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Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 9:35 pm
par Raven
bobépine a écrit : [...]
Et pas seulement de la part de séparatiste....La séparatiste que je suis a des amis fédéraliste qui vote Bloc


Tuberale et Bob!
Le Bloc a même plusieurs appuis au Canada anglais. Un nombre considérable de Canadiens apprécient le travail et les idées du Bloc. Ce sont pour la plupart des anglophones de gauche désillusionnés du NPD. Cet appui se manifeste même par des dons financiers, ce qui est quand même assez surprenant!
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 9:42 pm
par Raven
J'arrive du lancement de la campagne du Bloc à l'Olympia. Vous verrez que le slogan prend un peu plus de sens avec la chanson de campagne faite par d'anciens membres des Colocs.
J'ai pris une bière avec Mike Sawatzky (ancien guitariste des Colocs). Il est vraiment sympathique. Pendant la campagne, il fera une tournée des Cégeps du Québec pour encourager les jeunes à voter pour le Bloc. Si vous avez l'occasion d'aller le voir, allez-y, il a des choses intéressantes à dire!
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 9:47 pm
par bobépine
Raven a écrit : [...]

Tuberale et Bob!
Le Bloc a même plusieurs appuis au Canada anglais. Un nombre considérable de Canadiens apprécient le travail et les idées du Bloc. Ce sont pour la plupart des anglophones de gauche désillusionnés du NPD. Cet appui se manifeste même par des dons financiers, ce qui est quand même assez surprenant!
Raven

Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 10:20 pm
par Omi
Je ne comprend pas pourquoi les Québecois votent Bloc au Fédéral et Libéral au provincial. A quoi ça sert de "défendre" nos intérêts à Ottawa pendant que Charest vident les coffres de la province avec ses amis?
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 10:22 pm
par jumbo
Beppo a écrit : [...]
Ils reçoivent quand même l'appui d'environ 1 400 000 votants. Ce n'est pas rien, mettons... C'est bien représentatif à mon goût.

Pourquoi ne s'en viendrait-il pas au Québec avec tous ses appuis et faire la séparation tant désiré par autant de Québecois.

Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 10:25 pm
par Lison48
Omi a écrit : Je ne comprend pas pourquoi les Québecois votent Bloc au Fédéral et Libéral au provincial. A quoi ça sert de "défendre" nos intérêts à Ottawa pendant que Charest vident les coffres de la province avec ses amis?
Je vote Bloc au fédéral et PQ au Québec.
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 11:08 pm
par Jannic
Lison48 a écrit : [...]
Je vote Bloc au fédéral et PQ au Québec.
Idem ici... logique...
Mais, je comprends qu'on puisse faire Bloc et PLQ malgré tout... en tout cas, c'est moins pire que de faire PC et PLQ.
Quant à PL et PLQ... c'est aussi logique mais ô combien loin de moi...
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mar. mars 29, 2011 11:48 pm
par Frasie
Pour ma part, j'étais séparatiste depuis les années 80, je le suis encore mais pas avec les chefs actuellement, j'aurais suivi Lucien Bouchard car j'avais confiance en cet homme mais il a vendu son âme au diable.
Je vais voter pour le bloc mais je sais que cela ne donnera rien encore , il n'entrera pas au pouvoir mais au moins je suis fidèle à mes convictions, c'est le seul qui peut prendre la parole pour nous et contrer les libéraux et conservateur. Pour Jack du NPD, il a l'air d'un bon "jack" mais je doute de ses capacités à défendre le Québec.
Bref, c'est toujours du pareil au même, on tourne dans la même merde depuis des années, c'est pathétique et nous ne pesons pas gros dans la balance au Québec.
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 6:45 am
par Beppo
jumbo a écrit : [...]
Pourquoi ne s'en viendrait-il pas au Québec avec tous ses appuis et faire la séparation tant désiré par autant de Québecois.

Et pourquoi ne pas travailler aux deux paliers de gouvernement? Qu'est-ce qui te dérange tant que ça de les voir sur la scène fédérale? Je paie encore des impôts au fédéral à ce que je sache. Travailler à la séparation d'un pays n'est pas une mince tâche et c'est un processus long. D'ailleurs au dernier référendum il s'en est fallu de peu pour y arriver. Tellement peu que les grands fédéralistes on sentit le besoin d'engloutir ¾ de milliard pour mousser la nécessité de ce grand et beau pays et enrichir leux tinamis. Tu dois te rappeler de ça, non? C'est grâce au Bloc, si nous avons pu savoir tout ça.
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 7:16 am
par Annouk
Beppo a écrit : [...]
Et pourquoi ne pas travailler aux deux paliers de gouvernement? Qu'est-ce qui te dérange tant que ça de les voir sur la scène fédérale? Je paie encore des impôts au fédéral à ce que je sache. Travailler à la séparation d'un pays n'est pas une mince tâche et c'est un processus long. D'ailleurs au dernier référendum il s'en est fallu de peu pour y arriver. Tellement peu que les grands fédéralistes on sentit le besoin d'engloutir ¾ de milliard pour mousser la nécessité de ce grand et beau pays et enrichir leux tinamis. Tu dois te rappeler de ça, non? C'est grâce au Bloc, si nous avons pu savoir tout ça.
Y en a qui auraient aimé mieux ne pas savoir

Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 7:20 am
par .anthurium.
Raven a écrit : [...]

Tuberale et Bob!
Le Bloc a même plusieurs appuis au Canada anglais. Un nombre considérable de Canadiens apprécient le travail et les idées du Bloc. Ce sont pour la plupart des anglophones de gauche désillusionnés du NPD. Cet appui se manifeste même par des dons financiers, ce qui est quand même assez surprenant!
Ce n'est pas surprenant le BLOC appuis plus les valeurs de gauche que celle des Québécois.
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 7:51 am
par jumbo
Publié le 30 mars 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Je lâche le Bloc
1er décembre 2008?: Gilles Duceppe s'apprête à soutenir une coalition avec le NPD dirigée par les libéraux de Stéphane Dion, l'homme du bill sur la clarté, celui-là même qui n'avait jamais reconnu le déséquilibre fiscal, qui comparaît le Québec à la Corse...
Éric Bédard
Historien à la Télé-Université, l'auteur est membre du comité de rédaction de la revue «Argument».
La véritable question n'est pas de savoir si les coalitions sont possibles en régime parlementaire - elles le sont, évidemment - mais bien si le Bloc québécois peut ou non soutenir un parti centralisateur et trudeauiste. C'est à cette question que devrait répondre Gilles Duceppe.
Presque toute ma vie adulte, j'ai voté pour le Bloc québécois. Grande coalition nationale fondée à la suite de l'échec de l'Accord du lac Meech, ce parti était le symbole de notre résistance face aux forces tentaculaires de la centralisation canadienne. Par son existence même, le Bloc rappelait le rapatriement unilatéral de 1982 et offrait la preuve de l'impossibilité de réformer cette fédération en vue de reconnaître constitutionnellement l'un de ses peuples fondateurs.
Élection après élection, j'ai voté Bloc, malgré certains irritants: le «nettoyage civique» des discours sur la nation québécoise à partir du congrès de janvier 2000; la «CSNisation» de l'état-major du parti; la direction autoritaire d'une formation politique de moins en moins financée par sa base; le culte de la personnalité du chef (le Bloc a créé un prix Gilles-Duceppe!), etc. Solidarité nationale oblige, j'ai passé outre et continué à voter pour le Bloc. Il faut dire que j'avais été impressionné par son travail dans le dossier des commandites.
Cette fidélité inconditionnelle au Bloc a pris fin le 1er décembre 2008 lorsque j'ai appris que Gilles Duceppe allait soutenir une coalition dirigée par les libéraux de Stéphane Dion jusqu'au 30 juin 2011. Fondé après qu'un accord historique eut été sapé par Jean Chrétien et ses sbires, mon parti allait couronner le dernier héritier du trudeauisme.
L'homme du bill sur la clarté, celui-là même qui n'avait jamais reconnu le déséquilibre fiscal, qui comparaît le Québec à la Corse, allait devenir chef du gouvernement canadien grâce à... Gilles Duceppe! Nulle surprise donc que l'entente signée entre les trois chefs n'ait prévu aucune nouvelle démarche constitutionnelle: «Nous n'avons pu nous entendre sur un geste concret de reconnaissance de la nation québécoise», admettait candidement le chef bloquiste le 1er décembre 2008.
Évidemment! Le Bloc soutenait une coalition avec le NPD, un parti encore plus centralisateur que les libéraux. L'entente prévoyait aussi que le gouvernement fédéral réinjecterait 45 millions en culture... Et moi qui avais toujours pensé que la culture devait relever exclusivement du Québec.
En soutenant le parti à l'origine du scandale des commandites, Gilles Duceppe discréditait, d'un trait de plume, tous ses beaux discours sur les «valeurs québécoises». Ce qu'a fait ressortir cette entente historique, c'est le socle intellectuel que partage trudeauistes et bloquistes: même discours moralisateur sur les affaires du monde; même inter/multiculturalisme négateur de l'histoire; même foi aveugle dans un État omniscient et dépensier. En signant cette entente, Gilles Duceppe tournait le dos à celles et à ceux qui ont toujours considéré que la question nationale primait sur toutes les autres.
Depuis quelques jours, le chef bloquiste tente de nous convaincre qu'une coalition similaire allait prendre forme en 2004, ce qui prouverait l'ouverture de son parti à toutes les options, pourvu que «ce soit bon pour le Québec». Cet argument ne convainc guère. D'une part parce qu'aucune entente formelle comparable à celle du 1er décembre 2008 n'a été signée entre les conservateurs et le Bloc en 2004. D'autre part, parce que, à entendre les discours de Gilles Duceppe sur «l'idéologie» des conservateurs de Stephen Harper, on se demande bien comment celui-ci aurait pu soutenir un parti aussi étranger aux intérêts supérieurs du Québec.
À moins de s'engager formellement à ne plus jamais appuyer des partis centralisateurs et trudeauistes, je ne pourrai voter pour le Bloc québécois.
Pour qui voter alors? Hélas, à la manière des premiers indépendantistes qui pratiquaient l'abstention au fédéral, je risque d'annuler mon vote.
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 10:17 am
par jumbo
Beppo a écrit : [...]
Et pourquoi ne pas travailler aux deux paliers de gouvernement? Qu'est-ce qui te dérange tant que ça de les voir sur la scène fédérale? Je paie encore des impôts au fédéral à ce que je sache. Travailler à la séparation d'un pays n'est pas une mince tâche et c'est un processus long. D'ailleurs au dernier référendum il s'en est fallu de peu pour y arriver. Tellement peu que les grands fédéralistes on sentit le besoin d'engloutir ¾ de milliard pour mousser la nécessité de ce grand et beau pays et enrichir leux tinamis. Tu dois te rappeler de ça, non? C'est grâce au Bloc, si nous avons pu savoir tout ça.
Publié le 29 mars 2011 à 17h17 | Mis à jour le 29 mars 2011 à 17h17
Un gouvernement Marois injecterait des fonds publics dans la souveraineté
Pauline Marois
La Presse Canadienne
Québec
Si le Parti québécois prend le pouvoir, Pauline Marois n'hésitera pas à utiliser des fonds publics pour promouvoir la souveraineté du Québec.
La chef péquiste a renchéri mardi sur les propos tenus la veille par le député Bernard Drainville, qui disait ne pas voir pourquoi un gouvernement péquiste se gênerait, alors que le gouvernement libéral dépense des millions pour vanter les mérites du fédéralisme, à travers le Conseil de la fédération.
Lors d'un bref point de presse, Mme Marois a tenu des propos dans le même sens, faisant valoir qu'un gouvernement péquiste devrait mener des analyses et des études sur la souveraineté, en prévision d'un éventuel référendum.
Elle a répété qu'elle entendait diriger un gouvernement qui se comporterait en gouvernement «décidé à faire la souveraineté».
Mme Marois réagissait en fait aux inquiétudes manifestées par l'ex-premier ministre Jacques Parizeau, dans une lettre publiée dans Le Devoir lundi, en vue d'exhorter les leaders péquistes à faire davantage pour promouvoir la souveraineté et préparer le terrain à la tenue d'un troisième référendum.
Une de ses interrogations avait trait à l'injection de fonds publics dans la préparation de la souveraineté.
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 11:57 am
par Beppo
jumbo a écrit : [...]
Publié le 29 mars 2011 à 17h17 | Mis à jour le 29 mars 2011 à 17h17
Un gouvernement Marois injecterait des fonds publics dans la souveraineté
Pauline Marois
La Presse Canadienne
Québec
Si le Parti québécois prend le pouvoir, Pauline Marois n'hésitera pas à utiliser des fonds publics pour promouvoir la souveraineté du Québec.
La chef péquiste a renchéri mardi sur les propos tenus la veille par le député Bernard Drainville, qui disait ne pas voir pourquoi un gouvernement péquiste se gênerait, alors que le gouvernement libéral dépense des millions pour vanter les mérites du fédéralisme, à travers le Conseil de la fédération.
Lors d'un bref point de presse, Mme Marois a tenu des propos dans le même sens, faisant valoir qu'un gouvernement péquiste devrait mener des analyses et des études sur la souveraineté, en prévision d'un éventuel référendum.
Elle a répété qu'elle entendait diriger un gouvernement qui se comporterait en gouvernement «décidé à faire la souveraineté».
Mme Marois réagissait en fait aux inquiétudes manifestées par l'ex-premier ministre Jacques Parizeau, dans une lettre publiée dans Le Devoir lundi, en vue d'exhorter les leaders péquistes à faire davantage pour promouvoir la souveraineté et préparer le terrain à la tenue d'un troisième référendum.
Une de ses interrogations avait trait à l'injection de fonds publics dans la préparation de la souveraineté.
Quelle différence entre promouvoir la souveraineté d'un peuple à même les deniers publics ou favoriser des tinamis dans le scandale des commandites ou promouvoir l'égo d'un premier ministre par la Bastarache à même les deniers publics ou refuser un enquête sur la construction qui pige dans tes poches à volo?
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 11:58 am
par Beppo
jumbo a écrit : Publié le 30 mars 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Je lâche le Bloc
1er décembre 2008?: Gilles Duceppe s'apprête à soutenir une coalition avec le NPD dirigée par les libéraux de Stéphane Dion, l'homme du bill sur la clarté, celui-là même qui n'avait jamais reconnu le déséquilibre fiscal, qui comparaît le Québec à la Corse...
Éric Bédard
Historien à la Télé-Université, l'auteur est membre du comité de rédaction de la revue «Argument».
La véritable question n'est pas de savoir si les coalitions sont possibles en régime parlementaire - elles le sont, évidemment - mais bien si le Bloc québécois peut ou non soutenir un parti centralisateur et trudeauiste. C'est à cette question que devrait répondre Gilles Duceppe.
Presque toute ma vie adulte, j'ai voté pour le Bloc québécois. Grande coalition nationale fondée à la suite de l'échec de l'Accord du lac Meech, ce parti était le symbole de notre résistance face aux forces tentaculaires de la centralisation canadienne. Par son existence même, le Bloc rappelait le rapatriement unilatéral de 1982 et offrait la preuve de l'impossibilité de réformer cette fédération en vue de reconnaître constitutionnellement l'un de ses peuples fondateurs.
Élection après élection, j'ai voté Bloc, malgré certains irritants: le «nettoyage civique» des discours sur la nation québécoise à partir du congrès de janvier 2000; la «CSNisation» de l'état-major du parti; la direction autoritaire d'une formation politique de moins en moins financée par sa base; le culte de la personnalité du chef (le Bloc a créé un prix Gilles-Duceppe!), etc. Solidarité nationale oblige, j'ai passé outre et continué à voter pour le Bloc. Il faut dire que j'avais été impressionné par son travail dans le dossier des commandites.
Cette fidélité inconditionnelle au Bloc a pris fin le 1er décembre 2008 lorsque j'ai appris que Gilles Duceppe allait soutenir une coalition dirigée par les libéraux de Stéphane Dion jusqu'au 30 juin 2011. Fondé après qu'un accord historique eut été sapé par Jean Chrétien et ses sbires, mon parti allait couronner le dernier héritier du trudeauisme.
L'homme du bill sur la clarté, celui-là même qui n'avait jamais reconnu le déséquilibre fiscal, qui comparaît le Québec à la Corse, allait devenir chef du gouvernement canadien grâce à... Gilles Duceppe! Nulle surprise donc que l'entente signée entre les trois chefs n'ait prévu aucune nouvelle démarche constitutionnelle: «Nous n'avons pu nous entendre sur un geste concret de reconnaissance de la nation québécoise», admettait candidement le chef bloquiste le 1er décembre 2008.
Évidemment! Le Bloc soutenait une coalition avec le NPD, un parti encore plus centralisateur que les libéraux. L'entente prévoyait aussi que le gouvernement fédéral réinjecterait 45 millions en culture... Et moi qui avais toujours pensé que la culture devait relever exclusivement du Québec.
En soutenant le parti à l'origine du scandale des commandites, Gilles Duceppe discréditait, d'un trait de plume, tous ses beaux discours sur les «valeurs québécoises». Ce qu'a fait ressortir cette entente historique, c'est le socle intellectuel que partage trudeauistes et bloquistes: même discours moralisateur sur les affaires du monde; même inter/multiculturalisme négateur de l'histoire; même foi aveugle dans un État omniscient et dépensier. En signant cette entente, Gilles Duceppe tournait le dos à celles et à ceux qui ont toujours considéré que la question nationale primait sur toutes les autres.
Depuis quelques jours, le chef bloquiste tente de nous convaincre qu'une coalition similaire allait prendre forme en 2004, ce qui prouverait l'ouverture de son parti à toutes les options, pourvu que «ce soit bon pour le Québec». Cet argument ne convainc guère. D'une part parce qu'aucune entente formelle comparable à celle du 1er décembre 2008 n'a été signée entre les conservateurs et le Bloc en 2004. D'autre part, parce que, à entendre les discours de Gilles Duceppe sur «l'idéologie» des conservateurs de Stephen Harper, on se demande bien comment celui-ci aurait pu soutenir un parti aussi étranger aux intérêts supérieurs du Québec.
À moins de s'engager formellement à ne plus jamais appuyer des partis centralisateurs et trudeauistes, je ne pourrai voter pour le Bloc québécois.
Pour qui voter alors? Hélas, à la manière des premiers indépendantistes qui pratiquaient l'abstention au fédéral, je risque d'annuler mon vote.
Jumbo, est-ce que tu te rappelles de Jean-Claude Rivest?
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 12:05 pm
par jumbo
Beppo a écrit : [...]
Quelle différence entre promouvoir la souveraineté d'un peuple à même les deniers publics ou favoriser des tinamis dans le scandale des commandites ou promouvoir l'égo d'un premier ministre par la Bastarache à même les deniers publics ou refuser un enquête sur la construction qui pige dans tes poches à volo?
Aucune différence.

Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 12:42 pm
par Malike
.anthurium. a écrit : [...]
Ce n'est pas surprenant le BLOC appuis plus les valeurs de gauche que celle des Québécois .

... que celles de droite tout simplement, les Québécois c'est moi aussi et je ne suis pas de droite. Et comme majoritairement les Québécois ont voté pour le BLOC, on peut dire qu'ils défendent les valeurs de la majorité des Québécois.

Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 1:04 pm
par .anthurium.
Malike a écrit : [...]

... que celles de droite tout simplement, les Québécois c'est moi aussi et je ne suis pas de droite. Et comme majoritairement les Québécois ont voté pour le BLOC, on peut dire qu'ils défendent les valeurs de la majorité des Québécois.

Est-ce que les gens qui votent BLOC votent pour le programme, pour la philosophie ou pour la haine ou la peur des Anglais?
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 1:12 pm
par Raven
.anthurium. a écrit : [...]
Est-ce que les gens qui votent BLOC votent pour le programme, pour la philosophie ou pour la haine ou la peur des Anglais?
Ce n'est pas de la haine... Tu sais, il y a des anglophones qui militent ou qui travaillent au Bloc....

Voter Bloc c'est tout simplement voter pour le seul parti qui a comme principale priorité la défense des intérêts des Québécois.
Re: À quoi sert le BLOC
Publié : mer. mars 30, 2011 1:25 pm
par .anthurium.
Raven a écrit : [...]
Ce n'est pas de la haine... Tu sais, il y a des anglophones qui militent ou qui travaillent au Bloc....

Voter Bloc c'est tout simplement voter pour le seul parti qui a comme principale priorité la défense des intérêts des Québécois.
Je corrige. Pas anglais, anti-Canadien.
Intéret des Québécois je n'y crois pas. C'est un parti qui se nourri de la haine des Canadiens hors Québec.