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Publié : sam. juil. 12, 2008 3:26 am
par .anthurium.
Beppo  a écrit

Moi non plus. Je donne une session de cours à l'université et à la fin du cours, les étudiants se garochent pour aller travailler soit au dépanneur ou dans un magasin à rayon. Me semble que s'ils étaient si paresseux que ça, après le cours ( à 19 h 00), tu sacres ton camp chez-toi. Mais ce n'est pas ce que je vois. C'est la course à l'autobus pour aller travailler et faire le chiffre du soir. Je ne dois pas vivre dans le même société faut craire.

Ils sont tellement paresseux nos jeunes que les statistiques démontrent que leur emploi nuit à leurs études. On est entrain d'implanter des programmes pour les rendre plus disponibles à l'étude. J'enseigne-tu dans la même province de lâches que l'on tente de me décrire?  

Vous parlez de l'élite ceux qui se sont rendu a l'université.  Le problème se sont les autres . Ceux qui n'ont pas ce qu'il faut pour l'université mais qui n'ont pas appris a travailler fort.

Publié : sam. juil. 12, 2008 3:28 am
par Gigi7
.anthurium.  a écritMoi je les admire les mexicains. Ce qui leur donne ces qualités c'est la misère qu'ils ont eu. Ils connaissent la valeur du travail et de l'argent et ils sont heureux
Ici nos pauvres sont gras mais ils sont surtout pauvre dans leur tête c'est ça vivre dans une société qui déresponsabilise les gens. Ils perdent leur fierté.

Pour quelqu'un comme moi qui a à embaucher des gens et à gerer des ressources humaines je ne pui qu'être entièrement d'accord avec toi

Publié : sam. juil. 12, 2008 3:34 am
par Gigi7
Mais j'ai aussi eu comme example dernièrement une jeune fille à mon travail, qui voulait prendre tous les chiffres que les autres ne voulaient pas.  

A un moment donné j'ai du lui dire que je ne voulais pas tous lui donner ça car ça n'avait pas d'allure qu'elle fasse tout ces chiffres en allant à l'école temps plein.  J'ai du lui expliquer que ça n'avait pas de sens.  

Elle voulait trop comme d'autre ne veulent pas assez  

Publié : sam. juil. 12, 2008 4:43 am
par Mimosa
Ben cou'donc ..
On devrait p'tet remplacer TOUS les employers du Québec par des Mexicains, ils sont SIIIII travaillants et ne demandent ni syndicats, ni salaires raisonnables... Des paresseux, y'en a dans tous les domaines, après tout.

On en sauverait en maudit de l'argent .. Et y'aurait enfin de la productivité

Médecins Mexicains, fonctionnaires Mexicains, enseignants Mexicains, cols bleus Mexicains .. etc ..

Publié : sam. juil. 12, 2008 7:10 am
par Savvy

Je crois que certains mélangent un peu tout. C'est pas très sérieux tout ça.

Et des idées sérieuses pour des solutions adéquates pour tous, vous en avez? Il ne faut pas que critiquer. Et si on s'essayait sérieusement à trouver des solutions. Après tout on est là pour en jaser ou je me trompe?

Publié : sam. juil. 12, 2008 7:18 am
par .anthurium.
Mimosa  a écritBen cou'donc ..
On devrait p'tet remplacer TOUS les employers du Québec par des Mexicains, ils sont SIIIII travaillants et ne demandent ni syndicats, ni salaires raisonnables... Des paresseux, y'en a dans tous les domaines, après tout.

On en sauverait en maudit de l'argent .. Et y'aurait enfin de la productivité

Médecins Mexicains, fonctionnaires Mexicains, enseignants Mexicains, cols bleus Mexicains .. etc ..

Comme je l'ai dis quelques posr plus haut. ce n'est pas tant qu'ils soient mexicain mais le fait qu'ils ont connu la misère.
Ici la misère elle est psychologique. nous devrions plutôt faire des échanges d'un an entre nos pauvres et les leurs. Je pense que nous en profiterions tous.

Publié : sam. juil. 12, 2008 7:29 pm
par Fabine
Drôle d'idée, après les échanges étudiants, les échanges culturels voici les échanges de pauvres.

Il me semble que le débat dévie. Tous les pays développés ou riche vont chercher pour le secteur agricole des travailleurs étrangers de pays moins riches. Certains pays deviennent plus riches et à leur tour vont chercher leur main-d'oeuvre ailleurs.

Un bel exemple est la péninsule Ibérique qui était dans les années 70 un grand fournisseur de main-d'oeuvre pour le sud de la France. Le niveau de vie des espagnols a beaucoup évolué à hausse et aujourd'hui ils sont de grand producteur de fruit et légumes et engage en grand nombre des travailleurs étrangers marocain.

J'ai un article dans lequel nous n'aurions qu'a changer les noms d'Espagne pour Québec, Maroc pour Mexique, femme pour homme et l'article le serait du journal le Soleil ou La Presse.

Citation :
http://www.bladi.net/17433-espagne-recr ... nnier.html
Au total, 1.184 femmes marocaines préparent leurs valises pour aller en Espagne. Destination : les champs de fraises dans la région andalouse de Huelva. Ces femmes ont été toutes recrutées le week-end dernier à Fès. Originaires de plusieurs zones rurales du Royaume, ces nouvelles recrues de l’association d’entreprises espagnoles « Gora » ont entre 25 et 45 ans. Elles sont toutes mariées et mères de famille.

Ainsi, aujourd’hui, dans plusieurs domaines de Huelva, les saisonnières originaires du Maroc représentent près de 80% des travailleurs étrangers. Elles ont donné satisfaction lors des récoltes précédentes et sont devenues très sollicitées. Nombre d’entre elles viennent de Tanger, Ksar El Kébir, Sefrou, El Jadida, Oujda, Taounate et El Hoceïma. Elles ont toutes une expérience dans l’agriculture. Durant leur absence, leurs parents ou conjoints s’occupent de leurs enfants. A leur retour au Maroc, vers la fin du mois de juin, elles reviendront avec un pactole de 3.000 euros. Ce qui leur permettra de vivre en attendant la prochaine campagne de fraises



La question est: Les travailleurs agricoles étrangers devraient-ils recevoir la prime parentale.

Le problème des travailleurs étrangers est mondial et questionnement à ce sujet est de savoir s'ils sont exploités et dans certains cas je suis bien prête à le croire. Toutefois pour les travailleurs mexicains au Québec il  faut mettre en perspective que le salaire minimum au Mexique est d'environ 4$ pas par heure mais par jour....


Citation :L'utilisation de la main d'œuvre étrangère dans le secteur agricole est ancienne. Avant les années 70, les travailleurs saisonniers provenaient principalement de la péninsule ibérique. Depuis, ils viennent des pays du Sud et de l'Est.
Les travailleurs saisonniers agricoles étrangers représentent environ 470 000 personnes en Europe. L’exploitation de ces ouvriers agricoles pour la récolte des fruits, des légumes et des fleurs est un phénomène que l’on trouve en effet partout en Europe (en Andalousie, dans les Bouches-du-Rhône, au Royaume-Uni, en Italie, en Flandres, aux Pays-Bas, en Allemagne, etc.). Il répond aux conditions du modèle de production de plus en plus intensif imposé aux agriculteurs par les grandes chaînes de distribution. Dans ce secteur peu mécanisé, les producteurs sont soumis à des contraintes de sous-traitants industriels et cherchent à employer, pour très peu de temps et en grande quantité, une main d’œuvre bon marché mobilisable sur-le-champ. D’où le recours à une immigration illégale mais aussi à une immigration légale forcée d’accepter un rythme infernal.

Un modèle économique de production agricole générateur d’exploitation
« L’employeur doit avoir constamment sous la main une quantité de main d’œuvre telle qu’il puisse faire sa récolte quelles que soient les circonstances climatiques ou économiques (…) Il faut une armée de réserve d’ouvriers agricoles, comme une espèce d’assurance tous risques face à cette question de la récole. »








Publié : sam. juil. 12, 2008 7:52 pm
par Azielle
.anthurium.  a écrit

Vous parlez de l'élite ceux qui se sont rendu a l'université.  Le problème se sont les autres . Ceux qui n'ont pas ce qu'il faut pour l'université mais qui n'ont pas appris a travailler fort.


je ne fais pas partie de l'élite, loins de la mais faire une job pour un salaire quand même indécent non! Je travaille dans une épicerie pour payer mes études, je ne suis pas payée un salaire atronomique mais je les mérites bien ces quelques dollards! Je déteste le masque condescendant que trop souvent on me sert, des gens qui pètent plus haut que leur trou, essayent de te faire sentir pour de la merde! Je ne suis pas de la merde!, j'aimerais bien faire une partie de scrabble avec vous

Publié : dim. juil. 13, 2008 1:17 am
par .anthurium.
Azielle  a écrit

je ne fais pas partie de l'élite, loins de la mais faire une job pour un salaire quand même indécent non! Je travaille dans une épicerie pour payer mes études, je ne suis pas payée un salaire atronomique mais je les mérites bien ces quelques dollards! Je déteste le masque condescendant que trop souvent on me sert, des gens qui pètent plus haut que leur trou, essayent de te faire sentir pour de la merde! Je ne suis pas de la merde!, j'aimerais bien faire une partie de scrabble avec vous


Je ne suis pas allé a l'université. Si tu regardes mon français même en faisant des efforts, je fais des fautes. Je ne peux pas te prendre de haut car j'ai travaillé 6 ans dans une épicerie a temps plein.
Il faut quand même admettre que pour faire des hautes études il faut être capable de travailler fort, être structuré, être capable de se concentrer de mener ses projets a terme...
Je ne dis pas que les autres sont de la merde je dis que "l'élite" a prouvé qu'elle pouvait répondre a ces critères.


Publié : lun. juil. 14, 2008 4:24 pm
par Azielle
Je voulais juste m'excuser de ma petite montée de lait    A force de voir des posts allant dans le sens que les jeunes sont paresseux, ca m'a comme un peu piquée ! Sans rancune  

Publié : mar. juil. 15, 2008 1:45 am
par .anthurium.
Azielle  a écritJe voulais juste m'excuser de ma petite montée de lait    A force de voir des posts allant dans le sens que les jeunes sont paresseux, ca m'a comme un peu piquée ! Sans rancune