réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )

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.anthurium.
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Message par .anthurium. »

Gazéification: se chauffer aux ordures!

Contrairement à l'incinération, la gazéification produit un gaz de synthèse, plutôt qu'un gaz carbonique, qui peut servir à éclairer le salon ou chauffer la chambre.

François Cardinal

La Presse

Habitués de jeter leurs déchets dans un grand trou, les hommes ont oublié qu'ils pouvaient leur donner une seconde vie. Pourtant, les vulgaires ordures domestiques peuvent aujourd'hui servir à éclairer le salon, chauffer la maison et alimenter la cuisinière...

Encore peu connue ici, la gazéification est une technologie qui gagne en popularité outre-Atlantique précisément parce qu'elle permet de réduire à zéro l'enfouissement des déchets, un procédé qui peine de plus en plus à rencontrer l'assentiment des populations occidentales.

Développée en Europe au courant des années 90 et appliquée à grande échelle au Japon, la gazéification permet de transformer en gaz tous les déchets domestiques, quels qu'ils soient.

«Tout le plastique, tout le carbone est ainsi gazéifié sous forme de gaz et d'hydrogène, explique Jacques J. Trottier de SNC-Lavalin. Tout ce qu'on retrouve au bout de l'usine est un gazoduc qui permet de vendre du gaz comme le fait Gaz Métro, par exemple.»

L'immense avantage de cette technologie par rapport à l'enfouissement, c'est qu'elle est tout à fait propre: elle n'émet aucun gaz à effet de serre, ne produit pas d'eaux usées, de lixiviat (le jus de poubelle qui s'échappe des dépotoirs) ou de résidus destinés à l'enfouissement.

Seuls deux «déchets» sont produits, en fait, du métal et des minéraux fondus. Mais aucun de ces matériaux n'est enfoui car tous deux peuvent être complètement réutilisés sous une forme ou une autre.

Seul problème: ce procédé coûte très cher. D'abord parce qu'il n'est pas encore très répandu, ensuite parce qu'il s'agit d'une technologie complexe.

«Si la tendance dans l'évolution des technologies va dans le sens d'une plus grande performance technique et d'une meilleure protection de l'environnement, elle va également souvent dans le sens d'une augmentation des coûts», note SNC.

Deux éléments principaux distinguent la gazéification de l'incinération. La carence d'oxygène dans le procédé thermique, d'abord, qui produit un gaz de synthèse plutôt que du gaz carbonique. La température à laquelle se produit la transformation, ensuite, qui est deux fois plus élevée lors de la gazéification, soit 2000 degrés Celsius comparativement à 1000 degrés pour l'incinération.

Le procédé consiste en fait à chauffer de la matière carbonée dans une chambre sous-oxygénée, de sorte que le carbone se consume seulement partiellement et produit du monoxyde de carbone et de l'hydrogène plutôt que du bioxyde de carbone et de la vapeur d'eau. Le mélange de gaz résultant, appelé gaz de synthèse, peut ensuite être brûlé pour produire de l'énergie.


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Beltane
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Message par Beltane »

.anthurium.  a écritC'est quelque chose qui m'inquiète. Il y a déjà une étude qui parlait de la puberté précoce chez les enfants due a ces hormones.
Y'a-t-il un endroit sur le net où on peut consulter l'étude dont tu parles ?
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myrage22
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Message par myrage22 »

Rénatane  a écrit
Oui ça sert d'engrais pour dispercer les pissenlits  

j'ai un sac après ma tondeuse et je jète le gazon coupé...., l'an passé , nous avions une cueillette pour le gazon , les mauvaises herbes et branches , mais cette année , c'est aboli.....donc , ça va dans les poubelles normales...
Mais c'est pas si grave , car c'est décomposable  ;)  

C'est une vieille croyance populaire ça...mais pourtant tout ce qui est décoposable est vraiment très dangereux pour un site d'enfouissement, car la décoposition se faire anaérobiquement (sans oxygene) alors le produit qui en résulte est le méthane et le méthane est un gaz inflammable et un gaz à effet de serre. Donc, le mien est de laisser la pelouse ou le gazon sur le terrain..sinon pour les villes qui offrent le compostage c'est de mettre dans le bac brun...
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Message par .anthurium. »

Québec largue l’éthanol

François Cardinal

La Presse

En raison des impacts environnementaux liés à la culture intensive du maïs, le gouvernement Charest empêchera le développement de l’industrie de l’éthanol. Il s’agit d’une volte-face, puisqu’il faisait récemment l’apologie de cette pratique qu’il appuyait sans réserve.

 
 
Pas plus tard qu’en mai 2005, le ministre de l’Agriculture d’alors, Yvon Vallières, donnait le feu vert à la construction de la première usine d’éthanol fabriqué à partir de maïs-grain, à Varennes, «pour des raisons économiques et écologiques évidentes».

Or deux ans plus tard, prétextant à nouveau des raisons «environnementales», le gouvernement recule et jure qu’on ne l’y reprendra plus: aucune autre usine d’éthanol à base de maïs-grain ne sera construite au Québec.

À l’émission Enquête de Radio-Canada, hier soir, le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, promettait en effet que cette usine serait la première et la dernière du genre. «Il faut se tourner vers d’autres sources», disait-il.

Sa collègue de l’Environnement, Line Beauchamp, abonde dans son sens en raison « des impacts environnementaux liés à la culture intensive du maïs ». « En ce qui nous concerne, c’est une première et une dernière », a indiqué hier à La Presse le porte-parole de la ministre, Philippe Cannon.

Cet impressionnant revirement de situation, qui résulterait en grande partie d’une guerre entre les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, survient au moment où de plus en plus de voix s’élèvent dans le monde contre le détournement du maïs-grain pour des fins de transport. Car ce choix, d’autres que le Québec l’ont fait, les États-Unis en tête.

C’est que cet engouement subit pour le grain jaune ne se fait pas sans heurts. Les experts parlent d’une dégradation des sols visés par la culture intensive, de la contamination des cours d’eau, de l’utilisation à grande échelle d’herbicides, d’insecticides et d’engrais, de la hausse du prix des denrées alimentaires et même de la réduction des surplus de maïs habituellement envoyés aux pays dans le besoin.

« C’est simplement absurde, c’est meurtrier », s’exclamait même Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, dans le reportage d’Enquête. « Ça signifie qu’au nord de l’Éthiopie, les camions du Programme alimentaire mondial n’arrivent plus et (...) les gens meurent », ajoutait-il.

Moins de GES ?

Pourquoi, dans ce cas, tant de gouvernements veulent-ils obliger les distributeurs d’essence à inclure de l’éthanol dans leurs carburants ? Pour plusieurs raisons qui vont de l’aide à l’industrie agricole, qui profite pleinement de ce boum, à la lutte contre les changements climatiques, car l’éthanol permettrait de réduire les émissions automobiles.

Mais là encore, les bénéfices de l’éthanol ne seraient pas aussi grands que le prétend le gouvernement Charest. Dimanche, dans une lettre publiée dans La Presse, la ministre Beauchamp soutenait que l’introduction de 5 % d’éthanol dans l’essence vendue au Québec, obligatoire d’ici 2012, permettra « de réduire de 780 000 tonnes par année les émissions de gaz à effet de serre ».

Or le directeur de la division de la recherche sur les émissions toxiques d’Environnement Canada, Greg Rideout, conteste ce genre d’affirmations. Au printemps dernier, le réseau CBC dévoilait les conclusions d’une de ses études : il n’y a aucune différence entre les émissions produites par une voiture qui roule avec de l’essence ordinaire ou avec du carburant contenant 10 % d’éthanol.

Il y aurait certainement une réduction des émissions de monoxyde de carbone, selon lui, mais celle-ci serait annulée par une augmentation des émissions d’ozone, responsables du smog.

Déchets domestiques

Que faire, donc, pour répondre aux cibles de Québec (5 % en 2012) et d’Ottawa (5 % en 2010) ? Se tourner vers les déchets de monsieur et madame Tout-le-Monde, semble-t-il.

Appelé éthanol cellulosique (ou éthanol de deuxième génération), le biocarburant fabriqué à partir de déchets domestiques ou de résidus forestiers et agricoles fait en effet l’objet de projets pilotes un peu partout en Occident, notamment au Québec où des entreprises comme Enerkem tentent de commercialiser cette technologie à grande échelle.

En juin dernier, d’ailleurs, le premier ministre, Jean Charest, annonçait l’octroi de subventions de quelque 25 millions de dollars pour la recherche sur l’éthanol cellulosique. Une chaire de recherche a été créée à l’Université de Sherbrooke et deux usines de démonstration sont en construction dans la même région.

«(Avec l’éthanol cellulosique), on est dans un autre monde, précisait la ministre Beauchamp dans La Presse, dimanche. On est véritablement dans le développement durable. »

Ni le cabinet de M. Béchard ni celui du ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, n’ont répondu aux appels de La Presse, hier.





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Message par .anthurium. »

Et si les bons vieux sacs de plastique étaient les plus écologiques?       Louis-Gilles Francoeur
Édition du jeudi 15 novembre 2007
Mots clés : Recyc-Québec, écologique, sacs de plastique, Pollution, Québec (province)


Vous rêvez de voir votre épicier emballer vos achats dans des sacs de plastique biodégradables ou compostables, comme plusieurs petits commerçants le font depuis quelque temps pour bien marquer leur adhésion à la protection de l'environnement? Erreur, car le bon vieux sac de plastique constitue jusqu'à nouvel ordre une solution plus écologique que ces nouveaux sacs que vous mettez méticuleusement au recyclage en pensant oeuvrer pour la sauvegarde de la planète.

C'est ce qu'on apprend à la lecture d'une étude inédite, réalisée au cours de l'année par le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) pour le compte de Recyc-Québec. Cette étude, dont Le Devoir a obtenu copie, sera divulguée début décembre par Recyc-Québec, qui publiera à la même occasion les conseils ou les «orientations» qu'il entend adresser aux entreprises souhaitant se singulariser en mettant sur le marché les nouvelles merveilles compostables ou biodégradables.

L'étude en question indique en effet que les sacs compostables fabriqués sous l'étiquette EcoFilm et BioBag ne doivent en aucun cas être placés dans le bac de recyclage parce qu'ils «ne sont pas compatibles avec la filière traditionnelle du recyclage du plastique».

Ces sacs sont en effet constitués d'un plastique fait à base d'amidon de maïs ou de pomme de terre. Il en est de même pour les sacs biodégradables comme le NeoSac, fait d'un plastique ordinaire dans lequel on introduit un additif qui permet de le dégrader en quelques semaines sous l'action de la chaleur et des oxydants chimiques présents dans les sites d'enfouissement.

Ces deux types de sacs, compostables et oxo-biodégradables, contaminent en quelque sorte les stocks de plastique traditionnel que les municipalités récupèrent et qui sont recyclés pour fabriquer de nouveaux produits. Il ne faut donc pas placer ces nouveaux plastiques dans les bacs de recyclage, car on introduit alors dans les stocks de plastiques recyclés des molécules soit incompatibles, soit, pis encore, liées à des additifs qui vont rendre chimiquement instables les plastiques qu'on veut recycler, ce qui pourrait altérer leur valeur économique.

Devant ces faits, il vaut mieux s'en tenir aux bons vieux sacs de plastique traditionnels, qu'on peut sans problème envoyer au recyclage, où ils ne compromettront pas les efforts de récupération des municipalités, expliquait hier soir au Devoir Jeannot Richard, de Recyc-Québec.

Évidemment, on peut faire mieux en utilisant pour ses courses un sac à dos ou un sac en tissu solide et réutilisable, ce qui évite de recourir aux sacs de plastique, toutes catégories confondues.

Il existe cependant un type de sac oxo-biodégradable qui trouve grâce dans cette étude du CRIQ. Ce sac est compatible avec la filière du plastique recyclé, dont il ne compromet pas la stabilité chimique par un vieillissement accéléré.

Il s'agit des sacs fabriqués par la société EPI de la région de Vancouver, qui contient l'additif TDPA (Totally Degradable Plastic Additive). Selon l'étude du CRIQ, ce type de sac, même mêlé à des plastiques traditionnels, ne provoque pas leur vieillissement accéléré. Cependant, s'il est jeté aux ordures, il a l'avantage de se décomposer, comme le NeoSac, entre 90 et 120 jours, ce qui est nettement mieux que le plastique conventionnel, qui peut résister à la décomposition dans un site d'enfouissement pendant plus de deux siècles.

Caractéristiques différentes

Les «orientations» que Recyc-Québec envisage de promulguer en décembre pourraient bien fortement inciter les commerçants à ne pas distribuer aux consommateurs des sacs compostables comme l'EcoFilm et le BioBag afin que ces sacs ne soient pas envoyés au recyclage. Selon l'étude, le plastique qui résulterait de leur mélange perdrait ses propriétés de fusion, de moulage facile et de résistance au déchirement. Dans quelques années, ces sacs seront par contre la solution idéale, selon Jeannot Richard, pour la récupération des déchets putrescibles, car leur dégradation rapide dans un système de compostage rendra inutile toute manipulation. Ils vont en effet se composter aussi vite que les déchets de table qu'ils vont contenir.

Quant aux oxo-biodégradables, le NeoSac est celui qui pose problème car, a expliqué M. Richard, on ne doit pas l'envoyer au recyclage afin de ne pas contaminer les stocks de plastiques traditionnels récupérés. Il ne doit pas non plus aller aux composteurs municipaux en voie de planification parce qu'ils peuvent contenir des molécules toxiques dont on ne veut pas dans les composts destinés aux champs où on fera pousser des aliments.

Reste les oxo-biodégradables EPI. Ils ont la propriété de se décomposer en moins de quatre mois dans un site d'enfouissement si on les jette aux déchets et peuvent aussi être placés dans le bac vert sans contaminer la filière du recyclage des plastiques traditionnels.

C'est cette dernière solution, qui permet soit le recyclage, soit une biodégradation rapide, qu'a désormais décidé de retenir la société Transcontinental, qui distribue chaque semaine 4,6 millions de publi-sacs à travers le Québec, précisait hier sa porte-parole, Nissa Premdergast. Les nouveaux publi-sacs pourront donc être jetés aux déchets ou dans le bac de recyclage, ce que confirme l'étude du CRIQ.

Un problème de mode

C'est la multiplication des formules chimiques dans le lucratif marché des sacs de plastique et les volumes croissants de ce type de déchet qui ont incité Recyc-Québec à s'interroger sur les impacts de ces nouveaux produits dans les filières de recyclage. Selon les statistiques de Recyc-Québec, chaque année au Québec, on utilise deux milliards de sacs faits de plastiques divers.

Si le phénomène des nouveaux sacs était demeuré marginal, a expliqué Jeannot Richard, les impacts ne seraient pas inquiétants. Mais la volonté des sociétés commerciales de se distinguer en se donnant une image de marque sur le plan environnemental a entraîné un problème d'une grande complexité, dont les impacts économiques seront considérables le jour où les stocks de plastiques recyclés perdront tellement de valeur qu'il faudra tout bonnement les jeter, une perte sociale difficilement justifiable.

Les sacs compostables, fabriqués à partir des bases chimiques EcoFilm et BioBag, peuvent désormais se qualifier en fonction d'une norme créée au cours de la dernière année par le Bureau de normalisation du Québec. Ces sacs compostables, fabriqués avec de l'amidon de maïs ou de pomme de terre, sont en théorie les plus sains de tous, car ils ne contiennent pas de toxiques comme on en trouve souvent dans les oxo-biodégradables. Cependant, les sacs compostables coûtent en général plus cher que les oxo-biodégradables, mais leur utilisation future pour la collecte des déchets putrescibles reviendra globalement moins cher que si on devait crever et vider, manuellement ou mécaniquement, des sacs de plastique classiques, impossibles à composter.

À l'heure actuelle, une seule ville québécoise, soit Huntingdon, a décidé d'interdire la distribution de sacs de plastique sur son territoire. Ces derniers jours, c'est à Londres que ce débat s'est porté, car on y discute ferme de la possibilité d'y interdire les sacs de plastique classiques afin de diminuer le tonnage des déchets et réduire l'utilisation des produits pétroliers à la base de ces produits.


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Message par .anthurium. »

Dehors, les vaches!

Annie Morin

Le Soleil

Québec

Nul besoin de technologies futuristes pour réduire les gaz à effet de serre sur une ferme laitière. Il suffit d’envoyer les vaches au pâturage!

 
L’agronome Charles Bachand a confirmé hier une évidence : nos ancêtres savaient ce qu’ils faisaient. Lors d’un colloque sur les changements climatiques en agriculture organisé par l’Association des conseillers en agroenvironnement de Chaudière-Appalaches, ce fonctionnaire à la retraite a expliqué comment un retour au pâturage serait plus efficace que les biofiltres installés sur les fosses à fumier ou même que les nouveaux suppléments alimentaires pour bovins, champions émetteurs de méthane, pour réduire les émissions de GES sans affecter la productivité laitière.

Le gain est évalué à 8 % pour une vache produisant 8500 kilogrammes de lait par année et engloutissant 7765 kg de matières sèches.

La logique derrière cela est implacable. Quand les vaches vont brouter aux champs, il n’est pas nécessaire de couper, puis d’entreposer du foin sec ou de l’ensilage. Pas besoin non plus de recueillir, puis d’étendre les polluants fumiers des ruminants. Ils restent là où ils tombent et fertilisent la terre au fur et à mesure.

C’est essentiellement la recherche d’une productivité laitière maximale, l’augmentation de la taille des troupeaux et la crainte des dommages que les bêtes peuvent causer aux champs qui ont poussé les agriculteurs à renoncer au pâturage. M. Bachand rapporte toutefois que des études ont prouvé qu’une bonne gestion des champs, avec déplacement constant des animaux vers l’herbe fraîche, n’entraînait pas de baisse des rendements de lait, préservait le terrain et faisait même gagner du temps à l’agriculteur. Car en plus de travailler moins aux champs, celui-ci n’a plus à nourrir les animaux dans l’étable.

L’industrie réticente

Moins de 20 % des troupeaux laitiers mettent le nez dehors de nos jours. La mode est plutôt à l’encabanage et à la stabulation libre. Les partisans du pâturage peinent à convaincre les producteurs de mener leurs bêtes aux champs 100 jours par année. «On essaie, mais l’industrie n’a pas avantage à embarquer là-dedans», fait valoir M. Bachand. Autrement dit, les fournisseurs d’équipements agricoles et de suppléments alimentaires verraient leurs ventes diminuer.

Autre méthode efficace pour réduire les émissions de GES sur une ferme laitière : diminuer la taille du troupeau de remplacement. Actuellement, les producteurs élèvent entre 35 et 40 taures et génisses pour 100 vaches en production, soit un ratio de 35 à 40 %, jugé élevé par les spécialistes. Les juvéniles sont destinées à remplacer les vaches malades, peu productives ou trop vieilles. En diminuant le ratio à 20 ou 25 %, les économies en GES se chiffrent à 12 % et les économies financières sont substantielles.

Une vache laitière et ses sujets de remplacement émettent neuf tonnes de CO2 par année, soit l’équivalent de deux automobiles et demi. La principale source de pollution atmosphérique provient de la fermentation liée à la rumination, suivie par la gestion des déjections. Si changer l’alimentation des bovins pour réduire les rots et les pets chargés de méthane apparaît comme la solution rêvée dans ce contexte, les recherches ne sont pas concluantes. «La biologie de la vache, on ne peut pas la changer», résume M. Bachand.





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Beltane
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Message par Beltane »

.anthurium.  a écritfleuve Saint-Laurent est plus propre mais…
Le 22 septembre 2007 - 11:09  |  AgenceNews

Selon le quotidien La Presse, le fleuve Saint-Laurent serait une soupe d'hormones et de médicaments pour les poissons et la faune aquatique.

En effet, le quotidien rapporte que si la qualité de l'eau du fleuve est meilleure qu'il y a 50 ans, ce dernier est toujours menacé par une douzaine de médicaments comme l'ibuprofène, les antibiotiques et les analgésiques.
La moitié des médicaments que l'humain consomme se retrouvent dans l'urine et inévitablement, ils sont rejetés dans l'eau. Et les usines de filtration ne sont pas toutes outillées pour les intercepter.

Des chercheurs ont découvert que des poissons mâles attrapés près de Longueuil et de Repentigny démontraient dans des proportions d'environ 30% des signes de féminisation en raison des hormones.  

.anthurium.  a écritC'est quelque chose qui m'inquiète. Il y a déjà une étude qui parlait de la puberté précoce chez les enfants due a ces hormones.

.Anthurium, je t'avais demandé un renseignement, mais je crois que tu ne l'as pas vu.

Je réitère ma demande étant donné que je n'ai rien trouvé sur le net mentionnant l'étude dont tu parles. C'est un sujet qui me touche particulièrement puisque ma fille est traitée pour une PPV, les premiers signes sont apparus à l'âge de 3 ans et l'équipe d'endocrinologues qui l'a prise en charge en cherche  encore l'élément déclencheur. Ils regardent du côté environnemental, étant donné qu'elle ne répond a aucun autre critère connu provoquant une puberté précoce (hérédité, tumeur hypophysaire, etc.)

Merci !


Beltane  a écrit
Y'a-t-il un endroit sur le net ou ailleurs où on peut consulter l'étude dont tu parles ?
.anthurium.
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Message par .anthurium. »

Beltane  a écrit



.Anthurium, je t'avais demandé un renseignement, mais je crois que tu ne l'as pas vu.

Je réitère ma demande étant donné que je n'ai rien trouvé sur le net mentionnant l'étude dont tu parles. C'est un sujet qui me touche particulièrement puisque ma fille est traitée pour une PPV, les premiers signes sont apparus à l'âge de 3 ans et l'équipe d'endocrinologues qui l'a prise en charge en cherche  encore l'élément déclencheur. Ils regardent du côté environnemental, étant donné qu'elle ne répond a aucun autre critère connu provoquant une puberté précoce (hérédité, tumeur hypophysaire, etc.)

Merci !


 

Excuse moi pour le retard.

Je ne peux te parler donner la source de l'étude car je ne l'a connais pas. J'ai lu ou vu quelques chose dans ce sens il y a plusieurs années et ça m'avais marquée. Je te place un texte du Devoir qui parle des antibiotiques dans le saint-Laurent et il y a un paragraphe sur les hormones. J'espère que ce texte pourra te mener a des découvertes en se sens.


Le Saint-Laurent «traité»aux antibiotiques       Louis-Gilles Francoeur
Édition du samedi 01 et du dimanche 02 septembre 2007
Mots clés : fleuve Saint-Laurent, usine d'épuration, antibiotiques, Médicament, Eau, Montréal, Québec (province)

L'usine d'épuration de Montréal n'arrive pas à retenir ces médicaments

Des chercheurs de l'Université de Montréal ont établi que l'usine d'épuration métropolitaine, quatrième au monde par ses dimensions, laisse passer directement au fleuve de grandes quantités d'antibiotiques, dont on ignore les effets sur les espèces vivantes et la contribution à la résistance croissante des bactéries à ces médicaments.

L'étude en question, tout juste publiée dans le Journal of Environmental Monitoring de septembre, fait suite aux prélèvements et analyses d'un étudiant au doctorat, Pedro Segura, assisté notamment par le professeur Sébastien Sauvé, un spécialiste de la chimie environnementale, ainsi que par quatre autres collègues.

Six antibiotiques parmi les plus couramment prescrits ont été ciblés dans cette étude. Les concentrations relevées en amont et en aval de l'usine d'épuration métropolitaine se sont avérées «identiques à des détails près, ce qui indique que le système de traitement ne réduit pas ces concentrations», a précisé le professeur Sauvé au Devoir. Quant aux concentrations, qu'on a pu relever grâce à la mise au point d'une méthode nouvellement adaptée aux mesures dans des eaux usées, elles ont permis d'apprendre qu'il y avait entre 30 et 300 parties par milliard d'antibiotiques en moyenne dans chaque litre d'eaux usées rejeté au fleuve par l'usine.

Certes, convient le professeur Sauvé, des concentrations de 30 à 300 nanogrammes par litre sont très faibles. «Mais compte tenu de l'énorme quantité d'eaux usées rejetées chaque jour -- 2,5 millions de mètres cubes par jour, soit deux fois un Stade olympique plein --, la quantité totale rejetée demeure élevée.»

Selon les chiffres de Santé Canada cités dans cette étude universitaire, les antibiotiques figurent au quatrième rang des médicaments les plus prescrits au pays. Au Québec seulement, ils font l'objet de cinq millions de prescrïptions par année, la plupart comprenant une grande série de pilules. Transposées en volume quotidien, cela équivaut à un rejet de deux ou trois kilos d'antibiotiques par jour, soit approximativement une tonne par année.

Les problèmes soulevés par ce constat sont nombreux et, conclut l'étude, «d'autres études sont nécessaires pour évaluer le risque et les effets de ces antibiotiques sur le biotope aquatique».

En comparaison, une étude similaire réalisée sur un effluent municipal de la rivière Glatt, en Suisse, indique que les rejets de la métropole québécoise seraient environ 200 fois supérieurs.

Toutefois, ajoute le professeur Sauvé, il n'existe pas dans ce domaine de normes réglementaires éprouvées qui pourraient servir de barème afin de déterminer le degré de risque acceptable.

Un fait demeure, note l'étude des chimistes de l'Université de Montréal: les rejets d'antibiotiques sont un phénomène de plus en plus courant à travers le monde -- et souvent dans des concentrations similaires à celles relevées à Montréal -- parce que les systèmes d'épuration n'ont pas été conçus pour les intercepter.

Cependant, «au cours des dernières années, les inquiétudes se sont multipliées à propos de l'aboutissement et des impacts de ces agents chimiques sur l'environnement aquatique», note l'article scientifique, publié dans la revue de la Société royale de chimie. Ces antibiotiques proviennent évidemment de l'urine des personnes qui les absorbent à la maison, à l'hôpital ou dans les cliniques.

Le professeur Sauvé explique qu'une partie substantielle du problème provient du fait que les rejets des usines d'épuration sont toujours en amont de la prise d'eau potable d'autres villes. Or, déjà, les anovulants, eux aussi rejetés en quantités considérables par le biais de l'urine dans les eaux usées, constituent un autre sujet de préoccupation parce qu'il s'agit de perturbateurs endocriniens, ce que ne sont pas les antibiotiques, précise-t-il.

Les perturbateurs endocriniens déjouent les défenses du système hormonal, qui les confond avec des messages chimiques provenant des nombreuses glandes du corps humain ou animal. Ces molécules sont d'autant plus difficiles à parer que moins la dose est forte, plus le système hormonal se fait leurrer facilement, ce qui est tout à fait le contraire dans le cas des métaux lourds, par exemple. Ceux-ci provoquent des problèmes à fortes doses, que la médecine a généralement circonscrits et que les gouvernements tentent d'éviter par des normes. Quant aux perturbateurs endocriniens, on pourrait presque dire que moins les doses sont élevées, plus ils sont dangereux, car le système a moins de chances de déceler l'imposture. D'où la difficulté de les cibler par des normes autres que l'obligation de les éliminer de façon virtuelle.

Aux dangers potentiels des anovulants et des antibiotiques s'ajoute aussi désormais une autre famille de produits de synthèse de plus en plus préoccupants, les surfactants, omniprésents dans les savons et les produits nettoyants. Ces molécules fort abondantes, notamment dans les rejets des papetières, provoquent des malformations, des altérations du sexe et des dérèglements des cycles reproducteurs chez les poissons.

Les faibles doses d'antibiotiques relevées dans les eaux usées de Montréal, selon le professeur Sauvé, ne permettent pas de dire qu'elles posent un véritable problème de santé publique en raison des eaux potables qu'elles peuvent contaminer en aval. Le Saint-Laurent a une énorme capacité de dilution, reconnaît-il, mais on ne sait pas du tout s'il y a danger ou pas dans l'état actuel de la science, d'où la nécessité de vérifier par d'autres études si ces produits de la pharmacologie se retrouvent effectivement dans l'eau potable des villes situées dans le panache de gros émissaires comme celui de Montréal.

Mais pour y arriver, dit M. Sauvé, il faudra améliorer sensiblement les méthodes de détection pour déjouer la dilution, qui ne constitue pas une protection étanche contre de tels produits chimiques.

L'adoption par Montréal d'un système de traitement tertiaire à l'ozone ou au moyen d'ultraviolets très puissants pourrait réduire sensiblement les rejets d'antibiotiques, ajoute le professeur Sauvé. Les systèmes de traitement tertiaire, comme celui que Montréal songe à ajouter à son usine d'épuration, visent d'abord et avant tout à tuer systématiquement les bactéries, coliformes et autres, que le traitement de base n'élimine pas. Mais l'ozonation ou la stérilisation aux UV, généralement assez coûteuses, peuvent briser la structure moléculaire des antibiotiques et empêcher qu'ils n'aident les bactéries à mieux y résister.

«Quand on veut, en laboratoire, provoquer une résistance aux antibiotiques chez certaines bactéries pour mieux l'étudier, on les expose à de très faibles doses comme celles qu'on retrouve dans les eaux usées à la sortie de l'usine d'épuration. C'est surtout ce qui m'inquiète et ce qui justifie la poursuite de ce débat et des études pour déterminer s'il faut intervenir par différents moyens», conclut le professeur Sauvé.

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Message par .anthurium. »

J'ai trouvé ce lien qui peut t'intéresser. C'est une pétitionnaire qui pose des questions sur le rejets des hormones des production bovine et il y a les réponses de divers organismes.

http://www.oag-bvg.gc.ca/domino/petitio ... 2A007ACD50
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Il y a plusieurs articles via ce lien.


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Beltane
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Message par Beltane »

Merci beaucoup
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Message par .anthurium. »

Le Canada annonce ses couleurs à l'approche de la conférence de Bali

À une semaine de l'ouverture de la conférence onusienne de Bali, en Indonésie, où l'on doit entamer les négociations sur les suites à donner au protocole de Kyoto, le premier ministre canadien, Stephen Harper, a mis cartes sur table hier: ce traité international est une erreur que le monde ne doit jamais répéter, a-t-il dit.

Alors que se concluait la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, à Kampala, en Ouganda, M. Harper a qualifié l'accord sur les changements climatiques de document présentant des failles majeures, et il a prévenu que le Canada n'appuierait aucun nouveau traité comportant de telles lacunes.

Le premier ministre a estimé que la principale erreur de Kyoto avait été d'imposer des cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre à trois douzaines de pays, mais pas aux autres, parmi lesquels les plus grands pollueurs du monde, comme les États-Unis, la Chine et l'Inde. L'Agence internationale de l'énergie a justement indiqué cette semaine que 60 % de la hausse mondiale des émissions de gaz à effet de serre viendrait de la Chine et de l'Inde.

«C'était l'erreur de Kyoto», a-t-il lancé à un parterre de journalistes, au terme du sommet de Kampala.

«Nous avons déjà tenté l'approche "un tiers des pays auront des cibles obligatoires et espérons que les autres suivent l'exemple". Nous y sommes déjà. Et ça n'a pas fonctionné», a ajouté le chef conservateur.

Samedi, il avait déjà souligné que tout accord international sur les changements climatiques devait inclure des cibles contraignantes pour chaque pays, mais que ces cibles devaient être flexibles pour refléter la réalité économique de chaque pays. «Nous n'accepterons pas un cadre qui est contraignant pour certains pays, mais pas pour d'autres, a dit M. Harper en conférence de presse. C'est une recette pour l'échec sur la question des changements climatiques. Nous avons déjà un protocole comme ça, et il ne fonctionne pas.»

Hier, le premier ministre a donc fait valoir que le Canada se présenterait à Bali avec une proposition relativement simple dans ses cartons: tous les importants pollueurs doivent être de la partie, faute de quoi il n'y aura pas d'accord après la première phase de Kyoto, qui arrive à échéance en 2012. Il est cependant plus qu'urgent que les pays s'entendent sur une réduction des gaz à effet de serre, à la lumière des conclusions du rapport synthèse du Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique, publié le 18 novembre.

La prise de position de Stephen Harper a cependant pour effet de placer la barre à un niveau extrêmement élevé en vue des pourparlers des Nations unies sur le climat. Il a cependant dit préférer cette approche à celle adoptée par le passé.

Le premier ministre n'en était pas à sa première déclaration publique au sujet du protocole de Kyoto, prévoyant que les émissions de gaz à effet de serre soient inférieures de 6 %, d'ici à 2012, à ce qu'elles étaient en 1990. Il y a cinq ans, il avait qualifié l'entente de projet socialiste coûteux et avait tourné en ridicule la science du réchauffement climatique mondial, au moment de la signature du traité par le précédent gouvernement, libéral.

Le Canada est sermonné

M. Harper a fait l'objet de certaines critiques pour avoir soutenu hier que Kyoto était une erreur. Certains diplomates étrangers au sommet du Commonwealth se sont dits convaincus que la position canadienne est la recette parfaite pour que rien ne soit fait. Selon eux, elle repose sur le fait que des pays émergents comme le Chine et l'Inde, qui luttent pour éliminer la pauvreté, agissent en premier. «C'est un peu fallacieux, en fait, de présenter la position [du Canada] comme plus ambitieuse, a déclaré un responsable du Commonwealth. Nous devons montrer aux Indiens que nous prendrons les devants.»

Le ministre des Affaires étrangères britannique, David Miliband, n'a pas mentionné nommément le Canada ou l'Australie, mais il a déclaré que les négociations sur les changements climatiques étaient freinées par l'attitude «vous d'abord» de certains pays. Signe que l'image du Canada n'est plus tout à fait ce qu'elle était, au Royaume-Uni, la chaîne d'information continue Sky a présenté le Canada comme seul obstacle à un accord majeur sur le climat après la défaite du gouvernement conservateur de John Howard en Australie.

Stephen Harper a rejeté du revers de la main les critiques qui ont essaimé dans la presse internationale au cours de la rencontre en Ouganda, où le Canada a aidé à bloquer une entente impliquant la presque totalité des 53 pays du groupe afin d'établir des cibles de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pour les pays développés.

Les instigateurs de cette première ébauche d'entente l'avaient décrite comme une pierre angulaire pour établir un nouvel accord mondial qui succéderait au protocole de Kyoto pendant des négociations internationales sur les changements climatiques fort attendues le mois prochain à Bali, en Indonésie.

Les efforts de M. Harper, qui s'est dit fier du résultat final, ont permis d'élargir l'entente pour inclure des pays en voie de développement comme l'Inde, mais en retirant toutes références à des cibles contraignantes pour les remplacer par des objectifs plus vagues.

«Notre objectif commun est de parvenir [à Bali] à un accord global et complet qui renforce, élargit et approfondit les accords actuels et conduit à une réduction des émissions globales de gaz à effet de serre», souligne le document adopté samedi par le Commonwealth. «Cela devrait comprendre un objectif à long terme [...] en faveur d'une réduction des émissions à laquelle tous les pays contribueraient», ajoute le texte.

«Nous croyons qu'un certain nombre de pays développés n'ont pas apporté l'engagement que nous attentions. Ils sont les principaux contributeurs du dérèglement climatique, et ils devraient contribuer bien davantage [à la lutte]», a par la suite commenté Denzil Douglas, premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, dans les Caraïbes. «De l'avis général, ce document aurait pu aller plus loin», a-t-il ajouté.

La Malaisie a aussi exprimé sa déception. Interrogé sur l'«intransigeance» des Canadiens, le premier ministre, Abdullah Ahmad Badawi, a répondu: «D'une certaine manière, je ressens un peu de déception.» Le chef du gouvernement malaisien s'est toutefois félicité de la victoire des travaillistes australiens aux élections de samedi. Kevin Rudd, le futur premier ministre, a annoncé qu'il ratifierait le protocole de Kyoto, qui fixe des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre aux pays développés.

Samedi, le chef libéral Stéphane Dion a lui aussi critiqué la teneur de l'entente signée par le Commonwealth, se disant «extrêmement déçu, mais non surpris». M. Dion s'en est pris au gouvernement conservateur qui, selon lui, a empêché l'adoption de cibles absolues de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays développés pendant le sommet du Commonwealth en Ouganda. Il l'a accusé d'affaiblir les efforts environnementaux du Canada au pays et à l'échelle internationale.

Selon lui, l'approche actuelle du Canada en matière d'environnement pourrait ralentir les progrès d'autres pays. «M. Harper va amener d'autres pays, qui voudraient bouger éventuellement si on les encourageait à le faire, à ne pas bouger en disant "Ce n'est pas de notre faute: il y a des pays comme le Canada qui ne veulent pas vraiment agir"», a soutenu Stéphane Dion.

Avec l'Agence France-Presse, La Presse canadienne et Reuters

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DÉFI ÇA PRESSE»

Le dimanche 02 décembre 2007


Les écosceptiques refont surface

François Cardinal

La Presse

L'écologie est la nouvelle religion du XXIe siècle et Kyoto, le texte sacré qui chante ses louanges, selon les écosceptiques. Or la communauté internationale fait fausse route en misant sur ce genre de traité aussi inefficace que coûteux. Tour d'horizon d'un mouvement dont on parle peu.

Leur mort a été annoncée et pourtant, les sceptiques des changements climatiques sont toujours bien vivants. Seulement, le consensus scientifique a eu raison de leur entêtement: ils ont été obligés de réorienter leur discours.

Au cours des derniers mois, Bjørn Lomborg, Claude Allègre et Christian Gerondeau ont tous publié un livre pour vilipender la religion écologique, ses dérapages et les désastreuses solutions qu'elle propose, Kyoto étant considéré comme la pire.

On reproche aux «éco-intégristes» (Allègre) d'avoir «imposé une vision tragique de notre monde» (Gerondeau) et de traiter les rares personnes qui osent encore s'interroger tout haut de «parias» et d'«irresponsables» (Lomborg).

Mais on ne nie plus l'existence du réchauffement planétaire, pas plus qu'on n'évacue totalement la responsabilité de l'homme dans cette situation. Le glissement n'a rien de rhétorique: il confirme que le vaste consensus scientifique sur la question a eu raison des doutes, des incertitudes et du débat alimenté par les rares négationnistes.

Les néo-sceptiques que sont Allègre et Gerondeau font ainsi partie d'un courant de pensée largement inspiré des idées de Lomborg: on ne s'attaque pas aux changements climatiques comme tels, plutôt à la façon de les contrer.

«Loin de rejeter le progrès et de promettre à nos héritiers des conditions de vie spartiates imposées par la contrainte, nous voulons démontrer que la stratégie doit être inversée», écrit l'ancien ministre français Claude Allègre dans Ma vérité sur la planète.

«Il n'y a plus de débat à faire sur l'existence du réchauffement planétaire, renchérit le statisticien danois Bjørn Lomborg. Ce qui mérite d'être débattu, par contre, c'est la pertinence d'avoir comme unique réponse l'hystérie et la réduction à grands coûts des émissions de CO2.»

Dans Cool It, la suite de son best-seller mondial The Skeptical Environmentalist, Lomborg soutient à l'instar d'Allègre que la facture de la lutte contre les changements climatiques est disproportionnée par rapport à des gains minimes et incertains à long terme. La communauté internationale aurait plutôt intérêt à réorienter ses dépenses vers le tiers-monde.

À l'heure actuelle, 150 000 personnes meurent chaque année des effets des changements climatiques, rappelle-t-on en citant l'Organisation mondiale de la santé. Or plus de 4 millions meurent annuellement de malnutrition, 3 millions du SIDA, 2,5 millions de la pollution, etc.

Favorable à une taxation des émissions de carbone et à une intensification de la recherche technologique, Lomborg s'oppose toutefois à un prolongement de Kyoto au-delà de 2012. Il suggère plutôt d'abolir les subventions occidentales en agriculture, de restaurer les milieux humides pour réduire les dégâts causés par les inondations, d'assurer à tous une couverture médicale adéquate, de mieux prévenir le sida et la malaria, etc.

Dans Écologie, la grande arnaque, Christian Gerondeau, président de la Fédération française des automobile-clubs et des usagers de la route, déplore tout autant que des «centaines de milliards d'euros ou de dollars» soient «gaspillés sans aucun résultat».

La charge de M. Gerondeau s'attarde tout particulièrement aux «mythes fondateurs» du mouvement écolo, l'opposition au nucléaire et à ses déchets en étant un bon exemple. «On sait traiter (les déchets nucléaires) pour qu'ils ne présentent aucun risque pendant des siècles sinon des millénaires, contrairement à ce dont les écologistes ont réussi à convaincre l'opinion planétaire, déplore-t-il. Il s'agit là du type même du faux problème.» --Message edité par .anthurium. le 2007-12-02 08:11:14--
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Le mardi 04 décembre 2007

Gaz à effet de serre: le Sud aussi doit prendre ses responsabilités

Agence France-Presse

Washington

Un effort des pays développés pour réduire leurs émissions de CO2 ne suffira pas à protéger l'environnement, les pays pauvres et émergents doivent également prendre leurs responsabilités, selon un rapport publié lundi par une ONG américaine spécialisée dans le développement.

«Les émissions cumulées des pays en développement sont déjà suffisamment importantes pour mettre en péril la stabilité climatique, quelle que soit l'action des pays riches», indique cette étude du Center For Global Development (CGD).

Ces travaux, publiés à l'occasion de l'ouverture de la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Bali (Indonésie), «montrent que la croissance liée à l'énergie fossile dans les pays émergents, ajoutée aux niveaux déjà élevés d'émissions dues à la déforestation dans les pays en développement, conduira à la catastrophe bien avant que ces pays n'atteignent les niveaux de revenus des pays riches».

Ces conclusions vont à l'encontre de l'opinion communément admise selon laquelle ce sont d'abord aux pays riches de faire un effort dans ce domaine, parce que les pays émergents sont les premières victimes du réchauffement climatique et que leur développement économique et social est prioritaire. --Message edité par .anthurium. le 2007-12-04 07:06:32--
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beppine
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Message par beppine »

New York menacée d'inondations d'ici à 2070

Anne Chaon
Agence France-Presse
Paris

D'ici à 2070, au moins 150 millions de personnes vivant dans les villes côtières principalement d'Asie, mais aussi à Londres, New York ou Lagos, seront exposées au risque d'une inondation majeure due aux ouragans et à la montée du niveau des océans, selon les experts.

Selon une étude publiée mardi par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avec plusieurs instituts de recherches européens, le nombre d'individus potentiellement menacés pourrait ainsi tripler et les pertes financières atteindre la somme colossale de 35.000 milliards de dollars (contre 400 milliards aujourd'hui).

Sur les dix cités les plus à risque, toutes sont asiatiques à l'exception de Miami en Floride (au 9 rang): en tête, viennent Calcutta et Bombay (Inde), Dacca (Bangladesh) et Canton (Chine), Ho Chi Minh-Ville (Vietnam), Shanghai (Chine), Bangkok et Rangoun...

En étendant ce classement jusqu'à vingt, on trouve encore 15 villes asiatiques ainsi qu'Alexandrie en Égypte (11e), Lagos (15e), Abidjan (16e) et New York (17e).

«La concentration des risques sur ces mégapoles d'Asie et d'Afrique souligne l'urgence à intégrer le changement climatique aux politiques de développement urbain et de gestion du risque», estiment les auteurs dont les travaux paraissent alors que la communauté internationale est réunie au chevet du climat à Bali (Indonésie).

En termes de pertes financières, une vingtaine de villes de huit pays (Chine, États-Unis, Inde, Japon, Pays-Bas, Thaïlande, Vietnam et Bangladesh) concentrent 90% des dégâts: Miami, Canton et New York en tête, mais aussi Tokyo (8e), Hong-Kong (9e), la Nouvelle-Orléans (12e), suivie d'Osaka-Kobe, d'Amsterdam et de Rotterdam.

Le rapport se fonde sur une hausse du niveau des océans de 50 cm en 2070, estimation conforme aux hypothèses «moyenne à haute» du Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (Giec). Dans ses derniers travaux, le Giec a renoncé à donner une valeur limite aux estimations de hausse du niveau des océans, estimant «possible qu'elle soit plus rapide que ce à quoi on s'attendait» sous l'effet de la fonte accélérée des glaces du Groenland et de l'Antarctique.

Comble de malchance, notent les auteurs de l'OCDE, «les villes particulièrement peuplées et menacées par la montée du niveau des mers sont aussi les plus exposées aux vents extrêmes des ouragans et tempêtes tropicales».

Cependant, ils insistent sur les mesures de protection qui vont faire la différence entre l'exposition théorique aux risques et les conséquences potentielles: des villes comme Londres, Tokyo et Amsterdam sont particulièrement bien protégées, comparées aux normes en vigueur dans bien des pays en développement.

«La valeur économique des infrastructures dans les villes riches (plusieurs milliards de dollars à Hambourg) justifie une protection plus élevée. De même que l'aversion des riches pour les risques pousse les autorités locales et nationales à minimiser les risques naturels et environnementaux», ajoutent-ils.

Pour autant, le «Grand New York», dont le PIB (produit intérieur brut) dépasse celui de Londres, Tokyo et Amsterdam est bien moins bien protégé qu'elles et Shanghai, dont le PIB est inférieur à celui de Londres, dispose d'un niveau de protection équivalent à celui de la capitale britannique.

En conclusion, les auteurs rappellent le triste sort de la Nouvelle-Orléans en 2005, insistent sur «l'inertie de la réponse socio-économique» aux perspectives de risques naturels et recommandent «de commencer aujourd'hui à protéger les villes portuaires de conséquences prévisibles pour le milieu du siècle».

Source:http://www.cyberpresse.ca/article/20071 ... IRONNEMENT
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Earendil
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Message par Earendil »

selon lemission les années lumieres diffusée sur la premiere chainwe de radio canada et un geologue francais comem invité la rechauffement de la planete serait causé surtout par le changement d,axe de notre planete

selon ce geologue le pole nord magnitique est constament en mouvement et depuis peu il a meme acceleré il se dirrige vers le nord ouest
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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Message par .anthurium. »

 
Le samedi 08 décembre 2007


Trois minutes d’écologie

Pierre Foglia

La Presse

Avertissement: vous avez trois minutes pour lire cette chronique. Trois minutes comme dans le règlement pour les moteurs de madame la ministre de l’Environnement. Au-delà de trois minutes, cette chronique produit des gaz à effet de serre, il s’ensuit un réchauffement de la planète et peuvent en résulter des inondations, des famines, et même la disparition de certaines espèces.

Trois minutes donc, pendant lesquelles nous allons parler d’écologie. Quelle était votre question déjà? Ah oui, vous vous demandiez si l’avenir de la planète me préoccupe?

Pas une crisse de seconde. Je n’y pense jamais. Je pense souvent à l’avenir de la planète mais à peu près jamais en termes écologiques, jamais pour me demander comment l’Homme et sa fiancée s’adapteront aux dramatiques changements climatiques annoncés. Cela ne me préoccupe ni ne m’interpelle. Quand je pense à l’avenir de la planète, c’est pour me demander quelle en sera la culture dans sept ou huit siècles (le livre-papier aura-t-il complètement disparu?), qu’en sera-t-il du langage, de l’art en général, de Dieu (de l’idée de), de l’état de la pensée, de la beauté, du Tour de France, et de comment on assurera le service après-vente de la démocratie, mais me demander quel temps il fera? Jamais.

Franchement? L’écologie me déconcerte.

Par exemple, madame la ministre et son règlement de trois minutes dont on nous rabat les oreilles ces jours-ci. Je ne comprends pas. Le discours écologique tourne toujours autour de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, autour de l’idée que si l’on ne fait rien la planète pourrait se réchauffer de quatre degrés d’ici 100 ans et alors bonjour les inondations...

Sauf que dans 100 ans je serai mort. Mes enfants seront morts. Mes petits-enfants seront morts. Et dans 100 ans l’Homme et sa fiancée auront sans doute trouvé une solution. Laquelle? Eh bien par exemple, quand l’eau va monter: ils vont reculer plus loin sur la rive. Pas fous. Ou alors ils resteront là, mais ils rouleront les bas de leurs pantalons pour ne pas les mouiller.

Anyway c’est dans 100 ans. Il y a beaucoup plus urgent. Je ne comprends pas pourquoi le discours écologique, toujours gonflé aux gaz à effet de serre, ne dit presque rien du cancer. Ne dit presque rien de la chimie. Ne dit presque rien de l’usage intensif des pesticides en agriculture. Le Canada par exemple, si prompt à s’inquiéter de la nocivité du lait cru, si prompt à mesurer notre cholestérol, le Canada homologue plus de 300 produits qui sont soit des insecticides, soit des herbicides, soit des fongicides et qui nous font crever, et qui nous donnent la peste et des boutons, et des bubons polychlorés.

Je veux bien ne pas laisser tourner mon moteur plus de trois minutes si cela peut faire plaisir à madame la ministre de l’écologie, mais la même ministre pourrait-elle me rassurer sur l’effarante augmentation depuis 30 ans des mélanomes (cancers de la peau), des myélomes (cancers de la moelle osseuse), de cas de leucémie, de cancers de la vessie, de cancers chez les animaux même? La ministre peut-elle me confirmer que cela n’a rien à voir avec l’industrie chimique? Si elle ne peut pas me le confirmer, pourrait-elle me dire ce qu’elle fait, et ce que ses prédécesseurs et homologues au fédéral ont fait pour réguler l’industrie chimique qui est au cœur de cette chierie délétère dont mes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants risquent de crever cent mille fois plus que d’un tsunami causé par l’éventuel réchauffement de la planète?

Pourrait-elle me confirmer que les hormones et antibiotiques administrés au bétail ne favorisent pas le développement, chez l’humain, de bactéries résistantes aux antibiotiques (ce qu’on appelle l’antibiorésistance)? Me confirmer aussi que ces hormones et antibiotiques sont sans aucun effet cancérigène. Si elle ne peut pas me le confirmer, qu’attend-elle pour interdire les antibiotiques dans la production animale?

C’est là mon sentiment: on se trompe de discours écologique. On ne se trompe pas vraiment, on va au plus facile. C’est plus facile de pomper l’air des citoyens avec «sacs de plastique ou sacs de papier?», c’est plus facile de nous infantiliser, «les os de poulet dans le bac bleu, les petits pots de yogourt dans le bac vert», c’est sûr, c’est plus facile de nous dire ne pas laisser tourner notre moteur plus de trois minutes que d’aller causer cinq minutes avec le PDG de Monsanto ou celui de Dupont.

* * *

Autre source importante de pollution dont on ne parle jamais, le discours écologique lui-même qui produit en masse de l’extrême correctness, de la bonne opinion, de l’amour de soi-même, de l’avenir pour nos petits-enfants, et du sirop.

J’entends les écolos aujourd’hui, j’entends les bons prêtres d’autrefois, j’entends les vieux hippies, j’entends les féministes d’il y a 35 ans. Le mouvement féministe défendait la cause fondamentale de l’égalité entre l’homme et sa fiancée, les écolos mènent peut-être un combat qui sauvera la planète, alors pourquoi ses mouvements dits «d’ouverture» finissent-ils par devenir oppressants? À cause de leurs certitudes même?

Pourquoi dénoncer Harper et Bush mais se laisser flatter dans le sens du poil par Charest qui sait nous amuser, il est vrai, avec des règlements tout à fait rigolos, alors voilà ça prend un Hummer et ça prend un chrono, vous êtes prêts? Partez! Vous avez trois minutes.

Au moins Harper et Bush ont le courage de poser brutalement une vraie question: le capitalisme est-il soluble dans l’écologie?

Soyez gentils de ne pas me répondre une connerie, genre: le développement durable. De toute façon vos trois minutes sont terminées.


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Message par .anthurium. »

Cette partie du texte me rejoins:

Citation article Foglia
Je veux bien ne pas laisser tourner mon moteur plus de trois minutes si cela peut faire plaisir à madame la ministre de l’écologie, mais la même ministre pourrait-elle me rassurer sur l’effarante augmentation depuis 30 ans des mélanomes (cancers de la peau), des myélomes (cancers de la moelle osseuse), de cas de leucémie, de cancers de la vessie, de cancers chez les animaux même? La ministre peut-elle me confirmer que cela n’a rien à voir avec l’industrie chimique? Si elle ne peut pas me le confirmer, pourrait-elle me dire ce qu’elle fait, et ce que ses prédécesseurs et homologues au fédéral ont fait pour réguler l’industrie chimique qui est au cœur de cette chierie délétère dont mes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants risquent de crever cent mille fois plus que d’un tsunami causé par l’éventuel réchauffement de la planète?

Pourrait-elle me confirmer que les hormones et antibiotiques administrés au bétail ne favorisent pas le développement, chez l’humain, de bactéries résistantes aux antibiotiques (ce qu’on appelle l’antibiorésistance)? Me confirmer aussi que ces hormones et antibiotiques sont sans aucun effet cancérigène. Si elle ne peut pas me le confirmer, qu’attend-elle pour interdire les antibiotiques dans la production animale?

C’est là mon sentiment: on se trompe de discours écologique. On ne se trompe pas vraiment, on va au plus facile. C’est plus facile de pomper l’air des citoyens avec «sacs de plastique ou sacs de papier?», c’est plus facile de nous infantiliser, «les os de poulet dans le bac bleu, les petits pots de yogourt dans le bac vert», c’est sûr, c’est plus facile de nous dire ne pas laisser tourner notre moteur plus de trois minutes que d’aller causer cinq minutes avec le PDG de Monsanto ou celui de Dupont.
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L'énergie solaire: c'est ailleurs qu'au Québec

12 janvier 2008 - 09h06

La Presse

Hélène Baril


L'emballement pour l'énergie solaire qui se répand un peu partout sur la planète n'a pour ainsi dire aucun écho au Québec, où cette forme d'énergie reste très marginale.

Les tarifs relativement bas de l'électricité au royaume d'Hydro-Québec et l'absence de subventions expliquent le sous-développement de l'énergie solaire.

Contrairement à ce qu'on croit souvent, le potentiel solaire d'un pays ne dépend pas du climat mais des heures d'ensoleillement.

Ainsi, le potentiel solaire de Montréal est supérieur à ceux de villes comme Tokyo au Japon et Berlin en Allemagne, les deux pays du monde où cette forme d'énergie est la plus développée.



Le soleil est gratuit pour tout le monde, mais utiliser son énergie pour s'éclairer ou chauffer sa maison exige un investissement de départ important. Entre 700 et 2000$ pour un chalet et de 5000$ à 30 000$ pour une maison, selon Ressources naturelles Canada.

C'est la raison pour laquelle la plupart des pays ont recours aux subventions et aux mesures d'incitation fiscale pour développer l'énergie solaire.

Au Canada, seul l'Ontario a un programme d'encouragement digne de ce nom.

Il subventionne l'installation de systèmes de chauffage solaire et offre d'acheter au prix de 42 cents le kilowattheure, l'énergie de source solaire qui sera injectée dans le réseau de la province.

Faute d'un coup de pouce gouvernemental, bien peu de ménages québécois sont prêts à faire l'investissement requis pour produire de l'énergie solaire, même si sa rentabilité à long terme est assurée.

Depuis juillet 2006, les Québécois qui produisent leur propre énergie, solaire ou autre, peuvent réduire d'autant leur facture d'électricité. Hydro-Québec mesure l'énergie qu'ils produisent et leur accorde un crédit équivalent.

Ce programme a attiré jusqu'ici seulement 7 autoproducteurs, qui utilisent des panneaux solaires pour produire une partie de l'énergie dont ils ont besoin, selon les données fournies par Hydro-Québec.

Quatre autres, dont trois utilisent des éoliennes et l'autre les panneaux solaires, sont en voie d'achever l'interconnexion entre leur système et celui d'Hydro. --Message edité par .anthurium. le 2008-01-12 16:15:10--
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Un volcan fait fondre les glaciers en Antarticque

Mathieu Perreault

La Presse

Des glaciologues britanniques ont découvert un volcan sous un kilomètre de glace en Antarctique. Sa dernière éruption remonte à 325 avant notre ère et la chaleur qu'il dégage toujours accélère la glissade d'un glacier de 200 000 kilomètres cubes vers l'océan. En 2001, un morceau de 700 kilomètres carrés s'en était brusquement séparé.

 
C'est la première fois qu'on observe les traces d'une éruption subglaciaire en Antarctique. L'événement a pulvérisé la surface du glacier de l'île de Pine sur plusieurs centaines de mètres et envoyé un panache de fumée et de débris à 12 kilomètres d'altitude, selon les modélisations. Ce phénomène a été observé ailleurs sur la planète, notamment en Islande en 2004, quand le volcan Grimsvötn avait fait éruption de cette manière.

«À cause des sédiments géologiques, nous savions qu'une éruption est survenue vers 325 av. J.-C., à l'époque d'Alexandre le Grand, mais jusqu'à maintenant nous ignorions où», a précisé David Vaughan, de la Commission antarctique britannique, l'un des coauteurs de l'étude publiée dans Nature Geosciences. «Comme nos calculs montrent que l'éruption s'est produite dans les cinq derniers siècles avant notre ère, c'est probablement la bonne.»
 
Forme elliptique

Les débris de l'éruption sont situés à une profondeur de 100 à 700 mètres sous la surface de la glace. Des études précédentes avaient repéré leurs traces, mais on pensait jusqu'à maintenant qu'il s'agissait de la trace radar du sol. Avec un radar plus puissant installé dans un avion ayant survolé le site en 2004 et 2005, les glaciologues britanniques ont détecté la trace du vrai sol, plusieurs centaines de mètres en bas. La forme elliptique des débris a vite indiqué qu'il s'agissait d'une éruption volcanique et a permis aux chercheurs d'estimer qu'il n'y avait pas beaucoup de vent le jour de l'éruption. L'épaisseur de la couche de débris est très mince par endroits, seulement 0,3 millimètre. Le sommet d'une montagne qui atteint presque la surface du glacier est fort probablement le volcan lui-même.

Le « cercle de feu »

Plusieurs autres volcans se trouvent dans l'Antarctique-Occidentale, dont fait partie le glacier. Ils font partie du «cercle de feu» entourant le Pacifique, qui comprend aussi les volcans de Californie et d'Océanie. Les glaciologues britanniques estiment qu'ils accélèrent la fonte des glaces due au réchauffement de la planète dans cette région du continent, qui contient 2,2 millions des 25,4 millions de km3 de glace en Antarctique. Le glacier de l'île Pine contient environ 200 000 km3 de glace, ce qui en fait le plus important d'Antarctique-Occidentale.

Les glaciers de l'Antarctique ne devraient pas fondre avant plusieurs siècles, mais des études récentes avancent que la hausse du niveau des mers due à la fonte des glaciers du Groenland (un mètre d'ici 2100) pourrait les déstabiliser. Si ce scénario catastrophe se concrétise, la hausse des mers pourrait aller jusqu'à 6 mètres.





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