlèvement ou d'agression sexuelle sur deux autres garçons de huit ans. Toujours à Lévis, il aurait agressé sexuellement un premier garçon de 8 ans, en 1990. Et, en 2005, il en aurait enlevé et séquestré un deuxième.

Les événements de 2005 étaient déjà sous enquête lorsque Defoy a été arrêté, l'an dernier, pour l'enlèvement et l'agression pour lesquels il vient d'être condamné. Quant à ceux remontant à 1990, c'est la forte médiatisation de l'affaire de 2008 qui aurait incité la victime à se confier aux policiers.

Déjà condamné

Pierre Defoy avait déjà eu des démêlés avec la justice dans le passé. En 1991, l'infirmier auxiliaire avait été accusé d'avoir volé des médicaments destinés à des patients de l'Hôtel-Dieu de Lévis dans le but d'assouvir sa dépendance à la drogue. Reconnu coupable, il avait été condamné en 1992 à deux ans moins un jour de prison et congédié par le centre hospitalier.

(TVA Nouvelles)