Le scandale des commandites- rapport Gomery demain

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NetRoll
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Le mardi 05 avril 2005

Commandites

L'opposition déchaînée aux Communes

Sylvain Larocque

Presse Canadienne

À la veille d'une levée possible de l'ordonnance de non-publication du témoignage de Jean Brault à la Commission Gomery sur le scandale des commandites, l'opposition s'est déchaînée aux Communes.

Bloquistes, conservateurs et néo-démocrates se moquent particulièrement de la décision des libéraux, lundi, de faire appel à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) afin de déterminer si le parti gouvernemental a pu être victime de «fraude» de la part de certains individus.

Le whip en chef du parti souverainiste, Michel Guimond, est même allé jusqu'à citer en Chambre «plusieurs gros noms du Parti libéral (...) identifiés comme étant très actifs dans le scandale des commandites».

Le chef Gilles Duceppe a toutefois assuré que tous les noms avaient été évoqués à la Commission avant le témoignage de M. Brault, ancien président de l'agence de publicité Groupaction, impliquée dans le scandale.

A sa sortie des Communes, M. Duceppe a néanmoins a fait ses gorges chaudes d'une déclaration faite lundi par le ministre Jean Lapierre pour expliquer le témoignage explosif de Jean Brault: «Il se peut qu'il y ait eu un groupe parallèle aux élus légitimes du parti».

«Il y a un groupe parallèle dans le Parti libéral, y compris Gagliano, Chrétien et compagnie, j'imagine», a raillé le chef bloquiste.

En Chambre, M. Duceppe avait de nouveau demandé aux libéraux de placer en fiducie l'argent «sale» reçu en dons des agences ayant profité du scandale, 600 000 $, selon le Bloc. Le premier ministre Paul Martin a répondu que les militants de tous les partis étaient des gens «honnêtes qui sont dévoués».

«S'il y a un groupe isolé de personnes qui ont fait des choses inappropriées, elles seront punies», a-t-il assuré.

«Si tous les militants libéraux étaient honnêtes, pourquoi fait-il appel à la GRC? a rétorqué Gilles Duceppe. Qu'il m'explique donc cela. Cela ne tient pas.»

De son côté, le chef néodémocrate, Jack Layton, ne s'est pas gêné pour traiter le premier ministre Paul Martin de «victime en chef».

Élections?

La tension n'a cessé de monter sur la colline parlementaire, ces derniers jours, à la suite du témoignage explosif de M. Brault, dont les médias ne peuvent toujours pas faire état. Certains stratèges des partis d'opposition se demandent si une levée de l'interdit de publication ne serait pas propice au déclenchement d'élections hâtives.

Mais il reste à voir si cela se produira à court terme. Mercredi, la juge Lise Côté, de la Cour supérieure du Québec, doit annoncer si elle permet le report du procès criminel de M. Brault, accusé de fraude, qui doit en principe commencer le 2 mai.

Dans l'éventualité où la juge accepterait de repousser les procédures en septembre, comme le demande l'avocat de Jean Brault, le commissaire John Gomery pourrait être tenté de lever l'interdit de publication, qu'il a en grande partie justifié par la proximité de la date du procès. Mais si la magistrate s'en tenait à la date déjà fixée, il apparaît peu probable que M. Gomery lève rapidement l'interdit de publication, ce qui calmerait les rumeurs d'élections, du moins pour l'instant.

S'ils voulaient défaire le gouvernement, les partis d'opposition pourraient adopter une motion de censure. Une autre possibilité serait de voter contre le projet de loi de mise en oeuvre du budget, la semaine prochaine. Mais la décision des libéraux, mardi, de retirer un aspect litigieux de ce texte, lié à la Loi sur la protection de l'environnement, risque de changer la donne.

Aux Communes, le ministre des Travaux publics, Scott Brison, a accusé le Bloc de vouloir «forcer une élection avec des témoignages non prouvés».

«Si c'est bon pour les séparatistes, ce n'est pas bon pour le Canada, a-t-il clamé. Le Bloc veut détruire le Canada et la réputation de tous les fédéralistes. Il ne veut pas donner la chance au juge Gomery de terminer son travail.»
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NetRoll
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Message par NetRoll »

Le PLC demande à la GRC d'enquêter sur lui-même à 12h28 HAE, le 4 avril 2005.

MONTREAL (PC) - Le Parti libéral du Canada demande à la Gendarmerie royale du Canada d'enquêter sur la possibilité qu'il ait lui-même été victime de fraude.

http://www.ckoi.com/actualite.php?cat=2&id=N040406AU

--Message edité par NetRoll le 2005-04-05 21:03:29--
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tuberale
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les fraudeurs eux-mêmes déguisés en victimes.........on aura tout vu  
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NetRoll
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Message par NetRoll »

Surtout que la GRC...

Citation :GRC :
Le gouvernement a versé 3 millions pour la célébration du 125e anniversaire de la force policière. L'argent fut acheminé par trois agences : Lafleur, Media/I.D.A. Vision et Gosselin, qui ont conservé 1,3 million de dollars en commissions et ont remis le solde, soit 1,7 million, à la GRC.
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tuberale
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        .tabarnouche, m'a en dire.....sans ça.......je vais me mettre à pleurer.....cibole......de belle corruption.....  
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Skarhet
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Message par Skarhet »

Eh bien! Voilà qu'en parcourant un blogue qui fait le résumé de la Commission Gomery (qui nous dit ce qu'on est pas supposé savoir!), j'apprends que mon ancien patron a été partie prenante dans l'affaire!

Je ne suis pas tellement surprise!  
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NetRoll
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Je me sens.....

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Fourmi
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Message par Fourmi »

Skarhet  a écritEh bien! Voilà qu'en parcourant un blogue qui fait le résumé de la Commission Gomery (qui nous dit ce qu'on est pas supposé savoir!), j'apprends que mon ancien patron a été partie prenante dans l'affaire!

Je ne suis pas tellement surprise!    

Y'a de gros noms qui snot sortis, dont certaions sont encore très actifs en politique! Dire qu'un de ceux-là risque d'être facilement réélu, le coeur me lève...
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Skarhet
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Message par Skarhet »

Fourmi  a écrit

Y'a de gros noms qui snot sortis, dont certaions sont encore très actifs en politique! Dire qu'un de ceux-là risque d'être facilement réélu, le coeur me lève...  

Des gros noms... Y'en a un pis un autre... Ton ... aussi est impliqué!     --Message edité par Skarhet le 2005-04-05 22:06:17--
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Fourmi
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Skarhet  a écrit

Des gros noms... Y'en a un pis un autre... Ton  aussi est impliqué!      

Faut pas le dire... Y'a un interdit!  Est0ce que tu pourrais éditer mon message? Y'a des gens qui savent où je vis, alors je pense qu'on n'a aps le droit de mentionner ce fait... Merci! --Message edité par tuberale le 2005-04-05 22:12:51--
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Skarhet
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Ça se rend jusque là? je pensais que si on nommait pas c'était ok... Je lisais les déclarations de Duceppe à ce sujet et il allait relativement loin. Enfin vaut mieux pas prendre de chances!
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Fourmi
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Message par Fourmi »

Skarhet  a écritÇa se rend jusque là? je pensais que si on nommait pas c'était ok... Je lisais les déclarations de Duceppe à ce sujet et il allait relativement loin. Enfin vaut mieux pas prendre de chances!

Ben si les noms ne sont ressortis que dans le témoignage avec l'interdit, on ne peut pas en aprler... Moi c'est la première fois que j'entendais le nom de mon ..., donc je crois que c'est le témoignange de Brault qui l'a fait ressortir... Alors vaut mieux prévenir que guérir! lol

Mais je lisais un avocat dans La Presse et si on constate que l'interdit ne donne rien aprce que trop de gens vont lire sur les sites américains, le juge devrait lever cet interdit... ON verra bien!
orve
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Message par orve »

Rénatane  a écrit
C'est pratique connaitre l'anglais cliss !  

J'ai modifié ma réponse..........c'est contre moi que je suis en cliss......  

Sur le site qu'on ne peut nommé, le texte est maintenant traduit en français par un bon samaritain

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tuberale
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Le Parti libéral demande et obtient une part active devant la commission Gomery



Presse Canadienne | Le 4 avril 2005 - 17:58



Alarmé par le contenu du témoignage rendu par Jean Brault, de Groupaction, la semaine dernière, le Parti libéral du Canada a demandé et obtenu, lundi, l'autorisation de participer dorénavant à part entière aux travaux de la commission Gomery.

Le commissaire Gomery a acquiescé à la demande, jugeant que la réputation du Parti libéral avait été mise à mal au cours des trois jours du témoignage de Jean Brault et risquait encore de l'être.

"Il est clair que les intérêts du Parti libéral sont pleinement en jeu devant nous et la réputation du parti risque d'être affectée par ce que j'ai entendu et peut-être ce que je vais entendre", a indiqué M. Gomery.

"Il serait injuste que le Parti libéral n'ait pas le droit d'interroger les témoins et de faire certaines représentations", a-t-il ajouté.

A la demande de l'avocat de Jean Brault, Harvey Yarosky, le commissaire a interdit aux médias de rendre publiques certaines informations contenues dans la requête présentée par l'avocat de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada, Doug Mitchell. Il l'a obtenu. Me Mitchell souhaitait que la totalité de sa requête soit frappée d'un interdit de publication. Cela lui a été refusé.

La requête du Parti libéral stipule que des propos de Jean Brault et, auparavant, ceux de Bernard Thiboutot (un employé de Groupaction à Québec) sont de nature à causer des préjudices au Parti libéral.

A la faveur d'une pause, Me Doug Mitchell a fait valoir, en lisant un texte, en français et en anglais, que lorsque Paul Martin a pris la direction du Parti, ce dernier se trouvait dans une situation financière précaire. Plus particulièrement, l'aide québécoise comptait une dette de 3 millions $, "ce qui ne concorde guère avec des allégations à l'effet que le Parti aurait reçu antérieurement des sommes substantielles par l'entremise de moyens inappropriés", a avancé l'avocat.

Me Mitchell a par la suite rappelé la poursuite civile entreprise par le gouvernement pour récupérer quelque 41 millions $, qui auraient été déboursés de manière inappropriée.

"De ce montant, je vous rappelle qu'environ 30 millions $ sont réclamés à M. Brault", a-t-il souligné.

Il a finalement dit avoir contacté la Gendarmerie royale du Canada pour lui demander d'enquêter sur la possibilité que le Parti ait lui-même fait l'objet de fraude ou autres actes nuisibles aux mains de certains individus.

De façon officielle, Jean Brault a versé des contributions totalisant 166 000 $ au Parti libéral du Canada, section québécoise, de façon directe et indirecte.

Par ailleurs, il est devenu clair, lundi en fin de journée, que le témoignage de M. Brault prendra fin mardi en matinée, mais que le contre-interrogatoire du représentant du Parti libéral devrait prendre à lui seul une journée.

Certains autres avocats ont annoncé leur intention de poser quelques questions avant que le commissaire Gomery donne congé au témoin Brault. Dans le meilleur des cas, cela se produira jeudi. C'est alors que le commissaire demandera aux parties s'il y a lieu de maintenir ou non l'interdit de publication relativement au témoignage de Jean Brault.

Au moment de rendre sa décision, le commissaire connaîtra celle de la juge Lise Côté de la Cour supérieure à qui Me Yarosky, l'avocat de M. Brault, a demandé vendredi de reporter en septembre le procès de son client et du co-accusé Charles Guité. Au départ, le procès devait s'amorcer le 2 mai et c'est sur cette base que le commissaire Gomery avait accordé l'interdit de publication sur le témoignage de Jean Brault.

Il avait été sensible à l'argument voulant que la proximité du procès allait rendre difficile, voire impossible, la sélection de jurés impartiaux.

Quant aux informations qui circulent sur Internet aux Etats-Unis, depuis le week-end, et qui relatent les grandes lignes du témoignage rendu jusqu'ici par Jean Brault, il appartiendra au Procureur général du Québec de déterminer s'il y a eu outrage au tribunal, c'est-à-dire violation de l'interdit de publication rendu par le commissaire Gomery, a déclaré le responsable des communications de la commission, François Perreault.

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Message par Voyeur23 »

Citation :Commandites

Enquête policière demandée sur le PQ et le Bloc

Presse Canadienne

Ottawa

Le gouvernement libéral de Paul Martin est passé en mode contre-attaque, aujourd'hui, dans l'affaire des commandites: il réclame une enquête policière sur le Parti Québécois et le Bloc Québécois.



Le lieutenant politique du Québec, Jean Lapierre, affirme que le PQ et le Bloc pourraient avoir profité de ce qu'on appelle «l'argent sale» des commandites.

À cet égard, M. Lapierre s'appuie sur les révélations d'un ex-consultant de la firme Groupaction, Alain Renaud, qui a déclaré dans diverses entrevues que la firme avait versé 100 000 $ au Parti Québécois à la fin des années 1990 pour conserver un contrat de la Société des alcools du Québec.

Jean Lapierre affirme que ces faits sont extrêmement troublants et que ces partis devraient demander à la GRC ou à la Sûreté du Québec d'enquêter comme l'a fait le gouvernement libéral. Il soutient qu'il y a déjà eu des transferts importants d'argent entre le PQ et le Bloc dans le passé et qu'une partie de ces sommes aurait pu se retrouver dans les poches du Bloc.

Interrogé sur le démenti du Parti Québécois concernant le montant de 100 000 $, M. Lapierre a indiqué qu'il n'y a peut-être pas de trace d'un montant global de 100 000 $, mais plus probablement d'une série de petites sommes de 3000 $, en raison de la loi sur le financement des partis politiques au Québec.





j'aimerai profiter de cette tribune pour remercier, le grand Jean Lapiere qui dénnonce enfin les vrai coupable du scandale des commandites......  le partis quebecois et le Bloc quebecois, qui ont grandement profité, selon lapierre, de l'argent sales,



merci jean, tout le quebec sais que vous etes un politicien honnete,


c'est une opinion --Message edité par voyeur23 le 2005-04-06 15:04:44--

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Message par Boule à mites »

Les vrais coupables...?

Je ne sais pas se le PQ, le Bloc ou le PLQ sont coupables de quelque chose ou pas étant donné qu'on n'a aucune information là-dessus (à moins que tu aies des sources autres que Lapierre, qui a beau jeu de raconter n'importe quoi vu l'ordonnance de non publication).  Tout au plus, une photo dans La Presse ce matin montrait clairement un membre de l'entourage de Gagliano dans le camp Charest aux élections de 1998, mais semble-t-il que tout était en ordre.

Mais je ne comprends pas pourquoi le PQ et le Bloc seraient les "vrais" coupables du scandale des commandites:

1) le PQ et le Bloc n'avaient AUCUN pouvoir dans l'attribution des contrats du programme et encore moins dans la création de celui-ci;
2) pourquoi diable le Parti libéral du Canada aurait-il mis sur pied un programme pour aider des adversaires politiques...?!

Tu as bien sûr le droit à ton opinion Voyeur, mais tant qu'à l'avoir formulée publiquement, pourquoi ne pas aussi nous expliquer de quelle manière une telle chose aurait pu se passer selon toi?  Parce qu'en disant qu'ils sont les "vrais" coupables, ce que je comprends, c'est qu'eux auraient été les principaux instigateurs et bénéficiaires, avant même les Libéraux et les agences, et ça m'apparaît totalement impossible. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-04-06 15:15:25--
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NetRoll
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Message par NetRoll »

BouleAMites_  a écritLes vrais coupables...?

Je ne sais pas se le PQ, le Bloc ou le PLQ sont coupables de quelque chose ou pas étant donné qu'on n'a aucune information là-dessus (à moins que tu aies des sources autres que Lapierre, qui a beau jeu de raconter n'importe quoi vu l'ordonnance de non publication).  Tout au plus, une photo dans La Presse ce matin montrait clairement un membre de l'entourage de Gagliano dans le camp Charest aux élections de 1998, mais semble-t-il que tout était en ordre.

Mais je ne comprends pas pourquoi le PQ et le Bloc seraient les "vrais" coupables du scandale des commandites:

1) le PQ et le Bloc n'avaient AUCUN pouvoir dans l'attribution des contrats du programme et encore moins dans la création de celui-ci;
2) pourquoi diable le Parti libéral du Canada aurait-il mis sur pied un programme pour aider des adversaires politiques...?!

Tu as bien sûr le droit à ton opinion Voyeur, mais tant qu'à l'avoir formulée publiquement, pourquoi ne pas aussi nous expliquer de quelle manière une telle chose aurait pu se passer selon toi?  Parce qu'en disant qu'ils sont les "vrais" coupables, ce que je comprends, c'est qu'eux auraient été les principaux instigateurs et bénéficiaires, avant même les Libéraux et les agences, et ça m'apparaît totalement impossible.  

Je crois que c'était du sarcasme

Pour ce qui est du PQ, hier soir aux nouvelles, j'ai entendu quelqu'un dire que le PQ aussi était "sensible" à octroyer des contrats plus facilement aux gens qui cotisaient à la caisse du parti... C'est pas 100% clean, mais c'est TRÈS loin de ce qu'on ne peut pas lire sur le parti Libéral...
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Fourmi
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Pris dans La Presse d'aujourd'hui...

Scandale des commandites PLC, PLQ et PQ dans l'embarras
LA TOURMENTE GAGNE QUÉBEC...... et perdure à Ottawa
Toupin, Gilles; Bellavance, Joël-Denis

Ottawa - Le Bloc québécois est catégorique: le " groupe parallèle " au sein du Parti libéral responsable du scandale des commandites, tel que dénoncé par le ministre des Transports Jean Lapierre lundi, était composé des libéraux les plus influents de la dernière décennie, dont l'ancien premier ministre Jean Chrétien.

Dans une atmosphère survoltée à la Chambre des communes, hier, le chef bloquiste Gilles Duceppe a soutenu que l'actuel premier ministre Paul Martin est devenu complice de ce " groupe parallèle " en n'ordonnant pas à son parti de rembourser immédiatement " l'argent sale " aux contribuables.

Tournant à nouveau en dérision la thèse défendue la veille par les libéraux selon laquelle le Parti libéral est une victime dans toute cette affaire, les trois partis de l'opposition ont tenté par tous les moyens hier de pousser le gouvernement Martin dans ses derniers retranchements.

" À la seule lumière des témoignages publics, a lancé Gilles Duceppe, l'histoire du gouvernement n'est pas crédible. La preuve révèle que le Parti libéral est au coeur du scandale des commandites, tant et si bien qu'au cours des trois dernières élections, tous les candidats libéraux, de Shawinigan à LaSalle en passant par Outremont, ont bénéficié de l'argent sale. " M. Duceppe faisait ainsi allusion aux circonscrïptions détenues par Jean Chrétien (jusqu'au dernier scrutin), Paul Martin et Jean Lapierre.

Secoué par la virulence des questions de l'opposition, le premier ministre Paul Martin a rétorqué que le Bloc québécois ne devrait " pas déchirer sa chemise ", rappelant qu'il s'est engagé à rembourser toute somme d'argent qui aurait été obtenue de manière " inappropriée " par son parti. " S'il y a un groupe isolé de personnes qui ont fait des choses inappropriées, elles seront punies ", a lâché Paul Martin.

Revenant à la charge, le whip du Bloc québécois, Michel Guimond, a affirmé que plusieurs gros noms du Parti libéral avaient été identifiés, à la commission Gomery, comme étant très actifs dans le scandale des commandites. M. Guimond a alors énuméré les noms de " (Jean) Carle, (Jean) Pelletier, (Jean) Chrétien, (Alfonso) Gagliano, (Benoît) Corbeil, (Joe) Morselli, (Jean-Marc) Bard, (Jacques) Corriveau ", ajoutant que la liste était longue. M. Guimond a ainsi voulu démontrer que le " groupe parallèle " évoqué par M. Lapierre n'était pas constitué de quidams, comme l'indiquait le ministre des Transports lundi.

" Le gouvernement tente de se défiler de ses responsabilités en départageant les libéraux entre l'ancienne garde et la nouvelle garde. Le premier ministre ne se souvient-il déjà plus qu'il était lui-même le numéro 2 de l'ancienne garde, qu'il était ministre des Finances, qu'il était vice-président du Conseil du Trésor de l'ancienne garde et que beaucoup de ses ministres actuels faisaient partie de ce qu'il appelle l'ancienne garde, bref, toute la même gang? " a lancé Michel Guimond.

En donnant cette liste de noms, le Bloc québécois s'est défendu hier d'avoir violé l'ordonnance de non-publication du commissaire John Gomery, en vigueur pendant la durée du témoignage explosif de Jean Brault, ancien président de Groupaction qui s'est taillé la part du lion des contrats de commandite.

Devant les journalistes, M. Duceppe a déclaré: " Tous ces noms-là sont apparus dans les témoignages précédents, exactement tous ces noms-là. "

Le chef conservateur, Stephen Harper, n'est pas resté à l'écart des échanges musclés touchant le scandale des commandites. Après avoir entendu Paul Martin promettre à nouveau que le PLC remboursera l'argent sale, une fois que le commissaire Gomery aura déposé son rapport, M. Harper a exigé de M. Martin qu'il s'engage à traduire en justice tout membre du PLC qui aurait trempé dans des activités criminelles.

M. Martin a répliqué que " personne dans ce pays n'est au-dessus de la loi ", soulignant qu'il incombe à la GRC, dans notre système, de déposer des accusations de nature criminelle.

Hier, le chef du NPD, Jack Layton, a joint sa voix à celle du Bloc pour réclamer la création d'une fiducie où le PLC devrait déposer l'équivalent de " l'argent sale " pour rembourser éventuellement le Trésor public.

En attendant que le témoignage-choc de Jean Brault soit rendu public, tous les partis se préparent à la possibilité d'élections printanières. Des députés conservateurs accentuent d'ailleurs la pression sur leur chef Stephen Harper afin qu'il provoque la chute du gouvernement Martin. Le député manitobain Brian Pallister est l'un de ceux qui réclament la tenue d'un scrutin afin de tirer avantage du mécontentement des électeurs au sujet des commandites et il évoquera cette question au caucus conservateur d'aujourd'hui.

Pour l'heure, les stratèges conservateurs souhaitent en privé que le Bloc québécois prenne sur lui le fardeau de déposer une motion de blâme à l'endroit du gouvernement minoritaire de Paul Martin afin de ne pas payer le prix politique d'élections déclenchées hâtivement.

Alors que flotte dans le paysage politique ce parfum d'élections, le chef bloquiste Gilles Duceppe estime que les libéraux cherchent en vain à désamorcer la bombe politique qui risque de leur sauter en plein visage sous peu. " J'ai l'impression que la stratégie des libéraux, analyse Gilles Duceppe, c'est d'avoir mis des mines antipersonnel un peu partout, puis ils ne se souviennent pas où. Ils vont finir par piler dessus. "

Au même moment, la Cour fédérale accordait au procureur général du Canada hier de devancer au 7 juin l'audience en demande de récusation du commissaire Gomery, question de ne pas entraver inutilement les travaux de la commission d'enquête. Cette demande de récusation avait été déposée par Jean Chrétien, qui reproche au commissaire d'avoir déjà tiré des conclusions avant le terme de son enquête.



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Fourmi
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C'est ici qu,on donne des infos... Il semble qu'un des acteurs du scandale ait voulu financer le PQ afin d'obtenir un contrat de pub avec la SAQ... Mais entre vous et moi, c'est vraiment rien à côté du reste...


La Presse
Nouvelles générales, mercredi 6 avril 2005, p. A1
Un organisateur d'Alfonso Gagliano au service de Jean Charest
Lessard, Denis

Québec - Le scandale des commandites, qui ébranle la Chambre des communes depuis plusieurs jours à Ottawa, commence à semer de l'inquiétude sur la scène provinciale, tant au Parti libéral du Québec qu'au Parti québécois.

Les deux partis ont délégué des observateurs aux audiences de la commission Gomery pour contrôler toute révélation qui pourrait y être faite à leur sujet, à la suite des déclarations de Jean Brault, ex-patron de Groupaction dont le témoignage devant le juge Gomery est toujours frappé d'une ordonnance de non-publication.

Partie de financement

La Presse a aussi appris que le principal organisateur de l'ex-ministre Alfonso Gagliano, Joe Morselli, homme d'affaires de Saint-Léonard dont le nom a été mentionné le 1er mars dernier pour son rôle dans le financement du Parti libéral du Canada, devant la commission Gomery, a organisé une partie du financement de la campagne électorale du chef libéral Jean Charest, en 1998.

" M. Morselli et moi étions membres du comité de financement du PLQ à la campagne de 1998 ", a confirmé à La Presse hier Alain Renaud, ancien employé " contractuel " de Groupaction, la firme de publicité qui se trouve au coeur du scandale des commandites.

Selon l'agenda interne préparé pour la campagne de Jean Charest, document également obtenu par La Presse, au moins deux événements de financement du Parti libéral du Québec (PLQ) ont été préparés par M. Morselli à la fin octobre 1998. Le 20 octobre, à 20 h, les conseillers de Jean Charest avaient prévu un " souper Morselli ". Et le 26 octobre, à midi, l'agenda de campagne du chef libéral prévoyait un " lunch financement Morselli ", événement qui a eu lieu à Anjou, où chaque convive devait contribuer pour 500 $ à la caisse du PLQ, a confirmé hier un autre important organisateur des troupes de Jean Charest. L'événement a permis aux libéraux d'amasser environ 60 000 $, a-t-il précisé. Les deux événements étaient conformes à la loi. Or, le nom de Joe Morselli est bien connu de ceux qui suivent la commission Gomery sur le scandale des commandites. Dans son témoignage public, à Montréal, le 1er mars, le publicitaire Jean Lafleur a fait spécifiquement référence à l'homme de confiance du ministre Gagliano. M. Morselli, a-t-il dit, était celui qui était chargé de solliciter les publicitaires comme M. Lafleur pour contribuer à la caisse électorale des libéraux fédéraux peu avant les élections générales de 1997.

Selon des informations obtenues par La Presse, le premier ministre Jean Charest, inquiet des possibles répercussions de la commission Gomery sur son propre parti, a tenu une réunion avec le président du PLQ, Marc-André Blanchard. Cette réunion a eu lieu vendredi dernier, deux jours après le début du témoignage de Jean Brault.

Cette fuite est une autre tuile sur la tête du premier ministre Charest, au moment où son cabinet politique est déchiré par des tensions importantes qui ont provoqué, la semaine dernière, le départ du principal conseiller en communications du premier ministre, Christian Lessard.

Au cabinet de Jean Charest, hier, on renvoyait toutes les questions à ce sujet à la permanence du PLQ. M. Morselli, a-t-on expliqué au parti, était connu depuis longtemps des libéraux provinciaux, essentiellement comme l'ami et l'organisateur de l'ancien député de Viger, Cosmo Maciocia, passé depuis sur la scène municipale.

Mais des apparatchiks libéraux de l'ère Bourassa insistaient toutefois: sous MM. Bourassa et Daniel Johnson, jamais M. Morselli n'a eu un rôle plus important que celui d'un organisateur de circonscrïption. À ce titre, il n'aurait jamais pu apparaître à l'agenda électoral de MM. Bourassa ou Johnson.

À partir de l'arrivée de M. Charest à la tête du PLQ, les contributions de M. Morselli à la caisse du PLQ ont subitement augmenté, passant de quelques centaines de dollars en 1997 à plus de 2000 $ en 1998, 3000 $ l'année suivante, une générosité qui ne s'est pas démentie depuis.

Le PQ aussi
Le Parti québécois est également inquiet des révélations qui pourraient être faites devant la commission Gomery. Alain Renaud a raconté à La Presse que Jean Brault, avait, par l'entremise d'une vingtaine de ses employés, versé plus de 50 000 $ à la caisse électorale du PQ au milieu des années 90, dans l'espoir d'obtenir un important contrat de publicité de la Société des alcools du Québec. M. Renaud a fait les mêmes affirmations sur les ondes de Radio-Canada, hier soir. L'ancien employé de Groupaction, qui doit témoigner dans les prochains jours devant le juge Gomery, a l'intention d'y faire des déclarations fracassantes, notamment en établissant des liens entre le programme de commandites et le financement du parti libéral du Canada.

Au cours des derniers jours, des employés permanents du PQ, responsables du financement en 1998, ont aussi eu à rendre des comptes au directeur général du parti, Pierre Châteauvert, à la demande de la directrice de cabinet de Bernard Landry, Lyne Sylvie Perron.

" On a fait une série de vérifications auprès de certaines personnes, et cela me fera plaisir d'en reparler sitôt que l'ordonnance de non-publication (de la commission Gomery) sera levée ", a soutenu Mme Perron.

Giuseppe (Joe) Morselli

Homme d'affaires de Saint-Léonard, Giuseppe Morselli a été responsable du comité des finances de l'aile québécoise du Parti libéral du Canada. Il a également agi en tant qu'organisateur de l'ancien ministre Alfonso Gagliano. Il est propriétaire du buffet Trio et de concessions de cafétérias dans différents établissements publics du Québec.





Boule à mites
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Message par Boule à mites »

NetRoll  a écrit

Je crois que c'était du sarcasme

Pour ce qui est du PQ, hier soir aux nouvelles, j'ai entendu quelqu'un dire que le PQ aussi était "sensible" à octroyer des contrats plus facilement aux gens qui cotisaient à la caisse du parti... C'est pas 100% clean, mais c'est TRÈS loin de ce qu'on ne peut pas lire sur le parti Libéral... Oui je pense que tu as raison après tout, je ne l'avais pas vu comme ça!    Oublie ma question Voyeur!

Mais supposons que le PQ est effectivement "coupable" de ceci...    qu'est-ce que ça vient faire dans les commandites??!!  Et en quoi ça empêche Jean Lapierre de donner des exemples précis?
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