LE DOMAINE BLEU

17e point de Jeff Fillion


27 octobre 2009
Un casino à la place du Manège militaire et démolition du « bunker »
La ville de Québec, la vieille capitale, est reconnue pour son cachet historique, sa beauté et son patrimoine. C’est pour ces raisons, d’abord et avant tout, que l’économie de Québec tourne en partie grâce au tourisme. Il est donc plus que temps de réparer les erreurs du passé.

C’est dans cette optique que le candidat indépendant à la mairie de Québec se place en tant que leader dans la réalisation de deux projets d’envergure pour l’industrie du tourisme. Tout d’abord, l’installation d’un casino à la place du manège militaire. Ensuite, la démolition du 875 Grande-Allée Est, communément appelé « le bunker » ou « le calorifère ».

« Le Bunker, c’est une verrue dans le visage de la ville de Québec. Plusieurs ont dit que le manège militaire bloquait la vue et l’accès aux plaines, mais rien n’accomplit cela plus que cette laideur. D’ailleurs, parlant du manège militaire, la seule manière de bien utiliser le site et de garder un certain cachet au bâtiment, c’est d’en faire un casino. Le Ludoplex est un flop monumental. D’ailleurs, le projet de subventionner les courses de chevaux avec des machines à sous était totalement illogique et même immoral. Parce qu’il faut être sérieux un moment donné. Les casinos, comme celui qui vient d’ouvrir au Mont Tremblant, sont censés être dirigés vers les touristes en premier. Ce n’est donc pas à Charlevoix, un casino local, sans prestige, un gros ludoplex bourré de machines à sous, qu’on va atteindre ce but. C’est à Québec, une ville touristique et tout près de Grande-Allée, un secteur fréquenté par les touristes, qu’on peut espérer attirer cette clientèle » a déclaré l’animateur de radio.

La ville de Québec doit se réapproprier son territoire. Nous ne nous embarquerons pas dans des chicanes inutiles pour savoir à qui doit appartenir un terrain ou un autre, mais nous devons exiger du provincial, pour ce qui est du « bunker » et du fédéral, pour ce qui est du manège militaire, qu’ils tiennent compte d’abord et avant tout de l’opinion des gens de Québec. Après tout, c’est nous qui devons vivre chaque jour avec leurs décisions concernant ces deux sites.Nous avons des règlements stricts que nous nous imposons lorsqu’il est question d’architecture. Nous l’avons fait pour l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu de Québec et nous le faisons pour le site de l’église Saint-Vincent de Paul, où nous empêchons Jacques Robitaille de construire un hôtel depuis des années pour des questions de patrimoine. Comment pouvons-nous alors logiquement tolérer que le « bunker » brise le paysage de Grande-Allée, à deux pas du parlement?

Pour ce qui est du manège militaire, la présence de l’armée est déjà assurée par la citadelle et est visible partout. Il ne faut pas oublier que Québec est toujours une ville fortifiée. Il est donc possible de déménager les voltigeurs ailleurs et d’utiliser leurs terrains à des fins qui répondent mieux aux besoins d’aujourd’hui.

Publié le 27 octobre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 08h21


Fillion fustige Labeaume Jean-François Néron
Le Soleil


(Québec) Au départ, Jeff Fillion s'était présenté à la mairie de Québec dans l'unique but d'aider Régis Labeaume à atteindre son potentiel. Aujourd'hui, le ton a changé au point où il considère que le maire sortant mène une campagne «décevante».

«Je ne veux pas partir en guerre contre le maire Labeaume. Je l'adore. C'est un bon social-démocrate. Je vais lui amener des idées, des dossiers [...] Si, dans un mois, j'ai amené quelques points et que Régis part avec ça et il les réalise, tant mieux!» déclarait M. Fillion au Soleil le 1er octobre. Lundi, il était plus critique à son endroit.

«Ton focus change en cours de campagne. Avec l'épisode des Nordiques et du référendum, j'ai remarqué que le maire Labeaume est très émotif, qu'il est prêt à tout pour gagner et avoir sa majorité. Je ne peux pas concevoir qu'on va lui donner tout le pouvoir qu'il demande», explique celui qui ne votera pas pour le candidat d'Équipe Labeaume dans son district.

«Pas préparé»


«Il n'était pas préparé et il sait qu'il a l'appui de la population. Il a essayé d'improviser avec l'affaire du colisée parce qu'il s'est rendu compte qu'il n'avait rien de con­cret à présenter.» Sans dire ouvertement qu'il ne faut pas «voter Labeaume», le candidat Fillion demande un bon appui de la population pour lancer un message au maire sortant que les Québécois le surveillent. «Avec 88?% des intentions de vote, il va penser qu'il peut faire ce qu'il veut.»

Il renchérit avec le fait qu'il s'est passé «des affaires bien spéciales la semaine dernière», notamment lorsque le maire a demandé aux gens de voter pour lui s'ils voulaient leur colisée. Une attitude que le candidat Fillion n'a pas appréciée. «Depuis, on le sort de temps en temps, mais la corde n'est pas trop longue et on a réussi à le retenir», lance-t-il, faisant toujours référence à la sortie du maire qui a été vue par plusieurs comme une menace.

M. Fillion croit que le sondage publié lundi dans Le Soleil ne reflète pas fidèlement les intentions de vote à son égard. Avec 6,5 %, contre 88,3 % en faveur de Régis Labeaume, il arrive deu­xième même s'il est très loin derrière. «D'après moi, c'est un peu plus serré que ça.» Toutefois, il n'ose pas encore affirmer avoir la prétention de gagner. «J'ai jamais dit que je ne voulais pas gagner, mais que je ne pouvais pas gagner. J'aurais eu l'air un peu zouf de dire que je pouvais le battre», précise-t-il.

Jeff a commenté cet article. Il trouve dommage qu'on ne parle même pas de ses points on ne le challenge même pas. On ne cherche que le petit point de discorde au lieu d'informer.


Ce que je pense:
Ce sont des journalistes mais il n'informent pas. On manipule l'information Nous assistons a une guerre de pouvoir des journalistes, ils montrent que ce sont eux qui ont le pouvoir de choisir qui ils veulent comme maire ou premier ministre ou qui ils ne veulent pas.
Quand l'ADQ a passé proche de gagner les élections ils sont devenu enragé et ont décédé que jamais une chose pareil arriverait. C'est la même chose avec les conservateurs ont met tout le pouvoir journalistique contre les conservateurs. malheureusement pour eux tout ne se décide pas qu'au Québec.

18e point de Jeff Fillion
28 octobre 2009
Bien utiliser notre eau
Pendant de longues années, la ville de Québec a gaspillé une forte proportion de son eau parce que le système d’aqueducs n’avait pas été entretenu. Heureusement, cette situation est en train de se régler depuis que la mairesse Boucher a fait une priorité de rénover les infrastructures souterraines et il faut continuer dans ce sens.

Cependant, nous perdons encore beaucoup d’eau que nous pourrions utiliser, mais que nous laissons échapper chaque jour. Pour cela, Jeff Fillion a une solution.

« On rejette dans le fleuve, à partir des usines d’épuration des eaux, de l’eau qui peut encore servir. On ne peut pas vraiment s’en servir pour la consommation, mais pour arroser les terrains, pour laver la voiture et même l’entrée de maison ce serait parfait. Et un besoin pour lequel on gaspille énormément d’eau potable, c’est pour les systèmes de climatisation. Encore une fois, l’eau grise ferait très bien le travail » a suggéré le candidat indépendant à la mairie.

Comme plusieurs des projets du candidat indépendant, celui-ci s’échelonne sur plusieurs années. C’est lorsque la ville effectuerait des travaux de réfection ou pour de nouveaux développements, qu’on installerait le dispositif spécifique pour acheminer l’eau grise. Du même coup, il faudrait penser à enfouir les fils électriques. C’est encore une question de soigner notre image, mais aussi de commodité.

Finalement, il faudrait penser à créer plusieurs bassins de rétention afin d’accueillir les eaux pluviales. Il est anormal sur le territoire de Québec de connaître des inondations au printemps et de manquer d’eau en été. C’est une mauvaise gestion de la ressource qui cause ces problèmes.

Tout au long de la campagne, le candidat à la mairie Jeff Fillion fera une annonce chaque jour de la semaine. Afin que tous les électeurs puissent entendre exactement ce qui sera dévoilé, l’émission http://www.radiopirate.com" onclick="window.open(this.href);return false; sera offerte gratuitement entre 8h et 9h chaque jour de la campagne. Les médias sont d’ailleurs tous invités afin d’assister à l’annonce au 2800 avenue St-Jean Baptiste, bureau # 240. Ils pourront ensuite poser leurs questions. Chaque idée ou projet sera aussi disponible sur le site Internet http://www.regislabeaume.com" onclick="window.open(this.href);return false;.

Récemment, Laurent Lessard, ministre des affaires municipales, a qualifié la course à la mairie à Québec de «course de moindre importance» en raison de l’absence d’opposition. Il ajoutait ensuite qu’une opposition était «toujours souhaitable afin d’obtenir un mandat plus fort». C’est ce que Jeff Fillion veut offrir aux citoyens de Québec.

Le candidat indépendant à la mairie de Québec, base ses idées sur des principes de développement, de transparence, de démocratie, de réduction des dépenses courantes et des taxes, d’autonomie et de liberté.



Renseignements: Jean-Nicolas Dallaire 418-473-7097,
agent officiel de Jeff Fillion.



Projets présentés depuis le début de la campagne

1) Le maire doit être le maître d’œuvre du projet 50 pour un nouveau Colisée.

2) Garbage IN, energy OUT.

3) Transparence par le web de l’administration municipale et des projets qu’elle finance

4) Des vols diversifiés et abordables à l’aéroport de Québec

5) Annexion de Saint-Augustin Desmaures

6) Québec, ville bilingue

7) La guerre aux criminels et non aux employés de la ville

Des infrastructures sportives de qualité

9) De nouveaux ponts pour Québec

10) 2 référendums par année à Québec

11) Québec : ville sans fumée

12) Déménager l’Hôtel-Dieu à D’estimauville

13) Aide apportée à Zap Québec afin de rendre le sans fil accessible à Québec

14) Privatisation d’Expo Cité

15) Remplacement d’un employé sur 3.

16) Démolition du « Bunker » et remplacer le manège militaire par un casino

17) Des routes adaptées aux besoins des citoyens

18) Bien utiliser notre eau

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19e point de Jeff Fillion

27 octobre 2009
Une ville fière et qui pavane
Les citoyens de Québec parlent souvent de la beauté de leur ville et se disent fiers de l’image de la vieille capitale. Mais quelle image projetons-nous réellement?

« On aurait beau vouloir se fermer les yeux, on connaît tous les coins affreux de Québec. Pour une ville qu’on dit belle, on a beaucoup de travail à faire pour que ça devienne vrai. Ce qu’on voit quand on entre à Québec, c’est de la fardoche! On n’entretient pas nos bords d’autoroutes et l’allure de nos principales artères laisse à désirer. À certains endroits, lorsqu’on roule sur Charest, on se croirait au Kosovo. Ça ne prendrait pas grand-chose pour avoir un peu de fierté et prendre soin de l’image qu’on projette. Mais il faut le faire. » a déclaré l’animateur de radio.

Le candidat à la mairie a présenté ce matin un projet à long terme pour la ville afin de fournir des routes adaptées à notre population. Au même moment où les travaux se feront pour les boulevards et autoroutes, il faudrait aussi penser à embellir ce qui se trouve autour. Pour ce qui est de l’entretien sur les bords de routes, il est possible de commencer dès le printemps à maintenir une allure propre et fière de nos voies d’accès à la capitale.

C’est un projet qui tient à cœur au candidat indépendant, mais ça en est pourtant un qui demande peu d’effort. Il requiert, surtout, une volonté. Il faut avoir l’orgueil de bien paraître en tant que ville. C’est un sentiment que nous éprouvons déjà tous en tant que citoyens lorsqu’on parle de notre résidence personnelle. Nous aimons, jusqu’à un certain point, pavaner lorsque nous recevons des visiteurs. Il faut maintenant appliquer cela à la communauté toute entière.

20e point de Jeff Fillion

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28 octobre 2009
1 semaine maximum pour un permis de construction
La première responsabilité d’une administration municipale, c’est d’être au service de ses citoyens. Cela inclut aussi les citoyens corporatifs, soit les entreprises qui participent à la vie d’une ville. Depuis les fusions municipales, une situation s’est complexifiée à Québec soit celle d’obtenir un permis de construction. Jeff Fillion propose donc sa solution.

« On me dit qu’avant les fusions, lorsque la machine municipale était moins grosse, ça pouvait souvent prendre 48 heures pour avoir un permis de construction. Aujourd’hui, ça prend souvent des mois. D’ailleurs, plusieurs citoyens se découragent et vont se construire dans les villes en périphérie de Québec, entre autres dû au temps d’attente pour obtenir un permis afin de se bâtir. Le même problème existe pour ceux qui désirent agrandir leur résidence. Et on ne parle même pas des entreprises pour qui les délais sont assurément inacceptables et qui ont souvent plus de facilité à décider de s’installer ailleurs. Pourtant, il y a des arpenteurs géomètres, des architectes, des dessinateurs et autres professionnels, qui passent sur les différents projets. Les autres fonctionnaires impliqués, eux, ne sont pas des professionnels. Je propose donc, une semaine, maximum, pour ce genre de travaux » a déclaré l’animateur de radio.

Pour les rares projets d’envergure, les bâtiments d’une dizaine d’étages et plus, il serait possible d’envisager de plus longs délais, allant jusqu’à 90 jours. Mais il est impensable que ce soient des délais généralisés. Voilà d’ailleurs un service à la population affectant directement le citoyen et où il est important d’être efficace. C’est en partie l’image accueillante de la ville qui en dépend, spécialement pour des gens venant s’installer dans la capitale. Ce sont de plus des revenus dont la ville se prive en plus d’encourager l’étalement urbain à l’extérieur du territoire de la ville de Québec.

21e point de Jeff Fillion

29 octobre 2009
Privatisation du RTC
Comme ce qui a été annoncé pour ExpoCité, Jeff Fillion souhaite que la gestion du Réseau de Transport de la Capitale soit confiée à des firmes privées. Cela s’inscrit dans la politique voulant que la ville n’ait pas à s’occuper de conventions collectives ou d’employés.

« Les grèves telles que l’on a connues depuis des années au RTC, c’est inacceptable! Quand ce n’est pas les chauffeurs, c’est les employés d’entretien. Les citoyens, utilisateurs du RTC, n’ont pas à subir les chicanes syndicales lorsqu’on parle d’un monopole comme le RTC. C’est pourquoi je propose que la ville conserve les infrastructures du RTC et soit responsable de fournir les garages, les locaux, les autobus, etc. Cependant, Québec fera affaire avec des firmes privées pour la gestion des chauffeurs et des mécaniciens. Les firmes en question, pour obtenir le contrat de gestion, devront garantir une entente avec leurs employés ayant la même durée que celle avec l’administration municipale. Ainsi, aucune grève affectant le service de transport en commun ne sera possible. Il appartiendra aux employeurs de s’entendre avec leurs employés avant de participer aux appels d’offre » a déclaré le candidat indépendant.

Cette manière de fonctionner assurera un service de qualité continue pour les usagers du transport en commun. Jeff Fillion croit même que la ville économisera temps et argent en s’occupant seulement de fournir les équipements et infrastructures nécessaires au RTC. Il n’est pas question d’avoir quelque animosité envers les chauffeurs où les employés d’entretien, il est simplement normal que leurs conditions de travail se retrouvent aussi en compétition avec ce qui est offert sur le marché. L’absence de menace de grève améliorera aussi les relations entre les chauffeurs et les usagers.

22e point de Jeff Fillion

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29 octobre 2009
Québec, capitale mondiale de la neige
Tout le monde aime les palmiers, le soleil, les plages, mais il faut se faire une raison, la ville de Québec, ce ne sera jamais ça. Ici, c’est l’hiver et la neige. La ville de Québec aime se targuer d’être la capitale de la neige. Posons nous cependant la question. Qu’est-ce qui peut attirer les touristes vers Québec par rapport à la neige? Quels événements? Le Carnaval de Québec aura 55 ans cet hiver. Il est grand temps de donner les outils à l’organisation de remettre l’événement au goût du jour et de lui donner encore plus d’envergure.

« Le Red Bull Crashed Ice, c’est l’exemple à suivre. Durant le carnaval, il faut recevoir des compétitions internationales et des événements qui sortent de l’ordinaire, en lien avec la neige. Un match de la LNH sur les plaines, les X- Games d’hiver, le jamboree des neiges, des compétitions de snowboard avec un half pipe en pleine ville comme on a eu l’an dernier. Il faut cependant rattacher ces événements aux festivités du carnaval qui est un brand fort. C’est un système d’échange qu’on doit installer où tout le monde est gagnant. On peut sûrement relier le nom du carnaval de Québec au Crashed Ice sans faire ombrage ou prendre la place de Red Bull. Le but est de réaliser un festival hivernal avec une tonne d’événements d’envergure et de faire connaître encore plus le nom du carnaval » a proposé l’animateur de radio.

La ville ne doit pas se faire promoteur de ces événements, mais faire en sorte, comme pour le Crashed Ice, de fournir toutes les commodités possibles aux organisateurs d’événements hivernaux. Elle doit agir en tant que facilitatrice. Il faut bien sûr être proactif, approcher l’organisation du Canadien de Montréal pour ne donner que cet exemple, vendre les attraits de Québec, nos paysages, notre climat et la participation populaire des citoyens de la ville. Les défilés, les bains de neige et les sculptures ne suffisent plus.

23e point de Jeff Fillion
30 octobre 2009
Des augmentations limitées de taxes
Lorsque Régis Labeaume a fait campagne pour remplacer la mairesse Boucher, il a promis des augmentations de taxes qui allaient suivre, au maximum, l’inflation. C’était, probablement à l’époque, sa plus importante promesse.

Aujourd’hui, nous pouvons affirmer qu’il ne l’a pas tenue. Les citoyens de tous les arrondissements ont connu des augmentations dépassant le taux d’inflation au cours des deux dernières années. À ce sujet, Jeff Fillion va tenir promesse.

« Le but, sera toujours de réduire les taxes. Cependant, il faut être réaliste et ne faut pas faire de promesses en l’air. Les chiffres, on ne les a pas tous pour voir jusqu’à quel point on peut agir, alors j’avance un chiffre conservateur. Cependant, je garderai assurément en tête qu’il faut faire mieux, même beaucoup mieux. Je promets donc au maximum, une augmentation des taxes équivalent à une fois et demie l’inflation.» a déclaré le candidat indépendant.

Le candidat Fillion compte sur les réductions de dépenses amenées par la privatisation de la gestion de certains employés et la réduction de la taille de la fonction publique municipale afin de tenir sa promesse. Les taxes des citoyens de Québec sont déjà élevées, il faut donc éviter, par tous les moyens possibles, d’ajouter à leur fardeau.

Jeff Fillion termine deuxième
par Isabelle Chabot
Quebec Hebdo

Article mis en ligne le 1 novembre 2009 à 23:23
Jeff Fillion termine deuxième
Le candidat à la mairie Jeff Fillion est très heureux du résultat du vote. En deuxième position avec 8,6% des votes au terme de la soirée, M. Fillion se réjouit de l’appui obtenu des citoyens.
«Avec toute la couverture médiatique accordée à Régis Labeaume, de voir que malgré tout, on est capable d’aller chercher ce nombre d’individus, c’est impressionnant. Ça donne le goût de s’impliquer encore plus», commente-t-il. Au départ, l’animateur de radio s’était engagé dans la course pour pousser le débat démocratique plus loin, une mission non accomplie selon lui. Cependant, l’obtention de près de 9% des votes a confirmé positivement sa décision, comparant du même coup ses 16 500 appuis au Colisée Pepsi rempli.

Faisant le rapprochement de la machine promotionnelle du maire Labeaume à celle de Barack Obama, Jeff Fillion a accusé à nouveau les médias de ne pas avoir été objectifs. «Au niveau démocratique, c’est décevant puisque l’on n’a pas eu de campagne électorale», a-t-il déclaré. Le candidat s’est dit aussi inquiet du mandat fort donné à M. Labeaume pour les quatre prochaines années. «J’aime beaucoup M. Labeaume en tant que personne. Au niveau politique cependant, il n’est pas ce à quoi je m’attendais, on est différent au niveau de la philosophie politique», a-t-il constaté. Malgré tout, l’animateur de radio souhaite que le maire Labeaume fasse preuve d’ouverture envers ses idées lancées pendant la campagne électorale.

À savoir s’il continuera à faire de la politique, M. Fillion assure que la joute politique est terminée. Il réfléchit maintenant au sujet de ses projets afin de déterminer s’il s’investira directement ou indirectement à l’avenir. «Ce que je n’ai pas aimé dans cette campagne, c’est que l’on donne des deuxièmes chances à certaines personnes, souligne M. Fillion. Dans mon cas, peut-être à cause de mes convictions politiques face aux médias, je ne sens pas avoir eu une deuxième chance. Ça va peut-être me donner quelques éléments pour le futur.»

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C'est le seul médias qui a fait son travail pendant la campagne. Il ont donné des faits et l'ont fait régulièrement sur leur site internet. C'est pourtant un journal de quartier publié une fois par semaine. Ils donnent une leçon d'éthique aux journalistes pompeux. Malheureusement du haut de leur trône les "vrais journalistes"ne se remettent pas en question.

Publié le 01 novembre 2009 à 23h51 | Mis à jour le 01 novembre 2009 à 23h53


Jeff Fillion inquiet pour la démocratie` Jeff Fillion croit que les médias généralistes ont empêché son message de se rendre à la population.


Matthieu Boivin
Le Soleil


(Québec) L'animateur de radio et candidat défait à la mairie Jeff Fillion dit être très inquiet par le raz-de-marée Régis Labeaume qui vient de secouer l'hôtel de ville de Québec.

Lors d'une entrevue téléphonique réalisée en fin de soirée dimanche, M. Fillion a avancé que les électeurs auraient pu voter différemment afin d'offrir une meilleure opposition au maire.


«Disons que ce n'est pas très sain ce qu'on vient de voir ce soir, a-t-il affirmé. J'ai toujours dit que j'étais contre l'opposition systématique, mais que j'étais en faveur d'une opposition intelligente afin d'avoir une démocratie saine, surtout dans une ville comme la nôtre qui devra faire face à de nombreux défis au cours du prochain mandat.



«Depuis plusieurs années, les gens au Québec votent avec leur coeur et ne votent pas stratégique du tout, a-t-il ajouté. On le voit avec le Bloc québécois. Les gens votent pour ce parti, alors qu'à l'autre bout, ce n'est pas bon pour nous.»


M. Fillion dit être très «fier» de la campagne qu'il a menée et estime que si son message ne s'est pas rendu au peuple, c'est la faute des médias généralistes, tels Le Soleil, le Journal de Québec, TVA et Radio-Canada, qui n'ont pas véhiculé ses engagements et ses projets.


Le morning man croit que tant que les médias généralistes continueront à dominer le débat avec leur position politique de centre-gauche, des candidats aux idées fortes de la droite ou de la gauche ne pourront jamais être élus. Ces médias les bouderont toujours, laissant la place aux candidats qui ressemblent davantage à leurs valeurs d'entreprise.


«Les médias ont décidé que c'était le show Labeaume. Les journalistes, les chroniqueurs et les éditorialistes n'ont jamais remis en question ses positions et ses projets. Ils l'ont jamais acculé au pied du mur avec des questions pointues. Les médias l'ont pas challengé et c'est certain que ça l'a aidé.»


Le candidat à la mairie croit par exemple que Le Soleil aurait dû l'inviter à une entrevue éditoriale, comme l'entreprise de presse l'a fait pour M. Labeaume et les chefs du RMQ et du Défi vert de Québec, Anne Beaulieu et Yonnel Bonaventure.


«Anne Beaulieu n'a pas eu les couilles de se présenter contre Labeaume, car elle voulait pas perdre son poste de conseiller. Le RMQ n'a pas de candidat à la mairie, mais Le Soleil invite Anne Beaulieu à une entrevue éditoriale. Et moi, je ne suis même pas invité et je me présente contre le maire.»


M. Fillion affirme que comme les médias généralistes n'ont pas confronté M. Labeaume, cela s'est aussi reflété de façon importante dans les intentions de vote chez les candidats de l'Équipe Labeaume, qui ont pratiquement tout raflé sur leur passage.


Avenir incertain


Même s'il ne sait pas s'il va se représenter un jour comme candidat à une élection municipale, provinciale ou fédérale, M. Fillion souhaite rester actif dans le débat public. Il pense même à la mise sur pied d'une organisation citoyenne qui dénoncerait notamment les hausses de tarifs que le gouvernement Charest s'apprête à annoncer au cours des prochains mois.


L'animateur de radio n'écarte pas l'idée de se représenter un jour en politique ou même de participer au travail de campagne visant à faire élire une personne qui a les mêmes valeurs que lui.


«Mais à la base, je ne sais pas si un jour je ne partirai pas d'ici afin d'aller vivre ailleurs pour permettre à mes filles [de cinq et sept ans] d'apprendre l'anglais. Au Québec, nos enfants ne peuvent pas apprendre l'anglais.»

C'est un texte qui réflète bien ce que Jeff a dit.

Il a raison Jeff Fillion
Les medias n'ont pas fait le travail . Il en avait que pour Labeaume
Il est vrai que les quebecois sont influencés par ce qu'ils entendent et lisent
mais si les enjeux des rivaux ne sont pas publiés , comment ces gens
peuvent choisir consciencieusement

Bravo Jeff tu es tout de meme le deuxieme , tu as des bons points
mais il deplorable que ces points n'ont pas ete publies dans les journaux ni debattus

Je pense que debattre n'est plus un critere au Québec, cela fait peur
meme les points de Labeaume n'ont pas ete debattus , le monde est mieux
voter pour le top- kodak