Publié : ven. févr. 01, 2008 8:34 am
La mission est impossible sans combat, dit Hillier
Presse Canadienne
Ottawa
Les soldats canadiens en Afghanistan ne pourront éviter les affrontements s'ils demeurent dans la province de Kandahar, selon ce qu'a déclaré, vendredi, à Ottawa, le chef d'état-major de la Défense, le général Rick Hillier.
Selon lui, il est impossible de penser que les troupes canadiennes puissent demeurer dans cette province du sud du pays en n'effectuant que des missions humanitaires.
Le premier ministre, Stephen Harper, a récemment endossé les recommandations du rapport de la commission Manley, dont le mandat était d'évaluer les options de la mission canadienne en Afghanistan.
L'une de ces recommandations était, pour les soldats canadiens, de poursuivre leur rôle dans les zones de conflit au-delà de la date initialement prévue de leur retrait, soit février 2009, si d'autres pays de l'OTAN s'engageaient à fournir 1000 soldats de plus et si l'armée pouvait se procurer des hélicoptères de combat et des avions de reconnaissance sans équipage, des drones.
Les libéraux ont rejeté les recommandations de cette commission, dirigée par l'ancien ministre libéral John Manley. Ils appuiraient une prolongation de la mission canadienne seulement si les soldats canadiens n'étaient pas impliqués dans des combats.
Mais le général Hillier estime que c'est impossible. Il explique que l'armée afghane a fait d'importants progrès, mais qu'elle est encore incapable de mener les combats contre les forces insurgées.
M. Hillier a ajouté que d'autres officiers des forces de l'OTAN ont reconnu que des renforts devaient être envoyés au sud du pays, mais que les dirigeants politiques de ces nations devaient maintenant en être convaincus.
On est pas en guerre....
Presse Canadienne
Ottawa
Les soldats canadiens en Afghanistan ne pourront éviter les affrontements s'ils demeurent dans la province de Kandahar, selon ce qu'a déclaré, vendredi, à Ottawa, le chef d'état-major de la Défense, le général Rick Hillier.
Selon lui, il est impossible de penser que les troupes canadiennes puissent demeurer dans cette province du sud du pays en n'effectuant que des missions humanitaires.
Le premier ministre, Stephen Harper, a récemment endossé les recommandations du rapport de la commission Manley, dont le mandat était d'évaluer les options de la mission canadienne en Afghanistan.
L'une de ces recommandations était, pour les soldats canadiens, de poursuivre leur rôle dans les zones de conflit au-delà de la date initialement prévue de leur retrait, soit février 2009, si d'autres pays de l'OTAN s'engageaient à fournir 1000 soldats de plus et si l'armée pouvait se procurer des hélicoptères de combat et des avions de reconnaissance sans équipage, des drones.
Les libéraux ont rejeté les recommandations de cette commission, dirigée par l'ancien ministre libéral John Manley. Ils appuiraient une prolongation de la mission canadienne seulement si les soldats canadiens n'étaient pas impliqués dans des combats.
Mais le général Hillier estime que c'est impossible. Il explique que l'armée afghane a fait d'importants progrès, mais qu'elle est encore incapable de mener les combats contre les forces insurgées.
M. Hillier a ajouté que d'autres officiers des forces de l'OTAN ont reconnu que des renforts devaient être envoyés au sud du pays, mais que les dirigeants politiques de ces nations devaient maintenant en être convaincus.
On est pas en guerre....