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Publié : dim. mars 27, 2005 3:16 pm
par Acrux
Activité glaciaire sur Mars
Des images de la surface de la planète prises par la sonde Mars Express montrent que de la glace accumulée dans un petit cratère à la base d'une montagne se serait transvidée dans un autre, plus important, situé 500 mètres plus bas.
Image de l'ASE
Les scientifiques de l'Agence spatiale européenne affirment que ces photos sont des preuves d'une activité glaciaire passée. Les cratères se trouvent dans l'est du bassin Hellas.
Les cratères d'impact sont ainsi situés à la base d'une montagne au pied de laquelle se serait accumulée de la glace dans un passé indéterminé. La glace aurait coulé dans le premier cratère de 9 km de diamètre pour ensuite se déverser dans celui du bas, qui a 17 km de diamètre.
Image de l'ASE
Les lignes présentes à la surface du cratère montrent probablement le sens de la coulée. Les experts estiment que cette photo est l'un des exemples les plus frappants d'activité géologique sur Mars.
Les photos ont été prises par la caméra stéréo haute résolution embarquée sur la sonde.
Publié : dim. avr. 03, 2005 2:46 am
par Comic_501
vive mars!
Publié : ven. juin 03, 2005 1:52 am
par Rénatane
Une étoile filante... martienne
Mise à jour le jeudi 2 juin 2005 à 16 h 50
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Spirit a photographié un phénomène pour le moins inusité dans le ciel martien, du moins pour les humains. L'une des caméras embarquées dans le robot a capté le 7 mars 2004 une trace lumineuse dans le ciel de Mars.
Les experts estiment que la ligne blanche serait due à la chute d'un météore d'origine cométaire. Si les astronomes ne sont pas surpris de l'existence d'une telle singularité, les photos permettent la première observation d'une étoile filante sur cette planète.
Il s'agit fort probablement d'une pluie météoritique, provenant de la comète Wiseman-Skiff (connue depuis 1986).
Publié : sam. juin 04, 2005 1:54 pm
par Lucky Luke
La Nasa donne le feu vert à la mission Phoenix sur Mars
Jean-Louis Santini
Agence France-Presse
Washington
La Nasa va lancer en 2007 un nouvel engin exploratoire sur Mars qui se posera dans la zone arctique de la planète rouge pour y chercher de l'eau sous forme de glace et des traces de vie passée ou actuelle.
Forte du succès des robots Spirit et Opportunity qui ont fait des découvertes majeures de sites ayant contenu de l'eau et pourraient avoir abrité des organismes vivants, l'agence spatiale américaine a donné jeudi soir son feu vert à la mission Phoenix.
L'objectif est de procéder à un lancement de cet engin, doté d'un long bras robotisé, en août 2007 avec une arrivée prévue en mai 2008, précise la Nasa dans un communiqué publié sur son site internet.
«La mission Phoenix explorera un nouveau territoire dans les plaines du nord de Mars analogues aux régions terrestres où l'on trouve un pergélisol à savoir la zone polaire du nord où le sol est glacé», a expliqué Peter Smith, le scientifique de l'Université d'Arizona, chargé d'évaluer ce projet.
L'orbiteur Odyssey avait repéré en 2002, lors de ses survols de Mars, des signes d'abondance de glace dans cette zone, rappelle l'agence spatiale.
Publié : sam. juin 04, 2005 3:51 pm
par Rénatane
Merci Lucky luke pour ton article
Publié : dim. juin 12, 2005 12:49 pm
par Acrux
Aurore martienne
Le site de l’aurore sur Mars correspond à un champ magnétique fort, indiqué par la couleur rouge foncé. (ESA)
Grâce à l’un des instruments de Mars Express, des astronomes ont détecté pour la première fois l’équivalent d’une aurore boréale sur Mars. Les émissions lumineuses révélées par le SPICAM, un spectromètre qui observe dans l’ultraviolet, en une zone précise de la planète Mars, correspondent à un type particulier d’aurores, expliquent Jean-Loup Bertaux (CNRS) et ses collègues dans la revue Nature datée du 9 juin.
Sur Terre, ces aurores polaires, boréales ou australes, sont provoquées par l’interaction entre les particules chargées des vents solaires et la haute atmosphère, le long des lignes de force du champ magnétique terrestre. Ce type d’aurores, qui illuminent le ciel de splendides bandes colorées sur Terre, a également été détecté sur Jupiter, Saturne, Uranus ou Neptune, qui possèdent un champ magnétique.
Mais ce n’est plus le cas de Mars. Son champ magnétique a disparu quand l’activité du noyau de la planète a cessé. Les données de Mars Global Surveyor ont cependant suggéré qu’il existait un champ magnétique rémanent. Or l’aurore décrite par l’équipe de Bertaux est justement située sur une zone où le champ magnétique de la croûte martienne est le plus fort.
L’aurore martienne illumine une zone d’environ 30 km de diamètre, à 130 km d’altitude. Vue depuis le sol martien elle ressemblerait sans doute à une lueur bleutée assez pâle. Jusqu’à présent, Vénus était la seule planète ne possédant pas de champ magnétique sur laquelle des aurores avaient été observées. Les aurores vénusiennes sont très diffuses, se répartissant sur l’ensemble du disque de la planète.
Publié : mar. juin 28, 2005 4:34 pm
par Earendil
oui surement un jour on va y habiter sur mars quand ca sera pu vivable sur la terre et que le soleil aura gober notre planete
et apres surement aller vivre sur le satellite europe qui presdentement est que de glace mais si le soleil grossi ca va devenir que une planete d'eau
Publié : mar. juil. 19, 2005 5:08 am
par Rénatane
[Le cratère Nicholson vu par Mars Express
La sonde européenne Mars Express vient de produire une magnifique image du cratère Nicholson, situé sur l'équateur martien au sud d'Amazonis Planitia, dont les plus petits détails visibles font seulement 30 mètres. La montagne qui trône au centre du cratère de 100 kilomètres de diamètre intrigue les scientifiques. Si son piton central de 3500 mètres de haut est bien compris – il s'agit du « rebond » du sol martien qui a fusionné lors de l'impact – l'origine de la structure de 55 kilomètres de long et 37 kilomètres de large reste mystérieuse. A-t-elle été créée par l'impact ou résulte-t-elle d'une accumulation de matière au cours des millénaires ? Une chose est certaine, la montagne du cratère Nicholson a été sévèrement érodée. Par le vent, ou bien par l'eau...
David Fossé
Crédits image : ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum
Publié : mar. août 02, 2005 2:55 am
par Rénatane
Le dimanche 31 juillet 2005
Technologie
Un appareil canadien explorera Mars
Presse Canadienne
Halifax
Un faisceau lumineux vert balaie le ciel étoilé de la Nouvelle-Écosse, récoltant minutieusement les informations envoyées à des chercheurs qui expérimentent ainsi une technologie unique destinée à l'exploration des plaines de la planète Mars.
Le rayon, un radar laser appelé lidar, fournit une information précieuse sur les conditions atmosphériques au-dessus d'Halifax en mesurant les aérosols, les nuages, la vapeur d'eau et les températures.
Mais l'équipe de chercheurs qui passe ces données au crible attend impatiemment le jour où elle pourra installer l'appareil unique en son genre sur une navette spatiale.
«Ce que nous faisons, c'est préparer une station météo pour la planète Mars, a dit Tom Duck, un des chercheurs principaux du projet, qui enseigne à l'Université de Dalhousie. Ce sera la première fois que quelque chose de semblable sera effectué.»
M. Duck est l'un des rares chercheurs provenant de trois universités canadiennes chargés de concevoir et construire le lidar, un appareil de la grosseur d'une boîte à pain, qui colligera des informations précieuses concernant l'atmosphère de la mystérieuse planète.
L'équipe, dont certains membres proviennent de l'Université de l'Alberta, de Dalhousie et de l'Université York, affirme que l'appareil émettra un faisceau laser d'un diamètre d'un centimètre à partir d'un engin spatial qui restera sur Mars pendant 90 jours après s'y être posé en 2008, 10 mois après son lancement.
La technologie est semblable à celle du sonar mais plutôt que d'utiliser les sons, elle a recours à des pulsations lumineuses qui vont se réfléchir sur des nuages et d'autres matières dans l'atmosphère de Mars, permettant de recueillir des indices à propos de sa composition.
Ce projet fait partie de la Mission Phoénix, qui aura recours à un module pour examiner les étendues glacées au nord de Mars, à la recherche de lieux d'installations potentiels.
Publié : jeu. août 04, 2005 11:40 am
par Rénatane
Voici une image captée le 2 février dernier par la sonde européenne Mars Express.
Elle montre un cratère martien non identifié dans lequel se trouve un important disque d'eau glacée. Situé dans la Vastitas Borealis , une vaste plaine qui recouvre la grande majorité du nord martien, ce lac d'eau glacée mesure 35 km et pourrait avoir 2 km de profondeur.
Les scientifiques pensent qu'il est présent toute l'année puisque les températures et la pression ne varient pas suffisamment pour lui permettre de changer d'état.
Les couleurs sont très proches de la réalité. Cette zone rappelle la possibilité de l'existence passée ou présente de la vie sur la planète voisine de la Terre.
(Image : Mars Express)
Publié : mar. août 09, 2005 4:54 am
par bikeuse
L'exploration de Mars entre dans une nouvelle phase
Mise à jour le lundi 8 août 2005 à 16 h 47
Le radar MARSIS, déployé à partir de la sonde Mars Express, est finalement entré en fonction, après avoir connu un déploiement difficile.
Il a entrepris ses observations scientifiques concernant la surface de la planète rouge et son ionosphère le 4 juillet 2005, le jour même de la clôture de la phase initiale de sa mise en service.
À la suite du retard pris lors du déploiement, l'Agence spatiale européenne (ASE) a décidé d'exécuter la mise en service, qui devait durer quatre semaines, en deux étapes. La première s'achève avec son entrée en fonction et la deuxième doit se dérouler en décembre.
MARSIS (Image de l'ASE)
Cette décision permet au radar d'entamer sa mission plus tôt que prévu, en période de nuit martienne, seul moment propice au sondage du sous-sol. De jour, en effet, l'ionosphère présente un « niveau d'énergie » plus important qui perturbe les signaux radio utilisés pour l'observation.
Depuis sa mise en service, ses deux antennes de 20 mètres envoient des signaux radio vers la surface de la planète et reçoivent des échos en retour.
L'objectif de MARSIS est de sonder les différentes couches de sédiments du sous-sol martien, de détecter la présence éventuelle de glace ou d'eau souterraine, de réaliser une cartographie à grande échelle et de fournir des données sur l'ionosphère martienne.
MARSIS (Image de l'ASE)
Une autre sonde américaine
Dix-huit mois après l'arrivée sur Mars des robots Spirit et Opportunity, dont la mission très fructueuse se poursuit, la NASA lancera mercredi l'orbiteur Mars Reconnaissance.
L'orbiteur Mars Reconnaissance (Image de la NASA)
Cette sonde, en orbite martienne basse, est chargée de repérer et d'évaluer les meilleurs sites pour les futures missions d'exploration robotiques à la surface de Mars.
Il s'agit notamment de Phoenix, dont le lancement est prévu en août 2007, et de Mars Science Laboratory, qui doit être lancé en octobre 2009.
Le « Mars Reconnaissance Orbiter » (MRO), un projet de plus de 500 millions de dollars, est doté de six instruments d'une puissance sans précédent pour scruter Mars, de la couche supérieure de son atmosphère à son sous-sol.
Publié : ven. août 12, 2005 6:15 am
par Lucky Luke
Mars Orbiter en route vers la planète rouge
Associated Press
Cap Canaveral
Mars Reconnaissance Orbiter a entamé vendredi un voyage de sept mois vers la planète rouge. Après deux reports, la NASA a lancé avec succès ce satellite de reconnaissance qui doit recueillir plus de données sur Mars que toutes les précédentes missions réunies.
Mars Orbiter a été lancé de Cap Canaveral en Floride vendredi par un matin clair sur une fusée Atlas V. L'agence spatiale américaine avait reporté jeudi à la dernière minute la précédente tentative de lancement à la suite d'un problème dans le système de mesure informatique du niveau de carburant du lanceur.
Mars Reconnaissance Orbiter doit rejoindre trois autres satellites qui tournent autour de Mars, avec à son bord les instruments scientifiques les plus puissants jamais envoyés dans l'espace. Le nouveau satellite restera en orbite pendant au moins quatre ans pour fournir des données météorologiques, climatiques et géologiques sans précédent. Ses instruments lui permettront d'analyser la composition du sol de la planète jusqu'à 500 mètres de profondeur, d'étudier la météo martienne et d'identifier les minéraux.
La mission, d'un coût de 720 millions de dollars, est divisée en deux parties. À partir de mars 2006 et pendant deux ans, le satellite aidera la NASA à retracer l'histoire de la glace sur Mars. Il scrutera la surface de la planète, à la recherche de preuves de la présence d'eau et d'autres éléments indiquant que la vie a pu s'y développer dans le passé.
Publié : mer. sept. 21, 2005 12:44 am
par Rénatane
Le mardi 20 septembre 2005
Série de changements sur Mars
La Nasa évoque un «tremblement de Mars»
Agence France-Presse
Washington
Les scientifiques de la Nasa ont annoncé mardi avoir observé récemment une série de changements géologiques et thermiques à la surface de la planète Mars, intervenus depuis quelques années, dont des roulements de roches évoquant un possible «tremblement de Mars».
De nouvelles rigoles inexistantes en 2002 ont été observées récemment sur une dune de sable sur Mars par le vaisseau Mars Global Surveyor (MGS) ainsi qu'une réduction de la surface des dépôts glacés d'oxyde de carbone au pôle sud, ont annoncé des scientifiques de la Nasa.
«Voir ces nouvelles rigoles et d'autres modifications à la surface de Mars en l'espace de quelques années nous révèlent une planète plus active, plus dynamique que nombre de scientifiques ne le soupçonnaient avant l'arrivée de MGS», a expliqué à la presse Michael Meyer, le responsable scientifique de cette mission.
Selon lui, les deux nouvelles rigoles photographiées en avril sont longues de 900 métres environ sur 30 à 40 mètres de largeur.
Des images prises en novembre et décembre 2003 par les équipements optiques du MGS montrent aussi des traces laissées par le roulement, sur les pentes d'une colline, de plus d'une dizaine de rochers, a aussi indiqué, lors de la même conférence de presse téléphonique, Michael Malin, un autre responsable scientifique de Mars Global Surveyor. «Ces traces n'étaient pas là en 2001», a-t-il affirmé.
Selon lui, «il est possible que le roulement de ces roches ait été provoqué par des vents violents ou par un tremblement-de-Mars».
Publié : mer. sept. 21, 2005 1:46 am
par Acrux
La NASA donne son plan de vol pour le futur
Alors que l'arrêt de l'exploitation de la navette spatiale est prévu pour 2010, l'agence spatiale américaine, la NASA, a détaillé son projet d'exploration : la Lune accueillera une base de lancement, avec pour objectif un vol habité sur Mars.
"La NASA a annoncé, lundi 19 juillet, qu'elle octroie un budget de 104 milliards de dollars pour envoyer à nouveau des humains sur la Lune en 2018. Le premier voyage transportera quatre astronautes sur la surface lunaire pour une visite de sept jours. C'est bien plus ambitieux que les anciennes missions Apollo, au cours desquels deux astronautes passaient en moyenne trois jours sur la Lune", note Nature. L'hebdomadaire scientifique rapporte sur son site le programme que s'est fixé l'agence spatiale américaine, alors que l'exploitation de la navette spatiale sera abandonnée en 2010. Déjà en janvier 2004, le président Bush avait vaguement annoncé une mission sur la Lune et sur Mars. Michael D. Griffith, l'administrateur de la NASA, a donné de la chair à cette vision en détaillant les plans de l'agence.
La conception du nouvel engin spatial attire particulièrement l'attention de la presse anglo-saxonne. "La technologie utilisée dans la fusée est dérivée de la navette. En revanche, le nouveau plan abandonne le concept d'engin spatial doté d'ailes, qui revient sur Terre et atterrit sur une piste, et entièrement réutilisable. Michael D. Griffith affirme que le nouveau 'véhicule d'exploration avec équipage' (CEV) pourra être partiellement réutilisé une dizaine de fois, mais l'essentiel du nouvel appareillage sera largué dans l'espace ou consumé lors de son entrée dans l'atmosphère terrestre", note The Washington Post.
Pour The Independent, le successeur des navettes vieillissantes "témoigne aussi du fait que peu de choses ont changé depuis les missions Apollo qui ont envoyé un homme sur la Lune en 1972. Le projet utilisera par exemple du carburant solide de fusée. Quant à l'atterrissage, il devra se faire sur un terrain en dur à l'aide de parachutes."
"Plus important, alors qu'Apollo a vu le jour à la période déclinante des tubes à vide électronique, le nouveau programme bénéficiera de quarante-cinq années de recherche en science informatique", souligne le Post.
En définitive, "le nouveau véhicule d'exploration avec équipage sera conçu à partir de technologies spatiales bien connues, avec des fusées de propulsion et des moteurs issus du programme de la navette, et une capsule d'équipage semblable à celle du programme lunaire mais plus grosse, résume The New York Times dans son éditorial. Cela a le grand avantage de permettre à la NASA d'utiliser la plupart de ses effectifs de la navette pour le nouveau programme, et le grand désavantage d'avoir l'air de revenir en arrière d'un point de vue technologique. Cette approche ne va pas enflammer les amateurs de technologie futuriste, mais elle semble raisonnable à une époque où la fiabilité est l'objectif principal."
Publié : jeu. sept. 22, 2005 1:29 am
par Rénatane
De nouvelles images collectées par la sonde Mars Global Surveyor révèlent que la planète Mars a subi plusieurs changements ces dernières années.
La NASA a présenté des images de la planète où apparaissent de nouvelles rigoles qui étaient inexistantes en 2002. Ces rigoles ont près de un kilomètre de long et une quarantaine de mètres de large.
Des rochers ont également laissé des traces sur une colline.Ils auraient été déplacés par des vents ou par un tremblement.
Les spécialistes ne savent pas encore à quoi les attribuer, mais elles pourraient résulter d'un tremblement de sa surface, c'est-à-dire des tremblements de Mars.
De plus, la diminution de la surface des dépôts d'oxyde de carbone gelés près du pôle sud observée trois étés consécutifs pourrait être la preuve de changements climatiques en cours.
Lancé en novembre 1996, Mars Global Surveyor est en orbite autour de la planète depuis septembre 1997.
Publié : mer. oct. 05, 2005 3:05 am
par Rénatane
Le mardi 04 octobre 2005
Des microbes dans la glace de l'Arctique
Une théorie suggère la présence de vie sur Mars
Doug Mellgren
Associated Press
Oslo
La découverte de microbes vivants dans une glace peut-être vieille d'un million d'années, dans une archipel lointain de l'Océan Arctique, soutient la théorie de la présence de vie sur les pôles gelés de la planète Mars, ont annoncé mardi des scientifiques norvégiens.
Une équipe internationale de chercheurs a effectué des forages sur la calotte glaciaire des îles Spitzberg (Norvège), à l'emplacement du volcan éteint Sverrefjell. C'est selon eux le seul endroit sur Terre où l'on peut trouver des cristaux de magnétite, des minéraux semblables à ceux qui avaient été trouvés sur un météorite provenant de Mars et découvert dans l'Antarctique en 1996.
«Nous avons découvert une oasis microbiologique dans des carottes de glace bleue sur les Spitzberg. C'est un milieu extrêmement dur, dans lequel nous ne nous attendions pas à trouver de la vie», a déclaré le responsable de l'Arctic Mars Analog Svalbard Expedition, Hans Amundsen, de l'université d'Oslo.
«De telles carottes volcaniques remplies de glace peuvent probablement être trouvées sur Mars aussi, et pourraient accueillir la vie sur la planète», a estimé Andrew Steele, le responsable scientifique américain de l'expédition, qui a entamé ses recherches en 2003 sur le Sverrefjell, dont l'éruption a transpercé la calotte glaciaire il y a un million d'années.
Des sondes spatiales envoyées sur Mars par la NASA et par l'Agence spatiale européenne ont prouvé la présence d'eau gelée sur les pôles de la planète rouge. L'eau est une condition importante à l'apparition d'organismes vivants, mais de nombreux scientifiques estiment que Mars est actuellement trop froide pour accueillir la vie, ce que les découvertes de l'équipe d'Hans Amundsen pourrait contredire.
Notre planète voisine partage avec les Spitzberg un permafrost (sol gelé tout au long de l'année), la présence de volcans et peut-être de sources chaudes dont l'eau transperce la surface gelée, a affirmé l'équipe.
Publié : mar. nov. 01, 2005 3:30 am
par Blanche Neige
Quel est donc ce phénomène qui balaie les plaines martiennes ? Un " démon de poussière ". Pour la première fois, des films indiscutables de ces fameuses tours de poussières ont été obtenues depuis le sol. Le robot automobile Spirit a déjà surpris plusieurs de ces démons de poussièreà partir du belvédère à flanc de colline qu’il occupe depuis maintenant deux mois. Un intervalle de 20 secondes sépare les images visibles ci-dessus. Une inspection soigneuse de l’image numériquement agrandie montre que le démon de poussière soulève une poussière martienne si épaisse qu’elle projette une ombre. Ces derniers films de démon de poussière ont été rendus possibles par un nouveau système d’interaction hybride grâce auquel le robot automobile Spirit sur Mars prend une rafale d’images dont les contrôleurs humains restés sur Terre sélectionnent les meilleures en petit format. Une fois la sélection établie, ils donnent l’ordre au robot d’envoyer les images à haute résolution correspondantes.
Publié : mar. nov. 01, 2005 3:34 am
par Blanche Neige
Pourquoi ce sable n'est-il pas rond ? Le rover automatique Spirit qui arpente Mars a découvert du sable de forme anguleuse sur les collines Columbia de Mars. Jusqu'à présent, les grains de sable découverts dans les plaines du cratère Gusev étaient bien plus ronds. La découverte indique que le sable anguleux a dégringolé moins et à probablement voyagé sur une distance plus courte que le sable rond de la plaine. Ce genre de dégringolade a pour effet de rendre ronds le sable et les rochers en cassant leurs angles. Sur la photo ci-dessus, prise le mois dernier, on voit des grains de sable anguleux grossis par l'imageur microscopique de Spirit. La photo ci-dessus mesure environ 3 cm de côté.
Publié : mar. nov. 01, 2005 2:58 pm
par Rénatane
Super interessant Blanche neige
Publié : jeu. déc. 01, 2005 5:47 pm
par Rénatane
Le mercredi 30 novembre 2005
Photo AFP
Mars aurait été baignée d'océans dès sa formation
Agence France-Presse
Paris
De la glace d'eau se trouve encore dans les couches souterraines au Pôle nord de Mars et de grandes quantités d'eau couvraient une partie de l'astre peu après sa formation, révèlent de nouvelles observations de la planète rouge réalisées par la sonde Mars Express.
Ces découvertes réalisées par la sonde de l'Agence spatiale européenne (Esa), qui pourraient relancer l'espoir de trouver des traces de vie passée ou actuelle sur Mars, sont rapportées dans les dernières livraisons des revues américaine Science et britannique Nature.
De la glace d'eau a été détectée, pour la première fois, dans le sous-sol de la région du Pôle nord de la planète rouge, indiquent les données fournies par les instruments de l'antenne Marsis (Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionospheric Sounding) de la sonde.
Marsis, qui a plongé à un kilomètre à l'intérieur du sol de Mars, a montré que la partie supérieure de ces couches souterraines serait principalement formée de glace d'eau «presque pure» (seulement 2 % d'impuretés).
Un peu plus profond, il y aurait du sable sans doute «cimenté» par de la glace d'eau, a encore précisé dans son étude l'équipe du Pr Giovanni Picardi, de l'Université de Rome. La glace, selon les scientifiques, aurait une température inférieure à 240 Kelvin (-33 degrés Celsius).
Le sous-sol de la planète rouge n'avait jamais pu être analysé avant la mise en route des instruments Marsis. Les observations sont réalisées lorque Mars Express passe à une altitude de 250 à 800 km au-dessus de la planète, soit environ 26 minutes toutes les 6,7 heures, durée de l'orbite de la sonde.
Une autre équipe de chercheurs, utilisant l'instrument Omega de Mars Express, a montré que de l'eau se trouvait en grande quantité sur la planète peu de temps après sa formation, il y a près de 4 milliards d'années.
La plupart des scientifiques sont désormais d'accord pour dire que la planète rouge, qui s'est formée comme la Terre il y a quelque 4,6 milliards d'années, a été très humide à un moment donné de son histoire.
Mais la nouvelle étude, réalisée à partir des observations de Mars Express, fait remonter la présence de «quantités d'eau substantielles» à la fin du Noachien, une époque géologique qui s'est terminée il y a 3,5 à 3,8 milliards d'années.
L'équipe du Pr François Poulet, de l'Université Paris-Sud à Orsay, a en effet détecté dans des terrains très anciens de la planète des argiles de type phyllosilicates qui se forment lorsque des roches basaltiques volcaniques sont plongées dans l'eau pendant longtemps.
Selon un planétologue de l'Université du Nouveau Mexique à Albuquerque (États-Unis), Horton Newsom, cette découverte confirme ce que l'on soupçonnait seulement jusqu'à présent à partir d'images de formations géologiques à la surface de Mars, à savoir la présence de grandes quantités d'eau sur la planète à une certaine époque.
Pour lui, «la présence de phyllosilicates sur les anciens plateaux laisse entendre que des conditions comparables à celles de la Terre existaient (sur Mars) bien antérieurement à 3,5 milliards d'années».
La présence de glace d'eau près de la surface peut laisser espérer que des micro-organismes y soient un jour trouvés, et celle d'argiles associées à l'existence d'eau liquide il y a longtemps sur la planète peut laisser imaginer que des fossiles y seront découverts.