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Publié : dim. juin 05, 2005 6:00 pm
par Voyeur23
Scoubidoux  a écritAvec la moitié des gens en général et les 3/4 des membres du PQ qui lui font confiance, Landry démissionne.

Avec les 3/4 des gens qui ne veulent plus le voir, Patapouf Charest reste en poste.

Hé ben!

quelle question pense tu que le pq va posé en chambre mardi,


Publié : dim. juin 05, 2005 6:09 pm
par nicki
Moi non plus je ne comprends pas ce que le nom de Claude Charron fait dans la discussion.  Il est très clair pour moi que Charron n'est pas intéressé à un retour en politique.  Il a maintenant d'autres intérêts et observe la scène politique d'un oeil très critique.

Publié : dim. juin 05, 2005 6:27 pm
par Scoubidoux
Voyeur23  a écrit

quelle question pense tu que le pq va posé en chambre mardi,



Disons que j'ai une p'tite idée.

Publié : dim. juin 05, 2005 6:40 pm
par Scoubidoux
nicki  a écritMoi non plus je ne comprends pas ce que le nom de Claude Charron fait dans la discussion.  Il est très clair pour moi que Charron n'est pas intéressé à un retour en politique.  Il a maintenant d'autres intérêts et observe la scène politique d'un oeil très critique.

Jean Lapierre aussi tant qu'à ça.

Pourquoi Charron? Parce que René Lévesque a fondé le PQ et est resté un modèle dans ce parti. Charron est, selon moi, une des rares personnes qui pourrait redonner ce sentiment de proximité avec le peuple que Parizeau et Landry n'avaient pas bien qu'ils étaient tous deux d'excellents chefs. Bien sûr que je serais très étonné qu'il se lance là-dedans aujourd'hui mais, ce serait mon choix si jamais il le faisait.

Sinon, il y a Louise Harel. Une femme serait bienvenu à la tête d'un parti et c'est sûrement pas à Pauline Marois que je donnerais mon vote. Harel personnifie la mère calme, attentive, attentionnée et ayant une tête sur les épaules. Un matriarcat qui donnerait un vent de fraicheur aux patriarcats habituels.

Ça fait peut-être bizarre comme analyse mais, ce sont toutes ces petites choses qui font qu'un peuple embarque ou pas. On ne pourra jamais douter des convictions et implications des Parizeau et Landry et pourtant, ça ne passait pas totalement. Il manquait ce sentiment qu'ils pouvaient être nos amis.

Pour Joseph Facal. Je le trouve effectivement très intéressant mais, je persiste à croire que son accent peut lui faire perdre un certain pourcentage de la population. C'est malheureux mais c'est ça.

Publié : lun. juin 06, 2005 3:15 am
par Renton
Joseph Facal...en chef ou pas chef...je me demande comment un parti, un gouvernement ou un peuple pourrait s'en passer.

Depuis qu'il ne fait plus de politique active, je le lis régulièrement dans le magazine l'Actualité (entre autre)...et maudit qu'il rejoint mes réflexions trop souvent...

Vivement un retour au bercail...je l'adore!

Publié : lun. juin 06, 2005 4:31 am
par tuberale
Renton  a écritJoseph Facal...en chef ou pas chef...je me demande comment un parti, un gouvernement ou un peuple pourrait s'en passer.

Depuis qu'il ne fait plus de politique active, je le lis régulièrement dans le magazine l'Actualité (entre autre)...et maudit qu'il rejoint mes réflexions trop souvent...

Vivement un retour au bercail...je l'adore!



C'est un homme qui apporterait beaucoup à n'importe quel parti, de quoi m'en faire prendre une carte en tk, tellement pragmatique.........crime qu'il serait fantastique en Premier Ministre, le flux de nouvelles adhésions qu'il pourrait apporter au PQ serait phénoménal, de ces gens qui comme moi n'en pouvait plus de la vieille garde et ses idées rétrogrades, qui saurait parler au peuple avec coeur et sincérité, un gars les 2 pieds bien sur terre qui dirigerait le Pays pour son bien et non pas juste pour celui de son Parti, ça se sent ces choses-là........mais, il a un accent......alors arrêtons de rêver .on est ouvert aux femmes, on est ouvert aux gais, pourquoi pas une minorité visible s'il y avait un nom qui ressortirait...mais alors là, un accent....inimaginable....


ben oui, je sais , je suis sarcastique .....mais crime placer de côté un tel talent pour une raison si...censuré.... ....




Publié : lun. juin 06, 2005 4:43 am
par Renton
Moi aussi ca me bug...que les gens s'attarde à sa manière de s'exprimer...je trouve que le fait qu'il articule lui donne de la couleur dans son discours...et pour te dire bien franchement...cette façon qu'il a de dire les choses (accent ou sans accent) me donne le gout de l'écouter davantage...

Publié : lun. juin 06, 2005 4:49 am
par tuberale
Renton  a écritMoi aussi ca me bug...que les gens s'attarde à sa manière de s'exprimer...je trouve que le fait qu'il articule lui donne de la couleur dans son discours...et pour te dire bien franchement...cette façon qu'il a de dire les choses (accent ou sans accent) me donne le gout de l'écouter davantage...


je l'ai rencontré à maintes reprises et à chaque fois j'ai pu remarquer comment les gens autour buvaient ses paroles.....il a le  charisme de ces gens, très rares, qui sont à la fois homme de tête et homme de coeur....

Publié : lun. juin 06, 2005 4:51 am
par tuberale
Un choc et un réalignement


Michel Venne
Édition du lundi 6 juin 2005



La démission-surprise de Bernard Landry a provoqué un choc. Celui-ci devrait être salutaire. Il devrait mener le parti fondé par René Lévesque à un réalignement.


Dès la défaite électorale d'avril 2003, le chef du Parti québécois avait indiqué qu'il ne dirigerait pas son parti aux élections suivantes. Il suscita une certaine fièvre, vite retombée après qu'il eut réfléchi plus longuement à sa succession et conclu qu'aucun des aspirants en lice ne ferait mieux que lui. Cette question reste d'ailleurs ouverte.

M. Landry avait posé sur lui-même un diagnostic juste. Il avait consacré sa vie au progrès économique du Québec et à son aspiration nationale. Le temps était sans doute venu de passer le relais. L'échec de 2003 était cuisant : l'appui populaire le plus bas obtenu par le PQ depuis 1976. Sa gouverne comme premier ministre avait été une comédie d'erreurs. Sortir la conciliation famille-travail d'un chapeau la veille des élections ne suffirait pas à faire oublier l'héritage contesté, largement à tort, du gouvernement de Lucien Bouchard, dont il était le ministre le plus influent. Sans cesse, au lieu de formuler l'avenir du Québec, il a dû, ces derniers mois, défendre des décisions antérieures.

Son leadership a été chancelant par la suite. Contesté par Pauline Marois, mis au pied du mur par François Legault, semoncé par Jacques Parizeau. Il a laissé les militants vivre une «saison des idées» restée très théorique. Le PQ ne fut d'aucune manière le leader de la contestation sociale qui anime la vie politique québécoise depuis deux ans.


M. Landry a bien évalué la portée d'un vote de confiance aussi bas et tiré la conclusion qui s'imposait : les deux années qui viennent auraient été un enfer quotidien avec un appui aussi mitigé. Il s'épargne un calvaire et force en même temps le PQ à rebondir tout en lui permettant de le faire. L'insatisfaction de la population à l'endroit du gouvernement actuel ne suffit pas à garantir une victoire électorale péquiste en 2007 ou 2008.




***



Les sociétés progressent lentement. Mais elles ont besoin d'être secouées de temps à autre par des chocs qui leur donnent une poussée. C'est la même chose pour un parti politique, lui-même une micro-société soumise aux mêmes aléas, traversée par des rapports de force et modelée par ses chefs. Un parti est une société oligarchique, où le pouvoir est concentré entre les mains d'un nombre restreint d'individus. La conquête du pouvoir est à ce prix. C'est pourquoi la désignation d'un chef y est cruciale.

Le choix du leader est d'autant plus important que la politique est de plus en plus personnalisée. La médiatisation des campagnes électorales fait porter au leader un poids énorme. C'est lui (ou elle) qu'on juge autant que la qualité des programmes.

La tâche d'un homme ou d'une femme politique n'est pas, contrairement à ce que l'on croit, de bien gérer l'État. La bureaucratie a été inventée pour ça ainsi que les contrepoids démocratiques installés dans nos institutions. Sa fonction première est de mettre d'autres hommes et d'autres femmes en mouvement vers un objectif souhaitable, vers un monde meilleur. Sa qualité la plus visible doit être sa capacité à mobiliser ses concitoyens.

Pour mobiliser le peuple, ainsi que ses élites, le chef doit bien entendu disposer d'attributs particuliers. On veut quelqu'un capable de prendre des décisions éclairées, d'évaluer les risques, d'agir autant avec prudence qu'avec détermination. Il doit allier une capacité d'écoute, d'étude, de recherche, une puissance intellectuelle, avec un talent pour trancher. Le chef agit avec une certaine grandeur. Il sait faire comprendre à ses concitoyens la gravité des choses et la nécessité d'agir.

On veut donc quelqu'un qui paraisse plus grand que nous.

Mais on veut aussi quelqu'un qui soit comme nous.

Un bon chef est donc avant tout quelqu'un qui connaît, je dirais même qui sent, qui ressent, la société qu'il souhaite diriger et sait la décrire avec sensibilité.

***

À chacun son portrait-robot. Le PQ a, plus prosaïquement, la tâche de dénicher la personne la mieux placée pour, à la fois, mobiliser les partisans vers la souveraineté et convaincre la population qu'il offre une solution de rechange crédible et innovatrice à la gouverne libérale actuelle. Il faut les deux : une voie de sortie à l'impasse référendaire et un programme de renouvellement de la social-démocratie québécoise.

Depuis quelques années, le PQ gère la continuité. Le Parti libéral applique en ce moment plusieurs de ses politiques laissées en héritage. La volonté d'innovation du parti paraît restreinte. Ses positions sont conventionnelles. La réflexion sur la souveraineté n'a guère évolué non plus, victime du souque à la corde entre des factions que M. Landry n'a pas su réconcilier.

L'élection d'un nouveau chef peut être l'occasion de rajuster le tir, l'occasion d'un réalignement vers une certaine audace, surtout sur le plan social, et d'un pragmatisme déterminé sur le chemin de l'indépendance.

Tony Blair a ressuscité le Parti travailliste en refondant le New Labour. Les partis sociaux-démocrates d'Europe font face aux mêmes exigences. Le PQ en est là. Ce réalignement est le prix d'une relance et d'un nouvel apport de militantisme.

M. Landry a représenté pendant longtemps ce que ce parti, depuis sa naissance jusqu'aux élections de 2003, a fait de mieux. Le nouveau chef doit incarner ce que ce parti peut faire de mieux demain et donner à ce parti l'impulsion du changement.

michel.venne@inm.qc.ca
 

Publié : lun. juin 06, 2005 5:52 am
par Scoubidoux
Je dis que Facal ne passe pas mais je peux bien me tromper. Je fais simplement une analyse de comment je perçois les choses.

Pour moi Parizeau était un grand chef. Une personne très intelligente qui avait la souveraineté très à coeur et le Québec par le fait même. Mais, malgré ça, j'ai bien constater qu'il ne passait pas vraiment dans la population. Comme vous pour Facal, je buvais les paroles de Parizeau, son discours m'accrochait totalement. Mais, ça ne semble pas assez.

Dans les sondages, on préférait Duceppe à Landry. Pourtant, Landry était aussi un grand chef ayant la souveraineté très à coeur. Il s'y est dévoué des dizaines et des dizaines d'années. Mais son langage trop cultivé et son humour incompréhensible pour plusieurs faisait qu'il ne passait pas lui non plus.

Facal a beau être très groundé, très intelligent et ayant un discours extrèmement sensé, ça ne veut pas dire qu'il est l'homme de la situation. Nous avons présentement un PM dont je considère le discours totalement vide mais qui a quand même réussit à se faufiller à la tête du Québec avec sa façon de débattre.

Finalement, la question est. Voulons nous une personne compétente à l'extrème ou une personne qui passera dans la population et qui saura bien s'entourer et avoir un discours accorcheur pour la population en général et pas seulement pour les membres du PQ.

D'après ce que j'ai vu depuis des années, la compétence ne semble pas la chose la plus populaire lorsque vient le temps de voter.


Publié : lun. juin 06, 2005 6:34 am
par tuberale
Je ne peux dire aux membres du PQ comment se choisir un chef, ni pour qui voter, je ne suis plus membre de ce parti, ni d,aucun autre, longue histoire qui fait pas rapport ici...mais je vais voter aux prochaines élections. Il y a quelques mois, je suis allé écouter Landry qui été orateur invité dans une circonscrïption. Même si humainement c,est un fichu de bon gars, son discours m,avait horrifié = il disait en gros aux membres = gardez-moi car ça fait 30 ans que je travaille pour la souveraineté, gardez-moi car je veux avoir la chance de la faire avant de quitter.....de quoi ébranler peut-être les membres de longue date mais pas une bonne raison pour se voter un pays. Grâce à quelques dizaines de votes lors du vote de confiance, le PQ a enfin la chance de s'ouvrir au monde....de laisser de côté les tiraillements de ses différentes factions...

Pour avoir un pays, puisque son parti est le seul présentement en position de reprendre le pouvoir et de règler une fois pour toute la situation, le chef devra dépasser les critères généralement admissibles pour être élu .....ne faut pas tenir compte de qui a déjà dit quoi, qui a déjà fait quoi....parce que justement le vote final pour le référendum devra  dépasser largement le parquet des conventions du Parti. Se voter un pays c,est le début de quelque chose et non la fin de d'autre chose. Il est primordial que la figure de proue que vs allez élire ne soit pas juste une fin de carrière enviable pour les Marois et Legault ou la popularité d'un Duceppe, ou celui avec la meilleure organisation mais quelqu'un qui saura entrainer le reste du Québec le moment venu, alors à mon humble avis chaque votant à cette convention devrait avoir en tête lors de son vote, ceux qu'il n,a jamais réussit à convaincre soit dans sa famille ou son milieu de travail et se demander qui dans ces prédendants pourra m'aider le mieux à remporter cette fichue bataille qui ns a déchiré pendant trop longtemps...

Publié : lun. juin 06, 2005 7:22 am
par Voyeur23
a tout les souvrenistes, qui ne sont pas membres du Partis quebecois,

choisir le prochain chef du mouvement souvrenaiste coutera 5$

apres le scandales des comandites, vous comprenez qu'un  partis ce finance avec l'appui des sympatisants

ca va etre tout une course, la premiere véritable course a la chefferie au PQ,  en 1985, les parizeau, Léonard voulait fondé un autres partis,

il va en avoir pour tout les mondes,

juste 5$ pour voté,  c'est pas cher

Publié : lun. juin 06, 2005 7:31 am
par vivier
avez vous déja songé a Yves Séguin , quand il a quitté le parti liberale il a tendu une perche au p q en répétant les paroles de Bourrassa

Publié : lun. juin 06, 2005 7:34 am
par Renton
vivier  a écritavez vous déja songé a Yves Séguin , quand il a quitté le parti liberale il a tendu une perche au p q en répétant les paroles de Bourrassa
Il pourrait se joindre au PQ...mais je ne le vois pas à la tête du parti.

VIVEMENT UN RETOUR POUR JOSEPH FACAL ET ANDRÉ BOISCLAIR...!

Publié : lun. juin 06, 2005 7:35 am
par Renton
NetRoll  a écrit
 
C'était en effet ma première réaction aussi!

Publié : lun. juin 06, 2005 7:35 am
par NetRoll
vivier  a écritavez vous déja songé a Yves Séguin , quand il a quitté le parti liberale il a tendu une perche au p q en répétant les paroles de Bourrassa

Publié : lun. juin 06, 2005 7:40 am
par NetRoll
Renton  a écrit
C'était en effet ma première réaction aussi!

Je suis sans voix. Seul ce smiley pouvait démontré ma réaction. Séguin... re-

Publié : lun. juin 06, 2005 7:41 am
par nicki
vivier  a écritavez vous déja songé a Yves Séguin , quand il a quitté le parti liberale il a tendu une perche au p q en répétant les paroles de Bourrassa

Yves Séguin n'est pas un souverainiste.  S'il veut venir au PQ et apporter ses connaissances économiques, ça me va mais je ne l'ai jamais entendu faire une profession de foi en faveur de la souveraineté.

Non, ce n'est pas un bon choix.  


Publié : lun. juin 06, 2005 7:42 am
par nicki
NetRoll  a écrit
 

Comme tu dis:  

Publié : lun. juin 06, 2005 7:46 am
par Scoubidoux
Voyeur, tu viendra me voir pour la carte de membre, je suis preneur.

Ça fait un siècle que je suis souverainiste sans être membre du PQ mais cette fois, je crois que c'est le moment de la dernière chance et le choix d'un chef s'avère d'une grande importance.