réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
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- Seigneur de la Causerie
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Une découverte canadienne pourrait aider à la réduction des GES
Le 1 février 2008 - 20:56 |
Des chercheurs de l'Université de Calgary auraient mis au point une nouvelle façon d'emprisonner les molécules de gaz, une découverte qui pourrait aider les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, selon ce qu'on peut lire dans l'édition de vendredi de Nature Materials.
Les professeurs de chimie George Shimizu et David Cramb, ainsi que l'étudiant de troisième cycle Brett Chandler, disent avoir mis au point un composé chimique à la fois stable et malléable qui pourrait emprisonner les gaz, un principe qu'ils ont nommé nanovalves moléculaires.
D'emprisonner ces gaz présente des risques avec les technologies actuelles, puisqu'ils doivent être conservés à pression très élevée. Mais les nanovalves moléculaires ne requièrent aucune pression et rendent possible le relâchement de ces gaz de façon contrôlée, en ajoutant simplement de l'eau à température ambiante.
Cette technologie pourrait être utilisée pour emprisonner et entreposer le dioxyde de carbone, une méthode dont le gouvernement de l'Alberta prétend qu'elle constituerait une bonne façon d'enrayer les émissions massives de gaz à effet de serre du secteur de l'énergie. Cette technologie pourrait également être appliquée au développement de piles à hydrogène.
© La Presse Canadienne, 2008
Le 1 février 2008 - 20:56 |
Des chercheurs de l'Université de Calgary auraient mis au point une nouvelle façon d'emprisonner les molécules de gaz, une découverte qui pourrait aider les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, selon ce qu'on peut lire dans l'édition de vendredi de Nature Materials.
Les professeurs de chimie George Shimizu et David Cramb, ainsi que l'étudiant de troisième cycle Brett Chandler, disent avoir mis au point un composé chimique à la fois stable et malléable qui pourrait emprisonner les gaz, un principe qu'ils ont nommé nanovalves moléculaires.
D'emprisonner ces gaz présente des risques avec les technologies actuelles, puisqu'ils doivent être conservés à pression très élevée. Mais les nanovalves moléculaires ne requièrent aucune pression et rendent possible le relâchement de ces gaz de façon contrôlée, en ajoutant simplement de l'eau à température ambiante.
Cette technologie pourrait être utilisée pour emprisonner et entreposer le dioxyde de carbone, une méthode dont le gouvernement de l'Alberta prétend qu'elle constituerait une bonne façon d'enrayer les émissions massives de gaz à effet de serre du secteur de l'énergie. Cette technologie pourrait également être appliquée au développement de piles à hydrogène.
© La Presse Canadienne, 2008
Prière et chant religieux
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Bientôt le... refroidissement climatique global ?
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Le monde se préparerait-il à subir non pas un réchauffement climatique, mais une nouvelle glaciation ? C’est ce que n’hésitent pas à avancer certains chercheurs…
Selon le U.S. National Climatic Data Center (NCDC), de nombreuses villes américaines ont connu – et connaissent toujours – un hiver exceptionnellement froid. La couverture nuageuse en Amérique du Nord, ainsi que dans une grande partie de Sibérie, de Mongolie et de Chine, est la plus importante depuis 1966. Toronto a reçu 70 cm de neige pour les deux seules premières semaines de février alors que l'ancien record, datant de 1950, était de 66 cm... pour tout le mois de février. Certains chercheurs estiment qu'il serait équitable de considérer ces extrêmes météorologiques pour se demander si les craintes d'un réchauffement ne seraient pas un peu prématurées…
D’après Robert Toggweiler, du Geophysical Fluid Dynamics Laboratory à l’université de Princeton et Joellen Russell, professeur assistant en biochimie dynamique de l’université d’Arizona, les modèles actuels qui tentent de démontrer que les eaux de fonte polaire réchauffent les océans et gênent la remontée vers le nord des eaux chaudes équatoriales, ont tout faux.
Chronologie des oscillations du petit âge glaciaire (+/- 1550 - +/- 1850). Les couleurs représentent différents auteurs. Crédit : Robert A. Rohde, Global Warming Art project
Des prévisions glaçantes
« Nous n’avions pas remarqué ce qui était pourtant devant nos yeux. Ce n’est pas la fonte des glaces, mais plutôt la circulation des vents qui pousse les courants marins depuis les zones tropicales en direction du nord, soutient Joellen Russell. Jusqu’à présent, les modèles climatiques n’ont pas correctement intégré les effets du vent sur la circulation océanique, donc les chercheurs ont compensé l’erreur en surestimant l’importance du rôle de l’Homme dans la fonte de la glace polaire ».
Il y a un mois, Oleg Sorokhtin, membre de l’Académie russe des Sciences Naturelles (Russian Academy of Natural Sciences), estimait que l'influence humaine n’est qu’une goutte d’eau dans la mer face aux effets des fluctuations de l'activité solaire. Quand elle est calme, il fait froid chez nous. Et justement notre étoile est de plus en plus calme... Devant l'absence de taches solaires, il conseillait aux gens de faire des stocks de manteaux de fourrure. Plus près de nous, le Canadien Kenneth Tapping estime que nous devrions entrer dans un petit âge glaciaire si l’activité solaire ne reprend pas bientôt.
Mais il est trop tôt pour conclure. Le climat évolue en dents de scie, et pas plus qu’une hirondelle n’annonce le printemps, un hiver exceptionnellement rigoureux ne suffit pas à faire une statistique. Même si on admet la possibilité d’un refroidissement, postuler sur son intensité ou même sur sa durée paraît bien hasardeux… L'hypothèse ne peut pas faire oublier que le réchauffement climatique est un fait désormais avéré par de nombreuses mesures et que la responsabilité des activités humaines fortement suspectée.
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Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Le monde se préparerait-il à subir non pas un réchauffement climatique, mais une nouvelle glaciation ? C’est ce que n’hésitent pas à avancer certains chercheurs…
Selon le U.S. National Climatic Data Center (NCDC), de nombreuses villes américaines ont connu – et connaissent toujours – un hiver exceptionnellement froid. La couverture nuageuse en Amérique du Nord, ainsi que dans une grande partie de Sibérie, de Mongolie et de Chine, est la plus importante depuis 1966. Toronto a reçu 70 cm de neige pour les deux seules premières semaines de février alors que l'ancien record, datant de 1950, était de 66 cm... pour tout le mois de février. Certains chercheurs estiment qu'il serait équitable de considérer ces extrêmes météorologiques pour se demander si les craintes d'un réchauffement ne seraient pas un peu prématurées…
D’après Robert Toggweiler, du Geophysical Fluid Dynamics Laboratory à l’université de Princeton et Joellen Russell, professeur assistant en biochimie dynamique de l’université d’Arizona, les modèles actuels qui tentent de démontrer que les eaux de fonte polaire réchauffent les océans et gênent la remontée vers le nord des eaux chaudes équatoriales, ont tout faux.
Chronologie des oscillations du petit âge glaciaire (+/- 1550 - +/- 1850). Les couleurs représentent différents auteurs. Crédit : Robert A. Rohde, Global Warming Art project
Des prévisions glaçantes
« Nous n’avions pas remarqué ce qui était pourtant devant nos yeux. Ce n’est pas la fonte des glaces, mais plutôt la circulation des vents qui pousse les courants marins depuis les zones tropicales en direction du nord, soutient Joellen Russell. Jusqu’à présent, les modèles climatiques n’ont pas correctement intégré les effets du vent sur la circulation océanique, donc les chercheurs ont compensé l’erreur en surestimant l’importance du rôle de l’Homme dans la fonte de la glace polaire ».
Il y a un mois, Oleg Sorokhtin, membre de l’Académie russe des Sciences Naturelles (Russian Academy of Natural Sciences), estimait que l'influence humaine n’est qu’une goutte d’eau dans la mer face aux effets des fluctuations de l'activité solaire. Quand elle est calme, il fait froid chez nous. Et justement notre étoile est de plus en plus calme... Devant l'absence de taches solaires, il conseillait aux gens de faire des stocks de manteaux de fourrure. Plus près de nous, le Canadien Kenneth Tapping estime que nous devrions entrer dans un petit âge glaciaire si l’activité solaire ne reprend pas bientôt.
Mais il est trop tôt pour conclure. Le climat évolue en dents de scie, et pas plus qu’une hirondelle n’annonce le printemps, un hiver exceptionnellement rigoureux ne suffit pas à faire une statistique. Même si on admet la possibilité d’un refroidissement, postuler sur son intensité ou même sur sa durée paraît bien hasardeux… L'hypothèse ne peut pas faire oublier que le réchauffement climatique est un fait désormais avéré par de nombreuses mesures et que la responsabilité des activités humaines fortement suspectée.
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j'aime bien les sites de généalogie, et il y eut des hivers doux mais pleins de neige, d'autres froids sans trop de neige, des hivers longs et d'autres courts, ceci depuis plus de 300 ans d'écrits des habitants à autrui au sujet du climat et des récoltes au Québec.
Je ne sais pas en quelle année les statistiques sur la météo au Québec ont débutées --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-03-06 06:15:50--
Je ne sais pas en quelle année les statistiques sur la météo au Québec ont débutées --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-03-06 06:15:50--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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- Thewinneris
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Gore, le catastrophiste
Par Bjorn Lomborg (L'Environnementaliste sceptique)
Al Gore aide le monde à s'inquiéter alors que toute l'attention est détournée de ce qui importe. Cette année seulement, la malnutrition tuera près de 4 millions de personnes, le VIH/sida fera 3 millions de victimes et 2,5 millions de personnes succomberont à la pollution de l'air.
Politologue de formation, l'auteur a publié «L'écologiste sceptique» (Éditions Cherche Midi, 2004), un best-seller traduit en plusieurs langues. L'an dernier, il a publié un second ouvrage remarqué, «Cool It!» (Knopf, 2007).
À l'occasion de la conférence publique que donnera AL GORE vendredi prochain à montréal, à l'invitation de La Presse, nous avons demandé à quelques personnalités et experts des questions environnementales de livrer leurs réflexions sur la contribution de l'ancien vice-président des États-Unis. Nous publions ici le deuxième de ces textes.
Al Gore a l'inébranlable conviction que les changements climatiques constituent le plus important défi auquel le monde doit faire face. Il est persuadé que la meilleure solution aux maux de la planète est de réduire considérablement les émissions de gaz carbonique.
Les changements climatiques sont provoqués par l'homme et ils affecteront la planète. Toutefois, une bonne partie des craintes de M. Gore se trompent d'objet.
Dans son film Une vérité qui dérange, récompensé par un Oscar, l'ancien vice-président des États-Unis nous dit s'attendre à ce que le niveau de la mer monte de six mètres au cours du présent siècle. Ce faisant, il ne tient pas compte des résultats obtenus par ceux qui ont obtenu le prix Nobel avec lui, soit les scientifiques des Nations unies qui se penchent sur les changements climatiques. Leurs recherches minutieuses et sérieuses indiquent que le niveau de la mer ne grimpera que de 30 à 60 centimètres pendant le présent siècle, et leurs meilleures prévisions tablent sur une hausse d'environ 30 centimètres. C'est l'équivalent de ce que la planète a connu au cours des 150 dernières années.
M. Gore se fait du mauvais sang à propos de la fonte accélérée de la glace au Groenland et il s'inquiète de ce que cela signifie pour la planète. Il ferme ainsi les yeux sur les conclusions du Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) selon lesquelles si la fonte continue au rythme actuel, le niveau des océans en sera augmenté d'à peine 7,5 cm d'ici la fin du siècle. M. Gore ignore également la recherche montrant que les températures observées au Groenland en 1941 étaient plus élevées qu'elles ne le sont aujourd'hui.
M. Gore se fait du souci pour l'avenir des ours polaires, des animaux devenus des «victimes» symboles des changements climatiques. Il soutient que les ours se noient à cause de la disparition de leur habitat glacé. Toutefois, la seule étude scientifique qui fait état d'un tel phénomène indique que quatre ours polaires se sont noyés à cause d'une tempête.
Le politicien devenu réalisateur fait des cauchemars à propos de l'augmentation prévue des morts liées à la chaleur. Voici l'autre côté de la médaille: la hausse des températures va réduire le nombre de vagues de froid et le froid est un tueur bien plus redoutable que la chaleur. Des recherches publiées dans le British Medical Journal donnent à penser que la chaleur emporte à peu près 200 000 vies chaque année en Europe alors que le nombre de victimes du froid atteint 1 500 000. Selon la première étude complète des effets économiques des changements climatiques, le réchauffement climatique sauvera des vies.
Autres problèmes
Les changements climatiques ne sont pas le seul problème auquel la planète doit faire face. Cette année, la malnutrition tuera près de 4 millions de personnes. Le VIH/sida fera 3 millions de victimes. Pas moins de 2,5 millions de personnes succomberont à la pollution de l'air à l'extérieur et à l'intérieur. Une pénurie de micronutriments et d'eau potable propre se traduira dans chaque cas par 2 millions de vies emportées.
Lorsque M. Gore aborde ces autres problèmes, il le fait en lien avec les changements climatiques. Il se concentre par-dessus tout sur son appel lancé aux leaders du monde entier pour réduire les émissions de gaz carbonique. D'autres politiques seraient bien plus profitables pour la planète.
Au cours du siècle qui vient, les pays en développement dépendront de plus en plus des importations d'aliments venant des nations développées. Toutefois, cela ne tient pas principalement au phénomène de réchauffement mondial ; c'est plutôt une conséquence du fait qu'il y a de plus en plus de gens et moins de terres arables dans le monde en développement.
Le nombre de personnes qui ont faim dépend beaucoup moins du climat que des réalités démographiques et des revenus. Une réduction extrêmement coûteuse des émissions de gaz carbonique pourrait signifier davantage de gens souffrant de malnutrition. Si notre objectif est de combattre la malnutrition, des politiques comme celle consistant à procurer des micronutriments à ceux qui en ont besoin sont 4000 fois plus efficaces pour sauver des vies que des milliards de dollars destinés à réduire les émissions de gaz carbonique.
En outre, le réchauffement planétaire augmentera probablement légèrement les cas de malaria, mais la réduction des émissions de gaz carbonique sera particulièrement inefficace pour combattre cette maladie alors que les moustiquaires et les médicaments permettent de s'attaquer à ce problème efficacement et à peu de frais.
Si nous nous concentrons sur la résolution des vrais problèmes d'aujourd'hui, nous ferons en sorte que les collectivités seront renforcées, les économies plus dynamiques, et les infrastructures plus solides. Cela permettra à ces sociétés d'affronter les problèmes futurs, y compris le réchauffement planétaire, beaucoup mieux armées. Par contre, la réduction massive des émissions de gaz carbonique proposée par M. Gore laisserait les générations futures plus pauvres et moins capables de s'adapter aux défis.
M. Gore aide le monde à s'inquiéter. Malheureusement, notre attention est détournée de ce qui importe.
Par Bjorn Lomborg (L'Environnementaliste sceptique)
Al Gore aide le monde à s'inquiéter alors que toute l'attention est détournée de ce qui importe. Cette année seulement, la malnutrition tuera près de 4 millions de personnes, le VIH/sida fera 3 millions de victimes et 2,5 millions de personnes succomberont à la pollution de l'air.
Politologue de formation, l'auteur a publié «L'écologiste sceptique» (Éditions Cherche Midi, 2004), un best-seller traduit en plusieurs langues. L'an dernier, il a publié un second ouvrage remarqué, «Cool It!» (Knopf, 2007).
À l'occasion de la conférence publique que donnera AL GORE vendredi prochain à montréal, à l'invitation de La Presse, nous avons demandé à quelques personnalités et experts des questions environnementales de livrer leurs réflexions sur la contribution de l'ancien vice-président des États-Unis. Nous publions ici le deuxième de ces textes.
Al Gore a l'inébranlable conviction que les changements climatiques constituent le plus important défi auquel le monde doit faire face. Il est persuadé que la meilleure solution aux maux de la planète est de réduire considérablement les émissions de gaz carbonique.
Les changements climatiques sont provoqués par l'homme et ils affecteront la planète. Toutefois, une bonne partie des craintes de M. Gore se trompent d'objet.
Dans son film Une vérité qui dérange, récompensé par un Oscar, l'ancien vice-président des États-Unis nous dit s'attendre à ce que le niveau de la mer monte de six mètres au cours du présent siècle. Ce faisant, il ne tient pas compte des résultats obtenus par ceux qui ont obtenu le prix Nobel avec lui, soit les scientifiques des Nations unies qui se penchent sur les changements climatiques. Leurs recherches minutieuses et sérieuses indiquent que le niveau de la mer ne grimpera que de 30 à 60 centimètres pendant le présent siècle, et leurs meilleures prévisions tablent sur une hausse d'environ 30 centimètres. C'est l'équivalent de ce que la planète a connu au cours des 150 dernières années.
M. Gore se fait du mauvais sang à propos de la fonte accélérée de la glace au Groenland et il s'inquiète de ce que cela signifie pour la planète. Il ferme ainsi les yeux sur les conclusions du Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) selon lesquelles si la fonte continue au rythme actuel, le niveau des océans en sera augmenté d'à peine 7,5 cm d'ici la fin du siècle. M. Gore ignore également la recherche montrant que les températures observées au Groenland en 1941 étaient plus élevées qu'elles ne le sont aujourd'hui.
M. Gore se fait du souci pour l'avenir des ours polaires, des animaux devenus des «victimes» symboles des changements climatiques. Il soutient que les ours se noient à cause de la disparition de leur habitat glacé. Toutefois, la seule étude scientifique qui fait état d'un tel phénomène indique que quatre ours polaires se sont noyés à cause d'une tempête.
Le politicien devenu réalisateur fait des cauchemars à propos de l'augmentation prévue des morts liées à la chaleur. Voici l'autre côté de la médaille: la hausse des températures va réduire le nombre de vagues de froid et le froid est un tueur bien plus redoutable que la chaleur. Des recherches publiées dans le British Medical Journal donnent à penser que la chaleur emporte à peu près 200 000 vies chaque année en Europe alors que le nombre de victimes du froid atteint 1 500 000. Selon la première étude complète des effets économiques des changements climatiques, le réchauffement climatique sauvera des vies.
Autres problèmes
Les changements climatiques ne sont pas le seul problème auquel la planète doit faire face. Cette année, la malnutrition tuera près de 4 millions de personnes. Le VIH/sida fera 3 millions de victimes. Pas moins de 2,5 millions de personnes succomberont à la pollution de l'air à l'extérieur et à l'intérieur. Une pénurie de micronutriments et d'eau potable propre se traduira dans chaque cas par 2 millions de vies emportées.
Lorsque M. Gore aborde ces autres problèmes, il le fait en lien avec les changements climatiques. Il se concentre par-dessus tout sur son appel lancé aux leaders du monde entier pour réduire les émissions de gaz carbonique. D'autres politiques seraient bien plus profitables pour la planète.
Au cours du siècle qui vient, les pays en développement dépendront de plus en plus des importations d'aliments venant des nations développées. Toutefois, cela ne tient pas principalement au phénomène de réchauffement mondial ; c'est plutôt une conséquence du fait qu'il y a de plus en plus de gens et moins de terres arables dans le monde en développement.
Le nombre de personnes qui ont faim dépend beaucoup moins du climat que des réalités démographiques et des revenus. Une réduction extrêmement coûteuse des émissions de gaz carbonique pourrait signifier davantage de gens souffrant de malnutrition. Si notre objectif est de combattre la malnutrition, des politiques comme celle consistant à procurer des micronutriments à ceux qui en ont besoin sont 4000 fois plus efficaces pour sauver des vies que des milliards de dollars destinés à réduire les émissions de gaz carbonique.
En outre, le réchauffement planétaire augmentera probablement légèrement les cas de malaria, mais la réduction des émissions de gaz carbonique sera particulièrement inefficace pour combattre cette maladie alors que les moustiquaires et les médicaments permettent de s'attaquer à ce problème efficacement et à peu de frais.
Si nous nous concentrons sur la résolution des vrais problèmes d'aujourd'hui, nous ferons en sorte que les collectivités seront renforcées, les économies plus dynamiques, et les infrastructures plus solides. Cela permettra à ces sociétés d'affronter les problèmes futurs, y compris le réchauffement planétaire, beaucoup mieux armées. Par contre, la réduction massive des émissions de gaz carbonique proposée par M. Gore laisserait les générations futures plus pauvres et moins capables de s'adapter aux défis.
M. Gore aide le monde à s'inquiéter. Malheureusement, notre attention est détournée de ce qui importe.
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lundi 23 juin 2008
par phil Bélanger observateur médias.
Dion et le géant vert
Comment transformer un succès énergétique en échec éclatant? Stéphane Dion a trouvé une réponse...
Il n'y a pas plus Stéphane Dionesque que les idées géniales de Stéphane Dion. "Eureka!" A-t-il du s'exclâmer lorsqu'après une longue réflexion en faisant les mille pas, le plan vert s'est dressé clairement devant lui... C'est alors qu'il a tout mis sur papier, sur beaucoup de papier, tout en faisant la conversation à son aimable et docile chien Kyoto.
Les plans verts contre les GES (gaz à effet de serre) pour contrer le réchauffement climatique, c'est presque aussi efficace que de ramer dans une chaloupe sur le gazon. Pourquoi offrir une solution à un problème qui n'existe pas vraiment? Oui... Personne n'a prouvé que le réchauffement climatique, si réchauffement climatique il y a, est lié à l'activité humaine. Un réchauffement climatique lié à l'activité humaine, ce n'est qu'une théorie, auquel nous devons croire sans voir, nous devons croire que la terre se réchauffe, et si elle se réchauffe, nous pouvons croire que c'est dû principalement à l'activité humaine. Les océans ont toujours monté ces 20 000 dernières années, qu'ils montent à nouveau de quelques centimètres, il n'y a rien de nouveau là dedans... Pas plus que dans la fonte des glaciers, comme ces glaciers qui recouvraient la belle province qui avaient 3 km d'épaisseur il y a 20 000 ans.
Le Canada extrait maintenant des millions de barils de pétrole de ses réserves d'Alberta, en plus que le Canada s'auto-suffit en électricité et en exporte de grandes quantités par la puisance de son réseau de rivières où l'on exploite le potentiel hydroélectrique.
Le prix du baril de brut augmente rapidement lorsque le Canada devient un exportateur net. Les gens cherchent à mieux consommer les produits pétroliers afin de contrôler leur dépenses en énergie, bref... Malgré un risque sur l'inflation, il y a une pression qui amène du positif: Le gaspillage est terminé.
Mais nous ne pouvons pas sauter de joie en voyant le litre d'essence se vendre 60 cents plus cher qu'il y a deux ans alors qu'on le retrouvait dans les 80 cents, et c'est à ce moment qu'arrive tel un sauveur de la nature Stéphane Dion, principal aspirant premier ministre devant le méchant droitiste Stephen Harper.
Dion propose que l'on vote pour lui, et qu'ensuite au pouvoir, il adopte une série de mesures visant à taxer davantage l'essence de nos véhicules, le diesel de nos camions qui transportent notre nourriture jusqu'à notre marché, le mazout qui chauffe certaines maisons, et l'électricité qui fait tout le reste... Ça serait en fait pour notre plus grand bien et celui de nos générations futures.
Juste d'y penser, ma gueule tombe béante, et je me demande comment est-ce possible qu'un intellectuel, prof d'université, puisse arriver à un tel décrochage de la réalité. Bien sûr... à un certain point la tête trop dans la théorie, elle oublie la pratique.
Stephen Harper réagit de façon prévisible... il se moque de son adversaire et affirme que les canadiens ne sont pas stupides. Malheureusement, certains canadiens sont stupides et avalent avec un certain plaisir l'idée qu'il faut taxer plus, pour notre propre bien, car comme nous le savons tous, le gouvernement fait toujours de grandes choses avec notre argent. Ces gens souvent ne sont pas ceux qui font rouler la machine économique, donc pas ceux qui paient.
Donc le plan... c'est phase 1: taxer l'énergie, et phase 2: baisser les impôts.
Un peu d'histoire: Suite aux grandes dépenses de la guerre, le gouvernement fédéral a instauré "temporairement" l'impôt sur le revenu. Ensuite en 1991, afin de financer les dépenses exédentaires aux revenus, avec des dizaines de milliards en déficit chaque année, le gouvernement a instauré "temporairement" la TPS.
En 2008... les vieilles guerres sont payées, comme l'éléphant blanc de Mirabel, et le déficit est devenu surplus depuis longtemps... L'impôt fédéral sur le revenu est resté, comme la TPS... L'opposition des cons s'oppose à toute baisse de la TPS, et les sociaux-verts du Québec demandent à ce que le provincial augmente sa TVQ pour "rapatrier" l'argent que le fédéral renonce à s'approprier en baissant la TPS de 7 à 5%. Tous ces gauchistes taxeurs verts veulent siphonner davantage le porte-monnaie du travailleur Canadien qui doit en plus accepter de payer plus son essence et son chauffage, parce que les sheiks arabes se font une lutte à savoir qui a la plus haute tour du monde et qui aura une piste de ski intérieure au millieu du désert brûlant.
La pensée magique continue si l'on croit qu'il y aura vraiment une phase 2 au plan vert de Dion qui semble plus vert malade que jamais. Dion ne baissera pas les impôts, il s'est opposé à toutes les baisses d'impôt des conservateurs, ainsi qu'aux baisses de la TPS. Dion est un taxeur dépensier, un "progressiste" comme ils disent... Une sorte de melon d'eau flétrit, chétif au dos courbé. Vert environnementaliste en surface, et une chair rouge socialiste à l'intérieur.
S'il y croit vraiment, se pourrait-il que Stéphane Dion soit con? Harper croit que les Canadiens ne sont pas stupides, je crois que plusieurs le sont... Voyons comment réagira l'électorat face à ce plan de taxe sur un produit déja très taxé, nécessaire, et qui en plus est déja plus taxé et plus dispendieux ici que chez nos voisins du sud. Avec Dion, c'est clair, l'économie canadienne sera sacrifiée et nous serons fortement désavantagés au plan concurrentiel à côté de nos partenaires de l'ALENA.
Comptez sur les médias melon d'eau, nos fonctionnaires de la vérité de Radio-Canada, pour nous faire la promotion de ce genre de plans, pour notre bien.
par phil Bélanger observateur médias.
Dion et le géant vert
Comment transformer un succès énergétique en échec éclatant? Stéphane Dion a trouvé une réponse...
Il n'y a pas plus Stéphane Dionesque que les idées géniales de Stéphane Dion. "Eureka!" A-t-il du s'exclâmer lorsqu'après une longue réflexion en faisant les mille pas, le plan vert s'est dressé clairement devant lui... C'est alors qu'il a tout mis sur papier, sur beaucoup de papier, tout en faisant la conversation à son aimable et docile chien Kyoto.
Les plans verts contre les GES (gaz à effet de serre) pour contrer le réchauffement climatique, c'est presque aussi efficace que de ramer dans une chaloupe sur le gazon. Pourquoi offrir une solution à un problème qui n'existe pas vraiment? Oui... Personne n'a prouvé que le réchauffement climatique, si réchauffement climatique il y a, est lié à l'activité humaine. Un réchauffement climatique lié à l'activité humaine, ce n'est qu'une théorie, auquel nous devons croire sans voir, nous devons croire que la terre se réchauffe, et si elle se réchauffe, nous pouvons croire que c'est dû principalement à l'activité humaine. Les océans ont toujours monté ces 20 000 dernières années, qu'ils montent à nouveau de quelques centimètres, il n'y a rien de nouveau là dedans... Pas plus que dans la fonte des glaciers, comme ces glaciers qui recouvraient la belle province qui avaient 3 km d'épaisseur il y a 20 000 ans.
Le Canada extrait maintenant des millions de barils de pétrole de ses réserves d'Alberta, en plus que le Canada s'auto-suffit en électricité et en exporte de grandes quantités par la puisance de son réseau de rivières où l'on exploite le potentiel hydroélectrique.
Le prix du baril de brut augmente rapidement lorsque le Canada devient un exportateur net. Les gens cherchent à mieux consommer les produits pétroliers afin de contrôler leur dépenses en énergie, bref... Malgré un risque sur l'inflation, il y a une pression qui amène du positif: Le gaspillage est terminé.
Mais nous ne pouvons pas sauter de joie en voyant le litre d'essence se vendre 60 cents plus cher qu'il y a deux ans alors qu'on le retrouvait dans les 80 cents, et c'est à ce moment qu'arrive tel un sauveur de la nature Stéphane Dion, principal aspirant premier ministre devant le méchant droitiste Stephen Harper.
Dion propose que l'on vote pour lui, et qu'ensuite au pouvoir, il adopte une série de mesures visant à taxer davantage l'essence de nos véhicules, le diesel de nos camions qui transportent notre nourriture jusqu'à notre marché, le mazout qui chauffe certaines maisons, et l'électricité qui fait tout le reste... Ça serait en fait pour notre plus grand bien et celui de nos générations futures.
Juste d'y penser, ma gueule tombe béante, et je me demande comment est-ce possible qu'un intellectuel, prof d'université, puisse arriver à un tel décrochage de la réalité. Bien sûr... à un certain point la tête trop dans la théorie, elle oublie la pratique.
Stephen Harper réagit de façon prévisible... il se moque de son adversaire et affirme que les canadiens ne sont pas stupides. Malheureusement, certains canadiens sont stupides et avalent avec un certain plaisir l'idée qu'il faut taxer plus, pour notre propre bien, car comme nous le savons tous, le gouvernement fait toujours de grandes choses avec notre argent. Ces gens souvent ne sont pas ceux qui font rouler la machine économique, donc pas ceux qui paient.
Donc le plan... c'est phase 1: taxer l'énergie, et phase 2: baisser les impôts.
Un peu d'histoire: Suite aux grandes dépenses de la guerre, le gouvernement fédéral a instauré "temporairement" l'impôt sur le revenu. Ensuite en 1991, afin de financer les dépenses exédentaires aux revenus, avec des dizaines de milliards en déficit chaque année, le gouvernement a instauré "temporairement" la TPS.
En 2008... les vieilles guerres sont payées, comme l'éléphant blanc de Mirabel, et le déficit est devenu surplus depuis longtemps... L'impôt fédéral sur le revenu est resté, comme la TPS... L'opposition des cons s'oppose à toute baisse de la TPS, et les sociaux-verts du Québec demandent à ce que le provincial augmente sa TVQ pour "rapatrier" l'argent que le fédéral renonce à s'approprier en baissant la TPS de 7 à 5%. Tous ces gauchistes taxeurs verts veulent siphonner davantage le porte-monnaie du travailleur Canadien qui doit en plus accepter de payer plus son essence et son chauffage, parce que les sheiks arabes se font une lutte à savoir qui a la plus haute tour du monde et qui aura une piste de ski intérieure au millieu du désert brûlant.
La pensée magique continue si l'on croit qu'il y aura vraiment une phase 2 au plan vert de Dion qui semble plus vert malade que jamais. Dion ne baissera pas les impôts, il s'est opposé à toutes les baisses d'impôt des conservateurs, ainsi qu'aux baisses de la TPS. Dion est un taxeur dépensier, un "progressiste" comme ils disent... Une sorte de melon d'eau flétrit, chétif au dos courbé. Vert environnementaliste en surface, et une chair rouge socialiste à l'intérieur.
S'il y croit vraiment, se pourrait-il que Stéphane Dion soit con? Harper croit que les Canadiens ne sont pas stupides, je crois que plusieurs le sont... Voyons comment réagira l'électorat face à ce plan de taxe sur un produit déja très taxé, nécessaire, et qui en plus est déja plus taxé et plus dispendieux ici que chez nos voisins du sud. Avec Dion, c'est clair, l'économie canadienne sera sacrifiée et nous serons fortement désavantagés au plan concurrentiel à côté de nos partenaires de l'ALENA.
Comptez sur les médias melon d'eau, nos fonctionnaires de la vérité de Radio-Canada, pour nous faire la promotion de ce genre de plans, pour notre bien.
Prière et chant religieux
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Donc, sans avoir lu les dernières références, j'y vais de mon opinon sur le sujet.
Je crois qu'il y a les alarmistes à tout crin qui voudrait nous remettre à l'âge de pierre et il y a les aveugles qui veulent nous faire plonger dans la catastrophe. Entre les deux il y a un certain bon sens qui pourrait nous aviser que la surconsommation, la polution, la déterioration de notre environnement pour la cause de l'enrichissement de quelque grosse compagnie devrait être contesté. Réchauffement de la planète ou non, il y a quand même lieu de se questionner sur le pourquoi et le comment de la déterioration de notre environnement depuis les 50 dernières années.
Je n'ai pas fait de recherche poussé ni tenter de retrouver des écrits de grands supposément savant avant de me rendre compte qu'il y a à Montréal des épisodes de grand smog. Nenon, seulement à sortir dehors le midi et à voir une espèce de brume, le smog est là. Voilà 30 ans, jamais, jamais, je ne voyais ce broullard en sortant le midi. Alors!!!conclusion, il y un changement entre le temps que je sortais le midi dans les années 70 et aujourd'hui.
Donc mon analyse non scientifique mais de gros bon sens me dit qu'il y a un changement et un gros nuage dans mon environnement de promenade du midi. C'est clair comme c'est brumeux qu'il y a un problème. Alors moi, je dis merci aux alarmistes, ils nous donnent une alarme qui nous conscientise sur notre future.
J'ai toujours la deuxième auto pour empêcher ma fille de faire 2 heures de transport en commun, je m'en sert aussi pour mon confort pour des emplettes, mais je m'en sers de moins en moins. Non, je ne serai jamais seulement à pied et à vélo mais j'ai conscience de me modérer dans mes transport.
De lire des madames qui font des chroniques dans le Journal de Montréal et donne comme argument qu'il y a des pauvres sur la planètes et que nous devrions nous en occuper avant de se lancer sur la résolution de problématiques de réchauffement de la planète, je m'excuse mais ça m'écoeure un peu. Car le système pur et dur de cette madame n'a jamais fait de bien à ces pauvres. En 1940,50,60,70, il y avait ces mêmes pauvres et nous ne parlions pas de réchauffement, rien à voir. C'est simple si nous voulions régler ce problème de pauvreté nous n'avons à chacun de nous à donner à une famille pauvre du tiers-monde 10% de notre revenu....Qui va le faire??? Pas vous ni moi ni la madame chroniqueuse du Journal de Montréal, Nathalie Elgrably. --Message edité par fabine le 2008-06-26 02:39:31--
Je crois qu'il y a les alarmistes à tout crin qui voudrait nous remettre à l'âge de pierre et il y a les aveugles qui veulent nous faire plonger dans la catastrophe. Entre les deux il y a un certain bon sens qui pourrait nous aviser que la surconsommation, la polution, la déterioration de notre environnement pour la cause de l'enrichissement de quelque grosse compagnie devrait être contesté. Réchauffement de la planète ou non, il y a quand même lieu de se questionner sur le pourquoi et le comment de la déterioration de notre environnement depuis les 50 dernières années.
Je n'ai pas fait de recherche poussé ni tenter de retrouver des écrits de grands supposément savant avant de me rendre compte qu'il y a à Montréal des épisodes de grand smog. Nenon, seulement à sortir dehors le midi et à voir une espèce de brume, le smog est là. Voilà 30 ans, jamais, jamais, je ne voyais ce broullard en sortant le midi. Alors!!!conclusion, il y un changement entre le temps que je sortais le midi dans les années 70 et aujourd'hui.
Donc mon analyse non scientifique mais de gros bon sens me dit qu'il y a un changement et un gros nuage dans mon environnement de promenade du midi. C'est clair comme c'est brumeux qu'il y a un problème. Alors moi, je dis merci aux alarmistes, ils nous donnent une alarme qui nous conscientise sur notre future.
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De lire des madames qui font des chroniques dans le Journal de Montréal et donne comme argument qu'il y a des pauvres sur la planètes et que nous devrions nous en occuper avant de se lancer sur la résolution de problématiques de réchauffement de la planète, je m'excuse mais ça m'écoeure un peu. Car le système pur et dur de cette madame n'a jamais fait de bien à ces pauvres. En 1940,50,60,70, il y avait ces mêmes pauvres et nous ne parlions pas de réchauffement, rien à voir. C'est simple si nous voulions régler ce problème de pauvreté nous n'avons à chacun de nous à donner à une famille pauvre du tiers-monde 10% de notre revenu....Qui va le faire??? Pas vous ni moi ni la madame chroniqueuse du Journal de Montréal, Nathalie Elgrably. --Message edité par fabine le 2008-06-26 02:39:31--
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Fabine a écritDonc, sans avoir lu les dernières références, j'y vais de mon opinon sur le sujet.
Je crois qu'il y a les alarmistes à tout crin qui voudrait nous remettre à l'âge de pierre et il y a les aveugles qui veulent nous faire plonger dans la catastrophe. Entre les deux il y a un certain bon sens qui pourrait nous aviser que la surconsommation, la polution, la déterioration de notre environnement pour la cause de l'enrichissement de quelque grosse compagnie devrait être contesté. Réchauffement de la planète ou non, il y a quand même lieu de se questionner sur le pourquoi et le comment de la déterioration de notre environnement depuis les 50 dernières années.
Je n'ai pas fait de recherche poussé ni tenter de retrouver des écrits de grands supposément savant avant de me rendre compte qu'il y a à Montréal des épisodes de grand smog. Nenon, seulement à sortir dehors le midi et à voir une espèce de brume, le smog est là. Voilà 30 ans, jamais, jamais, je ne voyais ce broullard en sortant le midi. Alors!!!conclusion, il y un changement entre le temps que je sortais le midi dans les années 70 et aujourd'hui.
Donc mon analyse non scientifique mais de gros bon sens me dit qu'il y a un changement et un gros nuage dans mon environnement de promenade du midi. C'est clair comme c'est brumeux qu'il y a un problème. Alors moi, je dis merci aux alarmistes, ils nous donnent une alarme qui nous conscientise sur notre future.
J'ai toujours la deuxième auto pour empêcher ma fille de faire 2 heures de transport en commun, je m'en sert aussi pour mon confort pour des emplettes, mais je m'en sers de moins en moins. Non, je ne serai jamais seulement à pied et à vélo mais j'ai conscience de me modérer dans mes transport.
De lire des madames qui font des chroniques dans le Journal de Montréal et donne comme argument qu'il y a des pauvres sur la planètes et que nous devrions nous en occuper avant de se lancer sur la résolution de problématiques de réchauffement de la planète, je m'excuse mais ça m'écoeure un peu. Car le système pur et dur de cette madame n'a jamais fait de bien à ces pauvres. En 1940,50,60,70, il y avait ces mêmes pauvres et nous ne parlions pas de réchauffement, rien à voir. C'est simple si nous voulions régler ce problème de pauvreté nous n'avons à chacun de nous à donner à une famille pauvre du tiers-monde 10% de notre revenu....Qui va le faire??? Pas vous ni moi ni la madame chroniqueuse du Journal de Montréal, Nathalie Elgrably.
J'aimerais beaucoup mieux qu'on parle de pollution. Qu'on se responsabilise. C'est très important selon moi et on se sentirait plus touché avec du terre a terre qu'avec un discours alarmiste qui nous touche pas personellement. Oui la planète change mais elle a toujours changer il y en a eu des ères glacières des réchauffement et la on ne peut pas dire si on s'en va sur l'un ou sur l'autre. L'influence des ges sur le réchauffement n'est pas prouvé. C'est pourquoi j'aime beaucoup mieux écouter un biorg lomborg
http://www.lomborg.com/
qu'un Al Gore.
Je crois qu'il y a les alarmistes à tout crin qui voudrait nous remettre à l'âge de pierre et il y a les aveugles qui veulent nous faire plonger dans la catastrophe. Entre les deux il y a un certain bon sens qui pourrait nous aviser que la surconsommation, la polution, la déterioration de notre environnement pour la cause de l'enrichissement de quelque grosse compagnie devrait être contesté. Réchauffement de la planète ou non, il y a quand même lieu de se questionner sur le pourquoi et le comment de la déterioration de notre environnement depuis les 50 dernières années.
Je n'ai pas fait de recherche poussé ni tenter de retrouver des écrits de grands supposément savant avant de me rendre compte qu'il y a à Montréal des épisodes de grand smog. Nenon, seulement à sortir dehors le midi et à voir une espèce de brume, le smog est là. Voilà 30 ans, jamais, jamais, je ne voyais ce broullard en sortant le midi. Alors!!!conclusion, il y un changement entre le temps que je sortais le midi dans les années 70 et aujourd'hui.
Donc mon analyse non scientifique mais de gros bon sens me dit qu'il y a un changement et un gros nuage dans mon environnement de promenade du midi. C'est clair comme c'est brumeux qu'il y a un problème. Alors moi, je dis merci aux alarmistes, ils nous donnent une alarme qui nous conscientise sur notre future.
J'ai toujours la deuxième auto pour empêcher ma fille de faire 2 heures de transport en commun, je m'en sert aussi pour mon confort pour des emplettes, mais je m'en sers de moins en moins. Non, je ne serai jamais seulement à pied et à vélo mais j'ai conscience de me modérer dans mes transport.
De lire des madames qui font des chroniques dans le Journal de Montréal et donne comme argument qu'il y a des pauvres sur la planètes et que nous devrions nous en occuper avant de se lancer sur la résolution de problématiques de réchauffement de la planète, je m'excuse mais ça m'écoeure un peu. Car le système pur et dur de cette madame n'a jamais fait de bien à ces pauvres. En 1940,50,60,70, il y avait ces mêmes pauvres et nous ne parlions pas de réchauffement, rien à voir. C'est simple si nous voulions régler ce problème de pauvreté nous n'avons à chacun de nous à donner à une famille pauvre du tiers-monde 10% de notre revenu....Qui va le faire??? Pas vous ni moi ni la madame chroniqueuse du Journal de Montréal, Nathalie Elgrably.
J'aimerais beaucoup mieux qu'on parle de pollution. Qu'on se responsabilise. C'est très important selon moi et on se sentirait plus touché avec du terre a terre qu'avec un discours alarmiste qui nous touche pas personellement. Oui la planète change mais elle a toujours changer il y en a eu des ères glacières des réchauffement et la on ne peut pas dire si on s'en va sur l'un ou sur l'autre. L'influence des ges sur le réchauffement n'est pas prouvé. C'est pourquoi j'aime beaucoup mieux écouter un biorg lomborg
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qu'un Al Gore.
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Re: réchauffement climatique et environnement
Documentaire très intéressant
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Re: réchauffement climatique et environnement
Ce vidéo est vraiment très intéressant et explique scientifiquement les changements climatiques. Je viens de le regarder entièrement. Wow j'aime ce genre de documentaire scientifique et non émotif.
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Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Je lis beaucoup sur ce sujet et je fais beaucoup de recherche. A date, le meilleur documentaire que j'ai vu c'est celui de Al Gore(qui circule depuis quelques années) qui vient justement de passer à la télé. Faut arrêter de porter des oeillères et réagir.Nos gouvernements ne feront jamais rien de positif la-dessus car ça ne rapporte pas $$$$ eux ils veulent les gros sous.Ils ne font que nous mettre de la poudre aux yeux quand ils parlent d'écologie et nous en bons petits citoyens on embarque, on croit en nos gouvernement s..mais on est dans la grosse merde.
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Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Écoute celuis-là il brassera tout ce que tu a entendu jusqu'à maintenant.Emmy a écrit : Je lis beaucoup sur ce sujet et je fais beaucoup de recherche. A date, le meilleur documentaire que j'ai vu c'est celui de Al Gore(qui circule depuis quelques années) qui vient justement de passer à la télé. Faut arrêter de porter des oeillères et réagir.Nos gouvernements ne feront jamais rien de positif la-dessus car ça ne rapporte pas $$$$ eux ils veulent les gros sous.Ils ne font que nous mettre de la poudre aux yeux quand ils parlent d'écologie et nous en bons petits citoyens on embarque, on croit en nos gouvernement s..mais on est dans la grosse merde.
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Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )

J'arrives pas a comprendre pourquoi des gens veulent a tout prix ne pas croire aux problèmes climatiques... Un moment donné faut arrêter de jouer à l'autruche.
Les gens on tellement peur de changer leur mode de vie qu'ils se mettent la tête dans le sable et qu'ils crient au complot..... C'est vraiment triste que certaines personnes soient aussi imbu de soi même et créent des vidéos aussi peu objectif pour donner bonne conscience aux gens et de leur permettre de ne pas vouloir voir que l'enjeu est bien plus grand que leur petite personne.
mais bon ce n'est que mon opinion.....

Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Opinion que je partage.... ce qui serait interessant c'est de voir par qui ce monsieur est subventionné pour faire ses recherches et produire ses vidéos...zazotte a écrit :![]()
J'arrives pas a comprendre pourquoi des gens veulent a tout prix ne pas croire aux problèmes climatiques... Un moment donné faut arrêter de jouer à l'autruche.
Les gens on tellement peur de changer leur mode de vie qu'ils se mettent la tête dans le sable et qu'ils crient au complot..... C'est vraiment triste que certaines personnes soient aussi imbu de soi même et créent des vidéos aussi peu objectif pour donner bonne conscience aux gens et de leur permettre de ne pas vouloir voir que l'enjeu est bien plus grand que leur petite personne.
mais bon ce n'est que mon opinion.....


Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Zazotte et lucide , vous n'avez pas vu le vidéo au complet , ça parait.... 

[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Solidarité et progres est absolument pas une organisation scientifique encore moins environnementale mais bien un parti politique francais extremiste qui sont refutés par la plupart des universités de France.Rénatane a écrit : Zazotte et lucide , vous n'avez pas vu le vidéo au complet , ça parait....
Prendre ce vidéo completement pour la vérité absolue est comme prendre pour du cash tout ce que raconte Michael Moore....
Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Vrai , par contre on nous amène sur des pistes de réflection qui change un peu du discour officiel , car celui la aussi il faut en prendre et en laisser.....dans ce reportage il n'y a pas que des imbéciles heureux qui sont interwiever , mais des scientifiques et des proffesseurs et je suis d'accord avec eux lorsqu'ils disent qu'il est absolument impossible de remettre en question la théorie actuel du réchauffement de la planête......Si quelqu'un ose la remette en question et proposer autre chose , il se fait ostraciser et pire se fait couper ses subventions....lucide a écrit : [...]
Solidarité et progres est absolument pas une organisation scientifique encore moins environnementale mais bien un parti politique francais extremiste qui sont refutés par la plupart des universités de France.
Prendre ce vidéo completement pour la vérité absolue est comme prendre pour du cash tout ce que raconte Michael Moore....
Ce qui me chocote dans ce reportage c'est la question du Co2.....comme l'oeuf ou la poule : le co2 augmente le réchauffement , ou le réchauffement augmente le co2 ??
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
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Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Le vidéo n'est pas d'eux, il est simplement sur leur site. C'est comme si quelqu'un jugeait le fait que ce vidéo est sur le domaine bleu un forum de téléréalité donc pas sérieux.lucide a écrit : [...]
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Prendre ce vidéo completement pour la vérité absolue est comme prendre pour du cash tout ce que raconte Michael Moore....
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Re: réchauffement climatique(documentaire très intéressant p.7 )
Voilà ce wikipédia dit sur ce film
The Great Global Warming Swindle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, RechercherThe Great Global Warming Swindle[1] est un film documentaire controversé du producteur de télévision britannique, Martin Durkin qui conteste l'avis de la majorité des climatologues selon lequel l'activité humaine serait la principale cause du réchauffement climatique. Le film montre le témoignage de scientifiques, d'économistes, de politiciens, d'écrivains et d'autres personnes sceptiques par rapport au consensus scientifique sur l'origine anthropique du réchauffement climatique. La publicité du programme affirme que le réchauffement climatique provoqué par l'homme est un mensonge et la plus grande supercherie des temps modernes.[2]
Channel 4, qui diffusa le documentaire le 8 mars 2007, décrivit le film comme une controverse qui rassemble les opinions d'un certain nombre de scientifiques qui sont arrivés aux mêmes conclusions. « C'est un film polémique mais nous croyons qu'il est important que tous les côtés du débat soient diffusés ».[3]
L'exactitude du programme a été contestée en de nombreux points et plusieurs commentateurs l'ont critiqué, avançant qu'il était partial, et que la principale thèse sur le réchauffement climatique est soutenue par les institutions scientifiques des pays industrialisés et d'autres organisations scientifiques[4]. Le film conteste les positions de ces organismes scientifiques en interrogeant des scientifiques et autres, dont Richard Lindzen et d'autres contributeurs du rapport du GIEC, qui est en désaccord avec les explications qui attribuent les causes du réchauffement climatique aux activités humaines.
Sommaire [masquer]
1 Points de vue développés dans le documentaire
2 Affirmations émises dans le documentaire
2.1 Concernant la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique
2.2 Concernant les conclusions des recherches conduites par des motivations financières ou idéologiques
2.3 Mise à mort du rêve africain de développement
2.4 Divers
3 Accueil et critique
3.1 Réaction des scientifiques
4 Liens externes
5 Références
Points de vue développés dans le documentaire [modifier]
Le postulat de départ du film est que l'actuel consensus scientifique sur le réchauffement climatique présente de nombreuses failles, et les intérêts particuliers financiers au sein de l'establishment scientifique et les médias découragent le public et la communauté scientifique de le reconnaitre ou même d'en débattre. Le film décrit le consensus scientifique rendu public comme le résultat d'une « industrie activiste concernant le réchauffement climatique » motivée par un besoin de financement de la recherche. Le film pointe également du doigt les écologistes occidentaux qui font la promotion en Afrique des coûteuses sources d'énergie solaire ou éolienne au détriment des énergies fossiles qui sont bon marché, maintenant l'Afrique loin de l'industrialisation. Le film pose la question : « ... si les énergies solaires et éoliennes sont si chères pour l'Amérique, comment la pauvre Afrique peut se les payer ? »
Les personnes interviewées dans le film sont l'écologiste Patrick Moore, membre fondateur de Greenpeace; Richard Lindzen, professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technology; Patrick Michaels, enseignant chercheur en sciences de l'environnement à l'université de Virginie; Nigel Calder, rédacteur en chef du New Scientist de 1962 à 1966; John Christy, professeur et directeur du centre de recherche en science de la Terre de l'université de l'Alabama; Paul Reiter de l'Institut Pasteur; Piers Corbyn; Tim Ball, professeur de géographie[5]. Carl Wunsch, professeur d'océanographie au Massachusetts Institute of Technology, fut aussi interviewé mais il déclara par la suite qu'il était en parfait désaccord avec les conclusions du film et la façon dont l'interview avait été utilisée[6].
Certaines citations du documentaire :
« Nous imaginons que nous vivons au temps de la raison, et le réchauffement climatique est déguisé en science; mais ce n'est pas de la science, c'est de la propagande. »
— Paul Reiter, Institut Pasteur, Paris.
« Nous ne pouvons pas dire si le CO2 est le moteur du climat; il ne l'a certainement jamais été par le passé. »
— Ian Clark, département de la sciences de la Terre, Université d'Ottawa.
« Le mouvement écologiste a évolué en une force plus imposante pour empêcher la progression des pays en voie de développement »
— Patrick Moore, Co-fondateur de Greenpeace
Affirmations émises dans le documentaire [modifier]
Le film affirme que le consensus sur le changement climatique est le résultat « d'une industrie mondiale de plusieurs milliards de dollars: créé par des écologistes fanatiques anti-industriels; soutenus par des scientifiques colportant des histoires effrayantes pour récolter des fonds; et consolidés par la complicité des politiciens et des médias »[2]. Il utilise une série d'interviews et de graphiques pour étayer les affirmations qui sont listées plus bas.[7]
Concernant la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique [modifier]
Les enregistrements des données concernant le niveau de dioxyde de carbone atmosphérique depuis 1940 montrent une constante augmentation mais, durant cette période, les températures s'infléchissaient jusqu'en 1975, et ne cessent d'augmenter depuis lors. (Ce graphe utilisé lors de la première diffusion datait d'il y a vingt ans et était présenté comme un document de la NASA, mais il fut révélé qu'il provenait en fait d'un graphe datant de 1998 trouvé dans le Medical Sentinel journal. Les auteurs du graphe étaient de l'Oregon Institute of Science and Medicine qui avait publié l'Oregon petition contre le protocole de Kyoto. Durkin reconnut que l'axe chronologique était erroné, indiquant que les données de 1988 étaient valables jusqu'en 2000. Le graphe a été corrigé pour les rediffusions ultérieures en terminant la série de données en 1988.)[7]
Tous les modèles d'augmentation de température due à l'effet de serre prédisent que le réchauffement sera à son maximum pour un endroit donné dans la troposphère et à son plus bas niveau près de la surface de la Terre. Les données actuelles recueillies par les satellites et les ballons atmosphériques n'appuient pas ce modèle, et montrent plutôt que le taux de réchauffement superficiel est supérieur ou égal au taux observé dans la basse troposphère.
Le film montre que les augmentations du niveau de CO2 sont en retard par rapport aux augmentations de la température à la fin de chaque glaciation et affirme que cela prouve que le CO2 n'entraîne pas d'augmentation des températures.
La concentration du dioxyde de carbone augmenterait ou diminuerait en conséquence à l'augmentation ou à la diminution des températures plutôt que le contraire puisque, quand le climat mondial se refroidit, les océans absorbent le dioxyde de carbone et, quand le climat se réchauffe, les océans libèrent le dioxyde de carbone.
À cause de l'importante masse océanique, le changement de température a mis des centaines d'années pour affecter la masse des océans. C'est pourquoi l'analyse de la base antarctique Vostok et d'autres carottes de glace montre que les changements de la concentration de CO2 atmosphérique suit les changements de température globale avec un retard de 800 ans[8].
la vapeur d'eau représenterait, selon le documentaire, 95% de l'ensemble des gaz à effet de serre et serait responsable du plus large impact sur la température de la planète. Les particules d'eau forment les nuages qui réfléchissent le rayonnement solaire. Les effets des nuages ne peuvent être pris en compte de façon précise dans les logiciels de simulation.
La concentration totale de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre s'élève seulement à 0,054%, une quantité très faible. L'être humain est responsable de beaucoup moins d'1% de ce total. Le documentaire déclare que les volcans produisent plus de CO2 par an que l'homme (Durkin admettra par la suite que cette affirmation était fausse[9]) alors que les plantes et les animaux produisent 150 gigatonnes de CO2 chaque année. Les feuilles mortes produisent même plus de CO2, et les océans sont « de loin la plus grande source de CO2 ». L'activité humaine produit seulement 6,5 gigatonnes de CO2 chaque année. Le film conclut que l'émission de CO2 d'origine anthropique ne peut alors être la cause du réchauffement climatique.
L'activité solaire est actuellement à un niveau extrêmement élevé et est directement liée aux changements de la température globale. Le mécanisme implique les rayonnements cosmiques tout comme la chaleur provenant du soleil favorisant la formation de nuages. L'activité solaire est beaucoup plus influente sur le réchauffement climatique et le refroidissement climatique que n'importe quelle activité naturelle et anthropique sur Terre.
Le réchauffement actuel n'a rien d'inhabituel et les températures étaient même plus extrêmes durant l'optimum climatique médiéval, une époque de grande prospérité en Europe.
Concernant les conclusions des recherches conduites par des motivations financières ou idéologiques [modifier]
L'affirmation selon laquelle « 2500 des plus éminents scientifiques » soutiennent la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique, telle que mentionnée dans le rapport du GIEC, est fausse; en fait de nombreux politiciens et de non scientifiques ont contribué au rapport. De même, des scientifiques dissidents demandèrent que leur nom soit retiré du rapport.
Les rapports du GIEC manipulent les opinions des scientifiques qui y contribuent. Paul Reiter de l'Institut Pasteur, par exemple, a pris ses distances étant donné que son opinion n'avait pas été prise en considération. Malgré cela, le GIEC conserve son nom dans le rapport en tant que collaborateur. Ce n'est que lorsqu'il menace le GIEC de poursuites judiciaires que son nom est effectivement retiré.
Le concept de réchauffement climatique est soutenu avec une férocité et une intensité qui est comparable à une ferveur religieuse. Les sceptiques sont menacés comme des hérétiques et comparés à des négationnistes de la Shoah. Le professeur à la retraite Tim Ball déclare dans le documentaire, et dans des déclarations à la presse, qu'il a même reçu des menaces à la suite des réserves qu'il avait exprimées à propos du réchauffement climatique.[10]
Mise à mort du rêve africain de développement [modifier]
L'écrivain et économiste James Shikwati dit dans le documentaire que les écologistes mènent une campagne contre l'utilisation des carburants fossiles en Afrique : « Il y a quelqu'un qui a envie de tuer le rêve africain. Et le rêve africain est de se développer. » Il décrit les sources d'énergies renouvelables comme des expériences luxueuses qui pourraient fonctionner pour les pays riches mais ne fonctionneront jamais pour l'Afrique : « Je ne vois pas comment un panneau solaire pourrait alimenter une usine sidérurgique ... On nous dit: " Ne touchez pas à vos ressources. Ne touchez pas à votre pétrole. Ne touchez pas à votre houille. " C'est du suicide. »
Le documentaire montre l'exemple d'une clinique au Kenya alimentée par des panneaux solaires : ceux-ci ne fournissent pas assez d'électricité pour que le réfrigérateur médical et la lumière fonctionnent en même temps. Le documentaire conclut sur l'opinion selon laquelle restreindre l'accès des personnes les plus pauvres de la planète aux seules sources d'énergie renouvelables est une grave entrave au développement et constitue « l'aspect le plus répugnant de la campagne relative au réchauffement climatique. »
Divers [modifier]
Une peur similaire émergea durant les années 1970 quand les scientifiques prédisaient un refroidissement global et l'imminence d'une nouvelle période glaciaire. Cette affirmation s'est révélée fausse mais la peur a pu exister, car relayée par les médias de masse.
Les conséquences négatives du principe de précaution, puisque appliqué par les défenseurs de la théorie du réchauffement climatique anthropique, sont également mentionnées. Par exemple, l'Organisation mondiale de la santé estime que, chaque année, quatre millions d'enfants meurent dans le monde de maladies respiratoires dues à l'inhalation de fumées provenant de feux domestiques. Le documentaire affirme que ces morts pourraient être évitées si les parents avaient accès aux appareils électroménagers; mais les écologistes sont opposés à la construction de grandes centrales électriques à cause des possibles effets du réchauffement climatique dans le futur.
Il y avait des vignobles dans le nord de l'Angleterre durant le Moyen Âge, et le Groenland était une terre fertile pour les vikings, donc le réchauffement bénéficiait à la société.
Les modèles climatiques sont construits sur un système d'hypothèses, et beaucoup de ces hypothèses s'inscrivent uniquement dans la théorie qui voit une relation de cause à effet entre l'augmentation de la quantité de dioxyde de carbone atmosphérique et les températures.
Accueil et critique [modifier]
Le programme attira 2,5 millions de téléspectateurs et l'audience représenta 11,5% de parts de marché[11]. Il y eut 246 plaintes à l'Ofcom le 25 avril 2007[12], dont des plaintes concernant les données falsifiées du documentaire[13]. Channel 4 déclara qu'elle avait reçu 758 appels et courriels concernant l'émission. Les réactions positives dépassaient les plaintes avec un rapport de 6 contre 1. La chaine annonça par la suite qu'elle organiserait un débat à propos du réchauffement climatique en avril[14].
Réaction des scientifiques [modifier]
Le programme a été critiqué par les organisations scientifiques suivantes.
Le GIEC est une des principales cibles du documentaire. En réponse à la diffusion du programme, John T. Houghton (co-président du groupe de travail du GIEC 1988-2002) évalua certaines des affirmations et des conclusions. Selon Houghton l'émission était un « mélange de vérité, de demi-vérité et de mensonge mis ensemble avec le seul objet de discréditer la théorie du réchauffement climatique », dont il constata qu'elle avait été approuvée par la communauté scientifique comprenant les académies des sciences des principaux pays industrialisés (dont la Chine, l'Inde et le Brésil) avec le GIEC. Houghton rejeta les affirmations selon lesquelles l'évolution de la température moyenne globale se trouverait dans la gamme correspondant à la variabilité naturelle du climat ou que les influences du Soleil serait le moteur principal; que la troposphère se réchaufferait moins vite que la surface; que les éruptions volcaniques émettraient plus de dioxyde de carbone que la combustion des énergies fossiles; que les modèles climatiques serait trop complexes et incertains pour fournir des projections utiles sur le changement climatique; et que les procédures du GIEC seraient biaisées. Houghton reconnut que les échantillons de glace montrent que le CO2 dépend de la température, mais il écrit que l'assertion du documentaire selon laquelle « cette corrélation aurait été présentée comme la principale preuve du réchauffement climatique par le GIEC n'est pas vraie. Par exemple, j'ai souvent montré ce diagramme dans mes conférences sur le changement climatique mais j'ai toujours fait remarquer qu'il ne donne pas de preuve de réchauffement climatique dû à l'augmentation du dioxyde de carbone. »
Le British Antarctic Survey publia un communiqué à propos de The Great Global Warming Swindle. Il est extrêmement critique vis-à-vis du programme, révélant l'utilisation d'un graphe avec un axe chronologique incorrect, et aussi à propos des déclarations concernant l'activité solaire :« Une comparaison des données contemporaines dénaturées et non dénaturées révèlent que le graphique de l'activité solaire ne ressemble aucunement à la courbe de température, surtout dans les 20 dernières années. » En comparant les méthodes scientifiques avec la ligne éditoriale de Channel 4, la déclaration dit : « N'importe quel scientifique ayant falsifié les données de la façon de l'émission de Channel 4 serait coupable de faute professionnelle grave.»
Ce film a reçu de vives critiques de la part de la Royal Society ainsi que du Met Office[15].
Liens externes [modifier]
(fr)(en)The Great Global Warming Swindle [archive] sur Google Vidéo (sous-titres français)
(en) une critique détaillée des affirmations faites dans le film [archive]
(en) Une critique du film point par point [archive]
Références [modifier]
↑ titre anglais que l'on pourrait traduire par « la grande arnaque du réchauffement climatique »
↑ a b "Global warming labeled a 'scam'" [archive], Washington Times
↑ Climate change: An inconvenient truth... for C4 [archive], 3 novembre 2007, The Independent. Consulté le 4 septembre 2007
↑ http://www.royalsoc.ac.uk/displaypagedoc.asp?id=20742" onclick="window.open(this.href);return false; [archive] National Academy of Sciences Statement on Global Climate Change
↑ Tim Ball se voit affecté dans le film à un département de climatologie à l'Université de Winnipeg, alors qu'aucun tel département n'existe dans cette université
↑ (en)Réponse au documentaire de Channel 4 [archive]. Il déclara également au journal The Independant [archive] : I am angry because they completely misrepresented me. My views were distorted by the context in which they placed them. I was misled as to what it was going to be about. I was told about six months ago that this was to be a programme about how complicated it is to understand what is going on. If they had told me even the title of the programme, I would have absolutely refused to be on it. I am the one who has been swindled.
↑ The Great Global Warming Swindle from Channel4.com [archive], Channel 4.com. Consulté le 2007-03-12
↑ Steve Connor, « The real global warming swindle [archive] », 14 March 2007, The Independent. Consulté le 2007-03-14
↑ Scientists want edits to warming skeptic's film [archive], 2007-04-25 publisher = MSNBC. Consulté le 2007-10-31
↑ Scientists threatened for 'climate denial' [archive]. Consulté le 2007-05-20
↑ 'Global Warming Swindle' sparks debate [archive], 2007-03-15. Consulté le 2007-03-29
↑ 'Move to block emissions 'swindle' DVD [archive], 2007-04-25. Consulté le 2007-04-25
↑ C4 accused of falsifying data in documentary on climate change - Independent Online Edition > Media [archive]. Consulté le 2007-05-20
↑ Channel 4 to host 'Global Warming Swindle' debate [archive], Digital Spy (2007-03-17). Consulté le 2007-03-20.
↑ Voir un article du Monde, Un documentaire télévisé sur le réchauffement climatique suscite une vive polémique en Grande-Bretagne [archive]
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The Great Global Warming Swindle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, RechercherThe Great Global Warming Swindle[1] est un film documentaire controversé du producteur de télévision britannique, Martin Durkin qui conteste l'avis de la majorité des climatologues selon lequel l'activité humaine serait la principale cause du réchauffement climatique. Le film montre le témoignage de scientifiques, d'économistes, de politiciens, d'écrivains et d'autres personnes sceptiques par rapport au consensus scientifique sur l'origine anthropique du réchauffement climatique. La publicité du programme affirme que le réchauffement climatique provoqué par l'homme est un mensonge et la plus grande supercherie des temps modernes.[2]
Channel 4, qui diffusa le documentaire le 8 mars 2007, décrivit le film comme une controverse qui rassemble les opinions d'un certain nombre de scientifiques qui sont arrivés aux mêmes conclusions. « C'est un film polémique mais nous croyons qu'il est important que tous les côtés du débat soient diffusés ».[3]
L'exactitude du programme a été contestée en de nombreux points et plusieurs commentateurs l'ont critiqué, avançant qu'il était partial, et que la principale thèse sur le réchauffement climatique est soutenue par les institutions scientifiques des pays industrialisés et d'autres organisations scientifiques[4]. Le film conteste les positions de ces organismes scientifiques en interrogeant des scientifiques et autres, dont Richard Lindzen et d'autres contributeurs du rapport du GIEC, qui est en désaccord avec les explications qui attribuent les causes du réchauffement climatique aux activités humaines.
Sommaire [masquer]
1 Points de vue développés dans le documentaire
2 Affirmations émises dans le documentaire
2.1 Concernant la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique
2.2 Concernant les conclusions des recherches conduites par des motivations financières ou idéologiques
2.3 Mise à mort du rêve africain de développement
2.4 Divers
3 Accueil et critique
3.1 Réaction des scientifiques
4 Liens externes
5 Références
Points de vue développés dans le documentaire [modifier]
Le postulat de départ du film est que l'actuel consensus scientifique sur le réchauffement climatique présente de nombreuses failles, et les intérêts particuliers financiers au sein de l'establishment scientifique et les médias découragent le public et la communauté scientifique de le reconnaitre ou même d'en débattre. Le film décrit le consensus scientifique rendu public comme le résultat d'une « industrie activiste concernant le réchauffement climatique » motivée par un besoin de financement de la recherche. Le film pointe également du doigt les écologistes occidentaux qui font la promotion en Afrique des coûteuses sources d'énergie solaire ou éolienne au détriment des énergies fossiles qui sont bon marché, maintenant l'Afrique loin de l'industrialisation. Le film pose la question : « ... si les énergies solaires et éoliennes sont si chères pour l'Amérique, comment la pauvre Afrique peut se les payer ? »
Les personnes interviewées dans le film sont l'écologiste Patrick Moore, membre fondateur de Greenpeace; Richard Lindzen, professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technology; Patrick Michaels, enseignant chercheur en sciences de l'environnement à l'université de Virginie; Nigel Calder, rédacteur en chef du New Scientist de 1962 à 1966; John Christy, professeur et directeur du centre de recherche en science de la Terre de l'université de l'Alabama; Paul Reiter de l'Institut Pasteur; Piers Corbyn; Tim Ball, professeur de géographie[5]. Carl Wunsch, professeur d'océanographie au Massachusetts Institute of Technology, fut aussi interviewé mais il déclara par la suite qu'il était en parfait désaccord avec les conclusions du film et la façon dont l'interview avait été utilisée[6].
Certaines citations du documentaire :
« Nous imaginons que nous vivons au temps de la raison, et le réchauffement climatique est déguisé en science; mais ce n'est pas de la science, c'est de la propagande. »
— Paul Reiter, Institut Pasteur, Paris.
« Nous ne pouvons pas dire si le CO2 est le moteur du climat; il ne l'a certainement jamais été par le passé. »
— Ian Clark, département de la sciences de la Terre, Université d'Ottawa.
« Le mouvement écologiste a évolué en une force plus imposante pour empêcher la progression des pays en voie de développement »
— Patrick Moore, Co-fondateur de Greenpeace
Affirmations émises dans le documentaire [modifier]
Le film affirme que le consensus sur le changement climatique est le résultat « d'une industrie mondiale de plusieurs milliards de dollars: créé par des écologistes fanatiques anti-industriels; soutenus par des scientifiques colportant des histoires effrayantes pour récolter des fonds; et consolidés par la complicité des politiciens et des médias »[2]. Il utilise une série d'interviews et de graphiques pour étayer les affirmations qui sont listées plus bas.[7]
Concernant la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique [modifier]
Les enregistrements des données concernant le niveau de dioxyde de carbone atmosphérique depuis 1940 montrent une constante augmentation mais, durant cette période, les températures s'infléchissaient jusqu'en 1975, et ne cessent d'augmenter depuis lors. (Ce graphe utilisé lors de la première diffusion datait d'il y a vingt ans et était présenté comme un document de la NASA, mais il fut révélé qu'il provenait en fait d'un graphe datant de 1998 trouvé dans le Medical Sentinel journal. Les auteurs du graphe étaient de l'Oregon Institute of Science and Medicine qui avait publié l'Oregon petition contre le protocole de Kyoto. Durkin reconnut que l'axe chronologique était erroné, indiquant que les données de 1988 étaient valables jusqu'en 2000. Le graphe a été corrigé pour les rediffusions ultérieures en terminant la série de données en 1988.)[7]
Tous les modèles d'augmentation de température due à l'effet de serre prédisent que le réchauffement sera à son maximum pour un endroit donné dans la troposphère et à son plus bas niveau près de la surface de la Terre. Les données actuelles recueillies par les satellites et les ballons atmosphériques n'appuient pas ce modèle, et montrent plutôt que le taux de réchauffement superficiel est supérieur ou égal au taux observé dans la basse troposphère.
Le film montre que les augmentations du niveau de CO2 sont en retard par rapport aux augmentations de la température à la fin de chaque glaciation et affirme que cela prouve que le CO2 n'entraîne pas d'augmentation des températures.
La concentration du dioxyde de carbone augmenterait ou diminuerait en conséquence à l'augmentation ou à la diminution des températures plutôt que le contraire puisque, quand le climat mondial se refroidit, les océans absorbent le dioxyde de carbone et, quand le climat se réchauffe, les océans libèrent le dioxyde de carbone.
À cause de l'importante masse océanique, le changement de température a mis des centaines d'années pour affecter la masse des océans. C'est pourquoi l'analyse de la base antarctique Vostok et d'autres carottes de glace montre que les changements de la concentration de CO2 atmosphérique suit les changements de température globale avec un retard de 800 ans[8].
la vapeur d'eau représenterait, selon le documentaire, 95% de l'ensemble des gaz à effet de serre et serait responsable du plus large impact sur la température de la planète. Les particules d'eau forment les nuages qui réfléchissent le rayonnement solaire. Les effets des nuages ne peuvent être pris en compte de façon précise dans les logiciels de simulation.
La concentration totale de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre s'élève seulement à 0,054%, une quantité très faible. L'être humain est responsable de beaucoup moins d'1% de ce total. Le documentaire déclare que les volcans produisent plus de CO2 par an que l'homme (Durkin admettra par la suite que cette affirmation était fausse[9]) alors que les plantes et les animaux produisent 150 gigatonnes de CO2 chaque année. Les feuilles mortes produisent même plus de CO2, et les océans sont « de loin la plus grande source de CO2 ». L'activité humaine produit seulement 6,5 gigatonnes de CO2 chaque année. Le film conclut que l'émission de CO2 d'origine anthropique ne peut alors être la cause du réchauffement climatique.
L'activité solaire est actuellement à un niveau extrêmement élevé et est directement liée aux changements de la température globale. Le mécanisme implique les rayonnements cosmiques tout comme la chaleur provenant du soleil favorisant la formation de nuages. L'activité solaire est beaucoup plus influente sur le réchauffement climatique et le refroidissement climatique que n'importe quelle activité naturelle et anthropique sur Terre.
Le réchauffement actuel n'a rien d'inhabituel et les températures étaient même plus extrêmes durant l'optimum climatique médiéval, une époque de grande prospérité en Europe.
Concernant les conclusions des recherches conduites par des motivations financières ou idéologiques [modifier]
L'affirmation selon laquelle « 2500 des plus éminents scientifiques » soutiennent la théorie du réchauffement climatique d'origine anthropique, telle que mentionnée dans le rapport du GIEC, est fausse; en fait de nombreux politiciens et de non scientifiques ont contribué au rapport. De même, des scientifiques dissidents demandèrent que leur nom soit retiré du rapport.
Les rapports du GIEC manipulent les opinions des scientifiques qui y contribuent. Paul Reiter de l'Institut Pasteur, par exemple, a pris ses distances étant donné que son opinion n'avait pas été prise en considération. Malgré cela, le GIEC conserve son nom dans le rapport en tant que collaborateur. Ce n'est que lorsqu'il menace le GIEC de poursuites judiciaires que son nom est effectivement retiré.
Le concept de réchauffement climatique est soutenu avec une férocité et une intensité qui est comparable à une ferveur religieuse. Les sceptiques sont menacés comme des hérétiques et comparés à des négationnistes de la Shoah. Le professeur à la retraite Tim Ball déclare dans le documentaire, et dans des déclarations à la presse, qu'il a même reçu des menaces à la suite des réserves qu'il avait exprimées à propos du réchauffement climatique.[10]
Mise à mort du rêve africain de développement [modifier]
L'écrivain et économiste James Shikwati dit dans le documentaire que les écologistes mènent une campagne contre l'utilisation des carburants fossiles en Afrique : « Il y a quelqu'un qui a envie de tuer le rêve africain. Et le rêve africain est de se développer. » Il décrit les sources d'énergies renouvelables comme des expériences luxueuses qui pourraient fonctionner pour les pays riches mais ne fonctionneront jamais pour l'Afrique : « Je ne vois pas comment un panneau solaire pourrait alimenter une usine sidérurgique ... On nous dit: " Ne touchez pas à vos ressources. Ne touchez pas à votre pétrole. Ne touchez pas à votre houille. " C'est du suicide. »
Le documentaire montre l'exemple d'une clinique au Kenya alimentée par des panneaux solaires : ceux-ci ne fournissent pas assez d'électricité pour que le réfrigérateur médical et la lumière fonctionnent en même temps. Le documentaire conclut sur l'opinion selon laquelle restreindre l'accès des personnes les plus pauvres de la planète aux seules sources d'énergie renouvelables est une grave entrave au développement et constitue « l'aspect le plus répugnant de la campagne relative au réchauffement climatique. »
Divers [modifier]
Une peur similaire émergea durant les années 1970 quand les scientifiques prédisaient un refroidissement global et l'imminence d'une nouvelle période glaciaire. Cette affirmation s'est révélée fausse mais la peur a pu exister, car relayée par les médias de masse.
Les conséquences négatives du principe de précaution, puisque appliqué par les défenseurs de la théorie du réchauffement climatique anthropique, sont également mentionnées. Par exemple, l'Organisation mondiale de la santé estime que, chaque année, quatre millions d'enfants meurent dans le monde de maladies respiratoires dues à l'inhalation de fumées provenant de feux domestiques. Le documentaire affirme que ces morts pourraient être évitées si les parents avaient accès aux appareils électroménagers; mais les écologistes sont opposés à la construction de grandes centrales électriques à cause des possibles effets du réchauffement climatique dans le futur.
Il y avait des vignobles dans le nord de l'Angleterre durant le Moyen Âge, et le Groenland était une terre fertile pour les vikings, donc le réchauffement bénéficiait à la société.
Les modèles climatiques sont construits sur un système d'hypothèses, et beaucoup de ces hypothèses s'inscrivent uniquement dans la théorie qui voit une relation de cause à effet entre l'augmentation de la quantité de dioxyde de carbone atmosphérique et les températures.
Accueil et critique [modifier]
Le programme attira 2,5 millions de téléspectateurs et l'audience représenta 11,5% de parts de marché[11]. Il y eut 246 plaintes à l'Ofcom le 25 avril 2007[12], dont des plaintes concernant les données falsifiées du documentaire[13]. Channel 4 déclara qu'elle avait reçu 758 appels et courriels concernant l'émission. Les réactions positives dépassaient les plaintes avec un rapport de 6 contre 1. La chaine annonça par la suite qu'elle organiserait un débat à propos du réchauffement climatique en avril[14].
Réaction des scientifiques [modifier]
Le programme a été critiqué par les organisations scientifiques suivantes.
Le GIEC est une des principales cibles du documentaire. En réponse à la diffusion du programme, John T. Houghton (co-président du groupe de travail du GIEC 1988-2002) évalua certaines des affirmations et des conclusions. Selon Houghton l'émission était un « mélange de vérité, de demi-vérité et de mensonge mis ensemble avec le seul objet de discréditer la théorie du réchauffement climatique », dont il constata qu'elle avait été approuvée par la communauté scientifique comprenant les académies des sciences des principaux pays industrialisés (dont la Chine, l'Inde et le Brésil) avec le GIEC. Houghton rejeta les affirmations selon lesquelles l'évolution de la température moyenne globale se trouverait dans la gamme correspondant à la variabilité naturelle du climat ou que les influences du Soleil serait le moteur principal; que la troposphère se réchaufferait moins vite que la surface; que les éruptions volcaniques émettraient plus de dioxyde de carbone que la combustion des énergies fossiles; que les modèles climatiques serait trop complexes et incertains pour fournir des projections utiles sur le changement climatique; et que les procédures du GIEC seraient biaisées. Houghton reconnut que les échantillons de glace montrent que le CO2 dépend de la température, mais il écrit que l'assertion du documentaire selon laquelle « cette corrélation aurait été présentée comme la principale preuve du réchauffement climatique par le GIEC n'est pas vraie. Par exemple, j'ai souvent montré ce diagramme dans mes conférences sur le changement climatique mais j'ai toujours fait remarquer qu'il ne donne pas de preuve de réchauffement climatique dû à l'augmentation du dioxyde de carbone. »
Le British Antarctic Survey publia un communiqué à propos de The Great Global Warming Swindle. Il est extrêmement critique vis-à-vis du programme, révélant l'utilisation d'un graphe avec un axe chronologique incorrect, et aussi à propos des déclarations concernant l'activité solaire :« Une comparaison des données contemporaines dénaturées et non dénaturées révèlent que le graphique de l'activité solaire ne ressemble aucunement à la courbe de température, surtout dans les 20 dernières années. » En comparant les méthodes scientifiques avec la ligne éditoriale de Channel 4, la déclaration dit : « N'importe quel scientifique ayant falsifié les données de la façon de l'émission de Channel 4 serait coupable de faute professionnelle grave.»
Ce film a reçu de vives critiques de la part de la Royal Society ainsi que du Met Office[15].
Liens externes [modifier]
(fr)(en)The Great Global Warming Swindle [archive] sur Google Vidéo (sous-titres français)
(en) une critique détaillée des affirmations faites dans le film [archive]
(en) Une critique du film point par point [archive]
Références [modifier]
↑ titre anglais que l'on pourrait traduire par « la grande arnaque du réchauffement climatique »
↑ a b "Global warming labeled a 'scam'" [archive], Washington Times
↑ Climate change: An inconvenient truth... for C4 [archive], 3 novembre 2007, The Independent. Consulté le 4 septembre 2007
↑ http://www.royalsoc.ac.uk/displaypagedoc.asp?id=20742" onclick="window.open(this.href);return false; [archive] National Academy of Sciences Statement on Global Climate Change
↑ Tim Ball se voit affecté dans le film à un département de climatologie à l'Université de Winnipeg, alors qu'aucun tel département n'existe dans cette université
↑ (en)Réponse au documentaire de Channel 4 [archive]. Il déclara également au journal The Independant [archive] : I am angry because they completely misrepresented me. My views were distorted by the context in which they placed them. I was misled as to what it was going to be about. I was told about six months ago that this was to be a programme about how complicated it is to understand what is going on. If they had told me even the title of the programme, I would have absolutely refused to be on it. I am the one who has been swindled.
↑ The Great Global Warming Swindle from Channel4.com [archive], Channel 4.com. Consulté le 2007-03-12
↑ Steve Connor, « The real global warming swindle [archive] », 14 March 2007, The Independent. Consulté le 2007-03-14
↑ Scientists want edits to warming skeptic's film [archive], 2007-04-25 publisher = MSNBC. Consulté le 2007-10-31
↑ Scientists threatened for 'climate denial' [archive]. Consulté le 2007-05-20
↑ 'Global Warming Swindle' sparks debate [archive], 2007-03-15. Consulté le 2007-03-29
↑ 'Move to block emissions 'swindle' DVD [archive], 2007-04-25. Consulté le 2007-04-25
↑ C4 accused of falsifying data in documentary on climate change - Independent Online Edition > Media [archive]. Consulté le 2007-05-20
↑ Channel 4 to host 'Global Warming Swindle' debate [archive], Digital Spy (2007-03-17). Consulté le 2007-03-20.
↑ Voir un article du Monde, Un documentaire télévisé sur le réchauffement climatique suscite une vive polémique en Grande-Bretagne [archive]
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