Re: Lady GaGa
Publié : sam. mars 28, 2009 12:27 pm
[Entrevue] Lady GaGa débarque à Montréal!
Benoit Bisson
Publié le: 28 mars 2009
Tour à tour sexy et provocante, la chanteuse Lady GaGa, de son vrai nom Stefani Joanne Angelina Germanotta (ouaip!), donne, ce soir, un concert au Métropolis de Montréal dans le cadre de sa tournée The Fame Ball Tour.
[Entrevue] Lady Gaga débarque à Montréal!
C’est dans le cadre de sa tournée nord-américaine The Fame Ball Tour que Lady GaGa donne un concert ce soir dans la salle relativement intimiste du Métropolis de Montréal. La belle new-yorkaise a débuté sa carrière en écrivant des chansons pour les Pussycat Dolls et Britney Spears avant que son talent de chanteuse soit reconnu par Akon. Et, si elle ne parle pas encore couramment le français, elle le comprend très bien! «Mais je ne suis pas encore capable de donner une interview complète dans votre langue» nous dit-elle en riant. Simple, décontractée et de bonne humeur, Lady GaGa a connu la gloire de manière presque instantanée, dès la sortie de son album The Fame (août 2008), se hissant à la première place des palmarès de chez nous en un temps record. De son premier opus, la jeune femme de 23 ans nous explique qu’il est «un hommage aux styles musicaux que j’aime.»
Inclassable…
Impossible de caser Lady GaGa dans un genre musical particulier tant elle alterne entre la pop, la dance, l’alternatif, le rock, etc. «Je sais! Tout le monde essaye de qualifier ma musique. Mais The Fame n’est pas un album dance, je dirais plus que c’est de la pop dramatique.» Sa créativité ne s’arrête pas à la musique, elle est aussi une véritable touche-à-tout qui passe de la mode au cinéma en un clin d’œil. «Je ne suis qu’une artiste» nous répond-elle modestement quand on lui demande de se définir. «Je ne sortirai jamais un album sans penser, en même temps, au côté visuel, ni sans donner de prestations publiques. Quand j’écris une chanson, j’ai besoin d’ajouter aux paroles un côté mode et, ensuite, tout le côté multimédia.» Sa méthode de composition est d’ailleurs différente à chaque fois. «J’ai composé certains morceaux de The Fame au piano, d’autres l’ont été de manière beaucoup moins conventionnelle ou carrément en studio, au moment de l’enregistrement. Je n’ai pas de recettes, cela dépend vraiment de plein de choses. J’ai composé Beautiful, Dirty, Rich en petite tenue chez moi et Brown Eyes au piano!» nous confie-t-elle en riant.
[Entrevue] Lady Gaga débarque à Montréal!
Elle ne cache pas du tout le fait que certaines des pièces de son album ont été composées sous l’influence de plusieurs substances prohibées. Elle avoue d’ailleurs: «J’étais complètement partie à cette époque-là! Mais pour l’instant, j’ai arrêté tout ça.» Tournant résolument le dos au politically correct qui prévaut aux États-Unis, Lady GaGa déclare adorer «l’ambiance feutrée des clubs dans lesquels je chante. J’aime ces lieux où tout le monde est complètement saoul et en train de s’embrasser. Mais j’adore aussi le sentiment que j’éprouve quand je monte sur une scène, toute cette énergie.» Malgré son côté un peu wild, la jeune chanteuse est aussi une professionnelle, qui n’hésite pas à se montrer fort critique: «les artistes pop sont extrêmement paresseux» lâche-t-elle. «J’ai vraiment l’impression que tout le monde s’en fout. Beaucoup de chanteurs arrivent sur scène avec leurs pièces et un styliste ou un chorégraphe… et c’est tout. Ils ne font aucun effort. Vous savez, il m’arrive souvent de ne pas dormir de la nuit pour arriver avec un concept qui rendra mes concerts meilleurs, qui en fera quelque chose d’unique. C’est pour cela qu’à chacune de mes prestations, je propose quelque chose de différent au public.»
De Bowie à Jagger
On le sait, elle l’a déjà déclaré, Lady GaGa se réclame de la mouvance de Mick Jagger et de David Bowie. «Je n’ai pas de modèles féminins. Les femmes de l’industrie ne m’inspirent pas. Côté danse, je ressemble un peu à Mick Jagger, je danse à ma manière… un peu folle. C’est brut. En spectacle, c’est mon côté David Bowie qui ressort. Il est vivant, bouillonnant, étrange, théâtral. C’est de ce côté de lui dont je m’inspire sur scène.» D’ailleurs, comme ces deux monstres sacrés de la musique contemporaine, Lady GaGa plaît à un public autant féminin que masculin. «Je suis d’ailleurs surprise», explique-t-elle «de voir autant d’hommes que de femmes à mes concerts. C’est d’autant plus étonnant que The Fame est un disque de filles!»
Et si, comme elle l’a déjà amplement souligné, The Fame est un album qui parle de tous les côtés de la célébrité, elle ne se plaint pas - pour l’instant! - d’être pourchassée par les paparazzis et les journalistes. «Il ne m’est encore rien arrivé de désagréable» conclut-elle.
source:
http://lebuzz.info/2009/03/19333/entrev ... -montreal/" onclick="window.open(this.href);return false;