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Huguette Archambault estime qu’il est possible de retrouver le bonheur après un tel drame. Elle est photographiée ici avec une toile représentant ses enfants disparus qu’elle a elle-même peinte.
Victime d'un drame familial comme celui de Piedmont, au cours duquel son mari a tué leurs deux enfants avant de s'enlever la vie, Huguette Archambault assure que le bonheur existe après une telle tragédie. Elle est même parvenue à pardonner à celui qui lui a enlevé les êtres les plus chers.
La femme de 53 ans a accepté de livrer un témoignage afin de donner un peu d'espoir à cette mère de famille qui vit depuis samedi le même drame qu'elle a subi, il y a 22 ans.
En 1986, âgée de 31 ans, Huguette vivait une situation conjugale difficile qui l'a amenée à demander le divorce à son mari, Pierre Lafontaine. Sans donner aucun signe avant-coureur, ce dernier a choisi d'entraîner leurs enfants, Simon, 8 ans, et Claudie, 7 ans, dans la mort avec lui.
Tous trois ont été retrouvés intoxiqués au monoxyde de carbone, dans la voiture familiale, dans Lanaudière.
Enfer
«Ça a sauté autour de moi, a-t-elle dit hier, lors d'une entrevue au Journal de Montréal. J'ai tout perdu. Ma vie a basculé en enfer.»
Samedi soir, lorsqu'elle a entendu la triste nouvelle de Piedmont à la radio, ses plaies se sont rouvertes. «Cette femme, je la comprends cent milles à l'heure, dit celle qui travaillait aussi en milieu hospitalier au moment du drame. Je sais par où elle va passer, je connais ses souffrances.»
Selon elle, le chemin sera ardu et sinueux, elle connaîtra un vide immense, mais «elle finira par resourire à la vie».
Désir de vivre
«Il faut vouloir vivre pour continuer malgré cette douleur, dit-elle. Le bonheur existe encore, et nous y avons droit.»
Une telle tragédie permet de faire ressortir une force tant puissante qu'insoupçonnée que nous avons en nous, mais qu'on n'exploite pas autrement.
«Tu réapprends à vivre à petite dose, à aimer la vie», dit Mme Archambault.
Celle-ci est même parvenue à pardonner à celui qui a tué ses enfants. Un homme qui avait une énorme souffrance intérieure, selon elle.
«Je ne pouvais pas le haïr toute ma vie, dit-elle. Il faut que tu te libères, que tu pardonnes, si tu veux avancer.»
Elle a même décidé qu'il avait droit d'avoir une fleur sur sa tombe, comme ses enfants, depuis quelques années.
Le cardiologue Guy Turcotte a été accusé de deux meurtres prémédités, hier. Il reviendra devant le tribunal le 30 avril.
Des analyses seront nécessaires pour déterminer si les enfants ont été drogués avant leur mort. Rappelons qu'Olivier et Anne-Sophie ont été tués d'une vingtaine de coups de couteau chacun, puis retrouvés morts chacun dans leur chambre.
du village amérindien juste a coté.. il voulait parler a Sa Femme.
et j'ai entendu une arme que l'on charge.......
la mere bin saoule qui me criait qu'ils arrivaient tout les 3
Une homme se doit d'être fort. Il est le pilier de la famille.............selon l'éducation que nos pères et grands-pères etc....on reçu 
