LE DOMAINE BLEU

Le dimanche 25 juillet 2004

Planète Mercure

La NASA enverra le satellite Messenger en orbite


Cyberpresse

Cap Canaveral

La NASA s'apprête à lancer le satellite Messenger dans l'espace pour une mission d'exploration de la planète Mercure, la plus proche du soleil.


Lorsqu'il sera en orbite autour de cette petite planète, l'engin spatial devra subir des températures atteignant jusqu'à 450 degrés centigrades. A titre d'illustration, ce serait comme si 11 Soleils réunis rayonnaient sur la Terre.

Fait à souligner, le seul élément à faire écran entre les instruments scientifiques transportés par la sonde et l'extrême chaleur du Soleil est une sorte de bouclier solaire fait d'un matelas de tissu céramisé d'une épaisseur de moins d'un centimètre, cousu à la main par un technicien à l'aide d'un fil de fibre de verre enduit de Teflon.

Messenger sera le premier vaisseau spatial à orbiter autour de Mercure et le premier, en plus de 30 ans, à s'en rapprocher autant.

Même si Mercure est située à 80 millions de kilomètres de la Terre à son point le plus rapproché, Messenger devra franchir 8 milliards de kilomètres, en spirale, pour y arriver. C'est qu'il est technologiquement impossible d'effectuer un vol direct vers Mercure, un trajet qui ne prendrait que quelques mois. Aussi la sonde devra-t-elle passer une fois à proximité de la Terre, survoler deux fois Vénus et trois fois Mercure, se servant de l'attraction gravitationnelle de ces planètes pour ralentir, avant de se placer en orbite autour de Mercure. On prévoit qu'elle arrivera à destination en mars 2011.

Rénatane  a écritFait à souligner, le seul élément à faire écran entre les instruments scientifiques transportés par la sonde et l'extrême chaleur du Soleil est une sorte de bouclier solaire fait d'un matelas de tissu céramisé d'une épaisseur de moins d'un centimètre, cousu à la main par un technicien à l'aide d'un fil de fibre de verre enduit de Teflon. Dit ce cette façon là, ça vraiment trop l'air performant ce truc là!!

Acrux  a écrit Dit ce cette façon là, ça vraiment trop l'air performant ce truc là!!  
    j'espère que ce n'est pas le même gars qui a cousu la toile qui sert de toit au stade olympique !  

Mon premier post sur le dome  


Bon je ne suis peut-etre pas dans bonne section (meme si ca parle d'astronmie, si on le veut ) Bon il y a quelques années j'avais commencer a faire une recherche sur sur des dit extraterrestre qui enverrait des lettres a des humains ... (je sais que ca peut paraitre bizarre , mais bon  )

Ces petit etres serait venu sur terre , l'explorer. et aurait été découvert dans les années 50 . Ils auraient commencer a entretenir des liens avec certaines personnes vivants en france... Les journeaux , la télé ... tous parlaient de ce ça... encore aujourd'hui certainer personne recevrait encore des lettres de ces extraterrestre (ils ressembleraient étrangement aux humains , mais ne serait pas capable de chanter.... dans leur lettre ils expliqueraient tout sur leur vie , comment est leu planète , leur nutrition .... DES milliers de lettres venant de leur part serait entre les mains de plusieurs personne à travers le monde....


Bon alors ce que je veux en venir lol.... c'est que si quelqu'un est au courant de cette histoire ... j'aimerais qu'il me donne le nom de ces petits bonhomme... lol j'avais laissé un peu le sujet ... et voila que je veux m'y remmetre lol... et je ne me souvien plus comment on les appelait... Merci

matrix23  a écritMon premier post sur le dome  


Bon je ne suis peut-etre pas dans bonne section (meme si ca parle d'astronmie, si on le veut ) Bon il y a quelques années j'avais commencer a faire une recherche sur sur des dit extraterrestre qui enverrait des lettres a des humains ... (je sais que ca peut paraitre bizarre , mais bon  )

Ces petit etres serait venu sur terre , l'explorer. et aurait été découvert dans les années 50 . Ils auraient commencer a entretenir des liens avec certaines personnes vivants en france... Les journeaux , la télé ... tous parlaient de ce ça... encore aujourd'hui certainer personne recevrait encore des lettres de ces extraterrestre (ils ressembleraient étrangement aux humains , mais ne serait pas capable de chanter.... dans leur lettre ils expliqueraient tout sur leur vie , comment est leu planète , leur nutrition .... DES milliers de lettres venant de leur part serait entre les mains de plusieurs personne à travers le monde....


Bon alors ce que je veux en venir lol.... c'est que si quelqu'un est au courant de cette histoire ... j'aimerais qu'il me donne le nom de ces petits bonhomme... lol j'avais laissé un peu le sujet ... et voila que je veux m'y remmetre lol... et je ne me souvien plus comment on les appelait... Merci  
E.T.

matrix23  a écritMon premier post sur le dome  


Bon je ne suis peut-etre pas dans bonne section (meme si ca parle d'astronmie, si on le veut ) Bon il y a quelques années j'avais commencer a faire une recherche sur sur des dit extraterrestre qui enverrait des lettres a des humains ... (je sais que ca peut paraitre bizarre , mais bon  )

Ces petit etres serait venu sur terre , l'explorer. et aurait été découvert dans les années 50 . Ils auraient commencer a entretenir des liens avec certaines personnes vivants en france... Les journeaux , la télé ... tous parlaient de ce ça... encore aujourd'hui certainer personne recevrait encore des lettres de ces extraterrestre (ils ressembleraient étrangement aux humains , mais ne serait pas capable de chanter.... dans leur lettre ils expliqueraient tout sur leur vie , comment est leu planète , leur nutrition .... DES milliers de lettres venant de leur part serait entre les mains de plusieurs personne à travers le monde....


Bon alors ce que je veux en venir lol.... c'est que si quelqu'un est au courant de cette histoire ... j'aimerais qu'il me donne le nom de ces petits bonhomme... lol j'avais laissé un peu le sujet ... et voila que je veux m'y remmetre lol... et je ne me souvien plus comment on les appelait... Merci  
Je crois que tu parles des Ummites, habitants de la planète UMMO.

Voilà la site avec tous les documents, c'est Rénatane qui est ma source de ce superbe site, c'est vraiment intéressant  

http://www.ummo-sciences.org/

Acrux  a écrit
Je crois que tu parles des Ummites, habitants de la planète UMMO.

Voilà la site avec tous les documents, c'est Rénatane qui est ma source de ce superbe site, c'est vraiment intéressant  

http://www.ummo-sciences.org/


Ha oui cé ca enfin... je pensais uknow... mais ca disait que c'était un pokémon  

et alors vous est ce que vous croyer a ca... ou est ce une supercherie...

matrix23  a écritet alors vous est ce que vous croyer a ca... ou est ce une supercherie...  
je sais vraiment pas ... ça semble impossible mais en même temps il ont tellement lair convaincu  :/

Moi j'ai pas assé lu de documents pour me prononcé, je sais que sur une base scientifique ça l'air assé évolué, mais chuis pas mal septique sur je genre de trucs car à mon avis une race supérieur en n'aurait rien à foutre de nous... Beaucoup de documents sont axées sur la politique de divulgation de leurs messsages, je n’ai pas encore eu le temps de lire de l'information concrète.

Mais bon, à suivre


Je me demande si Rénatane ne pourrait pas nous en dire plus sur le sujet...    ;) --Message edité par acrux le 2004-07-27 12:36:53--

 Moi j'en ai lu beaucoup... surtout vla 2 ans ... lol je passais mes soirées a lire.. pi a lire...   j'étais captivé par ca... leur maison... leur sport... leur vie sociale... cé asser spécial , si c'est inventer les personne on de l'imagination...

Moi aussi j'ai eu ma phase ovni. Heheh J'avais télécharger le video complet de la disection de l'extraterrestre de Roswell...    

matrix23  a écrit Moi j'en ai lu beaucoup... surtout vla 2 ans ... lol je passais mes soirées a lire.. pi a lire...   j'étais captivé par ca... leur maison... leur sport... leur vie sociale... cé asser spécial , si c'est inventer les personne on de l'imagination...
J'ai lu toutes leurs lettres il y a deux ou trois ans et c'est effectivement captivant ....Bon ,ceux ( ils sont plusieurs ça ne fait aucun doute , car c'est trop colossal )qui ont écris cela ont une base scientifique et une énorme imagination .....c'est quand même quelque chose ! 50 années de lettres et supposément il y en a encore !!! Même un scientifique français s'y interesse : M. Jean Pierre Petit ( je crois )

Ce que j'en pense ? c'est très divertissant   c'est sur que ça serait le fun , si c'était vrai .........

Rénatane  a écrit
J'ai lu toutes leurs lettres il y a deux ou trois ans et c'est effectivement captivant ....Bon ,ceux ( ils sont plusieurs ça ne fait aucun doute , car c'est trop colossal )qui ont écris cela ont une base scientifique et une énorme imagination .....c'est quand même quelque chose ! 50 années de lettres et supposément il y en a encore !!! Même un scientifique français s'y interesse : M. Jean Pierre Petit ( je crois )

Ce que j'en pense ? c'est très divertissant   c'est sur que ça serait le fun , si c'était vrai .........

Oui cé bien monsieur petit...

Sortie dans l'espace des astronautes de la SSI

Le commandant russe Gennady Padalka et l'ingénieur américain Mike Fincke, ont entamé les premières procédures en prévision de leur sortie dans l'espace de mardi prochain.

Lors de cette sortie, les astronautes commenceront les procédures en vue de l'arrimage du premier vaisseau cargo inhabité européen (ATV), qui doit être livré l'an prochain. Le premier ATV, surnommé Jules Verne, sera arrimé au module russe Zvezda et servira de cargo pour envoyer des vivres, de l'eau, de l'oxygène et des outils nécessaires aux expériences scientifiques. Les ATV possèderont une capacité trois fois plus grande que celle des vaisseaux russes Progress.

Le vaisseau cargo inhabité russe Progress 14, actuellement en place sur la station, devrait être désarrimé vendredi et renvoyé sur Terre. Rempli de déchets, il brûlera dans l'atmosphère terrestre. Le prochain cargo russe, le Progress 15, sera en place dans une douzaine de jours.

Le prochain visiteur de Mercure a quitté la Terre


Après un premier report de 24 heures, le lancement de Messenger a eu lieu mardi 3 août. Pour la seconde fois en trente ans, les Américains envoient une sonde spatiale vers la planète la plus proche du Soleil.
La sonde Messenger (MErcury Surface Space ENvironment, GEochemistry and Ranging) est finalement partie. Lundi 2 août, la NASA avait été contrainte de reporter le lancement de 24 heures, suite à une tempête tropicale qui s'était abattue sur la base de lancement. Mardi 3 août à 8 h 16 (heure française), la sonde a donc bien été lancée de Cap Canaveral (Floride), en direction de la planète Mercure.  En cette période estivale, l'exploration spatiale du système solaire bat son plein : au moment où Messenger commence son voyage, Cassini est en orbite autour de Saturne et deux petits robots à roulettes explorent Mars.

La sonde américaine doit contourner d'abord la Terre (août 2005), puis Vénus (octobre 2006 et juin 2007), puis survoler Mercure à trois reprises (janvier et octobre 2008, et septembre 2009), avant de se mettre en orbite autour d'elle en mars 2011.

Messenger, qui ne dispose que d'un moteur à propulsion chimique, a en effet besoin de l'aide de forces gravitationnelles de la Terre, de Vénus et même, paradoxalement, de Mercure elle-même pour atteindre son futur objectif ! Le grand Newton est en effet formel sur ce point : il faut beaucoup plus d'énergie pour atteindre un astre proche que lointain. C'est pourquoi Messenger multipliera les rencontres avec les planètes qui le renverront telles des frondes vers Mercure au terme d'un voyage de 7,9 milliards de kilomètres, qui durera sept ans.

Avec cette mission de 427 millions de dollars, qui appartient à la série des missions peu coûteuses Discovery, initiées par la NASA, l'agence spatiale américaine renoue après une absence de trente ans avec le dieu des voyageurs et du commerce. Le dernier survol de Mercure, la planète la plus proche du Soleil, remonte à 1974. A cette époque, la sonde américaine Mariner-10 effectua trois survols de Mercure et photographia 45 % de sa surface.

UNE THERMOS POUR UNE FOURNAISE

Avec Messenger, la NASA veut aller plus loin. Placée en orbite polaire autour de la planète, Messenger doit pendant un an cartographier la plus grande partie de Mercure, photographier en couleurs les régions qui n'ont pu être explorées par Mariner-10, mesurer la composition de sa surface et de l'atmosphère, et étudier la magnétosphère de la planète.

Pour mener à bien cette mission, l'engin dispose de plusieurs instruments : des caméras à grand et petit angle, des spectromètres, un magnétomètre et un laser altimétrique. Et tous devront être protégés des rayons émis par le Soleil tout proche par un écran fait de céramiques.

"Cet engin est une vraie bouteille Thermos", explique un des scientifiques de la mission qui rappelle que Mercure est aussi une fournaise, avec une température diurne de 470 °C. Une telle instrumentation est nécessaire pour observer une planète qui "a encore beaucoup d'histoires fascinantes à nous raconter", explique Orlando Figueroa, directeur de la division exploration du système solaire de la NASA à Washington.

"Nos missions vers Mars et Vénus nous ont fourni de nombreuses données et des théories sur le processus de formation des planètes telluriques. Messenger nous permettra de compléter l'exploration détaillée de cette partie du système solaire et nous aidera à comprendre les forces qui ont formé les planètes similaires à la nôtre."

"Il est très intéressant d'étudier des planètes situées aux extrémités du système solaire, car cela nous donne des informations sur la nébuleuse protoplanétaire qui a précédé la formation du système solaire", ajoute de son côté Yves Langevin, planétologue et directeur de recherches à l'Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay. "On a pensé pendant longtemps, dit-il, qu'il était naturel qu'une planète comme Mercure soit la plus proche du Soleil. Or l'étude d'autres systèmes solaires nous montre que des planètes gazeuses géantes comme Jupiter peuvent parfaitement voisiner avec leur étoile", ajoute le scientifique.

Pour étudier Mercure, la plus petite des planètes telluriques, dont le diamètre est de 4 878 km, la NASA a concentré les objectifs de Messenger sur quelques points : la densité de la planète, son histoire géologique, la structure de son noyau, la nature de son champ magnétique et de sa magnétosphère, les propriétés des matériaux présents aux pôles et le comportement des molécules formant son atmosphère extrêmement ténue (l'exosphère).

MERCURE DEUX FOIS PLUS RICHE EN MÉTAL QUE LA TERRE

La densité de la petite planète étonne les planétologues. Les chiffres laissent supposer que 65 % de Mercure sont riches en métal, soit deux fois plus que la Terre. Apparemment, "le noyau de fer est très proche de la surface, à environ 400 km", explique Yves Langevin. "On pense que, durant le processus de différenciation de la planète, le noyau a concentré une très forte proportion du fer disponible initialement." Plusieurs hypothèses ont été avancées à ce sujet qui seront validées par une cartographie de la composition chimique de la surface de l'astre.

Il y a trente ans, Mariner-10 a détecté la présence d'un champ magnétique similaire à celui de la Terre. Or, sur Terre, l'existence d'un tel champ s'explique par la présence de courants de convection dans le noyau liquide de la planète. En va-t-il de même sur une planète aussi petite que Mercure ? Le laser altimétrique de Messenger devrait permettre de le savoir. Autre particularité : l'exosphère est si ténue que les molécules qui la composent (hydrogène, hélium, oxygène, sodium, potassium et calcium) n'entrent pas en collision les unes avec les autres et rebondissent à la surface de Mercure comme autant de balles.

La NASA n'est pas la seule à s'intéresser à ces mystères. L'Agence spatiale européenne et le Japon s'y intéressent aussi et ont programmé la mission BepiColombo (750 millions d'euros). Elle devrait partir début 2012 et arriver dans la banlieue de Mercure au début de 2016. --Message edité par acrux le 2004-08-03 11:19:07--

2011 mausus que c'est loin......mais je serai au poste   --Message edité par rénatane  le 2004-08-03 20:24:24--

Le mardi 03 août 2004


Mercure, étrange planète «rapide» à surface lunaire


Agence France-Presse

Paris

Mercure, qui devrait recevoir dans six ans la visite de la sonde spatiale américaine Messenger, lancée mardi, est une étrange planète, la deuxième plus petite du système solaire (de 4900 km de diamètre, après celui de Pluton, de 2300 km) et la moins explorée à ce jour.

C'est la planète la plus proche du Soleil (elle gravite sur son orbite excentrique à une distance moyenne de 58 millions de kilomètres, trois fois inférieure à la distance Terre-Soleil), ce qui lui donne l'éclat des étoiles les plus brillantes. De ce fait, Mercure a été repérée dans le ciel dès l'Antiquité.

Comme, de surcroît, en raison des spécificités de son orbite qu'elle décrit en moins de 88 jours (terrestres), elle donne l'impression d'évoluer avec une rapidité inhabituelle par rapport aux autres objets célestes. Elle apparaît tantôt à l'ouest, après le coucher du Soleil, tantôt à l'est, avant son lever : cela lui valut de recevoir de la part des Romains le nom auquel l'appellation de la sonde américaine fait allusion, celui du «messager ailé des dieux».

Mais son observation n'est pas facile car elle ne peut pas être vue la nuit. Quand on l'observe au début ou à la fin d'une journée, Mercure se trouve si bas sur l'horizon que sa lumière doit traverser une couche d'atmosphère dix fois plus épaisse que si la petite planète se trouvait au zénith. Quand on y parvient avec un télescope, on découvre un paysage parsemé de cratères, ressemblant à la Lune.





La nouvelle sonde américaine est seulement le deuxième «messager» envoyé vers Mercure depuis le début de l'ère spatiale. La planète, dont une journée est égale à 176 journées terrestres, a été survolée trois fois par la sonde Mariner-10, entre 1974 et 1975. Malheureusement, les régions éclairées par le Soleil étaient les mêmes et les survols, trop brefs, ont soulevé beaucoup de questions sans permettre d'y répondre.

Les interrogations principales portent sur la surface (composition minérale), l'histoire géologique et d'éventuels cycles volcaniques, l'atmosphère extrêmement raréfiée qui se réduit à un flux modeste de gaz légers (hydrogène, hélium) et le champ magnétique bizarre de cette planète. Mercure présente en effet un fort champ magnétique, qui exige la présence d'un noyau liquide ou en fusion. Or, depuis le temps écoulé depuis sa formation, le noyau de la planète doit s'être complètement solidifié.

Les observations radar ont montré une réflectivité élevée près des pôles et suggéré que quelques cratères restent à l'ombre du Soleil de façon permanente, avec des températures permanentes de l'ordre de - 170 °C à l'intérieur. Ces cratères pourraient contenir de la glace, provenant peut-être de l'eau dégazée par la planète ou de l'eau apportée par des comètes. Mais ailleurs, dans les zones éclairées par le Soleil, les températures sont extrêmes et peuvent dépasser les 400 °C.

En flashback  Mosaique de photos de la planète Mercure prise par la sonde Mariner 10

Bref suspense autour de l'ISS

Lors d'une sortie de la station spatiale internationale, la liaison radio entre la Terre et les astronautes Gennady Padalka et Mike Fincke a été interrompue pendant une vingtaine de minutes.
Le silence de l'espace peut être angoissant. Stanley Kubrick l'a démontré brillamment dans son Odyssée. Le 3 août, les deux astronautes de la station spatiale internationale (ISS) ont dû expérimenter cette sensation d'isolement et d'abandon lorsque leur liaison radio avec la Terre s'est brutalement interrompue pendant une vingtaine de minutes. D'autant que, simultanément, l'ISS perdait sa boussole et dérivait librement. Moment de flottement...

A quoi ont pensé alors le Russe Gennady Padalka et l'Américain Mike Fincke ? L'agence spatiale américaine, la NASA, ne le dit pas. "Pendant combien de temps avons-nous déjà travaillé ?", aurait seulement demandé l'un d'eux lorsque la liaison a été rétablie. "Environ deux heures et demie, lui fut-il répondu. Il vous reste beaucoup de temps." Malgré ces paroles rassurantes, les astronautes semblent avoir préféré ne pas traîner dans l'espace. Ils ont effectué toutes les opérations prévues en quatre heures et demie au lieu des six heures prévues. Leur travail a pourtant été interrompu par la manœuvre de reprise de contrôle de l'orientation de l'ISS. Pour cela, un moteur du module russe Zvezda a été allumé. Les astronautes travaillant à proximité ont dû s'écarter pendant cette opération, qui a duré quarante-cinq minutes. Après cette longue période d'inaction, ils ont repris leur travail qu'ils ont achevé en moins d'une demi-heure.

Selon le Centre russe de contrôle des vols spatiaux (Tsoup), situé dans la banlieue de Moscou, "à en juger d'après leur voix, les cosmonautes n'ont pas perdu leur sang-froid pendant la coupure de liaison radio et ont continué à travailler". La NASA, elle, ne dit pas ce qu'ont pu faire les astronautes pendant leurs trois quarts d'heure d'inaction dans l'espace. Dans son communiqué sur cette troisième sortie de l'équipage actuel de l'ISS depuis sa prise de service, le 21 avril, l'agence américaine minimise l'incident. La perte de contrôle de l'orientation de l'ISS, qui a provoqué des oscillations en cascade du corps de la station, est présentée comme ayant été "anticipée".

"MANIPULATION ERRONÉE"

De fait, ce problème de stabilisation est apparu dès le mois d'avril, au moment de l'arrivée à bord de Padalka et Fincke, neuvième équipage à occuper l'ISS. L'un des trois gyroscopes contrôlant la stabilité de la station est alors tombé en panne. Le problème n'a pas été jugé critique dans la mesure où les deux autres gyroscopes peuvent maintenir la station dans la bonne position. Dans un communiqué du 24 juin, la NASA précise que "si l'un des deux -autres- gyroscopes tombait en panne, le moteur russe pourrait être utilisé pour maintenir la station en position". Un scénario qui ressemble à celui du 3 août...

La perte de liaison radio, elle aussi, est présentée par les Américains comme une interruption presque programmée. La NASA explique que, "comme prévu", la station est placée en dérive libre après la perte du contrôle d'orientation, et ce pendant que les astronautes poursuivent leurs tâches. L'ISS étant livrée à elle-même, la production d'électricité par les panneaux solaires mal orientés est réduite et le centre de contrôle de Houston déclenche une procédure d'économie d'énergie dite de "délestage de charge". C'est alors que "l'équipage a temporairement perdu la liaison radio sur la bande S avec le sol", selon la NASA.

A Moscou, le discours est différent. Un représentant de la NASA au Tsoup déclare à l'AFP que la rupture de la communication a été provoquée par "une manipulation erronée de l'opérateur américain". Il semble donc que la perte de liaison résulte d'un délestage excessif qui a touché le système de communication, ce qui n'était pas prévu. Pas de quoi déstabiliser les deux militaires de service. Le Russe est colonel dans l'armée de l'air et l'Américain lieutenant-colonel dans l'US Air Force.

Ces incidents ne sont pas les seuls soucis de l'équipage de l'ISS qui connaît également des problèmes de scaphandre. L'équipe précédente, composée de Mike Foale et Alexander Kaleri, a interrompu sa sortie dans l'espace le 27 février, la première réalisée sans la présence d'un troisième astronaute dans la station, en raison d'un défaut du système de refroidissement de l'un de ses scaphandres. De retour dans l'ISS, Mike Foale a rapidement repéré et réparé une vrille sur l'un des tubes de circulation du liquide calorifique dans le scaphandre Orlan, de fabrication russe, d'Alexander Kaleri. Le nouvel équipage utilise toujours les Orlan car le modèle américain, l'EMU, présent à bord, présente... un défaut de refroidissement dont les ingénieurs recherchent la cause depuis plusieurs mois.

Malgré ces petits tracas, le neuvième équipage de l'ISS a rempli sa mission lors de sa sortie du 3 août. En particulier, il a remplacé du matériel, tels des réflecteurs à laser, en vue de l'arrimage du vaisseau automatique européen, l'ATV, qui doit commencer, en 2005, à alléger la charge des Russes, qui assurent seuls le ravitaillement et le transport des équipages de la station. Les navettes américaines, clouées au sol depuis l'explosion de Columbia, le 1er février 2003, devraient redécoller en mars 2005. Mais l'équipe Padalka-Fincke aura alors fini depuis longtemps sa mission de six mois dans l'ISS. --Message edité par acrux le 2004-08-07 12:44:06--