J'ai eu la même réflexion, hier ou avant-hier soir, en le voyant aux nouvelles.Raven a écrit : [...]
Six mois après l'élection, il y a encore des citoyens qui contactent les anciens députés du Bloc, car leur député du NPD ne fait rien pour eux et ils ne savent plus vers qui se tourner... Les néo-démocrates sont absents d'Ottawa et ils ne sont pas plus dans leurs comtés, alors où sont-ils?![]()
En même temps je vais nuancer mes propos en complimentant Alexandre Boulerice. Il semblerait que c'est pas mal le seul néo-démocrate du Québec qui livre la marchandise en ce moment (même Mulcair et Boivin n'auraient pas la note de passage, ils s'occupent juste de la chefferie). Je critique souvent le NPD, mais je tenais à souligner le bon travail de l'un d'eux!
Sinon le pire de la gang, ce ne serait pas Ruth Ellen, mais bien le député de Jeanne-Le-Ber Tyrone Benskin. Souvent il ne se présente pas en chambre, et il n'aurait pas l'intention d'apprendre le français, prétextant que son adjoint est bilingue...
Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]
Moi c'est le vent que j'ai eu de connaissances à Ottawa (pour la plupart des adversaires de Boulerice). Il semblerait que le gars est là pour les bonnes raisons et qu'il est dynamique. Ça serait lui, en ce moment, le véritable leader du caucus québécois du NPD. Mulcair étant occupé à ses intérêts personnels, et Guy Caron serait assez effacé.Fanfoi a écrit : [...]
J'ai eu la même réflexion, hier ou avant-hier soir, en le voyant aux nouvelles.
C'est mon député, pis oui parait qu'il est pas mal virulent en chambre.Raven a écrit : [...]
Six mois après l'élection, il y a encore des citoyens qui contactent les anciens députés du Bloc, car leur député du NPD ne fait rien pour eux et ils ne savent plus vers qui se tourner... Les néo-démocrates sont absents d'Ottawa et ils ne sont pas plus dans leurs comtés, alors où sont-ils?![]()
En même temps je vais nuancer mes propos en complimentant Alexandre Boulerice. Il semblerait que c'est pas mal le seul néo-démocrate du Québec qui livre la marchandise en ce moment (même Mulcair et Boivin n'auraient pas la note de passage, ils s'occupent juste de la chefferie). Je critique souvent le NPD, mais je tenais à souligner le bon travail de l'un d'eux!
Sinon le pire de la gang, ce ne serait pas Ruth Ellen, mais bien le député de Jeanne-Le-Ber Tyrone Benskin. Souvent il ne se présente pas en chambre, et il n'aurait pas l'intention d'apprendre le français, prétextant que son adjoint est bilingue...

Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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La maladie de Jack Layton et les journalistes
Yves Boisvert
19 décembre 2011

La collègue Chantal Hébert, dans le Toronto Star, écrit que les médias n’ont pas fait leur travail lors de la dernière campagne électorale en ne posant pas assez de questions sur l’état de santé véritable du chef du NPD, Jack Layton.
http://www.thestar.com/news/canada/arti ... n-s-health" onclick="window.open(this.href);return false;
Sans doute sa mort, quatre mois après les élections générales, a eu des conséquences politiques sérieuses.
Notamment en privant le Parlement d’une véritable opposition officielle.
Les meilleurs éléments ont été occupés à faire campagne et c’est une bande de juniors qui tenait le fort néo-démocrate cet automne.
Les journalistes, dit Chantal Hébert, n’auraient pas été aussi complaisants avec Stephen Harper ou Michael Ignatieff, s’ils avaient eu un cancer de la prostate “guéri” pour ensuite marcher avec une canne, prétextant une mauvaise chute.
Pourquoi?
Parce qu’on les voyait comme potentiels premiers ministres. Or, dit-elle, on s’en rend maintenant compte, M. Layton était à quelques points de former un potentiel gouvernement de coalition avec les libéraux.
On peut échafauder toutes les hypothèses d’après-match. Le fait est que les succès du NPD étaient largement imprévisibles et théoriques.
Mais quoi qu’il en soit, qu’aurait-il fallu faire? Poser des questions lors de chaque point de presse?
Exiger un bilan de santé pour tous les chefs de parti?
Tous ceux qui ont côtoyé des gens atteints du cancer le savent: les pronostics sont le plus souvent imprécis, contradictoires, et interprétés de toutes sortes de manière par le patient lui-même.
Quand il y en a.
Je préfère présumer que les chefs de parti ne sont pas intéressés à se présenter lorsqu’ils sont en phase terminale.
Pour avoir vu Jack Layton tout de suite après les élections, je ne peux pas dire qu’il donnait l’impression d’un homme sur le point de mourir.
La conférence de presse qu’il a donnée, deux mois plus tard, amaigri, faible, pour annoncer son retrait “temporaire”, a causé un choc à tout le monde.
Ce n’est qu’en rétrospective qu’on s’est dit qu’il était peut-être malade gravement même pendant la campagne.
Peut-être. À ce jour, on ignore s’il le savait lui-même.
Il est vrai que la santé d’un leader politique est une question d’intérêt public, un objet légitime d’interrogation journalistique. Jusqu’à un certain point.
Jusqu’à quel point? Poser des questions à un homme qui a rendu publique sa maladie, très bien.
Reposer des questions par la suite, fort bien.
On ne peut pas présumer que Jack Layton “le savait”. Autrement dit, il se peut fort bien que toutes les questions ne nous auraient rien appris.
On ne peut pas présumer qu’il y a eu une fraude intellectuelle.
Pour aller au-delà, il faudrait exiger la publication d’un bulletin de santé. C’est ce qu’on fait aux États-Unis avec le président.
Ça me semble une intrusion excessive dans la vie privée du candidat. Je préfère me contenter de ses réponses et me fier à sa bonne foi médicale.
http://blogues.cyberpresse.ca/boisvert/ ... ECRAN1POS9" onclick="window.open(this.href);return false;
Yves Boisvert
19 décembre 2011

La collègue Chantal Hébert, dans le Toronto Star, écrit que les médias n’ont pas fait leur travail lors de la dernière campagne électorale en ne posant pas assez de questions sur l’état de santé véritable du chef du NPD, Jack Layton.
http://www.thestar.com/news/canada/arti ... n-s-health" onclick="window.open(this.href);return false;
Sans doute sa mort, quatre mois après les élections générales, a eu des conséquences politiques sérieuses.
Notamment en privant le Parlement d’une véritable opposition officielle.
Les meilleurs éléments ont été occupés à faire campagne et c’est une bande de juniors qui tenait le fort néo-démocrate cet automne.
Les journalistes, dit Chantal Hébert, n’auraient pas été aussi complaisants avec Stephen Harper ou Michael Ignatieff, s’ils avaient eu un cancer de la prostate “guéri” pour ensuite marcher avec une canne, prétextant une mauvaise chute.
Pourquoi?
Parce qu’on les voyait comme potentiels premiers ministres. Or, dit-elle, on s’en rend maintenant compte, M. Layton était à quelques points de former un potentiel gouvernement de coalition avec les libéraux.
On peut échafauder toutes les hypothèses d’après-match. Le fait est que les succès du NPD étaient largement imprévisibles et théoriques.
Mais quoi qu’il en soit, qu’aurait-il fallu faire? Poser des questions lors de chaque point de presse?
Exiger un bilan de santé pour tous les chefs de parti?
Tous ceux qui ont côtoyé des gens atteints du cancer le savent: les pronostics sont le plus souvent imprécis, contradictoires, et interprétés de toutes sortes de manière par le patient lui-même.
Quand il y en a.
Je préfère présumer que les chefs de parti ne sont pas intéressés à se présenter lorsqu’ils sont en phase terminale.
Pour avoir vu Jack Layton tout de suite après les élections, je ne peux pas dire qu’il donnait l’impression d’un homme sur le point de mourir.
La conférence de presse qu’il a donnée, deux mois plus tard, amaigri, faible, pour annoncer son retrait “temporaire”, a causé un choc à tout le monde.
Ce n’est qu’en rétrospective qu’on s’est dit qu’il était peut-être malade gravement même pendant la campagne.
Peut-être. À ce jour, on ignore s’il le savait lui-même.
Il est vrai que la santé d’un leader politique est une question d’intérêt public, un objet légitime d’interrogation journalistique. Jusqu’à un certain point.
Jusqu’à quel point? Poser des questions à un homme qui a rendu publique sa maladie, très bien.
Reposer des questions par la suite, fort bien.
On ne peut pas présumer que Jack Layton “le savait”. Autrement dit, il se peut fort bien que toutes les questions ne nous auraient rien appris.
On ne peut pas présumer qu’il y a eu une fraude intellectuelle.
Pour aller au-delà, il faudrait exiger la publication d’un bulletin de santé. C’est ce qu’on fait aux États-Unis avec le président.
Ça me semble une intrusion excessive dans la vie privée du candidat. Je préfère me contenter de ses réponses et me fier à sa bonne foi médicale.
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Re: Mauvais départ pour le NPD comme opposition officielle
Je trouve leurs efforts louables
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