LE DOMAINE BLEU

Magalie et Lizza

Magalie et Liane Foly

Né en 17 à leidenstad

Le verdict...

Magalie et Serge Lama

Revoilà Pascal sans lunettes pour Rikiki!




--Message edité par Slenderframe le 2005-12-12 08:57:00--

Merci Slenderframe c vraiment gentil a toi  ;)

iiisssh, je suis pas la SA française assiduement comme vous autres, mais alors leurs fringues font encore + dures qu'ici   Cé vraiment laid ce que porte la fille. Ouach   Elle ressemble à une grosse guimauve   --Message edité par lolilou le 2005-12-12 10:04:28--

lolilou  a écrit iiisssh, je suis pas la SA française assiduement comme vous autres, mais alors leurs fringues font encore + dures qu'ici   Cé vraiment laid ce que porte la fille. Ouach   Elle ressemble à une grosse guimauve    

Le ou La styliste doit avoir un lien de parenté avec le nôtre

Merci slender pour les caps.  

Liane Foly, c'est elle qui était au SA 2 lors de la choré avec les chaises, elle était bien gentille mais à mon souvenir elle faussait.

Magalie est tellement plus belle avec cette coupe de cheveux. Mais les vêtements ne l'avantagent pas vraiment.

J'ai un beau souvenir de Lama qui avait chanté avec les jumelles Villeneuve lors de SA1.

Belles photos avec Jérémy et Anggun

Pascal a été très bon vendredi mais sa réaction à l'annonce du gagnant manquait de ...chaleur disons.

C'est bizarre mais malgré les images de Maud, super anxieuse pour Jérémy etc, j'ai de la difficulté à croire à leur histoire d'amour maintenant, c'est comme si j'avais le sentiment que Jérémy aurait décroché.

gingerstar  a écritMerci slender pour les caps.  

Liane Foly, c'est elle qui était au SA 2 lors de la choré avec les chaises, elle était bien gentille mais à mon souvenir elle faussait.

Magalie est tellement plus belle avec cette coupe de cheveux. Mais les vêtements ne l'avantagent pas vraiment.

J'ai un beau souvenir de Lama qui avait chanté avec les jumelles Villeneuve lors de SA1.

Belles photos avec Jérémy et Anggun

Pascal a été très bon vendredi mais sa réaction à l'annonce du gagnant manquait de ...chaleur disons.

C'est bizarre mais malgré les images de Maud, super anxieuse pour Jérémy etc, j'ai de la difficulté à croire à leur histoire d'amour maintenant, c'est comme si j'avais le sentiment que Jérémy aurait décroché.

Liane Foly  a vraiment une jolie voix...le probleme quand elle est passée ici ctait quelle avait choisi d'interpréter s'il suffisait d,aimer de Céline... ctait vraiment pas judicieux comme choix...une francaise qui vient faire une toune de Céline...ca passe pas!

rikiki  a écrit
Liane Foly  a vraiment une jolie voix...le probleme quand elle est passée ici ctait quelle avait choisi d'interpréter s'il suffisait d,aimer de Céline... ctait vraiment pas judicieux comme choix...une francaise qui vient faire une toune de Céline...ca passe pas!  

Ah ok, ça se peut même si je n'ai aucun souvenir de cette chanson là lors de son passage ici.

elle avait chanté s'en balancer( numéro avec les chaises) et s'il suffisait d,aimer si mon souvenir est bon

C.R. Prime 09.12.2005

Préambule… La faute à Nagui la veille, et à d'autres événements qui ne vous concernent pas, j'étais plutôt fatiguée vendredi, au point de m'endormir dans mon canapé en attendant le début de l'émission… Au moment où j'ai ouvert les yeux, Nikos annonçait Pascal dans Creep. Plutôt que de publier un résumé tronqué dès lundi, j'ai préféré attendre qu'une bonne âme me prête sa cassette pour regarder ce que j'avais manqué.

May The Best Man Win ?

Les demi-finalistes lancent cet avant dernier prime avec "Alors Regarde". Passons sur le côté ring de boxe que suggèrent le commentaire de Nikos et le début de la chanson, pendant laquelle on ne voit que les profils de Jérémy et Pascal sur grand écran, on est sur TF1. Lorsque l'escalier s'ouvre pour les laisser entrer, je les trouve nerveux, plus que les filles la semaine passée. Pascal a tendance a parler ses fins de phrase, Jérémy a pris les pires grimaces de Grégory Lemarchal. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas du tout bon non plus.

Après l'annonce du programme de la soirée, Nikos remet une petite couche de pression : « C'est l'heure de vérité ». La vidéo nous présente « 2 artistes, 2 guerriers ». Il faut croire que la StarAc est une question de vie ou de mort, ou que ce qu'on dit de la relation entre testostérone et compétition est exact…

Le temps de saluer Thierry Gilardi à Leipzig où a lieu le tirage de la Coupe du Monde de Foot (personnellement je m'y intéresse autant qu'à ma première couche culotte, mais il en faut pour tout le monde et TF1 doit faire son auto-promo), les choses sérieuses se mettent en place. Lizza Minnelli, trop maquillée comme il se doit pour une légende de l'âge d'or de Hollywood, est accueillie avec tout le respect dû à sa carrière par Nikos et le public. Elle se montre très sympathique et à l'écoute de Jérémy et Pascal qui ne déméritent pas en partageant « New York New York » avec elle. Jérémy met plus longtemps à entrer dans la chanson, par contre, Pascal est impeccable. Très expansive, Lizza ne tarit pas d'éloge « Vous êtes fabuleux, quelle présence, quel cœur ». Nikos s'empresse de la raccompagner en coulisse avant qu'elle ne déborde sur le temps qui lui est imparti.

Un nouvel appel aux votes provoque les traditionnels salamalecs : on est en compétition mais on se respecte. C'est nécessaire d'être motivé et de le montrer, dit Jérémy – tiens, n'est-ce pas dans le fond ce que Emilie a fait pendant 3 mois et demi et qui lui a valu d'être taxée de prétention ?

Serge Lama, qui a un nouvel album à promouvoir, est fidèle au poste pour sa version StarAc annuelle de « Je suis malade », cette fois avec Magalie. Cette nouvelle version, à l'accordéon, permet de ne pas trop penser aux éditions précédentes. Magalie fait un excellent travail et Serge Lama me semble plus concerné que d'autres fois par ce qu'il fait. J'avoue cependant que la boule qui m'était montée à la gorge l'année dernière en écoutant Hoda n'est pas apparue cette fois-ci. Pendant que Nikos débite ses boniments Serge pense déjà à ce qu'il mangera une fois reparti en coulisses. Raphie n'a pas d'autre choix que de s'avouer agréablement étonnée par la prestation de Magalie.

Premier duo pour Pascal, le tube de Raphaël « Caravane » avec l'auteur au visage angélique. Le public connaît et réagit très vite. J'apprécie que Pascal ne force pas sur les rauques de sa voix. On le sent assez à l'aise, sans être flamboyant. Il interprète plus lourdement que Raphaël ce qui n'empêche pas une jolie complicité entre deux personnes qui semblent s'apprécier.

Un petit détour vidéo à Montargis nous montre la famille, le maire, beaucoup de jeunes damoiselles et son pote DJ décidés à soutenir Jérémy. Celui-ci défend ensuite ses chances sur un duo avec Magalie « Temps à nouveau ». Mis à part voir Edouard s'éclater à la guitare, ce qui est un plaisir, et un coucou à Maud et Grégoire « cachés » dans le public, rien à signaler. Ce n'est pas leur univers mais ils font bien semblant. La puissance vocale y est, reste à prendre l'attitude. Descendre dans le public ne suffira pas, en ce qui me concerne.

Pascal est présenté comme une bête de scène, un condensé de charisme (rien que ça) qui possède une grande faculté d'adaptation. « Depuis l'âge de 15 ans je fais de la musique, si vous voulez qu'on partage presque tout, tapez 2. Et puis 2 ça fait V de victoire».

Pascal va chanter sa chanson préférée, « Creep » de Radiohead. C'est très bien. Le problème, c'est que c'est moins connu et moins fédérateur, pour le public moyen de la StarAc, qu'un bon vieux classique de Brel… Entre les danseurs de Kamel qui déchirent des films plastiques (où va-til chercher tout ça ?) Pascal prouve que quand il ne fait pas son rocker mais se contente de chanter, il est très bon. Le regard déterminé, il maîtrise sa chanson d'un bout à l'autre sans jamais lâcher. Voilà du grand Pascal Mono.

Derrière la pause pub arrive un petit rayon de lune. Nolwenn Leroy est de retour, « Nolwenn Ohwo » ! Les danseurs en casse-noisette et les danseuses en Britney Spears des débuts ne changeront rien à l'affaire : c'est elle la reine. Une fois de plus il faut remarquer à quel point on évolue, une fois sorti de ce fichu château. Parce que, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs vous ne rêvez pas : Nolwenn danse ! Preuve que les balais, ça se brise en mille morceaux, n'est-ce pas Emilie ! Et Nolwenn sourit – qui a jamais dit qu'elle était triste cette fille ? Quel bonheur de voir quelqu'un dont on a vu les premiers pas maladroits se muer en un joli cygne. Seul bémol : elle est en play-back, Dieu sait pourtant qu'elle n'en a pas besoin… Arrangements vocaux trop complexes à reproduire sur les refrains ? Dommage.

Le temps pour la directrice de tenter de rappeler à Nolwenn que tout ça c'est un peu grâce à nous (ouais, c'est surtout grâce à son caractère bien trempé et à la patience de Voulzy !) et de préciser que l'album est dans les bacs, Nikos nous annonce une Spéciale anniversaire le 23 décembre. Espérons que TF1 ne se contentera pas de rejouer des vidéos éculées…

Liane Foly, qui a aussi un album live à vendre (les live sont la grande mode en Décembre) vient chanter Nougaro avec Jérémy. Pas de problèmes pour Jérémy qui chante bien. Après quelques minauderies sur « Danse sur moi », ils enchaînent avec « Le Jazz et la Java » qui montre que le swing est plus naturel à Liane qu'à son partenaire. On finit avec « Toulouse » dans lequel la voix de Jérémy me rappelle furieusement celle de Thierry Amiel. C'est dire si l'album à venir sera original. Mais le public est roi.

Magalie accompagne cette fois Pascal sur « L'air du temps ». Il est assez intéressant de constater que la prod a finalement inversé les genres. « Temps à nouveau », plutôt pop-rock, aurait a priori mieux convenu à Pascal, tandis que cette ballade romantique pouvait sembler parfaitement au goût de Jérémy. L'exercice consistait-il a voir lequel de deux se glisserait le mieux dans les bottes de l'autre ? Si oui, Pascal gagne en ce qui me concerne. Là où Jérémy, à qui je ne reproche rien vocalement, grimaçait pour se donner l'air dynamique, Pascal se glisse naturellement dans les pas de Pagny. Cela nous donne un joli duo, entre deux candidats a forte puissance vocale qui ne s'écrasent pas. La voix de Magalie est particulièrement claire sur ce titre, dépourvue du côté un peu suraigu qui me déplait parfois. Mon seul reproche (parce que j'ai décidé d'être très critique, je suis de mauvaise) sera que les déplacements étaient un peu trop répétés et manquaient de naturel, ce qui coupe un peu l'émotion qu'auraient pu provoquer ces deux voix bien accordées.

Pour ceux que cela intéresse, sachez que les Bleus affronteront la Suisse, la Corée du Sud et le Togo lors du premier tour de la Coupe du Monde. Ça, c'est fait.

Jérémy nous est présenté comme émouvant (c'est la voix romantique), généreux et à l'écoute. « Je suis resté humainement vrai, je n'aurais aucun regret ». Pendant un instant, je me suis demandée si Maud ne tentait pas sa chance pour la demi-finale, elle aussi, tant la caméra semblait s'intéresser à elle. Pendant ce temps, Jérémy reprend donc « Belle ». Il y a quelques jours, Luc Plamondon lui disait qu'il ferait un excellent Phoebus. Luc n'a pas encore les oreilles bouchées. Car le passage de Quasimodo, trop grave, ne lui convient pas. Il s'améliore un peu en Frolo mais c'est définitivement derrière Patrick Fiori qu'il passe le mieux. La mise en scène ne casse pas trois patte à un canard – une volée d'Esmeralda qui font le piquet sur un pont de singe, Kamel a fait mieux.

Après nous avoir dit d'un air tragique que (comme d'habitude) les votes étaient serrés ce soir, Nikos nous accorde une pause pub. J'avais bien besoin d'un thé pour me réveiller…

Jérémy est à nouveau en piste, avec Anggun cette fois pour le romantique « Seras-tu là ». Alors qu'ils traversent une forêt de roses (on avait déjà eu les tournesols, pour vous dire comme ils ont de la suite dans les idées !) , la jolie indonésienne, fidèle à elle-même, tripote sa robe de soirée (pour que la fente soit au bon endroit) et prend des poses avec ses mains. Jérémy prend dès lors des poses lui aussi, yeux fermés. Voilà une version physique et fiévreuse qui les conduit dans les bras l'un de l'autre. Réaction du public féminin garantie. Qu'en pense Maud ? Trève de plaisanterie, dans le genre too much, c'était un joli moment et au passage, l'album d'Anggun est très bien.

Petit détour par Nice, en vidéo. La mobilisation de la famille de Pascal, de ses amis et du fiston fait plaisir. Voilà qui introduit le duo de la soirée : Pascal et ma belle Nolwenn Leroy sur « Say it ain't so ». Voilà ce qui arrive quand deux personnes qui a priori ne sont pas dans le même univers s'écoutent et se rencontrent. Le duo commence dans la douceur de Nolwenn la chanteuse pop pour finir par exploser dans l'univers de Pascal le chanteur de rock. Une réussite pour tous les deux. Je ne peux dire que : Bravo.
Nolwenn aura encore le temps de leur conseiller d'être eux-mêmes et de donner et de complimenter Pascal.

Une petite vidéo revient sur la victoire de Magalie en demi-finale avant de permettre à cette toute jeune fille de faire une vraie prestation de finaliste. Face à la très américaine mais néanmoins très disponible Lizza Minnelli, Magalie fait jeu égal dans « Cabaret ». Vocalement, elle est au top. On voit certes qu'elle manque encore un peu de scène mais on ne peut qu'être d'accord avec Lizza : « Chérie, Vachement bien ! ». Chapeau bas Mademoiselle.
Nous apprenons de Lizza que la France est « son place favorite dans le monde » et que quand elle chante, elle pense à ceux qu'elle aime.

Les garçons vont devoir faire fort pour garder le niveau, n'est pas Georges Michael qui veut. Pascal et Jérémy relèvent néanmoins le défi de « Don't let the sun go down on me ». Est-ce parce que les voix ont eu le temps de chauffer entre temps, ils sont meilleurs que dans le Bruel. Ils sont bien dedans, mais on sent que Pascal prend le dessus malgré la résistance opiniâtre de Jérémy.

Nouvelle pause pub et dernier appel aux votes. Magalie est à nouveau en scène, avec Liane Foly qui est revenue à ses premières amours jazzy. C'est plutôt une bonne nouvelle que ce « Une étoile dort ». Même si je ne peux pas m'empêcher de rêver à ce qu'Emilie aurait pu en faire (ce soir la lune est pleine de blues, comme dit la chanson), je dois reconnaître qu'une fois de plus, Magalie se montre plus qu'à la hauteur. La promo de Liane donne lieu à un intermède coquasse lorsqu'on découvre ses talents d'imitatrice.

Les dernières minutes seront placées sous le signe de la mélancolie. Une vidéo revient sur le vide laissé par les candidats éliminés au château. On enchaîne directement sur un titre qui va laisser Michael Jones songeur, « Né en 17 à Leidenstad ». Rien de bouleversant, mais rien de catastrophique non plus. Le prime se termine sur un trio de bonne tenue.

Nikos rappelle que le casting de la saison prochaine a débuté. Jérémy toujours propre sur lui déclare avoir appris énormément et vouloir passer encore une semaine avec Magalie pour nous éblouir la semaine prochaine (j'ai pourtant bien peur de ne pas avoir besoin de lunettes de soleil). Pascal, visiblement très nerveux et ému, s'embrouille un peu dans son discours (« J'ai traversé la StarAc et la StarAc m'a traversé ») et remercie tous les profs qui ont la larme à l'œil, Raphie en particulier.

Nikos demande encore leur avis à Philippe Lelièvre, qui les aime tous les deux pour des raisons différentes, et Michael Jones qui ne peu pas juger une chanson qu'il a chanté avec Carole Frédéricks aujourd'hui disparue. Les votes sont clos.

Il ne manquait plus qu'une chanson particulièrement cafardeuse de Raphaël, « Dans 150 ans », pour terminer la soirée en beauté. Après les questions nikosiennes (« Tu es content de ta carrière ?» ben non Nikos, il préférerait faire caissier chez Prisunic, « Tu te souviens de ton duo avex Patxi ? » non, il est venu tellement souvent, tu comprends), il est temps d'ouvrir l'enveloppe.

Après avoir fait durer le suspense inutilement comme d'habitude, on apprend enfin que Jérémy est finaliste avec 54% des voix. On sent Pascal déçu, malgré un score honorable de 46%.
Je me repose la question : est-ce Jérémy ou Maud qui passe en finale ? Sous les sourires de Magalie, elle vient de sauter au coup de gagnant. Allez, plus qu'une…

Le Bilan.
Faute de grive, on mange du merle. Voilà la conclusion de cette 5ème saison de la StarAc.
Magalie s'est montrée cette semaine parfaitement capable d'assumer son rôle de finaliste. Elle a très bien, et parfois mieux que bien, assuré toute ses chansons de la soirée.
Pascal quitte la compétition tête haute. Il était le meilleur des deux ce soir. Son parcours chaotique aura été un des points forts de cette saison.
Jérémy est la preuve qu'à la StarAc il faut être opportuniste. Après avoir été transparent pendant 2 mois, Jérémy a raflé la mise perdue par des candidats qui auraient pu lui faire beaucoup d'ombre. Comme quoi ici, l'adage se vérifie, une fois encore : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Sans oublier, si possible, de voyager accompagné.