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Michel Tassé
La Voix de l'Est
«Je suis blessée, j'ai mal, je suis à bout de nerfs, je suis vidée. Tout ce qu'on nous fait subir, à moi et à mon mari, c'est invivable. Il faut que ça arrête!»
La journée était presque finie quand un coup de fil nous a retenu au bureau. L'appel venait de nulle autre que l'ex-Granbyenne Nathalie Simard. Elle voulait se vider le coeur, pour reprendre son expression, et c'est dans les pages de La Voix de l'Est qu'elle tenait à le faire.
C'est à une femme ébranlée qu'on a parlé. Ébranlée mais en même temps assez solide pour avoir envie de se battre. «Me battre pour ma dignité», dit-elle.
Nathalie Simard affirme être victime de harcèlement. Elle, son mari Lévis Guay et même sa fille Ève, tient-elle à préciser.
Nathalie nous a appelé depuis Montréal, où elle vit avec son mari et sa fille. Ils vivent chez des amis, «parce que la cour a gelé tous nos avoirs et qu'on ne peut rien s'acheter ni même rien se louer».
Mais après avoir accordé plusieurs entrevues à la même publication (La Semaine), pourquoi réclamer un entretien à l'auteur de ces lignes et à La Voix de l'Est?
«Je suis tannée qu'on dise que je suis collée à un magazine et qu'on dise que je monnaie mes malheurs. Aujourd'hui, je veux retrouver toute mon indépendance et je veux me tourner vers des gens crédibles. Et en passant, je n'ai jamais reçu un traître sou pour les entrevues que j'ai accordées.»
Des coups durs
Nathalie Simard est de retour au Québec depuis le mois d'août. On se souviendra qu'elle s'était exilée en République Dominicaine au printemps après avoir rompu avec Éric Dubois (qui fut aussi son gérant), et avoir entrepris une relation avec Lévis Guay, qui avait financé sa tournée de spectacles. Depuis, le couple encaisse les coups durs.
«On est revenus au Québec parce qu'on voulait voir à nos affaires, explique-t-elle. Quand on te poursuit d'un bord pis de l'autre, tu veux être proche, tu veux savoir ce qui se passe. Mais les poursuites, ce n'est pas le pire. Y'a tellement pire que ça!»
Pour la petite histoire, rappelons qu'Audrey Sergerie, l'ex-conjointe de Lévis Guay, réclame 2,3 millions $ à Nathalie Simard et à son ex pour bris de contrat à la suite de la tournée de spectacles de la chanteuse qui a coupé court. Puis, Éric Dubois réclame 60 000 $ à Nathalie.
«Tout ça, on va régler ça en cour et on va gagner notre point. Mais ce qu'on n'accepte pas, ce qui est en train de nous rendre fous, c'est le harcèlement dont nous sommes sans cesse victimes. Ça, c'est terrible.»
Selon Nathalie Simard, Audrey Sergerie n'a jamais accepté d'être abandonnée par son conjoint et elle prend tous les moyens pour se venger.
«Elle a fait des choses très méchantes. Et elle n'arrête pas deux minutes. Encore cette semaine, elle déblatère contre nous dans un magazine. Le plus triste, c'est que certains médias se plaisent à alimenter sa rancoeur en lui donnant la parole...»
Éric Dubois n'est pas épargné non plus.
«Tout ce qu'il a raconté sur moi dans les magazines, c'est incroyable. Il essaie de me faire passer pour une folle, il essaie de démontrer que je ne suis pas capable de m'occuper de ma fille. J'ai tout donné à cet homme et tout ce qu'il veut, aujourd'hui, c'est me salir...»
Une prison
Après qu'elle eut raconté son histoire dans un livre il y a quelques années, Nathalie Simard a mentionné qu'elle ne voulait pas être une victime toute sa vie. Mais aujourd'hui, dit-elle, elle a l'impression de revenir en arrière.
«J'ai vécu dans une prison une partie de ma vie et j'ai travaillé très fort pour m'en sortir, raconte-t-elle. Je n'aime pas jouer à la victime et je n'aime pas être obligée de me défendre comme je suis en train de le faire. Mais je n'ai pas le choix, parce qu'il faut que je sauve ma peau et que je sauve celle de mon homme et de ma fille. Je ne suis plus capable, je suis à bout, mais il faut que la vérité finisse par sortir. Il le faut!»
Nathalie clame haut et fort qu'elle n'a rien, absolument rien, à se reprocher.
«Je suis honnête et je n'ai jamais fait de mal à personne. Mon mari non plus, d'ailleurs. Il a commis des erreurs comme tout le monde, mais c'est un homme bon, un homme qui m'aime comme personne ne m'a jamais aimée. Et lui aussi, il souffre énormément. Mais il est solide, il est tellement solide. Si ce n'était pas de lui, je serais peut-être six pieds sous terre aujourd'hui...»
Quarante-cinq minutes après que le téléphone eut sonné, Nathalie Simard se confiait encore. Avec de plus en plus d'émotion dans la voix.
«C'est un appel à l'aide que je lance. Tout ce que je veux, c'est qu'on nous laisse vivre en paix. On ne mérite pas ça, on ne mérite vraiment pas ça. S'il vous plaît, dites au public qu'on ne mérite pas ça...»
Le message est fait.
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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) 22 lbs que j'vais prendre a force d'essayer d'me consoler... 
Pourquoi répète=t=elle toujours le même pattern avec les hommes ? 
Elle se laisse manipuler par eux ...
