LE DOMAINE BLEU

Channy a écrit : Avant de me prononcer sur ce sujet, j'aimerais savoir quels sont les frais de scolarité actuels pour une session d'université. Est-ce que quelqu'un le sait?

Pour un Bacc en enseignement 3ième année, le dernier paiement a été de 1842.00$.

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À quand le diplôme équitable ?

par Pierre Fortin
26 Janvier 2011

La hausse des frais de scolarité ne fait pas l'affaire des étudiants. En contrepartie des avantages que ces jeunes tireront de leur diplôme universitaire, sommes-nous malvenus de leur demander d’augmenter un peu leur contribution ?

Quand on est fraîchement diplômé du secondaire, à 17 ans, il y a un prix à payer pour poursuivre ses études pendant cinq autres années, jusqu'au bac, plutôt que de quitter l'école tout de suite pour entreprendre sa carrière. L'étudiant doit au départ renon­cer au revenu d'un travail à temps plein toute l'année. Il y a aussi les droits de scolarité et autres frais à payer. Au cégep, c'est presque gratuit, mais à l'université, la facture de l'étudiant atteint un total de 9 000 dol­lars pour les trois années qui mènent au bac.

http://www.lactualite.com/economie/pier ... dium=email" onclick="window.open(this.href);return false;

Merci Beppo pour cet article. Je dois dire qu'entreprenant ma 7e année universitaire (9e postsecondaire), et ayant encore 3 bonnes années devant moi avant de quitter les études pour de bon, je trouve toujours rassurant de lire ce genre de statistiques quand ma situation financière m'inquiète ou que je remets en question, par déprimes passagères, mon choix de faire de si longues et exigentes études. C'est sûr qu'étudier est un investissement, mais il faut quand même faire attention avec les généralités, car ce ne sont pas tous les domaines qui, même avec des diplômes élevés, offrent des emplois aussi bien rémunérés. Il y en a qui se pètent la gueule avec leurs études universitaires en étant ''sur-qualifiés'' pour ce que le marché a à leur offrir. C'est vraiment du cas par cas. Mais la conclusion de l'auteur est quand même juste, c'est vrai que l'accès à l'université n'est quand même pas problématique au Québec et au Canada comparé, par exemple, aux États-Unis. Problème de motivation ou de persévérance des étudiants ? Je mettrais une nuance quand même. J'avais beau être passionnée de mon domaine, rendue à ma 4e année de bacc, quand ça me coûte 5000$ de frais d'université par année sur un salaire annuel de 9000$, et que là-dessus j'ai pas payé mon logis ni ma nourriture, mettons que tu envisages des plans B quand ça commence à te serrer à la gorge !

Mon asso étudiante (enseignement UQAM) a voté oui à 80% aujourd'hui

Les étudiants de UQO n'iront pas en grève.

http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actu ... ction_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;

Bon alors suite au vote, j'ai voté contre la hausse des frais de scolarité telle que présentée actuellement, pour appuyer les efforts de concertation des militants et en espérant qu'ils puissent avoir la chance de négocier si le gouvernement répond aux différents moyens de pression. C'est également la position officielle de notre asso, qui encourage les étudiants à aller revendiquer s'ils le souhaitent.

Je me suis prononcée en faveur des levées de cours prédéterminées (vote symbolique pour ma part, afin que les militants puissent, le cas échéant, aller manifester sans être pénalisés de leur absence).

Enfin, je me suis prononcée contre la grève générale illimitée.

Pourquoi les gens ne sont pas capables de comprendre que ceux qui font du grabuge dans des manifestations, ce n'est pas la majorité des manifestants?

Bordel, ce qu'on peut pas entendre! "Ah ces étudiants là, sont rienque bon pour faire du grabuge pis bloquer le pont"...


J'ai entendu ça à ma job, à la pause. Le pire, c'est qu'ils sont contre la grève des étudiants, contre la grève des CPE, mais quand il sera question de nos salaires et fonds de pension, (je travaille à l'Uni), ils seront les premiers à sortir dehors pour manifester, même si on a tellement rien à envier aux autres!!!!!

Ce qui est bon pour pitou, n'est pas bon pour minou....


Désolée de ma montée de lait!

toutit3 a écrit : Pourquoi les gens ne sont pas capables de comprendre que ceux qui font du grabuge dans des manifestations, ce n'est pas la majorité des manifestants?

Bordel, ce qu'on peut pas entendre! "Ah ces étudiants là, sont rienque bon pour faire du grabuge pis bloquer le pont"...

J'ai entendu ça à ma job, à la pause. Le pire, c'est qu'ils sont contre la grève des étudiants, contre la grève des CPE, mais quand il sera question de nos salaires et fonds de pension, (je travaille à l'Uni), ils seront les premiers à sortir dehors pour manifester, même si on a tellement rien à envier aux autres!!!!!

Ce qui est bon pour pitou, n'est pas bon pour minou....


Désolée de ma montée de lait!

Je suis d'accord avec toi. Pis ça se peut même que ce soit des étudiants pas du tout impliqués dans le mouvement (comme lors des séries au hockey) qui font du grabuge!
Il y a des belles initiatives dans cette grève. Comme la ligne rouge dans le métro, comme ce qui avait été prévu à la bibliothèque national hier, comme Biz qui tire un gros cube rouge. Je pense pas que les leaders, quand ils pensent à ce qu'ils pourraient faire pour passer leur message se disent "on casse tout, on fait des dommages!"

toutit3 a écrit : Pourquoi les gens ne sont pas capables de comprendre que ceux qui font du grabuge dans des manifestations, ce n'est pas la majorité des manifestants?

Bordel, ce qu'on peut pas entendre! "Ah ces étudiants là, sont rienque bon pour faire du grabuge pis bloquer le pont"...


J'ai entendu ça à ma job, à la pause. Le pire, c'est qu'ils sont contre la grève des étudiants, contre la grève des CPE, mais quand il sera question de nos salaires et fonds de pension, (je travaille à l'Uni), ils seront les premiers à sortir dehors pour manifester, même si on a tellement rien à envier aux autres!!!!!

Ce qui est bon pour pitou, n'est pas bon pour minou....


Désolée de ma montée de lait!

Cé pas nouveau, les gens (et je m'inclus là dedans) ont souvent tendance a généraliser, et malheureusement, les médias contribuent généreusement a cette généralisation ...

Les féministes, les religions, les étudiants aussi évidemment, bref toutes les catégories de groupes qui veulent se faire entendre y passent, sans qu'aucune distinction avec les extrémistes ne soit faite ...

Et cé dommage, vraiment dommage parce que ca enlève une fichue crédibilité à tous ces groupes qui, de bonne foi et parfaitement respectueux des lois et règles, ne vont pas brûler leurs soutifs devant le Parlement, exiger le retrait des sapins dans nos forêts québécoises (je sens que cé pour bientôt ), manifester en saccageant tout sur leur passage comme cé souvent le cas aux finales de la Coupe Stanley ou aux Fêtes de la St-Jean ...

Bref, je compatis sincerement avec toi et tous ceux qui se retrouvent dans ce meme panier non désiré ...


Edité pour ajouter 2 mots ..

J'adore Claude Legault, il est dans mon top de mes comédiens préférés, mais franchement je ne trouve pas ça fort ce qu'il a dit concernant les étudiants en grève.
Voir le lien : http://fr.canoe.ca/divertissement/celeb ... 6-bum.html" onclick="window.open(this.href);return false;

J'imagine par contre qu'il veut dire ça dans le sens que ceux pour la grève doivent agir..

Je me connais, si j'étais étudiante, j'aurais voté contre la grève. Car lorsque j'y étais, je votais contre. Mes parents font partie de la classe moyenne. On n'avait droit qu'au prêt étudiant, même lorsqu'ils ont eu 2 enfants aux études en même temps. Ils m'ont beaucoup aidée, je vivais en appartement (pas le choix). Je suis sortie avec 23 000$ de dettes, que j'ai remboursées sans difficulté avec le paiement minimum. Je n'aurais pas voulu sacrifier une session ou pire encore, une année. C'est égoïste, je sais, mais j'avais hâte de terminer et de ne plus être à la charge de mes parents.
Si j'avais pu aller aux études en vivant chez mes parents, je crois que je n'aurais pas eu de dettes ou très peu.
Je crois que c'est irréaliste de penser que l'éducation devrait être gratuite ou que les frais de scolarité devraient être gelés éternellement. Pour ce que ça m'a apporté dans la vie, ça valait amplement le coût.

jaskab a écrit : Je me connais, si j'étais étudiante, j'aurais voté contre la grève. Car lorsque j'y étais, je votais contre. Mes parents font partie de la classe moyenne. On n'avait droit qu'au prêt étudiant, même lorsqu'ils ont eu 2 enfants aux études en même temps. Ils m'ont beaucoup aidée, je vivais en appartement (pas le choix). Je suis sortie avec 23 000$ de dettes, que j'ai remboursées sans difficulté avec le paiement minimum. Je n'aurais pas voulu sacrifier une session ou pire encore, une année. C'est égoïste, je sais, mais j'avais hâte de terminer et de ne plus être à la charge de mes parents.
Si j'avais pu aller aux études en vivant chez mes parents, je crois que je n'aurais pas eu de dettes ou très peu.
Je crois que c'est irréaliste de penser que l'éducation devrait être gratuite ou que les frais de scolarité devraient être gelés éternellement. Pour ce que ça m'a apporté dans la vie, ça valait amplement le coût.

Pas mal la même chose de mon côté !

Charest, sort de ce corps
Les Justiciers Masqués
Source: http://www.journalmetro.com/paroles/art ... e-ce-corps" onclick="window.open(this.href);return false;

125 000 étudiants en grève, c’est…

250 000 yeux qui vous scrutent…

Monsieur le premier ministre, ils enregistrent vos moindres faits et gestes : vos commissions d’enquête bidon, les cadeaux à vos amis et la lâcheté avec laquelle vous vous attaquez à vos adversaires.

Des yeux noisette, verts, noirs, bleus, bridés… Des yeux jeunes, vifs, des yeux candides, et d’autres qui en ont vu de toutes les couleurs.

250 000 oreilles qui écoutent…

Votre ton de moins en moins assuré : vous qui avant, vous exprimiez avec confiance et légèreté avez développé dans les dernières semaines un discours arrogant, hargneux et lourd.

Des oreilles décollées, en chou-fleur, des plus petites, des géantes… Des oreilles qui en ont assez d’entendre la cassette sur laquelle est enregistrée votre détestable indifférence envers les étudiants québécois. Quel triste refrain venant d’un ténor de votre stature.

125 000 nez qui flairent…

Cette odeur vulgaire de corruption, de népotisme, de mensonge qui se dégage de toutes les sphères de votre gouvernement.

Des nez pointus, romains, carrés, ronds… Des nez à l’affût qui n’en laisseront plus passer…

125 000 cœurs qui battent…

À l’unisson… Pendant que le vôtre bat au rythme d’une musique toute mili- taire, sur laquelle vous êtes à la fois le seul général, capitaine et simple soldat à vouloir parader.

M. Charest, vos lieutenants auront-ils le cœur de rester à vos côtés quand le temps sera venu de rendre des comptes?

125 000 bouches qui clament haut et fort…

Qu’elles en ont assez des intrigues libérales et de leur mépris pour tout ce que représente le Québec.

Une nation fière, intègre et accueillante : voilà ce qui devrait être sur toutes les lèvres! Des mots qui ne semblent, en aucun cas, associés à votre gouvernement. Du moins, si on se fie aux titres des magazines de vos «amis».

Et si à 250 000 mains…

Qui ne demandent qu’à applaudir, vous tendiez la vôtre?

Pas besoin de plusieurs cerveaux pour y réfléchir, monsieur le premier ministre.

Vous avez certainement encore deux yeux pour voir, probablement deux oreilles pour entendre et peut-être vous reste-t-il un cœur…

Voulez-vous vraiment continuer ce bras de fer?

Contre ces milliers de bras qui portent fièrement le drapeau du Québec? Une nation que vous représentez depuis trois mandats. Juste au cas où la mémoire vous ferait défaut…

M. Charest, ces bras, ces oreilles, ces yeux, ces cerveaux, ce sont aussi les vôtres! Si vous les traitez ainsi, c’est que vous ne devez vraiment pas vous aimer beaucoup. Dommage. Mais très humain de votre part.

Aujourd’hui, nous sommes 125 000.

Demain, nous serons le Québec.

Vous êtes seul.

Bien seul.

Pour nous rentrer dans le corps.

Je trouve ça tellement beau la solidarité

Au début, oui ce sont les programmes de "hippies" comme anthropo, sociologie, philo, etc., qui ont commencé la grève. Mais en date d'aujourd'hui, plusieurs associations de médecine, sciences, chimie, etc., sont en grève.... même si ce sont les étudiants qu'on considère qu'ils s'en foutent de la hausse des frais de scolarité parce qu'ils ont habituellement plus de moyens.

En réponse aux Justiciers Masqués: 7 000 000 de citoyens qui ont le goût que chacun paye sa juste part des services publics, 3 500 000 payeurs de taxes qui sont pris au cou par les impôts... Aussi, 70% d'étudiants trop amorphes pour se prononcer dans des référendums qui durent 24h (comme en comm à l'UQAM), 90% d'étudiants qui ne se présentent pas à des assemblées de prolongation de grève (encore comme en comm à l'UQAM)...

Une chose à dire si tu te présente pas tant pis pour toi...c'est vraiment un argument nul!

Moi voir du monde revendiquer pour une cause, voir la jaunesse vivre...je trouve que ca fait du bien...c'est leur avenir...laissons le leur combat!

L'article de Patrice Lagacé reflète pas mal tout ce que je pense
Surtout les conseils de la fin!

Deux conseils aux étudiants, en terminant.

Primo, changez vos techniques de manifs. Asseyez-vous en pleine rue, faites un sit-in. Un flic qui poivre un étudiant assis sur la chaussée n'a aucune excuse. Il en a mille si vous lui hurlez dans la face en faisant des simagrées. Googlez, pour cela, les mots «John Pike» et «UC Davis» : vous y trouverez une belle leçon de l'efficacité de la résistance passive face aux flics.

Dotez-vous d'un service d'ordre qui maîtrisera les fouteurs de trouble: la police n'aura pas l'excuse des dérapages pour vous fesser dessus. Interdisez le port du masque: quiconque porte un masque dans une manif a quelque chose à cacher et donne une raison aux flics d'être sur les dents.

Deuzio, fichez-nous la paix avec la gratuité à la scandinave, ça n'arrivera pas. Cherchez la solution mitoyenne. Une hausse graduelle, calquée sur l'inflation, par exemple. Soyez pragmatiques. Soyez le camp qui proposera un compromis.

Ça me surprend qu'on parle de gratuité. Je sais qu'il y a certains groupes qui le revendiquent, mais c'est loin d'être la majorité. La grosse majorité sait très bien que la gratuité scolaire ne peut tout simplement PAS être envisageable.

Moi aussi, l'article de Lagacé rejoint ma pensée.