LE DOMAINE BLEU

lucide a écrit : [...]



Moi je pense que oui si nous avions des politiciens digne de confiance, compétents et travaillant dans ce but mais ca c'est plutot une denrée rare.

Sauver des millions sans doute, mais 15 milliard$?! J'aimerais bien savoir comment...!

Acrux a écrit : [...]

Tu ne m'as pas lu, je ne réexpliquerai pas certain.

My..... désolée cher....

En comparaison à ce cadeau de 15 milliard$, les revenus autonomes total du Québec pour l'an dernier est de 48 milliard$

Les dépenses en 2009-10 :

27 milliard$ en santé et services sociaux
14 milliard$ en éducation, loisir et sport
18 milliards aux autres ministères

La dette nette du Québec s'élève à 128,8 milliards au 31 mars 2009

Acrux a écrit : En comparaison à ce cadeau de 15 milliard$, les revenus autonomes total du Québec pour l'an dernier est de 48 milliard$

Les dépenses en 2009-10 :

27 milliard$ en santé et services sociaux
14 milliard$ en éducation, loisir et sport
18 milliards aux autres ministères

La dette nette du Québec s'élève à 128,8 milliards au 31 mars 2009

Et si tu considères les actifs du Québec, quelle est la dette réelle?

Beppo a écrit : [...]


Et si tu considères les actifs du Québec, quelle est la dette réelle?

Tu peux le calculer si tu le désires...

Cela dit je ne vois pas en quoi ça a rapport avec la péréquation, et de toute façon actifs pour pas, la dette est là.

Red K a écrit : [...]



Comme c'est simpliste comme message.

Comment ça fonctionne en Europe quand un Français se promène en Angleterre une journée, en Allemagne le lendemain et en Belgique la semaine suivante?

On peut tu dire qu'on peut trouver des arrangement pour ces soit-disant obstacles insurmontables?

D'autant plus que les Canadiens n'aimeraient probablement pas non plus se promener avec leur passeport pour passe de l'Ontario au NB. J'pense que les 2 auraient avantage à s'asseoir ensemble et trouver un arrangement.

Je ris car je vis en Outaouais et ici je me demande ce qui se passerait si le Québec devenait un pays car une grosse majorité des gens travaillent à Ottawa. Et mon opinion personnel maintenant le Québec est endêté et nous sommes surtaxés. Je me demande si ca serait mieux...hummm j'en doute. Remarquez que c'est mon opinion personnel

Merci Acrux pour les recherches et toutes ces informations.

Carmelle a écrit : [...]



Je ris car je vis en Outaouais et ici je me demande ce qui se passerait si le Québec devenait un pays car une grosse majorité des gens travaillent à Ottawa. Et mon opinion personnel maintenant le Québec est endêté et nous sommes surtaxés. Je me demande si ca serait mieux...hummm j'en doute. Remarquez que c'est mon opinion personnel

Bcp de Québécois travaillent aux EU...... l'indépendance d'un pays ne vient pas avec un mur de brique aux frontières....

Mais je respecte ton opinion.

Placeress a écrit : [...]



Bcp de Québécois travaillent aux EU...... l'indépendance d'un pays ne vient pas avec un mur de brique aux frontières....

Mais je respecte ton opinion.

Je suis d'accord avec ca mais reste que les travailleurs de ma région qui demeurent au Québec et travaille à Ottawa on souvent des problèmes d'impots avec le Québec...je travaille comme conseillère en rémunération et avantages sociaux au fédéral. Je dis toujours à mes clients(employés) qui demeurent au Québec et travaillent en Ontario de ce faire enlever plus d'impots et plusieurs le font pas. Pas seulement au gouvernement mais dans d'autres métiers et se retrouve avec une dette incroyable d'impot. J'en sais de quoi c'est arrivé a 2 personnes proches de moi. Heureusement que j'ai tout de suite dit faite faillite et ils l'ont fait et sont claires des dettes d'impots mais je leur ai dit maintenant faites vous enlevez de l'impot du Québec. Pour ceux qui pensaient que l'on peut pas faire faillite pour les impots détrompez vouss.. Ca se fait et je le sais preuve à l.appuie (mon frère et un ami)

Belle façon de crosser le système....

Effectivement, j'avoue ne pas comprendre le but de tout ça.......... si les gens sont simplement prévoyants, puisqu'ils sont Québécois et utilisent les services du Québec...... bien, ils le prévoient et payes les impôts dus. Pourquoi subir les conséquences d'une faillite personnelle en plus de ne pas s'acquitter de ce devoir....?

Je me demande pourquoi une personne travaillant à Ottawa veuille demeurer à Gatineau si ce n'est que pour pouvoir bénificier des avantages sociaux qui existent au Québec, du logement qui y est moins cher etc. etc. etc.

Et en plus, pas besoin de payer d'impôt. Non mais, c'est pas merveilleux ça?...

Red K a écrit : Je me demande pourquoi une personne travaillant à Ottawa veuille demeurer à Gatineau si ce n'est que pour pouvoir bénificier des avantages sociaux qui existent au Québec, du logement qui y est moins cher etc. etc. etc.

Et en plus, pas besoin de payer d'impôt. Non mais, c'est pas merveilleux ça?...

Je connais une personne dans cette situation, la conjointe
travaille au Québec

Red K a écrit : Je me demande pourquoi une personne travaillant à Ottawa veuille demeurer à Gatineau si ce n'est que pour pouvoir bénificier des avantages sociaux qui existent au Québec, du logement qui y est moins cher etc. etc. etc.

Et en plus, pas besoin de payer d'impôt. Non mais, c'est pas merveilleux ça?...

Bien en fait, j'ai deux amis qui sont déménagés à Gâtineau, car ils sont enseignants à la cité à Ottawa tous les deux. Ils restent à Gâtineau pour que leurs enfants puissent aller à l'école francophone et être servi en français. Et, bien sur, tout est moins cher qu'à Ottawa.......

Par contre, ils payent leurs impôts..... je ne sais pas comment ceux qui sont dans la même situation arrivent à ne pas payer leurs impôts du Québec, mais eux ne le font pas.

Placeress a écrit : [...]



Bien en fait, j'ai deux amis qui sont déménagés à Gâtineau, car ils sont enseignants à la cité à Ottawa tous les deux. Ils restent à Gâtineau pour que leurs enfants puissent aller à l'école francophone et être servi en français. Et, bien sur, tout est moins cher qu'à Ottawa.......

Par contre, ils payent leurs impôts..... je ne sais pas comment ceux qui sont dans la même situation arrivent à ne pas payer leurs impôts du Québec, mais eux ne le font pas.

S'ils paient ce qu'ils doivent payer, c'est très correct.

Comme les autres québécois, ils bénéficient des avantages qu'au Québec, le coût de la vie est moindre (coût de logement en particulier) et paient pour les services que tous bons citoyens québécois ont droit. À ce moment, ils peuvent travailler où ils veulent, il n'y a rien à redire là-dessus.

...

A Ottaw3a les maisons sont très chers ainsi que les logements. Et pour répondre à la personne qui dit que faire faillite est une bonne facon pour crosser le gouvernement et bien sache que certaines personnes ne savent pas souvent quoi faire pour payer moins d'impot et se retrouve avec une dette insurmontable. Pour ce qui est de mon frère handicapée en passant et l'ami que je connais j'ai revisé avec eux leurs revenues et je leur ai dit quoi faire dont mon frère de se faire enlever plus d'impot sur ses chèques d'handicapés et l'autre de ce faire enlever des impots du Québec. Si ces deux personnes n'avaient pas déclaré faillittes ces mêmes personnes seraient dans la rue sans le sou. Je ne vois pas en quoi ils ont crossé le système mais plutot un moyen de se sortir de la dette et de rectifier par la suite.Les 2 ont eu leur lecons croyez moi.

En passant pour mon frère depuis le décès de mon père qui faisait ces rapports d'impots il ne s'en occuppait pas et j'étais pas au courant jusqu'à ce qu'il recoive une lettre du Gouvernement du Québec. Un comptable a fait ces rapports d'impot et c'est lui le comptable qui lui a recommander de faire faillite car il ne s'en aurait pas sorti. Nous ne savions pas que l'on pouvait faire faillite pour les impôts. Moi j'ai toujours payé mes impots même lorsque je travaillais en Ontario. Dans mon cas c'est facile de figurer combien me faire enlever de plus car je travaille à la paie et j'ai déjà fait des impôts. Je ne suis pas pour ceux qui ne paient pas leur impot mais je blâmerai pas une personne qui fait faillite pour celà et que par la suite fait en sorte de payer ces impôts.

Il ne faut pas oublier que quand une personne fait faillitte elle perd pratiquement tous ses biens, maison, véhicule et autre donc les gens qui font fallitte le font bien souvent car ils n'ont plus le choix et en plus perde tout.

Acrux a écrit : [...]

Les régions trouvent le gouvernement provincial beaucoup trop centralisateur, les villes revendiquent aussi, les amérindiens veulent aussi leur indépendance...

Et...?.. je ne vois pas le point.... ils militent et travaillent aussi pour l'obtention d'une plus grande autonomie.... ils ne veulent pas se séparer pour autant..... contrairement à 50 % de Québécois face au Canada.

1 février 2010

Le blogue de Jean-François Lisée

Pétrole: 14 milliards de dollars québécois plus tard

Publié dans | Environnement Économie

Peut-on affirmer, comme le titrait André Pratte dans son éditorial de La Presse samedi dernier, que le pétrole albertain est Notre pétrole ? Absolument.


Depuis 40 ans, les Québécois ont investi collectivement, par leurs taxes et impôts fédéraux, 14 milliards de dollars dans l’industrie canadienne des hydrocarbures.

Nous avons vu hier que l’augmentation de la production pétrolière pousse à la hausse le dollar canadien et que, selon un groupe d’économistes, ce phénomène est responsable de la destruction de 55 000 emplois manufacturiers québécois entre 2002 et 2007. Et ça ne fait que commencer. Or voici comment le Québec a financé ce cercle vicieux:

Selon un calcul de la Bibliothèque du Parlement à Ottawa, de 1970 à 2000, le gouvernement canadien a investi 66 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière et gazière canadienne. De 2000 à aujourd’hui, il faut compter au moins 4 milliards de plus, pour un total de 70. Comme le Québec contribue pour 20% aux dépenses fédérales, nous avons donc déboursé 14 milliards en quarante ans dans l’industrie de nos voisins. Une fraction de cette somme nous est revenue, dans les années 73 à 84, en réduction du prix à la pompe. Mais si nous avions investi cette somme au Québec – au hasard, dans les énergies vertes – nous aurions pu créer, chez nous, 8 300 emplois permanents (j’utilise la formule employée par la Canada West Foundation pour calculer les retombées économiques du pétrole). Et c’est donc dire que nos impôts ont créé ces emplois, mais ailleurs au Canada.

On m’objectera que je ne donne qu’une partie du portrait car s’il est vrai qu’Ottawa a beaucoup aidé les hydrocarbures, il l’a fait aussi pour les autres énergies. Il a mis 8,5 milliards dans le nucléaire, dont 1,7 provenait du Québec, et qu’il a presque exclusivement dépensé en Ontario. Avec notre 1,7 milliard, nous aurions pu créer chez nous 1 125 autres emplois permanents.

Pour être honnête, il faut aussi calculer les milliards investis par Ottawa dans notre source principale d’énergie, l’hydroélectricité. Il tombe sous le sens que si le gouvernement canadien a généreusement financé le pétrole de l’Ouest et de Terre-Neuve (3 milliards) et le nucléaire de l’Ontario, il a aussi financé notre électricité. Les séparatistes vous diront que le fédéral a donné 0 milliard, 0 million et 0 dollar à Hydro. Ils ont tort. Le financement fédéral d’Hydro se chiffre à -435 millions de dollars. Oui, moins un demi milliard. Ottawa avait renfloué les coffres du Manitoba et de Terre-Neuve lorsque la météo s’est déchaînée contre leurs réseaux électriques, mais a refusé de faire de même avec Hydro lors du grand verglas de 1998. Donc, nous sommes dans le rouge. Avec ce demi-milliard, on aurait pu créer un autre 320 emplois, au même tarif. (Total cumulé : 9 745 emplois.)

Pour l’avenir prévisible, le gouvernement fédéral dépensera au moins 1,5 milliards par an (donc 300 millions de nos impôts) pour les programmes de captation du carbone des sables et en dépenses fiscales pour l’investissement des pétrolières. Si cela devait se maintenir sur les 25 prochaines années, soit l’horizon utilisé par la Canada West Foundation pour nous allécher quant aux retombées économiques des sables au Québec, cela ferait un apport des contribuables québécois de 7,5 milliards qui, s’ils étaient investis ici, permettraient de créer 5 000 emplois permanents.

Bref, nous avons vu hier que le «mal hollandais» avait fait perdre au Québec 55 000 emplois de 2002 à 2007 et que cela allait s’aggraver. Nous voyons aujourd’hui que les contribuables québécois ont financé, décennie après décennie, l’industrie pétrolière qui aujourd’hui leur est si dommageable. Pire, ils n’ont eu, du gouvernement canadien, aucune contrepartie pour le développement de leurs propres sources d’énergie, bien au contraire. Une équité fédérale énergétique aurait créé 10 000 emplois chez nous. Et ils voudraient qu’on applaudisse.

http://www2.lactualite.com/jean-francoi ... dium=email" onclick="window.open(this.href);return false;

Intéressant....

On pourrait peut etre traduire le texte et l'envoyer en Alberta....