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Publié : jeu. févr. 10, 2005 12:59 pm
par bobépine
bikeuse  a écrit
ben ceux qui ont appellé devaient sûrement être des gérants ou avoir ben des années d'expérience car le salaire moyen chez Wal-Mart est de 8.55$ et aux États c'est 8.25$  US...les frais médicaux ne sont payés que lorsque l'employé est temps plein...ceux qui ne font que 12-20-25 hres n'ont absolument pas ce prévilège    

Mon Dieu...moi en tombant syndiqué je gagnais 8$ de l'heure...et du monde qui travaillait là depuis 15 ans gagnait 10.91..et sur notre paye il retirait Le syndicat, les assurances, la Coop (en plus on n'était une coopérative) les impots, l'assurance chomage...

Publié : jeu. févr. 10, 2005 1:06 pm
par Boule à mites
Jumbo  a écrit

Je t'avais seulement poser une question, c'était si dur que ça d'y répondre.  J'ai répondu en te demandant en quoi tu t'étais senti lésé...  Car si tu me poses la question, c'est parce que quelque chose ne t'a pas plu.

Or, je n'ai aucune intention de te faire dire quoi que ce soit d'autre que ce que tu as dit.  Je trouve ça plus clair pour le lecteur quand je ne cite que la partie à la quelle je réponds (et c'était la situation avant que j'aie l'idée d'éditer mon message, d'ailleurs j'ai écrit "Édité:").

Si j'avais pensé que ça posait problème, ben j'aurais fait autrement, c'est logique il me semble.  Mais j'ai beau relire ton message, je ne vois pas de problème.  Je veux bien essayer de comprendre ton point de vue, mais encore faudrait-il que tu commences par me l'expliquer...

Publié : jeu. févr. 10, 2005 1:12 pm
par bikeuse
BouleAMites_  a écrit J'ai répondu en te demandant en quoi tu t'étais senti lésé...  Car si tu me poses la question, c'est parce que quelque chose ne t'a pas plu.

Or, je n'ai aucune intention de te faire dire quoi que ce soit d'autre que ce que tu as dit.  Je trouve ça plus clair pour le lecteur quand je ne cite que la partie à la quelle je réponds (et c'était la situation avant que j'aie l'idée d'éditer mon message, d'ailleurs j'ai écrit "Édité:").

Si j'avais pensé que ça posait problème, ben j'aurais fait autrement, c'est logique il me semble.  Mais j'ai beau relire ton message, je ne vois pas de problème.  Je veux bien essayer de comprendre ton point de vue, mais encore faudrait-il que tu commences par me l'expliquer...
j'fais pareil à toi.....je ne cite que ce que je veux souligner à commenter  ;)

Publié : jeu. févr. 10, 2005 1:55 pm
par Soleil47
Thewinneris  a écrit

Hé Boy, si c'est ça qu'on jugeait numéro 1 pour les conditions de travail comme le souligne Rénatate, ça fait vraiment pitié les jobs au Québec. Se crever le corps pour si peu... Je me trouves chanceuses comparer à la majorité des gens!    Faisons le tour des magasins de détails, c'est à peu près partout pareil, pour ce qui est de la partie salariale.

La différence est que Wal-Mart peut se permettre d'offrir d'autres bénéfices marginaux que d'autres magasins de détails n'ont pas les moyens d'offrir à leurs employés, parce qu'ils ont plus d'employés.

Demandez donc à un magasin de détails comme celui où je travaille en comptabilité d'offrir une assurance-groupe à leurs employés, combien cela coûterait aux employés - étant du nombre de 17 employés? Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas là, il y a beaucoup de magasins au détails qui ont très peu d'employés, donc, ils ont des moins belles conditions de travail que les employés de Walmart.

Wal-Mart n'est pas pire que bien d'autres - est-ce que ce serait logique qu'ils gagnent 15.00$ l'heure parce que c'est Wal-Mart? Aucun magasin au détail ne pourrait arriver avec eux. Alors Wal-Mart se base sur l'ensemble des autres magasins au détail. --Message edité par Soleil47 le 2005-02-10 19:02:02--

Publié : jeu. févr. 10, 2005 2:10 pm
par Yautja88
Soleil47  a écrit   Faisons le tour des magasins de détails, c'est à peu près partout pareil, pour ce qui est de la partie salariale.

La différence est que Wal-Mart peut se permettre d'offrir d'autres bénéfices marginaux que d'autres magasins de détails n'ont pas les moyens d'offrir à leurs employés, parce qu'ils ont plus d'employés.

Demandez donc à un magasin de détails comme celui où je travaille en comptabilité d'offrir une assurance-groupe à leurs employés, combien cela coûterait aux employés - étant du nombre de 17 employés? Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas là, il y a beaucoup de magasins au détails qui ont très peu d'employés, donc, ils ont des moins belles conditions de travail que les employés de Walmart.

Wal-Mart n'est pas pire que bien d'autres - est-ce que ce serait logique qu'ils gagnent 15.00$ l'heure parce que c'est Wal-Mart? Aucun magasin au détail ne pourrait arriver avec eux. Alors Wal-Mart se base sur l'ensemble des autres magasins au détail.  

Exactement!  

Publié : jeu. févr. 10, 2005 3:20 pm
par ploloto
* Donner une partie de mon salaire aux syndicats, non merci! Car tu gagnes plus, mais tu en leur en donne une partie et tu es imposé sur la totalité.

* Avoir du service de ton syndicat, si tu ne fais pas partie de leur bonnes graces, oublie cela, ils t'ignorent, mais pour te soutirer de l'argent, ils sont là.

* Où je travaille, secteur haute technologie, je ne veux pas leur voir la face, jamais. J'ai tous les avantages sociaux et tous les services et seule ma compétence et mon ardeur me garantit ma sécurité d'emploi et non un syndicat super flat fout.

Publié : jeu. févr. 10, 2005 3:38 pm
par pucinette
Citation :Avoir du service de ton syndicat, si tu ne fais pas partie de leur bonnes graces, oublie cela, ils t'ignorent,

Les syndicats sont dans l'obligation de défendrent leur membres , s'ils le font pas ils sont passibles de poursuites ...

Publié : jeu. févr. 10, 2005 3:40 pm
par bobépine
pucinette  a écritCitation :Avoir du service de ton syndicat, si tu ne fais pas partie de leur bonnes graces, oublie cela, ils t'ignorent,

Les syndicats sont dans l'obligation de défendrent leur membres , s'ils le font pas ils sont passibles de poursuites ...

Et les syndicats ont les moyens financier de faire trainer les procédure

Publié : jeu. févr. 10, 2005 3:45 pm
par ploloto
Citation :Pucinette a dit:
Les syndicats sont dans l'obligation de défendrent leur membres , s'ils le font pas ils sont passibles de poursuites ...

Parfait, tu iras voir à Ste-Justine. Et tu ne poursuis pas quand une autre personne te bump pour avoir le poste que tu convoitais aussi et qui te revenait de droit, dû à ton ancienneté. Si tu poursuis, t'es cuite, insidueusement, en enfer!

Publié : jeu. févr. 10, 2005 4:15 pm
par Fabine
BouleAMites_  a écrit

Walmart est une entreprise dont le pouvoir d'achat est tel qu'elle peut imposer ses conditions à ses fournisseurs.  Par conséquent, vu les économies d'échelles et sa position dans le marché, en proportion, les profits de Walmart sont beaucoup plus élevés que ceux de la quicaillerie du coin.

Donc, Wal-Mart pourrait, avec les profits "supplémentaires" engendrés par cette situation, faire en sorte de payer ses employés mieux que la quincaillerie du coin parce qu'elle est en meilleure position pour le faire.  Mais Wal-Mart (et les autres) font le choix contraire pour conserver plus de profits.

Ça c'est une chose, mais il y a pire encore.  Vu sa position de force, Wal-Mart étouffe la concurrence.  Conséquence: des emplois de perdus et une pression à la baisse sur les salaires (car la demande pour des employés baisse).  Déjà que Wal-Mart a fait le choix de payer ses employés le moins possible, en plus, avec la pression à la baisse sur le marché, ça lui permet de continuer d'embaucher des gens à rabais, voire moins cher encore.

Et le quincailler du coin, lui, au lieu d'offrir 8,50$ en salaire, va pouvoir offrir moins lui aussi (en supposant qu'il soit en concurrence quelconque avec Wal-Mart mais bon... supposons).

Et si personne ne tente jamais quoi que ce soit pour améliorer ses conditions, c'est tout le monde dans le commerce de détail qui va un jour en payer le prix (et je pense que c'est déjà commencé).  Ce sera beaucoup mieux, n'est-ce pas?

Personnellement, je ne blâmerais pas les employés.  C'est la compagnie qui a décidé de fermer un magasin rentable et c'est le public qui fait le choix d'acheter chez Wal-Mart malgré tout.  D'ailleurs, plus que les dirigeants de Wal-Mart, ce sont les consommateurs qui ont le choix ultime.  Personnellement, je continuerais d'aller aux magasins où le processus est entamé et je boycotterais les autres.

Tu résumes très bien la situation et je suit tout à fait d'accord avec toi.  

Publié : jeu. févr. 10, 2005 4:16 pm
par Fabine
Les Français aussi ont une bien piètre opinion de Wal-Mart avec en situation le très sérieux Business Week.

ÉCONOMIE AMÉRICAINE - Wal-Mart : anti-social et très rentable  

Aux Etats-Unis, s’il est une entreprise emblématique du mauvais traitement de ses employés, c’est Wal-Mart. Le numéro un mondial de la grande distribution est connu pour contourner autant que possible le droit du travail et celui de ses salariés. "Plaintes et procès pour abus de toutes sortes ont émaillé l’année 2004. Wal-Mart a ainsi vu diminuer le nombre de ses clients disposant de faibles revenus", constate Business Week. Devant ce qui peut être perçu comme une sorte de boycott, l’entreprise a décidé de réagir en s’offrant une campagne de communication pour modifier sa très mauvaise image sociale. "Plus de cent journaux du pays présentent depuis quelques jours des pleines pages de publicité dépeignant Wal-Mart de manière très positive." Mais au-delà de ça, estime Business Week, ce sont surtout les futures performances de l’entreprise qui devraient lui valoir des faveurs : celles de ses actionnaires. Plusieurs analystes estiment que si, comme elle le prévoit, la société parvient à mieux s’implanter à l’étranger, Wal-Mart peut espérer augmenter ses ventes en 2005 de 11 % pour atteindre un chiffre d’affaires de 318 milliards de dollars.  


Publié : jeu. févr. 10, 2005 5:27 pm
par Fabine
Ce qui me dérange le plus dans cette affaire est que cette façon cavalière de procéder de la part de Wal-Mart, compagnie américaine privé, ce qui veut dire que les profits de 9 milliards par année sont empochés par la famille multi-milliardaire propriétaire de Wal-Mart, n'a pas l'intention de respecter les règles et lois du Québec ou du Canada.


Peut importe que nous soyons pour ou contre le syndicalisme, il y a des lois que tous doivent respecter. En tant que citoyen nous sommes dans l'obligation de respecter ces lois mêmes si certaines ne font pas notre affaire.

Alors pourquoi, une entreprise étrangère serait assez puissante pour passer outre. C'est clair que Wal-Mart refuse toute syndicalisation. C'est aussi clair que si le Wal-Mart a reçu une accréditation du tribunal du travail c'est parce que les employés ont adhérés à 50%+1.

Le Code du travail protège l’exercice du droit d’association. Ce droit est
fondamental au Québec, puisqu’il est consacré dans la Charte québécoise
des droits et libertés de la personne et dans la Charte canadienne. Cela lui
confère un caractère supérieur, puisque aucune loi québécoise ou aucune
conduite ne saurait aller à l’encontre de ce droit, sauf en cas de dérogation
législative expresse ou dans des limites raisonnables.

Le Code est une loi qui aménage de différentes manières l’exercice du droit
d’association en milieu de travail. Le droit d’association est en quelque sorte
l’épine dorsale de cette loi. L’exercice du droit d’association est protégé à
l’encontre de toute entrave, sanction ou réprimande qui pourrait survenir à
l’occasion de cet exercice. C’est au moyen de l’accréditation syndicale que le Code
reconnaît une association comme le représentant de tous les salariés d’un groupe
donné. Ainsi, une association majoritaire (50 % + 1) chez un groupe de salariés
d’un employeur pourra obtenir une accréditation qui lui permettra de négocier
collectivement pour l’ensemble des salariés visés afin de conclure une convention
collective de travail applicable à une unité de négociation.


Ma source, non pas d'un brochure d'un syndicat mais plutôt du ministère du travail.

http://www.travail.gouv.qc.ca/faq/coded ... ravail.pdf



En conclusion, qui doit régir les normes du travail au Québec, notre système législatif ou une compagnie étrangère????????? --Message edité par fabine le 2005-02-10 22:31:14--

Publié : ven. févr. 11, 2005 3:29 am
par Nounou1
Commentaire de Claude Charron à TVA jeudi le 10 février 2005

http://reseau.tva.ca/votreinfo/opinions ... n/221.html

--------------------------------------------------------------

Source ; Matinternet

La communauté juive québécoise est scandalisée par les propos tenus par Claude Charron

Dominic Maurais [AgenceNews]  |  Le 11 février 2005 - 07:39

La communauté juive québécoise est scandalisée par les propos tenus hier par Claude Charron, sur les ondes de TVA.

Dans sa chronique, l'ex-ministre péquiste a carrément comparé la fermeture du Wal-Mart de Jonquière à l'Holocauste. Il est même allé jusqu'à comparer la ville de Jonquière au camp d'Auschwitz.

Dans sa charge à fond de train contre Wal-Mart, Claude Charron avait intitulé sa chronique: "Wal-Mart: les nazis de l'économie".

Le Grand rabbin sépharade du Québec, David Sabbah, a été scandalisé par cette comparaison pour le moins douteuse de l'ancien ministre péquiste.

"On ne peut pas comparer l'incomparable. Je pense que c'est une imprudence de Monsieur Charron. Il devrait exprimer des excuses."

"C'est inacceptable de comparer un conflit de travail avec le pire crime de l'humanité." --Message edité par Nounou1 le 2005-02-11 08:33:04--

Publié : ven. févr. 11, 2005 3:35 am
par Nounou1
Wal-mart vs Québécor

Source : http://www.workers.org/ww/2004/otp0916.php


Quebecor World workers organizing
U.S.-based workers at Quebecor World, the second largest commercial printer in the world, are fighting to be represented by the Graphic Communications International Union. Their struggle is supported by fellow workers in 15 other countries. Quebecor World employs 39,000 workers in 160 plants.

The workers need a union for many reasons, but a big one is to protect their health and safety. Workers report hazardous conditions that lead to amputations, chemical poisoning, ergonomic problems and injuries from falls and fires. Over the past five years OSHA has cited Quebecor for more violations than all of its major competitors combined.

Another issue is sexist and racist discrimination. At the Olive Branch, Miss., facility, 74 percent of the 280 nonmanagement production workers are African American. Only 14 percent of the plant's managers are Black. Women make up 41 percent of the plant's workforce but only 9 percent of its production supervisors.

Even though Quebecor grossed $6.3 billion in sales in 2002, the mega-corporation announced in 2004 that it was doubling health insurance costs for U.S. workers and was no longer contributing to 401(k) retirement accounts.

Quebecor has fought the workers' right to organize by a vicious campaign of threats, harassment and intimidation. Several regions of the National Labor Relations Board have recently found merit in 22 charges that Quebecor workers were unlawfully fired, disciplined and threatened for union organizing.

The right to organize is a human right, but the corporate elite refuses to honor that because union contracts usually put a dent in bloated profit margins. That's another reason why working people need to demand our rights at the Million Worker March on Oct. 17.

For more information about the Quebecor struggle, visit www.justice@quebecor.org.

-----------------------------------------------------------------

Lutte syndicale aux États-Unis chez Quebecor World
18 octobre 2004



Dans la petite ville de Versailles, au Kentucky, les 800 travailleurs de l’imprimerie Quebecor World tentent toujours de se syndiquer alors qu’ils sont continuellement intimidés et menacés par leurs patrons. La plupart ont peur de s’afficher en faveur de la syndicalisation, et s’ils la souhaitent, n’en cultivent pas moins la crainte de perdre leur emploi le cas échéant. De fait, les patrons de la filiale québécoise du Kentucky ont institué un climat de peur par d’innombrables petits gestes d’intimidation allant jusqu’au congédiement pour cause d’activité syndicale.

Visite à Montréal

En août dernier, des membres du Conseil des droits des travailleurs du Kentucky et de l’organisation de défense des droits des travailleurs, Jobs with Justice, sont venus à Montréal pour y défendre la cause des employés de Quebecor World aux États-Unis, afin d’obtenir un soutien de la part non seulement des organisations syndicales, mais également de la population et des médias québécois. Or, lundi 28 août, sur l’heure du midi, une manifestation était organisée devant le siège social de Quebecor.

Quelques dizaines de personnes seulement s’y sont rassemblées. Rien, bien sûr pour émouvoir de quelque façon Pierre-Karl Péladeau ou le président du Conseil d’administration de la multinationale, l’ancien premier ministre du Canada, Brian Mulroney. Mais apparemment, ce n’était rien non plus pour susciter une quelconque curiosité de la part des médias, qui au mieux et dans de très rares occasions, n’ont rapporté que brièvement le fait qu’il n’y avait pas grand monde à ladite manifestation.

Qu’il y ait eu ou non plusieurs personnes lors de ce rassemblement, n’aurait pas dû occulter pour autant le combat de ces hommes et femmes du Kentucky qui tentent difficilement de se syndiquer alors que leur patron les en empêche. Un patron qui, en bout de ligne, est québécois.

Droits élémentaires

Par ailleurs, les raisons qui poussent ces hommes et ces femmes à se syndiquer - dans le pays occidental le plus hostile au syndicalisme -, sont simples et élémentaires. Que leurs droits fondamentaux soient respectés, préservés et défendus. Ils demandent un environnement de travail qui soit sécuritaire, une assurance santé de qualité à coûts raisonnables. Et bien sûr, que soit reconnu leur droit de s’organiser syndicalement. Ce sont des revendications qui sont d’une autre époque pour le Québec, ou d’un autre monde, d’Asie ou d’Amérique latine par exemple. Ils ne se battent pas encore pour de meilleures salaires ou plus de congés payés.

Depuis 1996, le gouvernement américain a reconnu plus de 325 cas de violations en matière de sécurité au travail de la part des dirigeants de Quebecor World sur le territoire américain : exposition à des matières toxiques et dangereuses, risques sévères d’incendies et machinerie non sécuritaire parce que soit les verrous de sécurité sont inadéquats soit simplement brisés et non réparés. La compagnie détiendrait l’un des pires bilans en matière de sécurité et santé au travail, aux dires de l’organisateur syndical de la GCIU, Bert Haft. Les cas de doigts ou de mains coupés sont plus que fréquents. Certains travailleurs, victimes de graves accidents sur leur lieu de travail, en raison de la négligence des patrons, en perdent carrément leur emploi. Handicapés à vie, ils ne bénéficient, le plus souvent, d’aucune couverture sociale.

Congédié

Carl Rodgers de l’imprimerie de Covington au Tennessee a été congédié pour activité syndicale et parce qu’il refusait de jouer les indicateurs et de forcer ces collègues à arrêter le processus de syndicalisation. En mai 2004, Rodgers s’est rendu à l’Assemblée annuelle de Quebecor qui se tenait à Montréal. Il a alors interpellé le président, Brian Mulroney, sur son cas et tant d’autres semblables. L’ancien premier ministre a bien entendu répondu que cela était inacceptable et a invité l’ancien opérateur de presse à déposer une plainte auprès du gouvernement américain. Ce qui a été fait, avec l’appui du Conseil national des relations du travail (National Labor Relations Board - NLRB). Mais ni Brian Mulroney ni Pierre-Karl Péladeau ne se préoccupent davantage des conditions de travail et du respect des droits de leurs travailleurs américains. Aucun geste concret n’a été posé contre l’attitude anti-syndicale des dirigeants de leurs filiales américaines. Ce qui n’empêche pas la compagnie de se vanter sur son site Internet d’être parmi le plus avancées sur le plan technologique, et parmi les plus innovatrices et socialement responsables, de par le monde.

Kerry écrit à Péladeau

L’une des membres du Conseil des droits des travailleurs du Kentucky, qui était de passage à Montréal en août, Joni Jenkins, également députée au niveau de l’État du Kentucky, a résumé la situation en ces termes : « Les employés de Quebecor World de l’imprimerie de Versailles ne méritent pas moins que les employés du siège social de Quebecor à Montréal. » Elle a expliqué du même coup, que la campagne en faveur de la syndicalisation des travailleurs de Quebecor World à travers les États-Unis, Justice@Quebecor, bénéficiait surtout du soutien des Églises, seul lieu de rassemblement communautaire encore existant là-bas. Mais également de quelques membres du Parti Démocrate, dont le sénateur John Kerry, candidat à la présidence des États-Unis lors des élections du 2 novembre, contre George W. Bush. Kerry, en février 2004, de passage à Convington au Tennessee et lors d’une intervention publique, avait invectivé la direction de Quebecor à rester neutre lorsque ses employés décident de se syndiquer. En juin, le sénateur a écrit personnellement une lettre adressée à Pierre-Karl Péladeau, lui faisant part de ses inquiétudes quant aux pratiques des dirigeants du plan du Mississippi, qu’il décrivait comme étant des « violations claires des droits garanties par le National Labor Relations Act ».

À la question, si Kerry est élu, est-ce que cela aidera à la syndicalisation des employés de Quebecor World ? Joni Jenkins, comme le révérend John Raush, les deux ou trois employés et les quelque membres de Jobs with Justice qui avaient fait le voyage de Montréal, ont répondu oui, mais un oui timide. Il n’empêche qu’une élection du candidat démocrate le 2 novembre, changerait surtout la donne sur des petits détails de la politique intérieure comme celui-là, à défaut de pouvoir réalistement retirer les Marines d’Irak.

France-Isabelle LANGLOIS
_________________ --Message edité par Nounou1 le 2005-02-11 08:47:55--

Publié : ven. févr. 11, 2005 5:17 am
par Charmin
Bernard Landry qui magasine chez Wal Mart       Voilà qui me laisse très perplexe  :/  :/  Je le vois plus tot dans des boutiques très chics. On veut nous en passer une bonne    

Publié : ven. févr. 11, 2005 7:34 am
par star=étoile
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Wal-Mart : la FTQ réclame l'arbitrage

Sophie Brouillet
11 février 2005 - 11h19
La FTQ ne baisse pas les bras à l'annonce de la fermeture du Wal-Mart syndiqué de Jonquière, et demande à Québec de nommer rapidement un arbitre pour éviter l'arrêt des activités prévu le 6 mai.

Texte:        Envoyer  Imprimer © Reproduire

C'est ce qu'a déclaré ce matin le président de la centrale syndicale, Henri Massé, en conférence de presse. «Personne au Québec n'est dupe des raisons de Wal-Mart», a martelé M. Massé au sujet de la non-rentabilité alléguée du magasin de Jonquière. «Ce Wal-Mart-là est plus rentable que bien d'autres au Québec.»
Mais la FTQ ne lance pas pour le moment de mouvement de boycott des magasins, craignant que cela ne permette à la compagnie de l'accuser de nuire aux intérêts des travailleurs. «On avait prévu lancer bien des contre-attaques, rapporte M. Massé. Mais on perdra pas de vue notre objectif premier, qui est d'aider les travailleurs à se syndiquer et à obtenir une convention respectable.»

Henri Massé appelle le ministre du Travail Michel Després et le premier ministre Charest à «faire respecter les droits du travail au Québec», en nommant un arbitre qui puisse lever le blocage dans les négociations de la première convention collective des employés de Jonquière. L'arbitrage, mesure qui vise à imposer une convention, a été demandé par le syndicat local quelques jours avant l'annonce, cette semaine, de la fermeture.

«On va intensifier nos efforts de syndicalisation chez Wal-Mart» dit aussi M. Massé, faisant notamment allusion aux deux autres magasins où des démarches sont en cours, celui de Saint-Hyacinthe et celui de Brossard.

Le président de la FTQ se dit même confiant que Wal-Mart sera un jour syndiqué en Amérique du Nord, et que «ça aura commencé au Québec, où le taux de syndicalisation est de 42%, comparativement à 11% aux États-Unis.» La centrale veut visiter régulièrement les politiciens québécois au sujet de Wal-Mart au cours des prochains jours.

Le syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC), affilié à la FTQ, a pour sa part donné ce matin sa version des faits qui ont mené à la décision de fermeture.

Selon la présidente du syndicat local 503, Marie-Josée Lemieux, les demandes des employés se situaient dans les normes des conditions de travail de l'industrie du détail au Québec. «La question monétaire n'a jamais été évoquée durant les négociations, soutient-elle aussi, contredisant Wal-Mart. Jamais on ne nous a dit que le magasin était en situation financière précaire. On nous a plutôt dit qu'on ne voulait pas remettre en question le modèle économique de Wal-Mart.»

C'est après trois mois de négociations avec le syndicat des TUAC-FTQ que le numéro un mondial du commerce de détail a annoncé mercredi la fermeture de sa première succursale syndiquée en Amérique du Nord. Cent quatre vingt-dix travailleurs perdent ainsi leur emploi.





Publié : ven. févr. 11, 2005 7:36 am
par star=étoile
excusez pour la colonne
nouvelles
etc

Publié : ven. févr. 11, 2005 8:36 am
par Boule à mites
estelle  a écrit
Mais si les profits d`une compagnie devraient être divisés entre les employés plus personne ne voudrait partir de compagnie et investir non?Autant être à salaire que d`avoir tout les problêmes d`être patron!!!Finalement c`est toujours les patrons qui risquent tout....La maison en garantie,les poursuites,les normes du travail sur le dos...en passant juste avec les normes du travail pas besoin de syndicat ...Juste pour vous donner une idée une question que je me pose toujours si un employé ne fait pas bien son travail et que je veut le renvoyer je dois lui donner des semaines d`avis mais quand un employé trouve mieux ailleurs ou décide de quitter son emploi lui il a le droit de m`appeller la journée même pour me dire qu`il n`entre plus ou de ne pas appeller du tout et de ne pas se présenter au travail..et moi malgré toute la merde que l`employé m`a causé je dois lui donner sa paye et son 4%....avec un sourire avec ça!!!Juste avec les normes du travail les chaines américaines devraient rebrousser chemin ..maintenant imaginez si les syndicats s`en mêlent!Regardez les Marie-Antoinette qui ont fermés un à un après qu`ils se soient syndiqués.... Il ne faut pas mal me comprendre, Estelle.  Je disais justement dans mon message que je ne demande pas que les 9 milliards de profits par an aillent aux employés et que l'ensemble de la compagnie se retrouve avec les miettes.  C'est bien évident qu'on a besoin d'entrepreneurs et qu'il ne s'agit pas de les décourager.

Alors je suis tout à fait d'accord pour que les entrepreneurs, qui prennent des risques, soient récompensés.  Je ne dis pas qu'ils doivent faire un minimum de profits.  Là où j'ai un problème, c'est quand la compagnie entrave les tentatives des employés d'améliorer leur sort.  C'est clair que la compagnie doit être viable et qu'elle ne peut pas donner la lune à tous.  Mais quand même, est-ce que 5 frères et soeurs Walton ont vraiment besoin d'une fortune personnelle de 20 milliards chacun  (http://www.richest.net)?  Est-ce qu'ils seraient vraiment plus à plaindre avec 4-5 milliards chacun à la place?  Est-ce qu'on doit accepter qu'ils se servent de leur position de force pour rendre le marché plus difficile pour les employés du commerce au détail un peu partout sur le continent (et même sur les autres où se fait la production)?

En plus, bien souvent on parle de profits pour les actionnaires.  Les actionnaires ne sont pas exactement dans la position du gars qui se part un commerce d'antiquités dans un village...  C'est ça que j'essaie de dire. --Message edité par BouleAMites_ le 2005-02-11 13:38:29--

Publié : ven. févr. 11, 2005 1:23 pm
par Thewinneris
Je penses qu'avec 4 ou 5 milliars, il ne serait pas dans le rue!
Sinon, on leur fera un téléton, les pauvres!

Faut pas comparer la situation des patrons de Walt-mart à  ceux des petits entreprises. C'est certain ces petites entreprises ne pourront pas offir de meilleurs conditions. Mais lorsqu'on parle de milliards de profits, je crois qu'on est plus qu'en mesure d'offir des conditions décentes! --Message edité par Thewinneris le 2005-02-11 18:25:33--

Publié : ven. févr. 11, 2005 5:02 pm
par Fabine
On ne nomme pas Wal-Mart le rouleau compresseur pour rien.

Il n'écrase pas que ses employés, il écrase tout les commerces autour de lui, il écrase ses petits fournisseurs qui ne peuvent suivre la cadence. Il tue les petites villes.

Inquiètes-toi pas Estelle la famille Walton ne partage pas ses profits. Ils sont riches, riches, riches et tout ceux qui travaillent pour eux deviennent pauvre, pauvre. Même les entrepreneurs qui sont acculés à la faillite à force de diminuer leur prix. De toute façon il y en a de moins en moins des fournisseurs d'ici. Les Waltons sont en chine.