Publié : lun. janv. 05, 2004 10:35 am
É.U.: Les téléchargements musicaux en baisse?
Benoit Bisson - Canoë
Mise à jour : 05/01/2004 13h41
Il semble que les poursuites intentées par la RIAA portent fruit, mais la partie est loin d’être gagnée dans la lutte contre les téléchargements musicaux illégaux.
En effet, si un sondage mené par le Pew Internet Project et comScore indique que le nombre d’internautes téléchargeant de la musique illégalement est passé de 29 % à 14 % au cours de la dernière année, en nombres réels, cela représente tout de même environ 18 millions de personnes.
Outre les poursuites de la RIAA, un autre facteur doit être pris en considération pour expliquer la diminution de téléchargements illégaux. En effet, au cours de 2003, de nombreux services légitimes de téléchargements ont vu le jour. Il suffit de penser à iTunes, qui a attiré – uniquement en novembre – plus de 2,7 millions de visiteurs – ou à la renaissance de Napster qui a, pour sa part, attiré 3,2 millions de visiteurs en novembre.
Autre élément intéressant de l’étude: si les téléchargements musicaux illégaux ont affiché une baisse significative, cela ne semble pas être le cas des images et vidéos protégés par droits d’auteurs. Le rapport d’étude indique que cela est sans doute dû au fait que ces domaines ont fait l’objet de beaucoup moins d’actions légales de la part des détenteurs des droits d’auteurs.
L’année qui s’amorce risque d’être mouvementée pour l’industrie. En effet, le jugement qui a lancé la vague de poursuite de la RIAA – jugement obligeant Verizon à divulguer les coordonnées des utilisateurs suspectés d’avoir téléchargé illégalement de la musique – a été renversé le 19 décembre dernier. Cela risque de compliquer la donne, forçant les poursuites contre des utilisateurs identifiés simplement comme «John Doe» - un nom générique utilisé pour nommer un défendeur dont le nom n’est pas connu – et ensuite d’obtenir un subpoena d’un juge pour pouvoir – cas par cas – obtenir l’identité et l’adresse de la personne en question.
Reste à voir aussi si la croissance des services payants saura rejoindre les internautes, tant par le prix des pièces que par le catalogue offert et les possibilités d’utiliser les pièces téléchargées de façon satisfaisante pour les utilisateurs, que ce soit écoute sur ordinateur, gravure sur CD ou transfert sur lecteur MP3. Un dossier à suivre…
Benoit Bisson - Canoë
Mise à jour : 05/01/2004 13h41
Il semble que les poursuites intentées par la RIAA portent fruit, mais la partie est loin d’être gagnée dans la lutte contre les téléchargements musicaux illégaux.
En effet, si un sondage mené par le Pew Internet Project et comScore indique que le nombre d’internautes téléchargeant de la musique illégalement est passé de 29 % à 14 % au cours de la dernière année, en nombres réels, cela représente tout de même environ 18 millions de personnes.
Outre les poursuites de la RIAA, un autre facteur doit être pris en considération pour expliquer la diminution de téléchargements illégaux. En effet, au cours de 2003, de nombreux services légitimes de téléchargements ont vu le jour. Il suffit de penser à iTunes, qui a attiré – uniquement en novembre – plus de 2,7 millions de visiteurs – ou à la renaissance de Napster qui a, pour sa part, attiré 3,2 millions de visiteurs en novembre.
Autre élément intéressant de l’étude: si les téléchargements musicaux illégaux ont affiché une baisse significative, cela ne semble pas être le cas des images et vidéos protégés par droits d’auteurs. Le rapport d’étude indique que cela est sans doute dû au fait que ces domaines ont fait l’objet de beaucoup moins d’actions légales de la part des détenteurs des droits d’auteurs.
L’année qui s’amorce risque d’être mouvementée pour l’industrie. En effet, le jugement qui a lancé la vague de poursuite de la RIAA – jugement obligeant Verizon à divulguer les coordonnées des utilisateurs suspectés d’avoir téléchargé illégalement de la musique – a été renversé le 19 décembre dernier. Cela risque de compliquer la donne, forçant les poursuites contre des utilisateurs identifiés simplement comme «John Doe» - un nom générique utilisé pour nommer un défendeur dont le nom n’est pas connu – et ensuite d’obtenir un subpoena d’un juge pour pouvoir – cas par cas – obtenir l’identité et l’adresse de la personne en question.
Reste à voir aussi si la croissance des services payants saura rejoindre les internautes, tant par le prix des pièces que par le catalogue offert et les possibilités d’utiliser les pièces téléchargées de façon satisfaisante pour les utilisateurs, que ce soit écoute sur ordinateur, gravure sur CD ou transfert sur lecteur MP3. Un dossier à suivre…