Élections fédérales 2006

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tuberale
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Un sondage en ligne révèle une proportion élevée d'électeurs indécis


Presse Canadienne


Le Centre de recherche Décima, en collaboration avec la faculté de journalisme et communication de l'Université Carleton, sonde les opinions politiques de plus de 4000 Canadiens par l'intermédiaire d'un sondage hebdomadaire sur Internet. Les résultats de ce sondage sont transmis en exclusivité à la Presse Canadienne.

A peine 43 pour cent des personnes interrogées au cours de la première semaine de la campagne ont affirmé être certaines de la façon dont elles voteront le 23 janvier _ ce qui laisse un vaste bassin d'électeurs situés au centre de l'échiquier politique susceptibles de se laisser convaincre.

Selon le sondage initial de la maison Décima, mené au cours d'une période de sept jours se terminant le 1er décembre, tous les chefs de parti _ le libéral Paul Martin, le conservateur Stephen Harper et le néo-démocrate Jack Layton, à l'exception du bloquiste Gilles Duceppe _ étaient touchés par le phénomène _ une situation "unique", selon le pdg de Décima, Bruce Anderson.

Ainsi, 43 pour cent des électeurs sondés affirment qu'ils ont pris leur décision et qu'ils n'en changeront pas; 20 pour cent disent avoir un penchant pour un parti mais pourraient changer d'idée; 28 pour cent, qu'ils sont certains d'aller voter mais ne savent pas encore pour qui.

Seulement 36 pour cent des femmes, contre 50 pour cent des hommes, ont indiqué avoir fait leur choix. En outre, 62 pour cent des personnes se considérant à la droite du centre savent pour qui elles voteront, mais seulement 51 pour cent de celles qui se considèrent au centre sont décidées.

Même si davantage de participants (46 contre 42 pour cent de l'ensemble du groupe) ont affirmé que leur vote serait motivé par le désir de changement plutôt que par l'inconfort devant les solutions de rechange des libéraux, chez les indécis, la situation était inversée: 48 pour cent disaient être motivés par leur inconfort devant les options de rechange, et 41 pour cent par le désir de changement.

Chez les électeurs encore hésitants, la tendance les portait à pencher davantage pour les libéraux (32 pour cent) et les néo-démocrates (24 pour cent) que pour les conservateurs (23 pour cent) ou les bloquistes (7 pour cent).

Ce sondage en ligne de 4337 participants sélectionnés au hasard comporte une marge d'erreur n'excédant pas 1,49 point, 19 fois sur 20.

Bien sûr, les personnes qui n'ont pas accès à Internet forment un segment de la population qui n'est pas représenté au sein des participants, a reconnu M. Anderson, dimanche.
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tuberale
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Gilles Duceppe s’excuse

Nathaëlle Morissette

La Presse


Accusé d’avoir employé un ton teinté de nazisme après avoir lancé qu’il souhaitait voir les libéraux «disparaître» de la carte électorale québécoise, le chef bloquiste, Gilles Duceppe a présenté ses excuses ce matin.

Il a admis du même souffle avoir fait preuve d’un excès d’enthousiasme. En effet, à l’occasion du conseil général de son parti, qui se tenait dimanche à Longueuil, M. Duceppe a déclaré sans ambages à ses troupes: «Les libéraux, on les fait disparaître. Faites-vous un cadeau!»

Ces propos ont soulevé l’ire du ministre Jean Lapierre qui s’est empressé de réagir à peine quelques heures après la déclaration du chef bloquiste. M. Lapierre n’a pas mâché ses mots à l’endroit de son adversaire. «Ce genre de langage où tu veux faire disparaître tes adversaires, il y a un petit ton de nazisme dans ça», a soutenu le ministre.







«Dimanche, j’ai montré un peu trop d’enthousiasme dans mes propos, a tenu à préciser M. Duceppe devant les journalistes ce matin, lors d’une visite au local électoral de la circonscrïption de Bourassa. Si mes propos, dans un contexte électoral, ont pu choquer certaines personnes, je m’en excuse. Quant à Jean Lapierre, c’est à lui de fournir des explications sur sa déclaration.»

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tuberale
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SELON DUCEPPE

Les communautés culturelles s'intéressent au Bloc

Lia Lévesque

Presse Canadienne

Montréal


Plus de représentants des communautés culturelles qu'avant votent en faveur du Bloc québécois, estime le chef Gilles Duceppe, qui prévient que le Parti libéral du Canada ne peut plus les tenir pour acquis.

Le Bloc québécois a lancé le volet de son programme consacré aux communautés culturelles, lundi, en présence de ses candidats issus de ces communautés: Vivian Barbot dans Papineau, Justine Charlemagne dans Saint-Léonard—Saint-Michel, May Chiu dans LaSalle-Emard, William Fayad dans Saint-Laurent—Cartierville, Gérard Labelle dans Honoré-Mercier, Apraham Niziblian dans Bourassa, Maka Kotto dans Saint-Lambert et Meili Faille dans Vaudreuil-Soulanges.

«Les libéraux ont tenu pour acquis ces gens», témoignant ainsi de «leur suffisance», a déploré le chef bloquiste, lors d'une rencontre avec la presse au Marché Jean-Talon à Montréal.


À preuve, Adil Charkaoui, qui conteste le certificat de sécurité émis contre lui, était présent à la conférence de M. Duceppe. Il a promis aux journalistes de «faire du porte à porte» pour le Bloc québécois dans la circonscrïption de Bourassa, celle de l'ancien ministre Denis Coderre, qui avait signé son certificat de sécurité.

M. Charkaoui aussi a affirmé aux journalistes que les libéraux ont tort de tenir pour acquis les membres des communautés culturelles.

«Il n'y a pas deux sortes de Québécois», a lancé M. Duceppe, plaidant l'ouverture non seulement dans le discours mais dans l'action.

Le fait de présenter des candidats aux élections qui sont issus des communautés culturelles n'est «pas la seule façon» d'attirer celles-ci au Bloc québécois, a-t-il admis, arguant qu'il fallait défendre les causes qui les intéressent. Et ces gens aussi sont indignés du scandale des commandites.

Quand on reproche aux partis de présenter des candidats issus de ces communautés dans des circonscrïptions qui peuvent être difficiles à prendre, M. Duceppe réplique qu'il est vrai qu'à ce stade-ci, les circonscrïptions les plus faciles ont déjà été prises.

«Il y a moins de comtés libres qu'il y en avait.»

Il objecte toutefois qu'on lui avait déjà soulevé cet argument du «comté prenable» dans Vaudreuil-Soulanges et Saint-Lambert. Or, les électeurs de ces deux circonscrïptions ont élu un député bloquiste issu des communautés culturelles. Donc plus il y en aura, plus ils auront des chances d'être élus. «Un moment donné, la quantité se transforme en qualité», a-t-il commenté.

Pressions sur une candidate

Par ailleurs, la candidate du Bloc dans LaSalle-Emard, May Chiu, a soutenu que des membres du conseil d'administration de l'organisme pour lequel elle travaille, le Service à la famille chinoise du Grand Montréal, lui avaient demandé de démissionner.

Il semble que la direction de l'organisme communautaire, qui dépend à 80 pour cent de subventions du gouvernement libéral du Québec, aurait eu peur de les perdre à cause de l'engagement de Mme Chiu au sein du parti souverainiste sur la scène fédérale.

C'est lors d'une réunion du conseil d'administration, mercredi dernier, que cette demande lui aurait été faite par certaines personnes, a-t-elle relaté aux journalistes. Et elle n'a nullement l'intention de démissionner.

Elle attribue à des gens «qui ont des pensée féodales» cette demande de démission qui lui a été adressée.


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Fabine
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Message par Fabine »

tuberale  a écritGilles Duceppe s’excuse

Nathaëlle Morissette

La Presse


Accusé d’avoir employé un ton teinté de nazisme après avoir lancé qu’il souhaitait voir les libéraux «disparaître» de la carte électorale québécoise, le chef bloquiste, Gilles Duceppe a présenté ses excuses ce matin.

Il a admis du même souffle avoir fait preuve d’un excès d’enthousiasme. En effet, à l’occasion du conseil général de son parti, qui se tenait dimanche à Longueuil, M. Duceppe a déclaré sans ambages à ses troupes: «Les libéraux, on les fait disparaître. Faites-vous un cadeau!»

Ces propos ont soulevé l’ire du ministre Jean Lapierre qui s’est empressé de réagir à peine quelques heures après la déclaration du chef bloquiste. M. Lapierre n’a pas mâché ses mots à l’endroit de son adversaire. «Ce genre de langage où tu veux faire disparaître tes adversaires, il y a un petit ton de nazisme dans ça», a soutenu le ministre.







«Dimanche, j’ai montré un peu trop d’enthousiasme dans mes propos, a tenu à préciser M. Duceppe devant les journalistes ce matin, lors d’une visite au local électoral de la circonscrïption de Bourassa. Si mes propos, dans un contexte électoral, ont pu choquer certaines personnes, je m’en excuse. Quant à Jean Lapierre, c’est à lui de fournir des explications sur sa déclaration.»



Je ne trouvais pas que sa déclaration valait une excuse mais maintenant qu'il l'a fait, je crois qu'il a été un chef habile.  

Un petit feu, on l'éteind, il n'y a plus de feu. Terminé nous passons à autre chose.

J'édite pour ajouter que maintenant il n'y a plus que Lapierre qui est pris avec son nazisme. --Message edité par fabine le 2005-12-05 22:26:49--
mariami
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Message par mariami »

J'ai un ex-beau-frère qui avait perdu son emploi lors des premières campagnes du PQ, car on avait su qu'il était membre du PQ  

On va sûrement trouver un emploi à cette dame....

Et j'ai l'impression que des gens qui étaient pour voter pour les Libéraux mais un peu à reculons, certains indécis, vont voter pour Harper après sa promesse sur les garderies

 











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Éolianne
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Message par Éolianne »

Je trouve ça vraiment niaiseux de la part de Lapierre de traiter Duceppe de nazi (naziste, me semble que ça existe pas ce mot là) à cause que Duceppe a suggéré de se débarrasser des libéraux (donc de n'en élire aucun). Je trouve ça stupide en titi et maudit qu'il a encore baissé dans mon estime. Et il n'y était pas haut.


Au fait, est-ce que ça va changer quelque chose pour vous que marc garneau fasse la course pour un siège de Député? Autrement dit, est-ce que vous élieriez plus une "personnalité publique" comme lui plutôt qu'un autre? J'ai de la misère avec la vague de "woooow!" qu'il y a autour de lui. C'est pas parce qu'il est allé dans l'espace que c'est un bon politicien. C'est peut-être un épais, on sait pas
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tuberale
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Revue de presse - Un peu de tout


Manon Cornellier
Édition du mardi 6 décembre 2005


Murdoch Davis, de Winnipeg, en a assez. Aux lecteurs du très ontarien Toronto Star, il rappelle que l'Ouest n'est pas bleu de part en part. Ce n'est pas parce que notre système électoral déforme le visage politique d'une région en permettant à un parti de dominer indûment qu'il faut donner foi à cette image trompeuse.

Davis, qui est éditeur de The Beaver magazine, rappelle que les conservateurs ont récolté 68 des 92 sièges dans l'Ouest en 2004, mais avec un appui oscillant entre 36,3 et 41,8 %, selon les provinces. En Alberta, rien que là, les libéraux ont obtenu 22 % des voix, le NPD, 9,5 % et les Verts, 6,1 %. Bref, environ un électeur sur quatre dans cette province a privilégié un parti de gauche ou du centre.

Davis secoue nos idées reçues d'une autre manière. Il souligne que les quatre provinces de l'Ouest ne forment pas un bloc monolithique. En Colombie-Britannique, près de 64 % des électeurs ont voté au centre ou à gauche, mais les conservateurs ont arraché presque les deux tiers des sièges. En Saskatchewan, le PC a pris tous les sièges sauf un avec seulement 41,8 % du vote. Et ça continue. En plus, dans l'Ouest comme ailleurs au pays, les libéraux et les néo-démocrates sont populaires dans les grandes villes alors que les conservateurs ont la faveur des petites villes et de la campagne.

Ça ressemble à un plaidoyer pour une réforme électorale et on aurait pu espérer un début de débat hier dans le National Post alors que David Asper, membre de la famille propriétaire du dit journal, invitait les partis à mettre la réforme démocratique à l'ordre du jour. Mais voilà sa liste des choses à changer : accorder plus de pouvoir aux députés d'arrière-banc, la tenue de votes libres aux Communes, la réforme du Sénat, un contrôle parlementaire sur les nominations, le rappel des députés, la tenue de référendum d'initiatives populaires et la tenue d'élections à date fixe. La réforme électorale n'y apparaît pas. De quoi plaire aux libéraux qui ne la souhaitent pas. Malgré tout, Asper insiste sur l'urgence de redonner une voix aux citoyens de plus en plus désabusés en ce qui a trait à la politique.



À ceux qui soutiennent qu'un gouvernement minoritaire est une bonne chose parce qu'il force le parti au pouvoir à faire des compromis, Asper demande d'imaginer ce que feraient pareilles réformes sur tout gouvernement, qu'il soit minoritaire ou majoritaire. Il est persuadé que les citoyens seraient davantage préoccupés par les idées de leurs élus que par leurs pitreries. La démocratie canadienne a besoin d'être renforcée, croit-il, au lieu de la litanie de promesses habituelles, petites mais électoralistes.




On pourrait voir la réforme démocratique comme une autre retombée nécessaire de la commission Gomery, mais celle que n'avaient pas vue venir bien des éminences grises des partis politiques est l'attention soutenue que portent maintenant certains médias au monde des lobbyistes et aux antichambres des partis, rapporte Doug Fischer dans l'Ottawa Citizen. Il évoque cette photo où on voyait Paul Martin, en novembre 2003, entouré de son équipe de transition composée avant tout de lobbyistes. Personne n'en avait fait un scandale. En cette ère post-commandites, il serait impossible de répéter l'exercice sans soulever l'indignation, confie Andrew Stark, un expert en matière de conflits d'intérêt à l'Université de Toronto. La tolérance du public en matière d'éthique s'est resserrée. Les nominations des conseillers et des directeurs de campagne sont scrutées à la loupe pour vérifier l'existence de liens éventuels avec des firmes faisant affaire avec le gouvernement. La transparence a la cote, bien qu'il reste beaucoup de chemin à faire. Fischer constate que les partis font moins appel, cette année, à de l'expertise extérieure et qu'on se tient prêt à répondre aux questions sur les liens entretenus par les lobbyistes venus en renfort.



***

Michael Ignatieff n'a pas fait seulement la une du Devoir en fin de semaine. L'Ottawa Citizen lui a réservé trois pages samedi. Un très long texte qui s'intéresse à ses écrits et ses idées, surtout dans le domaine de la politique internationale et des droits de la personne. L'intérêt vient du fait qu'il est rare de nos jours qu'un politicien entre dans l'arène avec autant de bagage intellectuel, relève le journaliste Robert Sibley. Pessimiste, ce dernier s'inquiète. «Ce qui arrivera de ces idées et idéaux qu'il a passé tant de temps à articuler sera un test pour déterminer si l'intelligence fondée sur des principes peut survivre la réalité lilliputienne de la politique canadienne où, semble-t-il, éviter de dire ce qu'on pense et abandonner ses principes sont les exigences essentielles d'une carrière réussie, surtout si on est libéral.»

Chroniqueuse au Citizen, Susan Riley, elle, ne cache pas son agacement devant le parachutage du candidat-vedette, au prix d'un trucage par le parti du processus de mise en nomination. Selon elle, cela équivaut à se moquer de la démocratie. (Ne parlait-on pas de réforme démocratique plus tôt ? Ça ne part pas bien.) Riley pense que le parti aurait dû prévoir la résistance des membres d'Etobicoke-Lakeshore, surtout qu'Ignatieff partage son temps entre la circonscrïption et Boston, vient à peine de s'acheter une propriété au Canada et a affirmé à un journal de Harvard, où il enseigne, qu'il espérait y retourner en cas de défaite. Il dit avoir fait de l'humour. Riley ne trouve pas amusant cette façon d'aborder la politique en dilettante.

Quant aux libéraux, elle se demande jusqu'où ils sont prêts à ignorer leurs principes pour recruter une vedette, le fameux professeur ayant appuyé la guerre en Irak. (À noter que le très pro-Meech Paul Martin a aussi approuvé, pour faire la lutte à Jack Layton, la candidature de Deborah Coyne, la juriste qui a secondé Clyde Wells dans le torpillage du fameux accord.) Les conservateurs ne sont pas mieux, eux qui ont ignoré leur propre règle contre le parachutage en sélectionnant le fonctionnaire dénonciateur Allan Cutler pour le comté d'Ottawa-Sud. «Ce qui est scandaleux dans tout ça est ceci. Si les candidats vedettes sont si spéciaux et supérieurs, pourquoi ne tentent-ils pas d'obtenir leur nomination selon les règles de l'art ?»

Pour rire un peu : Sheila Copps nous apprend que l'équipe de Paul Martin avait rebaptisé la TPS, ou GST en anglais, «Get Sheila Tax». Elle ne peut manquer, dans le Toronto Sun, de relever l'ironie de voir la fameuse taxe ressurgir dans cette campagne, mais comme munitions pour les conservateurs de Stephen Harper.




vivier
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Message par vivier »

beau texte merci Tuberale

vivre et laisser vivre
Scoubidoux
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Message par Scoubidoux »

Éolianne  a écritJe trouve ça vraiment niaiseux de la part de Lapierre de traiter Duceppe de nazi (naziste, me semble que ça existe pas ce mot là) à cause que Duceppe a suggéré de se débarrasser des libéraux (donc de n'en élire aucun). Je trouve ça stupide en titi et maudit qu'il a encore baissé dans mon estime. Et il n'y était pas haut.


Au fait, est-ce que ça va changer quelque chose pour vous que marc garneau fasse la course pour un siège de Député? Autrement dit, est-ce que vous élieriez plus une "personnalité publique" comme lui plutôt qu'un autre? J'ai de la misère avec la vague de "woooow!" qu'il y a autour de lui. C'est pas parce qu'il est allé dans l'espace que c'est un bon politicien. C'est peut-être un épais, on sait pas



C'est plutôt rare qu'ils prennent des épais comme astronautes.;)

Par contre, on peut se questionner sur la valeur politique de l'homme.
Éolianne
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Message par Éolianne »

Épais pas nécessairement dans le sens de "pas intelligent", plus dans le sens de "prend des décisions twit, manque de jugement, pense pas avant d'agir, etc".
vivier
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Message par vivier »

c'est que Martin est en panique il ne sait plus quoi faire pour renverser les sondages il essai de prendre des personnalités connu. ça me fait penser au P L Q avec Guy Lafleur qui parlait du droit devéto quelle farce !

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Message par cristal_8331 »


Lapierre ne doit pas aimer la chanson  LIBÉREZ-NOUS DES LIBÉRAUX!  Va-t-il la boycotter?   Si Ducepppe avait choisi ce slogan pour sa campagne, il y aurait eu du brasse-camarade.

 
Moi_Caroline
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Message par Moi_Caroline »

est trop bonne!

vivier
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Message par vivier »

se libéraux des libéraux c'est notre tache a nous c'est quasiment un devoir

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tuberale
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Martin riposte aux attaques de Lord et Duceppe corrige un candidat


Presse Canadienne



Le chef libéral Paul Martin s'est défendu mercredi dans le dossier de l'unité nationale. De son côté, Gilles Duceppe a corrigé un candidat qui ne veut pas parler de souveraineté.

Paul Martin a riposté aux attaques du premier ministre du Nouveau-Brunswick, le conservateur Bernard Lord, qui donnait un coup de pouce mardi soir à Stephen Harper en invitant les Canadiens à chasser les libéraux.

M. Lord tient les libéraux responsables de la montée du "séparatisme" au Québec et voit mal comment on peut demander au "pyromane" d'éteindre le feu.

M. Martin a répliqué que c'est le rôle et le devoir du premier ministre de défendre son pays.

Pour sa part, le chef conservateur, Stephen Harper, a évidemment endossé les remarques de Bernard Lord, en disant que les libéraux ne sont pas la solution au problème séparatiste, ils en sont la cause.

Et puis toujours dans le dossier de l'unité nationale, le chef du NPD, Jack Layton, a annoncé un important virage par rapport à son engagement de la dernière campagne électorale.

M. Layton n'ambitionne plus de révoquer la loi sur la clarté référendaire. Il propose maintenant un exercice de réconciliation avec le Québec, sans toutefois préciser sous quelle forme.

Dans l'autre camp, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a été mis dans l'embarras par les propos de son candidat dans Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, qui dit ne pas vouloir perdre son temps à parler de souveraineté pendant la campagne électorale, alors qu'il faut mettre l'accent sur la création d'emplois et le logement social.

M. Duceppe a rabroué son candidat en disant qu'au contraire, le Bloc québécois est là pour défendre les intérêts du Québec et faire la promotion de la souveraineté.
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Message par mariami »

Mais M. Ouellet n'a quand même pas tort.  tout le monde sait que Boisclair veut faire un référendum vite après la victoire du PQ alors là, présentement, poru aller chercher des votes, il doit être question de logements sociaux et de création d'emplois.... De ce qui peut aider les gens en fait.


 











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Le Bloc tente de faire ses choux gras d'un discours souverainiste de Lapierre



Presse Canadienne



Le Bloc québécois a continué mercredi à déterrer de vieux discours des candidats libéraux, en attirant l'attention sur des propos souverainistes tenus en 1992 par le lieutenant québécois du premier ministre Paul Martin, Jean Lapierre.

"C'est évident que traditionnellement, les députés fédéraux à Ottawa ont été pris dans le carcan traditionnel du compromis, des fois même de la compromission, avec des partis nationaux qui nivellent toujours par en bas", peut-on entendre M. Lapierre affirmer dans une vidéo rendue publique mercredi par le Bloc.

Le ministre, qui a co-fondé le parti indépendantiste fédéral aux côtés de Lucien Bouchard en 1990, aborde ensuite, dans son discours de 1992, la question de la souveraineté.

"Si, aujourd'hui, le mouvement souverainiste prend de l'ampleur, si plus de gens adhèrent à cette politique, c'est parce qu'il y en a qui, beau temps mauvais temps, bon sondage mauvais sondage, n'ont pas laissé s'ébranler leurs convictions par la mode du jour", affirme-t-il devant des militants.

Jean Lapierre entreprend ensuite de décrire les tactiques dont seraient capables les libéraux fédéraux.

"J'étais là, moi, en 80 (au Parti libéral du Canada), puis je n'avais pas 7 ans, raconte-t-il. Et je vous dis que ça va y aller à grands coups. Et la seule chose qui va résister à ça, c'est une volonté de fer. Parce que, comme je vous dis, il n'y aura pas de limite de l'autre côté. Ca va être la campagne du désespoir."

La porte-parole de M. Lapierre, Irène Marcheterre, a pris l'affaire en riant, mercredi soir.

"Ce n'est rien de nouveau, tout cela était de notoriété publique", a-t-elle affirmé en entrevue téléphonique à La Presse Canadienne.

"Et je trouve que M. Lapierre est beaucoup plus convaincant pour parler de la réussite du Canada qu'il l'était à l'époque pour parler de la souveraineté!"

Mardi, le Bloc avait attiré l'attention sur un discours prononcé en 1986 par le candidat libéral dans Vaudreuil-Soulanges, Marc Garneau. L'ancien astronaute qualifiait alors de "charité illusoire" l'augmentation constante du budget affecté aux services aux élèves ayant des difficultés d'apprentissage
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Les téléspectateurs soumettent 9000 questions pour les débats des chefs

Presse Canadienne



Des Canadiens ont répondu à une invitation des réseaux de télévision en les inondant des questions qu'ils souhaitent poser aux chefs des partis fédéraux.

Environ 9000 personnes ont envoyé des questions par courriel aux cinq réseaux participant à la présentation des débats télévisés des chefs.

A partir de ces questions, les réseaux ont identifié six grands thèmes qui seront abordés par les candidats au cours des deux premiers débats jeudi et vendredi de la semaine prochaine à Vancouver. Le premier se déroulera en français et le deuxième en anglais.

Chaque thème _ économie, éthique et gouvernance, environnement, politique étrangère, politiques sociales et unité nationale _ se composera d'un échantillon représentatif de questions que les téléspectateurs poseront aux chefs.

La deuxième série de débats se tiendra à Montréal ou Gatineau, en anglais le 9 janvier, et en français le 10 janvier. Ce sera un modérateur qui posera toutes les questions durant ces deux débats.

Afin de garantir qu'aucun chef ne bénéficiera d'un avantage injuste durant les débats, 28 tirages séparés ont été faits jeudi pour déterminer plusieurs aspects de ces soirées, dont la loge du chef et la position de son lutrin, en passant par l'ordre dans lequel ils prendront la parole.

La chance a décidé que le premier ministre Paul Martin sera au même lutrin _ le troisième en partant de la gauche _ lors des quatre débats et qu'il sera le premier à faire sa déclaration de clôture, ce qui permettra à ses adversaires de réfuter ses arguments.

Le format retenu pour les débats _ un seul chef peut parler à la fois afin d'éliminer les foires d'empoigne _ rendent toutefois secondaires des aspects tels que l'ordre de prise de parole et la position des lutrins.
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Les citations du jour de la campagne électorale

Presse Canadienne

MONTREAL


Voici les meilleures citations du jour dans le cadre de la campagne électorale fédérale:



"Si le Bloc n'était pas là, au Québec, il y aurait 75 députés libéraux d'élus, parce que les conservateurs n'ont pas ces racines, ni le NPD." - Gilles Duceppe sur les ondes de la station radiophonique CHEQ de Sainte-Marie, en Beauce.

"C'est ça, la réalité, a-t-il précisé. On peut être d'accord ou pas, on peut souhaiter autre chose, mais la réalité est nette: si on veut se débarrasser des libéraux - 'libérez-nous des libéraux', comme disent les Loco Locass -, eh bien il y a une seule façon, et c'est de voter pour le Bloc. Nous sommes les seuls capables de faire ça." - Gilles Duceppe.


"M. Duceppe et le Bloc québécois commencent à prendre le vote des Québécois comme acquis. Le ton de leur campagne est de plus en plus arrogant." - Le chef conservateur Stephen Harper à North Bay.


"Je suis en train de me demander si Gilles Duceppe est un vrai démocrate. On en est rendu avec une intolérance vis-à-vis les opinions des autres personnes." - Le candidat conservateur Lawrence Cannon.


"Un gouvernement conservateur va travailler avec le Québec, avec le premier ministre fédéraliste du Québec, afin de changer les choses pour vrai, comme la réalité du déséquilibre fiscal." - Stephen Harper


"On ne peut plus se permettre encore quatre ans de dialogue de sourds. Le Québec doit reprendre son rôle de leader dans la fédération canadienne et le Canada son rôle de leader dans le monde entier." - Stephen Harper.


"Les armes de poing tuent, c'est pour ça qu'elles existent et elles font trop de morts au Canada." - Le chef libéral Paul Martin, au sujet de l'interdiction des armes à poing, qu'il a proposé jeudi.


"Il ne s'agit pas seulement d'enlever les armes de la circulation, mais nous devons aussi donner quelque chose en retour, nous devons donner l'espoir aux jeunes." - Paul Martin.


"Le Canada a eu beaucoup de commencements. Il a commencé quand les colons français sont arrivés, puis quand la Confédération s'est produite, puis lorsque des vagues d'immigrants sont arrivées au pays." - Paul Martin expliquant aux enfants sa version de l'histoire du Canada.







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Le commentaire d'un bloquiste sur Frulla jugé raciste et sexiste

Presse Canadienne


Un porte-parole de la communauté italo-québécoise est indigné par les propos du candidat bloquiste Thierry Saint-Cyr rapportés dans un journal communautaire, à l'effet que la candidate libérale Liza Frulla n'a rien d'autre à apporter au débat public que sa recette de sauce à spaghetti.

Giuliano D'Andrea qualifie ces propos de sexistes et de racistes. Il craint que par leur teneur, M.Saint-Cyr veuille aussi dire que la place de Mme Frulla est dans sa cuisine, à l'instar d'autres femmes faisant de la politique.

L'an dernier, Mme Frulla avait fait paraître une recette de sauce à spaghetti sur le calendrier qu'elle a fait distribuer dans sa circonscrïption de Jeanne-Le-Ber, dans le sud-ouest de Montréal. L'initiative avait déplu à son adversaire Thierry Saint-Cyr parce qu'elle avait été financée par les contribuables.

L'organisation électorale de Liza Frulla n'a pas commenté les récentes déclarations de Thierry Saint-Cyr.

Giuliano D'Andrea, un ancien dirigeant d'Alliance-Québec, déplore que ce commentaire du candidat bloquiste entretienne des stéréotypes à l'endroit de la communauté iralienne qui a peine à se relever de toutes les allégations mafieuses du scandale des commandites.

Aux élections de 2004, Mme Frulla n'a défait M.Saint-Cyr que par 72 votes sur quelque 40 000 voix exprimées dans Jeanne-Le-Ber.
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