Bloc Québécois 2.0
Re: Bloc Québécois 2.0
Mais tout cela reste pour moi une tempête dans un ver d'eau. Ça n'a jamais été caché, et le vérificateur financier a toujours eu accès à cette information, et ça n'a jamais semblé causer problème jusqu'à aujourd'hui...
Après le kaputsch !
Blogue de Jean-François Lisée
22 janvier 2012
La bagarre est terminée. Le combattant Duceppe quitte le ring. Ce que le journaliste Daniel Leblanc a brillamment appelé “le kaputsch” est du passé. Que se passe-t-il maintenant ?
Il faut faire quelques lucides constats au sujet de Marois, de Duceppe et de Landry:
Pauline Marois sort grandie de cette dernière bataille. Elle n’est plus la grande dame du château. Elle est la bagarreuse vedette et triomphante de la ligue majeure des combats politiques. Aucun chef du PQ — je dis bien aucun — n’a survécu avec succès à autant d’assauts.
On ne savait pas, il y a trois ans, si elle avait l’étoffe d’un chef. Un ex-député parmi les plus critiques de son leadership, Camil Bouchard, écrivait vendredi dans la gazouillosphère:
“À compter de maintenant la ténacité entêtée de Pauline Marois dans l’adversité va commencer à payer: on attend cela d’un chef.”
On n’excelle que dans la difficulté. Certes. Mais Pauline Marois doit maintenant démontrer qu’elle excelle en autre chose que la seule résilience. Pour tourner la page sur les déchirements et les divisions, elle doit mettre sa nouvelle force au service des raccommodements et du rassemblement.
Elle a commencé à le faire avec un nouveau candidat, vendredi, (l’écologiste Daniel Breton) le retour d’un autre, dimanche (le futur ministre de la santé Réjean Hébert), et par son choix de désigner le nouveau chef du Bloc, Daniel Paillé. vice-président de son comité sur la souveraineté.
Sa décision, désormais publique, d’envisager une alliance tactique avec Québec solidaire et, dans ce mouvement, de ramener au bercail quelques démissionnaires est un signe tangible de cette volonté nouvelle.
Elle et son entourage ne doivent surtout pas commettre à nouveau leur erreur de 2011: interpréter le vote de confiance de 93% comme un mandat pour imposer davantage de discipline. Mme Marois doit au contraire comprendre sa victoire de 2012 comme lui donnant l’ascendant voulu pour être généreuse dans le rassemblement, tolérante d’une diversité inhérente à la politique telle qu’on désire la faire aujourd’hui.
Ce comité sur la souveraineté qu’elle va créer et ses discussions avec Québec solidaire peuvent également être des occasions de quitter le marais politique qu’est devenu, à tort ou à raison, la “gouvernance souverainiste” pour communiquer plus clairement le chemin qu’elle entrevoit vers le pays, tout en se gardant l’agilité stratégique qu’elle juge avec raison indispensable.
Tourner la page sur les divisions signifie également communiquer mieux et plus fort sur les autres thèmes essentiels à la vie québécoise aujourd’hui: l’intégrité, la reprise de contrôle des ressources naturelles et la reconstruction de la colonne vertébrale identitaire du Québec, mise à mal par presque une décennie d’inaction libérale.
Gilles Duceppe sort meurtri, décoté, de cette expérience. Je suis le dernier à m’en réjouir. Pour faire la souveraineté, il faut additionner les crédibilités. Et pour les additionner, il faut les préserver. Duceppe a beaucoup déçu en rejetant la main tendue de Marois pour la constitution d’un tandem et en choisissant plutôt la tentative de putsch et la confrontation.
Le procès que lui font maintenant les libéraux fédéraux (coupables de blanchiment d’argent dans l’affaire des commandites) et les conservateurs (récemment reconnus coupables d’infraction à la loi sur le financement électoral) au sujet de l’allocation de fonds ne pourra être tranché par un comité formé des seuls représentants de partis qui sont unis dans leur détestation du Bloc. Seuls des juristes indépendants pourront nous dire si le Bloc de Gilles Duceppe a, ou non, enfreint les règles.
Le mouvement souverainiste a besoin d’un Gilles Duceppe à la crédibilité retrouvée. Dans trois, six, neuf ou douze mois, on doit souhaiter qu’il reprenne le combat souverainiste auquel il a déjà tant donné et qu’il participe au rassemblement nécessaire, cette fois en joueur étoile d’une équipe qui a besoin de lui, mais qu’il ne dirige pas.
Bernard Landry promet de mettre son excellente plume au service de la patrie, ce mardi. Il peut la tremper dans le vitriol, prolonger une crise qui aurait voulu se terminer ce dimanche, miner ainsi un peu davantage la marque de commerce du PQ et, ce faisant, sa propre crédibilité
Il peut au contraire surprendre en reconnaissant à sa successeure, comme le font ces jours-ci plusieurs observateurs et acteurs étonnés, des qualités qu’il ne lui connaissait pas. Il contribuerait ainsi au rassemblement et au rehaussement de sa propre crédibilité.
Car il faudra, le jour venu, additionner. Autant faire en sorte que chaque chiffre de l’équation soit le plus élevé possible.
http://www2.lactualite.com/jean-francoi ... sch/11551/" onclick="window.open(this.href);return false;
Blogue de Jean-François Lisée
22 janvier 2012
La bagarre est terminée. Le combattant Duceppe quitte le ring. Ce que le journaliste Daniel Leblanc a brillamment appelé “le kaputsch” est du passé. Que se passe-t-il maintenant ?
Il faut faire quelques lucides constats au sujet de Marois, de Duceppe et de Landry:
Pauline Marois sort grandie de cette dernière bataille. Elle n’est plus la grande dame du château. Elle est la bagarreuse vedette et triomphante de la ligue majeure des combats politiques. Aucun chef du PQ — je dis bien aucun — n’a survécu avec succès à autant d’assauts.
On ne savait pas, il y a trois ans, si elle avait l’étoffe d’un chef. Un ex-député parmi les plus critiques de son leadership, Camil Bouchard, écrivait vendredi dans la gazouillosphère:
“À compter de maintenant la ténacité entêtée de Pauline Marois dans l’adversité va commencer à payer: on attend cela d’un chef.”
On n’excelle que dans la difficulté. Certes. Mais Pauline Marois doit maintenant démontrer qu’elle excelle en autre chose que la seule résilience. Pour tourner la page sur les déchirements et les divisions, elle doit mettre sa nouvelle force au service des raccommodements et du rassemblement.
Elle a commencé à le faire avec un nouveau candidat, vendredi, (l’écologiste Daniel Breton) le retour d’un autre, dimanche (le futur ministre de la santé Réjean Hébert), et par son choix de désigner le nouveau chef du Bloc, Daniel Paillé. vice-président de son comité sur la souveraineté.
Sa décision, désormais publique, d’envisager une alliance tactique avec Québec solidaire et, dans ce mouvement, de ramener au bercail quelques démissionnaires est un signe tangible de cette volonté nouvelle.
Elle et son entourage ne doivent surtout pas commettre à nouveau leur erreur de 2011: interpréter le vote de confiance de 93% comme un mandat pour imposer davantage de discipline. Mme Marois doit au contraire comprendre sa victoire de 2012 comme lui donnant l’ascendant voulu pour être généreuse dans le rassemblement, tolérante d’une diversité inhérente à la politique telle qu’on désire la faire aujourd’hui.
Ce comité sur la souveraineté qu’elle va créer et ses discussions avec Québec solidaire peuvent également être des occasions de quitter le marais politique qu’est devenu, à tort ou à raison, la “gouvernance souverainiste” pour communiquer plus clairement le chemin qu’elle entrevoit vers le pays, tout en se gardant l’agilité stratégique qu’elle juge avec raison indispensable.
Tourner la page sur les divisions signifie également communiquer mieux et plus fort sur les autres thèmes essentiels à la vie québécoise aujourd’hui: l’intégrité, la reprise de contrôle des ressources naturelles et la reconstruction de la colonne vertébrale identitaire du Québec, mise à mal par presque une décennie d’inaction libérale.
Gilles Duceppe sort meurtri, décoté, de cette expérience. Je suis le dernier à m’en réjouir. Pour faire la souveraineté, il faut additionner les crédibilités. Et pour les additionner, il faut les préserver. Duceppe a beaucoup déçu en rejetant la main tendue de Marois pour la constitution d’un tandem et en choisissant plutôt la tentative de putsch et la confrontation.
Le procès que lui font maintenant les libéraux fédéraux (coupables de blanchiment d’argent dans l’affaire des commandites) et les conservateurs (récemment reconnus coupables d’infraction à la loi sur le financement électoral) au sujet de l’allocation de fonds ne pourra être tranché par un comité formé des seuls représentants de partis qui sont unis dans leur détestation du Bloc. Seuls des juristes indépendants pourront nous dire si le Bloc de Gilles Duceppe a, ou non, enfreint les règles.
Le mouvement souverainiste a besoin d’un Gilles Duceppe à la crédibilité retrouvée. Dans trois, six, neuf ou douze mois, on doit souhaiter qu’il reprenne le combat souverainiste auquel il a déjà tant donné et qu’il participe au rassemblement nécessaire, cette fois en joueur étoile d’une équipe qui a besoin de lui, mais qu’il ne dirige pas.
Bernard Landry promet de mettre son excellente plume au service de la patrie, ce mardi. Il peut la tremper dans le vitriol, prolonger une crise qui aurait voulu se terminer ce dimanche, miner ainsi un peu davantage la marque de commerce du PQ et, ce faisant, sa propre crédibilité
Il peut au contraire surprendre en reconnaissant à sa successeure, comme le font ces jours-ci plusieurs observateurs et acteurs étonnés, des qualités qu’il ne lui connaissait pas. Il contribuerait ainsi au rassemblement et au rehaussement de sa propre crédibilité.
Car il faudra, le jour venu, additionner. Autant faire en sorte que chaque chiffre de l’équation soit le plus élevé possible.
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Un putsch très très raté
Yves Boisvert - La Presse
23 janvier 2012
La mauvaise utilisation de fonds parlementaires par le Bloc, c'est sérieux. Mais Gilles Duceppe exagère quand il dit que son intégrité personnelle est mise en cause et qu'il ne peut plus faire campagne pour diriger le PQ.
La vérité, c'est qu'après une semaine d'intrigues et de manoeuvres, il n'y avait pour le soutenir publiquement que Marc Laviolette et Pierre Dubuc, délicieux animateurs des meilleures péquisteries.
Le duo est issu des restes de la gauche ultra du PQ - celle qui n'est pas passée chez Québec solidaire. D'éternels contestataires et fouteurs de merde.
Ils ont le mérite de la franchise. Ils ont servi de chair à canon pour quelques peureux qui n'osaient pas se salir. Et à la fin... Il n'y avait plus qu'eux.
Le plan prévoyait une lettre ouverte de Bernard Landry, pour mardi, afin d'ébranler pour de bon Mme Marois. Bien hâte de lire ça... Bof, ça pourra toujours servir pour le prochain chef. M. Landry est toujours déçu de ses successeurs. Se pardonnera-t-il jamais sa propre démission?
C'est simplement un putsch très, très raté. Il l'était vendredi, avant la nouvelle parue dans La Presse.
***
Le Bloc québécois a été pendant ses belles années un champion de l'intégrité budgétaire et politique.
De l'affaire des Ressources humaines au scandale des commandites au Sommet du G8, le Bloc québécois a joué un rôle crucial à la Chambre des communes.
Les abus, le mélange des genres, le favoritisme: il n'a rien laissé passer et il a eu raison. Ce fut très souvent la meilleure opposition à Ottawa, la plus compétente et la plus intelligemment combattive.
Il ne faut pas s'étonner que les autres partis se délectent aujourd'hui de cette nouvelle: le cabinet de Gilles Duceppe a payé le directeur général du Bloc québécois à même l'argent public qui doit servir aux activités parlementaires.
Les autres partis paient leur personnel avec l'argent du parti. Comme le PLQ et comme PQ au Québec, a dit hier Pauline Marois. «Je connais Gilles Duceppe comme un homme intègre et de bonne foi», a-t-elle dit, ajoutant qu'elle présumait de son innocence. Cela était dit avec un sourire à moitié perfide, à moitié compatissant.
La défense consiste jusqu'à maintenant à dire que «tout le monde le savait» et qu'on leur avait donné la permission de le faire.
Qui est donc cet «on» et a-t-il dit cela par écrit?
C'est ce que Gilles Duceppe s'emploiera à trouver ces prochains jours. Mais en principe, il n'y a pas de doute qu'un directeur de parti, dont les fonctions tournent autour du financement du parti et de ses diverses activités, n'a pas à être payé par les fonds parlementaires.
Irrecevable également la défense qui consiste à dire: les autres font des choses semblables.
Quand ça se produit, le Bloc est toujours le premier à monter au créneau. Avec raison d'ailleurs.
Pas plus tard qu'au mois de mars dernier, le Bloc québécois réclamait la démission du ministre Jason Kenney parce qu'un adjoint de son ministère avait utilisé du papier entête du Parlement pour faire des demandes de dons partisans. L'adjoint en question avait été forcé de démissionner.
Difficile ensuite de dire qu'on peut envoyer l'argent prévu pour les activités parlementaires à la permanence du Bloc, afin de payer un type qui organise des collectes de fonds...
Juridiquement, l'enquête est ouverte. Au plan éthique, c'est une faute.
Mais Gilles Duceppe n'a rien empoché là-dedans et il est vrai que les activités parlementaires et partisanes ne sont pas toujours parfaitement délimitées. C'est pourquoi je dis qu'il exagère en disant qu'il est forcé à une sorte de retraite politique parce que son intégrité est mise en cause. C'est un embarras, ça nécessite des explications, peut-être même un remboursement. Mais on ne fera pas une commission d'enquête avec ça.
***
Comme les choses changent vite... Lundi dernier, une semaine après le départ de François Rebello, la chasse était ouverte. Mardi dernier, Pauline Marois était caricaturée partout comme capitaine du Costa Concordia. Son bateau prend l'eau, sans doute. Mais elle ne fuira pas.
Et puis, les amis d'hier sont souvent oublieux. Je me demande comment s'est senti M. Duceppe, quand son successeur, Daniel Paillé, s'est contenté d'envoyer un communiqué pour dire qu'il ne parlerait pas de cette affaire, que ça ne le regarde pas: nouvelle administration. Belle reconnaissance pour Gilles Duceppe, qui a donné 20 ans de sa vie au Bloc...
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Yves Boisvert - La Presse
23 janvier 2012
La mauvaise utilisation de fonds parlementaires par le Bloc, c'est sérieux. Mais Gilles Duceppe exagère quand il dit que son intégrité personnelle est mise en cause et qu'il ne peut plus faire campagne pour diriger le PQ.
La vérité, c'est qu'après une semaine d'intrigues et de manoeuvres, il n'y avait pour le soutenir publiquement que Marc Laviolette et Pierre Dubuc, délicieux animateurs des meilleures péquisteries.
Le duo est issu des restes de la gauche ultra du PQ - celle qui n'est pas passée chez Québec solidaire. D'éternels contestataires et fouteurs de merde.
Ils ont le mérite de la franchise. Ils ont servi de chair à canon pour quelques peureux qui n'osaient pas se salir. Et à la fin... Il n'y avait plus qu'eux.
Le plan prévoyait une lettre ouverte de Bernard Landry, pour mardi, afin d'ébranler pour de bon Mme Marois. Bien hâte de lire ça... Bof, ça pourra toujours servir pour le prochain chef. M. Landry est toujours déçu de ses successeurs. Se pardonnera-t-il jamais sa propre démission?
C'est simplement un putsch très, très raté. Il l'était vendredi, avant la nouvelle parue dans La Presse.
***
Le Bloc québécois a été pendant ses belles années un champion de l'intégrité budgétaire et politique.
De l'affaire des Ressources humaines au scandale des commandites au Sommet du G8, le Bloc québécois a joué un rôle crucial à la Chambre des communes.
Les abus, le mélange des genres, le favoritisme: il n'a rien laissé passer et il a eu raison. Ce fut très souvent la meilleure opposition à Ottawa, la plus compétente et la plus intelligemment combattive.
Il ne faut pas s'étonner que les autres partis se délectent aujourd'hui de cette nouvelle: le cabinet de Gilles Duceppe a payé le directeur général du Bloc québécois à même l'argent public qui doit servir aux activités parlementaires.
Les autres partis paient leur personnel avec l'argent du parti. Comme le PLQ et comme PQ au Québec, a dit hier Pauline Marois. «Je connais Gilles Duceppe comme un homme intègre et de bonne foi», a-t-elle dit, ajoutant qu'elle présumait de son innocence. Cela était dit avec un sourire à moitié perfide, à moitié compatissant.
La défense consiste jusqu'à maintenant à dire que «tout le monde le savait» et qu'on leur avait donné la permission de le faire.
Qui est donc cet «on» et a-t-il dit cela par écrit?
C'est ce que Gilles Duceppe s'emploiera à trouver ces prochains jours. Mais en principe, il n'y a pas de doute qu'un directeur de parti, dont les fonctions tournent autour du financement du parti et de ses diverses activités, n'a pas à être payé par les fonds parlementaires.
Irrecevable également la défense qui consiste à dire: les autres font des choses semblables.
Quand ça se produit, le Bloc est toujours le premier à monter au créneau. Avec raison d'ailleurs.
Pas plus tard qu'au mois de mars dernier, le Bloc québécois réclamait la démission du ministre Jason Kenney parce qu'un adjoint de son ministère avait utilisé du papier entête du Parlement pour faire des demandes de dons partisans. L'adjoint en question avait été forcé de démissionner.
Difficile ensuite de dire qu'on peut envoyer l'argent prévu pour les activités parlementaires à la permanence du Bloc, afin de payer un type qui organise des collectes de fonds...
Juridiquement, l'enquête est ouverte. Au plan éthique, c'est une faute.
Mais Gilles Duceppe n'a rien empoché là-dedans et il est vrai que les activités parlementaires et partisanes ne sont pas toujours parfaitement délimitées. C'est pourquoi je dis qu'il exagère en disant qu'il est forcé à une sorte de retraite politique parce que son intégrité est mise en cause. C'est un embarras, ça nécessite des explications, peut-être même un remboursement. Mais on ne fera pas une commission d'enquête avec ça.
***
Comme les choses changent vite... Lundi dernier, une semaine après le départ de François Rebello, la chasse était ouverte. Mardi dernier, Pauline Marois était caricaturée partout comme capitaine du Costa Concordia. Son bateau prend l'eau, sans doute. Mais elle ne fuira pas.
Et puis, les amis d'hier sont souvent oublieux. Je me demande comment s'est senti M. Duceppe, quand son successeur, Daniel Paillé, s'est contenté d'envoyer un communiqué pour dire qu'il ne parlerait pas de cette affaire, que ça ne le regarde pas: nouvelle administration. Belle reconnaissance pour Gilles Duceppe, qui a donné 20 ans de sa vie au Bloc...
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Ce que disait les analystes c'est que ce genre d'information avec les détails donnés, il ne peut avoir qu'une personne de l'interne qui l'a possède...les autres auraient pu savoir en surface mais pas en profondeur comme ce qui a coulé.Raven a écrit : [...]
C'est clairement parce que Duceppe devenait menaçant au provincial. Mais il n'était pas menaçant seulement pour Marois, il l'était tout autant sinon plus pour le PLQ ou la CAQ. Si tu es dans la famille libérale, tu aimes bien mieux affronter Marois que d'affronter Duceppe, surtout à la lumière des sondages
Publié le 23 janvier 2012 à 05h00 | Mis à jour à 07h53
Le Bloc paie lui-même son DG actuel
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le nouveau directeur général du Bloc québécois, Jean-Claude Rocheleau, est rémunéré à même le budget de fonctionnement du parti souverainiste. Son salaire n'est donc aucunement payé avec les fonds publics, comme l'a été son prédécesseur, Gilbert Gardner, pendant sept ans.
Une porte-parole du Bloc québécois, Catherine Escojido, a confirmé à La Presse hier que M. Rocheleau, nommé par le nouveau chef Daniel Paillé le 15 décembre, est un salarié du Bloc québécois.
Une violation des règles?
«M. Rocheleau est un employé du Bloc québécois. Il est donc payé par le parti, comme tous les employés du Bloc québécois», a indiqué Mme Escojido.
La Presse a révélé samedi que l'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a payé le salaire de M. Gardner, environ 100 000$ par année, en puisant dans le budget de fonctionnement de son bureau de leader à Ottawa entre 2004, date de son embauche, jusqu'à la défaite du Bloc aux élections du 2 mai 2011.
Cette pratique violerait les règles de la Chambre des communes. Les fonds qu'elle accorde aux élus doivent être utilisés pour financer des activités parlementaires et non pas des activités partisanes. Tous les autres partis politiques ont affirmé que leur directeur général respectif est payé par des fonds du parti et non à même des fonds provenant de la Chambre des communes.
Après la défaite du Bloc québécois aux urnes, M. Gardner a été congédié du cabinet de M. Duceppe et a ainsi eu droit à une prime de départ équivalant à plusieurs semaines de salaires, comme le prévoient les règles des Communes. Il a ensuite été officiellement embauché par le Bloc québécois à Montréal quelques jours plus tard et a empoché un salaire comparable jusqu'à son congédiement par Daniel Paillé après son élection comme chef du parti le 11 décembre.
En fin de semaine, M. Duceppe et son ancien chef de cabinet, François Leblanc, ont soutenu avoir agi selon les règles des Communes et n'avoir rien à se reprocher. M. Leblanc a affirmé que cette pratique était connue par les membres du caucus.
Guimond contredit
«Cela a fait l'objet de nombreuses présentations aux instances où le budget annuel du parti était examiné: caucus, exécutif du parti, bureau national, etc.», a dit M. Leblanc dans un communiqué, soutenant que cette démarche budgétaire du Bloc a été faite «de façon transparente et de bonne foi».
Mais un ancien député bloquiste, Michel Guimond, a contredit ces affirmations. «J'étais le troisième en rang hiérarchique et j'ignorais tous ces chiffres. Je ne savais pas comment le chef gérait son budget», a affirmé Michel Guimond dans une entrevue accordée au Journal de Québec.
Le comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (PROC) pourrait déclencher une enquête sur cette affaire dès aujourd'hui. Le vice-président du PROC, le député du NPD Joe Comartin, a demandé un avis juridique.
Si on conclut que le Bloc a utilisé des fonds publics d'une manière inappropriée, il pourrait être contraint de rembourser les contribuables. La somme pourrait atteindre le million de dollars.
Membre du PROC pendant cinq ans avant sa défaite aux dernières élections, l'ancien député libéral Marcel Proulx est catégorique: Gilles Duceppe ne pouvait pas payer le salaire du directeur général du Bloc québécois à même le budget de fonctionnement de son cabinet à Ottawa.
«Les règles sont très claires à cet égard. Il n'y a pas de zone grise», a-t-il dit à La Presse hier soir.
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Le Bloc paie lui-même son DG actuel
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le nouveau directeur général du Bloc québécois, Jean-Claude Rocheleau, est rémunéré à même le budget de fonctionnement du parti souverainiste. Son salaire n'est donc aucunement payé avec les fonds publics, comme l'a été son prédécesseur, Gilbert Gardner, pendant sept ans.
Une porte-parole du Bloc québécois, Catherine Escojido, a confirmé à La Presse hier que M. Rocheleau, nommé par le nouveau chef Daniel Paillé le 15 décembre, est un salarié du Bloc québécois.
Une violation des règles?
«M. Rocheleau est un employé du Bloc québécois. Il est donc payé par le parti, comme tous les employés du Bloc québécois», a indiqué Mme Escojido.
La Presse a révélé samedi que l'ancien chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a payé le salaire de M. Gardner, environ 100 000$ par année, en puisant dans le budget de fonctionnement de son bureau de leader à Ottawa entre 2004, date de son embauche, jusqu'à la défaite du Bloc aux élections du 2 mai 2011.
Cette pratique violerait les règles de la Chambre des communes. Les fonds qu'elle accorde aux élus doivent être utilisés pour financer des activités parlementaires et non pas des activités partisanes. Tous les autres partis politiques ont affirmé que leur directeur général respectif est payé par des fonds du parti et non à même des fonds provenant de la Chambre des communes.
Après la défaite du Bloc québécois aux urnes, M. Gardner a été congédié du cabinet de M. Duceppe et a ainsi eu droit à une prime de départ équivalant à plusieurs semaines de salaires, comme le prévoient les règles des Communes. Il a ensuite été officiellement embauché par le Bloc québécois à Montréal quelques jours plus tard et a empoché un salaire comparable jusqu'à son congédiement par Daniel Paillé après son élection comme chef du parti le 11 décembre.
En fin de semaine, M. Duceppe et son ancien chef de cabinet, François Leblanc, ont soutenu avoir agi selon les règles des Communes et n'avoir rien à se reprocher. M. Leblanc a affirmé que cette pratique était connue par les membres du caucus.
Guimond contredit
«Cela a fait l'objet de nombreuses présentations aux instances où le budget annuel du parti était examiné: caucus, exécutif du parti, bureau national, etc.», a dit M. Leblanc dans un communiqué, soutenant que cette démarche budgétaire du Bloc a été faite «de façon transparente et de bonne foi».
Mais un ancien député bloquiste, Michel Guimond, a contredit ces affirmations. «J'étais le troisième en rang hiérarchique et j'ignorais tous ces chiffres. Je ne savais pas comment le chef gérait son budget», a affirmé Michel Guimond dans une entrevue accordée au Journal de Québec.
Le comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (PROC) pourrait déclencher une enquête sur cette affaire dès aujourd'hui. Le vice-président du PROC, le député du NPD Joe Comartin, a demandé un avis juridique.
Si on conclut que le Bloc a utilisé des fonds publics d'une manière inappropriée, il pourrait être contraint de rembourser les contribuables. La somme pourrait atteindre le million de dollars.
Membre du PROC pendant cinq ans avant sa défaite aux dernières élections, l'ancien député libéral Marcel Proulx est catégorique: Gilles Duceppe ne pouvait pas payer le salaire du directeur général du Bloc québécois à même le budget de fonctionnement de son cabinet à Ottawa.
«Les règles sont très claires à cet égard. Il n'y a pas de zone grise», a-t-il dit à La Presse hier soir.
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À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
La nouvelle crise au PQ laissera des séquelles
Denis Lessard - La Presse
23 janvier 2012
(Québec) Sitôt lancée, sitôt finie. Comme en 2007, Gilles Duceppe, tenté par la direction du PQ, s'est dit disponible... puis a tourné les talons dès que Pauline Marois a rugi.
La nouvelle crise qui paraît sur le point de se terminer au PQ laissera des séquelles, un gâchis d'autant plus grave qu'il est peut-être apparu à quelques mois des élections générales.
Auprès des électeurs d'abord. Quand Gérard Deltell a dévoilé l'appui, anémique, de ses troupes à son mariage avec François Legault, il a parlé d'abondance des «crises existentielles qui secouent le PQ tous les deux mois». La révolte perpétuelle au PQ fait sourire Amir Khadir: «J'attends un coup de fil pour qu'on me demande d'être chef du PQ», a dit à la blague le député de Québec solidaire, vendredi.
Plus grave, l'embardée de la semaine dernière sera longtemps source de suspicion au sein du caucus. Bernard Drainville, qui ne faisait pas mystère auprès des militants de son désir de voir Marois plier bagage, est subitement rentré dans le rang. L'arrivée de Duceppe était pour lui le pire scénario; le frère de Gilles Duceppe l'a bloqué en 2007 dans la circonscription de Joliette qu'il convoitait. Mme Marois n'a pas apprécié sa sortie, alarmiste, sur la possible disparition du PQ. C'est Stéphane Bédard qui a été frappeur désigné: «Bernard est jeune, souvent il va se mettre un pied dans la bouche. Confondre son avenir personnel avec celui du Québec n'était pas la meilleure chose à faire», a lancé publiquement le député de Chicoutimi et leader de l'opposition officielle.
Son collègue de Verchères, Stéphane Bergeron, a aussi ouvert son jeu, se montrant publiquement plutôt indifférent à la décision de Mme Marois. Si elle partait, «on ferait avec», a-t-il dit, en substance. Plus prudents, des députés comme François Gendron - l'un des vecteurs de la fronde à l'automne - et Sylvain Simard, sympathique à Duceppe en 2007, sont restés à l'étranger durant la dernière tempête.
Mme Marois sort aussi un peu amochée de la dernière passe d'armes. Bien sûr, par sa détermination, elle récolte passablement de sympathie. Même ses détracteurs au caucus conviennent «qu'à force de traverser des tempêtes», elle s'impose comme chef.
Pour calmer le jeu, elle s'est désormais dite ouverte à une alliance avec Québec solidaire, un tiers parti susceptible de faire mal au PQ à Montréal aux prochaines élections. Elle est foncièrement contre, mais pour calmer les Drainville et Bergeron, elle se prête à des contorsions qui réduiront encore son autorité. Elle a révélé avoir demandé au conseiller politique Jean-François Lisée de tâter le terrain auprès de Françoise David, de Québec solidaire. Mme David reste déterminée à se présenter dans Gouin, fief de Nicolas Girard, l'un des députés les plus efficaces dans l'opposition. Or, la majorité des députés, Yves-François Blanchet (député de Drummond) en tête, s'est opposée à ce genre de pacte électoral. Des élus n'ont pas aimé qu'elle joue sur les deux tableaux.
Pour finir, les secousses des derniers jours auront mis en relief les rapports difficiles qu'entretient le PQ avec les centrales syndicales. Favorable à Gilles Duceppe, le président de la CSQ, Réjean Parent, a soutenu récemment qu'avec le PQ de Pauline Marois, on assistait à un «déni» sans précédent du mouvement syndical, «du jamais-vu!» a-t-il lancé. Pour lui, Mme Marois a été trop timide devant le projet de loi 399 qui vise à moderniser la loi antibriseurs de grève après les conflits dans les journaux de Quebecor. Même dans le mouvement syndical, la crise au PQ créera des différends. «Ce n'est pas aux centrales syndicales de choisir le chef du PQ», a de son côté tranché Louis Roy, président de la CSN.
***
Dates importantes
22 juillet 1947: naissance
13 août 1990: Gilles Duceppe devient le premier député du Bloc en remportant une élection partielle dans Laurier-Sainte-Marie.
15 mars 1997: il devient chef du Bloc et chef de l'opposition officielle.
1er juin 1997: il perd son titre de chef de l'opposition officielle après une difficile élection où la députation du Bloc passe de 54 à 44 sièges.
28 juin 2004: il obtient son meilleur résultat électoral à la tête du Bloc avec l'élection de 54 députés à la suite du scandale des commandites.
11 mai 2007: Gilles Duceppe annonce qu'il brigue la direction du Parti québécois à la suite de la démission d'André Boisclair.
12 mai 2007: il se retire de la course à la direction du PQ en faveur de Pauline Marois.
2 mai 2011: il annonce sa démission à la tête du Bloc après une défaite où son parti fait élire seulement quatre députés.
22 janvier 2012: Gilles Duceppe met une croix sur un retour en politique.
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Denis Lessard - La Presse
23 janvier 2012
(Québec) Sitôt lancée, sitôt finie. Comme en 2007, Gilles Duceppe, tenté par la direction du PQ, s'est dit disponible... puis a tourné les talons dès que Pauline Marois a rugi.
La nouvelle crise qui paraît sur le point de se terminer au PQ laissera des séquelles, un gâchis d'autant plus grave qu'il est peut-être apparu à quelques mois des élections générales.
Auprès des électeurs d'abord. Quand Gérard Deltell a dévoilé l'appui, anémique, de ses troupes à son mariage avec François Legault, il a parlé d'abondance des «crises existentielles qui secouent le PQ tous les deux mois». La révolte perpétuelle au PQ fait sourire Amir Khadir: «J'attends un coup de fil pour qu'on me demande d'être chef du PQ», a dit à la blague le député de Québec solidaire, vendredi.
Plus grave, l'embardée de la semaine dernière sera longtemps source de suspicion au sein du caucus. Bernard Drainville, qui ne faisait pas mystère auprès des militants de son désir de voir Marois plier bagage, est subitement rentré dans le rang. L'arrivée de Duceppe était pour lui le pire scénario; le frère de Gilles Duceppe l'a bloqué en 2007 dans la circonscription de Joliette qu'il convoitait. Mme Marois n'a pas apprécié sa sortie, alarmiste, sur la possible disparition du PQ. C'est Stéphane Bédard qui a été frappeur désigné: «Bernard est jeune, souvent il va se mettre un pied dans la bouche. Confondre son avenir personnel avec celui du Québec n'était pas la meilleure chose à faire», a lancé publiquement le député de Chicoutimi et leader de l'opposition officielle.
Son collègue de Verchères, Stéphane Bergeron, a aussi ouvert son jeu, se montrant publiquement plutôt indifférent à la décision de Mme Marois. Si elle partait, «on ferait avec», a-t-il dit, en substance. Plus prudents, des députés comme François Gendron - l'un des vecteurs de la fronde à l'automne - et Sylvain Simard, sympathique à Duceppe en 2007, sont restés à l'étranger durant la dernière tempête.
Mme Marois sort aussi un peu amochée de la dernière passe d'armes. Bien sûr, par sa détermination, elle récolte passablement de sympathie. Même ses détracteurs au caucus conviennent «qu'à force de traverser des tempêtes», elle s'impose comme chef.
Pour calmer le jeu, elle s'est désormais dite ouverte à une alliance avec Québec solidaire, un tiers parti susceptible de faire mal au PQ à Montréal aux prochaines élections. Elle est foncièrement contre, mais pour calmer les Drainville et Bergeron, elle se prête à des contorsions qui réduiront encore son autorité. Elle a révélé avoir demandé au conseiller politique Jean-François Lisée de tâter le terrain auprès de Françoise David, de Québec solidaire. Mme David reste déterminée à se présenter dans Gouin, fief de Nicolas Girard, l'un des députés les plus efficaces dans l'opposition. Or, la majorité des députés, Yves-François Blanchet (député de Drummond) en tête, s'est opposée à ce genre de pacte électoral. Des élus n'ont pas aimé qu'elle joue sur les deux tableaux.
Pour finir, les secousses des derniers jours auront mis en relief les rapports difficiles qu'entretient le PQ avec les centrales syndicales. Favorable à Gilles Duceppe, le président de la CSQ, Réjean Parent, a soutenu récemment qu'avec le PQ de Pauline Marois, on assistait à un «déni» sans précédent du mouvement syndical, «du jamais-vu!» a-t-il lancé. Pour lui, Mme Marois a été trop timide devant le projet de loi 399 qui vise à moderniser la loi antibriseurs de grève après les conflits dans les journaux de Quebecor. Même dans le mouvement syndical, la crise au PQ créera des différends. «Ce n'est pas aux centrales syndicales de choisir le chef du PQ», a de son côté tranché Louis Roy, président de la CSN.
***
Dates importantes
22 juillet 1947: naissance
13 août 1990: Gilles Duceppe devient le premier député du Bloc en remportant une élection partielle dans Laurier-Sainte-Marie.
15 mars 1997: il devient chef du Bloc et chef de l'opposition officielle.
1er juin 1997: il perd son titre de chef de l'opposition officielle après une difficile élection où la députation du Bloc passe de 54 à 44 sièges.
28 juin 2004: il obtient son meilleur résultat électoral à la tête du Bloc avec l'élection de 54 députés à la suite du scandale des commandites.
11 mai 2007: Gilles Duceppe annonce qu'il brigue la direction du Parti québécois à la suite de la démission d'André Boisclair.
12 mai 2007: il se retire de la course à la direction du PQ en faveur de Pauline Marois.
2 mai 2011: il annonce sa démission à la tête du Bloc après une défaite où son parti fait élire seulement quatre députés.
22 janvier 2012: Gilles Duceppe met une croix sur un retour en politique.
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Qui a coulé les allégations contre Gilles Duceppe? Un ancien du Bloc pense que c'est un proche du parti
Détails : Michel Guimond,ancien député du Bloc Québécois
Intervenants : Benoît Dutrizac
23/01/2012 - Durée : 11:44
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=122152" onclick="window.open(this.href);return false;
``Une tentative d'assassinat politique sur Gilles Duceppe``. C'est ce que prétend Marc Laviolette du SPQ libre
Détails : Marc Laviolette,président du SPQ libre
Intervenants : Benoît Dutrizac
23/01/2012 - Durée : 17:36
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=122161" onclick="window.open(this.href);return false;
Détails : Michel Guimond,ancien député du Bloc Québécois
Intervenants : Benoît Dutrizac
23/01/2012 - Durée : 11:44
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``Une tentative d'assassinat politique sur Gilles Duceppe``. C'est ce que prétend Marc Laviolette du SPQ libre
Détails : Marc Laviolette,président du SPQ libre
Intervenants : Benoît Dutrizac
23/01/2012 - Durée : 17:36
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Rétablir les faits…
Par Marie-France Charbonneau
Cette lettre fait suite à la parution de l’article à la une de la Presse de l’édition du samedi 21 janvier intitulé « Duceppe dans l’embarras » alléguant que des irrégularités entoureraient le paiement du salaire du directeur général du Bloc Québécois. Je ne souhaite pas revenir sur ces faits, mais plutôt aborder ceux qui me concernent. Cet article de la Presse, suivi d’un autre paru sur Cyberpresse dans l’après-midi du samedi 21 janvier tiennent des propos désobligeants à mon égard et attaquent de façon insidieuse ma performance et mon éthique professionnelles. Je suis consciente que ces allégations ne servaient que de fond de scène à l’attaque dirigée contre Gilles Duceppe. Mais je souhaite néanmoins corriger certains faits.
Les fausses allégations contenues dans l’article me visant sont graves et risquent d’avoir de nombreuses répercussions en portant atteinte à mon intégrité et à ma réputation, pour ne nommer que celles-là. Je dois admettre ma surprise de constater qu’avant de faire ces affirmations aucun des journalistes impliqués dans la rédaction de ces articles n’a même daigné tenter de me joindre pour avoir ma version des faits. Ils se sont fiés à une source anonyme et rapportent bêtement les propos de cette source sans valider avec toutes les personnes concernées directement par cet article.
Alors, permettez-moi de corriger les faits. Je suis une collaboratrice de la première heure de Gilles Duceppe. J’ai été engagée au bureau du député de Laurier-Ste-Marie en septembre 1992, bien avant que François Leblanc, mon conjoint, ne joigne les rangs de l’équipe de Duceppe. J’ai travaillé au bureau de circonscription jusqu’à l’automne 1997. Par la suite j’ai rempli différents mandats au Cabinet du Chef du Bloc Québécois dont le dernier, à titre de conseillère au cabinet. J’ai dirigé toutes les tournées du Chef du Bloc Québécois entre 1999 et 2011. Quiconque connait moindrement le milieu politique sait que les tournées d’un chef font l’objet d’un travail de préparation et de réalisation intense. De plus, mon rôle ne se limitait pas qu’à planifier et réaliser ses tournées, mais je l’ai régulièrement accompagné. Et Gilles Duceppe, travailleur infatigable, a réalisé de nombreuses tournées au Québec, au Canada et à l’étranger pendant ces années, comme en témoignent les nombreuses revues de presse régionales et thématiques. Il suffit de constater la cadence effrénée de ses déplacements pour comprendre que je n’ai pas chômé pendant cette période. Parallèlement, j’avais aussi la responsabilité des liens entre le cabinet et diverses organisations de la société civile dont la majorité a son siège social à Montréal. La source anonyme affirme que j’étais rarement à Ottawa. Mon port d’attache était Montréal, mais j’étais à Ottawa sur une base régulière pour ne pas dire hebdomadaire.
L’article allègue également, faussement, que j’aurais effectué des études sur mon temps de travail. J’ai amorcé mes études en administration publique à l’hiver 2002. Ces études ont été effectuées à temps partiel, en cours du soir, et ce, en même temps que je travaillais de jour, et parfois de soir et de fin de semaine…. notamment en raison d’une situation politique particulièrement active suite à l’avènement d’une série de gouvernements minoritaires. Il m’aura fallu sept années pour compléter ce cours de maîtrise. J’ai rédigé mon mémoire pendant mes vacances estivales de 2009. Le sujet de mon mémoire a effectivement fait l’objet d’un livre comme c’est le cas d’un très grand nombre de mémoire et de thèses. Cela confirme la qualité et la pertinence du travail académique.
L’article affirme également que j’aurais bénéficié du même salaire après la défaite du 2 mai. C’est faux. Devant la nécessité de conserver une équipe en place pour assurer la transition et voir à la réalisation de la course à la chefferie, des contrats ont été proposés à du personnel non syndiqué du Bloc Québécois, dont j’ai fait partie. Ces décisions ont été entérinées par le bureau de direction de l’époque. Toutes ces personnes ont subi des coupures de salaire d’au moins trente pour cent. De plus, contrairement à ce qu’affirme le journaliste, je n’ai pas été congédiée par le nouveau Président du Bloc Québécois. Il a toujours été clair qu’il s’agissait d’une situation de transition et que mon contrat se terminait en décembre. J’avais indiqué clairement aux diverses équipes des candidats à la chefferie que je n’avais nullement l’intention de demander un renouvellement.
Force est de constater que dans une recherche de sensationnalisme, les journalistes Bellavance et De Grandpré, de même que le journal La Presse ont utilisé de bas commérages non avérés afin de chercher à étayer un article dont l’objectif est clair et n’a rien à voir avec l’information impartiale et la quête de vérité. Nous sommes très loin de la rigueur journalistique. Ils allèguent des faits erronés qui auraient pu être facilement vérifiés et qui sont vérifiables. Il y a d’ailleurs lieu de se questionner : si je n’avais été la conjointe du chef de cabinet, aurait-on pensé à m’attaquer ainsi pour atteindre Gilles Duceppe? Il est clair que les journalistes ont insisté de façon indue sur des éléments pris hors contexte afin de mieux servir leur propos, et ce, au mépris de la vérité et des conséquences que leur prose pourrait avoir sur ma propre vie.
Écrire n'importe quoi sans vérifier les informations auprès des principaux intéressés est très peu professionnel. Le pouvoir que les médias s’octroient en agissant ainsi, alimente encore plus le cynisme de la population à l’égard de la Politique et des politiciens.
En conséquence, je demande au journal La Presse et à Cyberpresse, de même qu’aux journalistes Joël-Denis Bellavance, Hugo De Grandpré et Valérie Simard de publier mon point de Avue et de s’assurer que ma réponse ait une résonnance équivalente aux torts engendrés par les articles parus. À défaut de quoi, je porterai plainte au Conseil de presse du Québec pour l’article de la une de samedi dans le journal La Presse et celui, encore plus odieux, paru sur Cyberpresse et signé par Valérie Simard dans lequel l’utilisation du conditionnel a complètement été évacuée pour faire place à des affirmations qui portent sans contredit atteinte à ma réputation.
Marie-France Charbonneau
Ex-conseillère au cabinet de Gilles Duceppe
Par Marie-France Charbonneau
Cette lettre fait suite à la parution de l’article à la une de la Presse de l’édition du samedi 21 janvier intitulé « Duceppe dans l’embarras » alléguant que des irrégularités entoureraient le paiement du salaire du directeur général du Bloc Québécois. Je ne souhaite pas revenir sur ces faits, mais plutôt aborder ceux qui me concernent. Cet article de la Presse, suivi d’un autre paru sur Cyberpresse dans l’après-midi du samedi 21 janvier tiennent des propos désobligeants à mon égard et attaquent de façon insidieuse ma performance et mon éthique professionnelles. Je suis consciente que ces allégations ne servaient que de fond de scène à l’attaque dirigée contre Gilles Duceppe. Mais je souhaite néanmoins corriger certains faits.
Les fausses allégations contenues dans l’article me visant sont graves et risquent d’avoir de nombreuses répercussions en portant atteinte à mon intégrité et à ma réputation, pour ne nommer que celles-là. Je dois admettre ma surprise de constater qu’avant de faire ces affirmations aucun des journalistes impliqués dans la rédaction de ces articles n’a même daigné tenter de me joindre pour avoir ma version des faits. Ils se sont fiés à une source anonyme et rapportent bêtement les propos de cette source sans valider avec toutes les personnes concernées directement par cet article.
Alors, permettez-moi de corriger les faits. Je suis une collaboratrice de la première heure de Gilles Duceppe. J’ai été engagée au bureau du député de Laurier-Ste-Marie en septembre 1992, bien avant que François Leblanc, mon conjoint, ne joigne les rangs de l’équipe de Duceppe. J’ai travaillé au bureau de circonscription jusqu’à l’automne 1997. Par la suite j’ai rempli différents mandats au Cabinet du Chef du Bloc Québécois dont le dernier, à titre de conseillère au cabinet. J’ai dirigé toutes les tournées du Chef du Bloc Québécois entre 1999 et 2011. Quiconque connait moindrement le milieu politique sait que les tournées d’un chef font l’objet d’un travail de préparation et de réalisation intense. De plus, mon rôle ne se limitait pas qu’à planifier et réaliser ses tournées, mais je l’ai régulièrement accompagné. Et Gilles Duceppe, travailleur infatigable, a réalisé de nombreuses tournées au Québec, au Canada et à l’étranger pendant ces années, comme en témoignent les nombreuses revues de presse régionales et thématiques. Il suffit de constater la cadence effrénée de ses déplacements pour comprendre que je n’ai pas chômé pendant cette période. Parallèlement, j’avais aussi la responsabilité des liens entre le cabinet et diverses organisations de la société civile dont la majorité a son siège social à Montréal. La source anonyme affirme que j’étais rarement à Ottawa. Mon port d’attache était Montréal, mais j’étais à Ottawa sur une base régulière pour ne pas dire hebdomadaire.
L’article allègue également, faussement, que j’aurais effectué des études sur mon temps de travail. J’ai amorcé mes études en administration publique à l’hiver 2002. Ces études ont été effectuées à temps partiel, en cours du soir, et ce, en même temps que je travaillais de jour, et parfois de soir et de fin de semaine…. notamment en raison d’une situation politique particulièrement active suite à l’avènement d’une série de gouvernements minoritaires. Il m’aura fallu sept années pour compléter ce cours de maîtrise. J’ai rédigé mon mémoire pendant mes vacances estivales de 2009. Le sujet de mon mémoire a effectivement fait l’objet d’un livre comme c’est le cas d’un très grand nombre de mémoire et de thèses. Cela confirme la qualité et la pertinence du travail académique.
L’article affirme également que j’aurais bénéficié du même salaire après la défaite du 2 mai. C’est faux. Devant la nécessité de conserver une équipe en place pour assurer la transition et voir à la réalisation de la course à la chefferie, des contrats ont été proposés à du personnel non syndiqué du Bloc Québécois, dont j’ai fait partie. Ces décisions ont été entérinées par le bureau de direction de l’époque. Toutes ces personnes ont subi des coupures de salaire d’au moins trente pour cent. De plus, contrairement à ce qu’affirme le journaliste, je n’ai pas été congédiée par le nouveau Président du Bloc Québécois. Il a toujours été clair qu’il s’agissait d’une situation de transition et que mon contrat se terminait en décembre. J’avais indiqué clairement aux diverses équipes des candidats à la chefferie que je n’avais nullement l’intention de demander un renouvellement.
Force est de constater que dans une recherche de sensationnalisme, les journalistes Bellavance et De Grandpré, de même que le journal La Presse ont utilisé de bas commérages non avérés afin de chercher à étayer un article dont l’objectif est clair et n’a rien à voir avec l’information impartiale et la quête de vérité. Nous sommes très loin de la rigueur journalistique. Ils allèguent des faits erronés qui auraient pu être facilement vérifiés et qui sont vérifiables. Il y a d’ailleurs lieu de se questionner : si je n’avais été la conjointe du chef de cabinet, aurait-on pensé à m’attaquer ainsi pour atteindre Gilles Duceppe? Il est clair que les journalistes ont insisté de façon indue sur des éléments pris hors contexte afin de mieux servir leur propos, et ce, au mépris de la vérité et des conséquences que leur prose pourrait avoir sur ma propre vie.
Écrire n'importe quoi sans vérifier les informations auprès des principaux intéressés est très peu professionnel. Le pouvoir que les médias s’octroient en agissant ainsi, alimente encore plus le cynisme de la population à l’égard de la Politique et des politiciens.
En conséquence, je demande au journal La Presse et à Cyberpresse, de même qu’aux journalistes Joël-Denis Bellavance, Hugo De Grandpré et Valérie Simard de publier mon point de Avue et de s’assurer que ma réponse ait une résonnance équivalente aux torts engendrés par les articles parus. À défaut de quoi, je porterai plainte au Conseil de presse du Québec pour l’article de la une de samedi dans le journal La Presse et celui, encore plus odieux, paru sur Cyberpresse et signé par Valérie Simard dans lequel l’utilisation du conditionnel a complètement été évacuée pour faire place à des affirmations qui portent sans contredit atteinte à ma réputation.
Marie-France Charbonneau
Ex-conseillère au cabinet de Gilles Duceppe
Re: Bloc Québécois 2.0
Est-ce que sa lettre a déjà été publiée officiellement ou c'est une première qu'on a ici?
Tk, pour ma part à première vue...
Power Cop/Charest sont mort de rire... ils font couler l'info qu'ils ont dans leur poche depuis des lustres gardées pour les mauvais jours... Marois est la mieux placé pour que le PLQ reste en place à la prochaine élection.... ils lâchent l'info au moment opportun et sa passe sur le dos du clan Marois...
Actuellement... ils doivent être mort de rire en conférence téléphonique avec Sarko....
Après, on se demande pourquoi les gens sont cyniques... c'est qu'ils ne décident plus de rien.... même lors du vote..
Power Cop/Charest sont mort de rire... ils font couler l'info qu'ils ont dans leur poche depuis des lustres gardées pour les mauvais jours... Marois est la mieux placé pour que le PLQ reste en place à la prochaine élection.... ils lâchent l'info au moment opportun et sa passe sur le dos du clan Marois...
Actuellement... ils doivent être mort de rire en conférence téléphonique avec Sarko....
Après, on se demande pourquoi les gens sont cyniques... c'est qu'ils ne décident plus de rien.... même lors du vote..
Dernière modification par Placeress le lun. janv. 23, 2012 11:19 pm, modifié 1 fois.
Placeress a écrit : Tk, pour ma part à première vue...
Power Cop/Charest sont mort de rire... ils font couler l'info qu'ils ont dans leur poche depuis des lustres gardées pour les mauvais jours... Marois est la mieux placé pour que le PLQ reste en place à la prochaine élection.... ils lâchent l'info au moment opportun et sa passe sur le dos du clan Marois...
Actuellement... ils doivent être mort de rire en conférence téléphonique avec Sarko ....
Après, on se demande pourquoi les gens sont cyniques... c'est qu'ils ne décident plus de rien.... même lors du vote..

- Mozusse que ça pourrait être plus simple! Solange de Beauvoil', dans 'le Domaine Bleu' (et partout ailleurs, d'ailleurs)
C’est louche !
Gérald Larose
23 janvier 2012
Dans cette affaire, ce n’est pas celui que l’on soupçonne qui est louche mais bien celui qui répand le soupçon et dont on ne lui connaît pas une identité autre que celui de La Presse.
En première page, samedi, dans La Presse, on nous informe que Gilles Duceppe aurait fait un usage douteux de fonds publics en rémunérant à même le budget de son cabinet des employés du parti.
Je ne saurais me prononcer sur le fond de la question. L’article est suffisamment nébuleux pour que les diverses hypothèses aient un semblant de vraisemblance. Soyons assurés cependant que les 98.8% d’anti-séparatistes qui peuplent la Chambre des Communes vont se faire un devoir de nous éclairer sur la situation réelle !
Nous sommes quelques uns à n’être pas nés de la dernière pluie ? Quelques interrogations nous habitent.
La comptabilité du Bloc est publique. Celle de la Chambre des communes aussi. Les fonds de cette dernière sont gérés par un comité multipartite. Pendant sept ans personne n’aurait rien vu ? Surprenant !
Élection Canada a le mandat de surveiller les entrées et les sorties de fonds des caisses des partis politiques. Pendant sept ans il n’aurait rien vu ? Estomaquant !
Puis il y a une armada de journalistes anglophones et francophobes. Virulemment anti-souverainistes et anti-québec. Et pendant sept ans, aucun d’eux n’aurait jeté un coup d’oeil sur l’utilisation des fonds publics par les méchants séparatistes ? Ces séparatistes qui avaient fait la peau aux libéraux sur les questions d’éthique et de commandites ! Bizarre !
Et le bureau de la vérificatrice générale ? C’est vrai que les chiffres étaient en français. Mais à l’époque la vérificatrice générale était bilingue. Mais elle non plus, pendant sept ans. elle n’aurait rien décelé ? Renversant !
Et la police d’Ottawa ? Et la GRC ? Et l’armée ? Et le SCRS ? Rien ? Nothing ? Nada ? Toujours pendant sept ans ? Intriguant !
C’est quand même curieux tant d’incompétence réunie pour une si longue période au même endroit ! Curieux ? Plutôt louche !
Cette première page de La Presse de samedi a toutes les caractéristiques d’une opération de déstabilisation politique menée dans le cadre du débat concernant le leadership de Pauline Marois et dans lequel Gilles Duceppe apparaît comme une alternative.
Il est vrai que La Presse est un journal militant. Voeu de son propriétaire.
http://www.branchez-vous.com/info/opini ... ouche.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Gérald Larose
23 janvier 2012
Dans cette affaire, ce n’est pas celui que l’on soupçonne qui est louche mais bien celui qui répand le soupçon et dont on ne lui connaît pas une identité autre que celui de La Presse.
En première page, samedi, dans La Presse, on nous informe que Gilles Duceppe aurait fait un usage douteux de fonds publics en rémunérant à même le budget de son cabinet des employés du parti.
Je ne saurais me prononcer sur le fond de la question. L’article est suffisamment nébuleux pour que les diverses hypothèses aient un semblant de vraisemblance. Soyons assurés cependant que les 98.8% d’anti-séparatistes qui peuplent la Chambre des Communes vont se faire un devoir de nous éclairer sur la situation réelle !
Nous sommes quelques uns à n’être pas nés de la dernière pluie ? Quelques interrogations nous habitent.
La comptabilité du Bloc est publique. Celle de la Chambre des communes aussi. Les fonds de cette dernière sont gérés par un comité multipartite. Pendant sept ans personne n’aurait rien vu ? Surprenant !
Élection Canada a le mandat de surveiller les entrées et les sorties de fonds des caisses des partis politiques. Pendant sept ans il n’aurait rien vu ? Estomaquant !
Puis il y a une armada de journalistes anglophones et francophobes. Virulemment anti-souverainistes et anti-québec. Et pendant sept ans, aucun d’eux n’aurait jeté un coup d’oeil sur l’utilisation des fonds publics par les méchants séparatistes ? Ces séparatistes qui avaient fait la peau aux libéraux sur les questions d’éthique et de commandites ! Bizarre !
Et le bureau de la vérificatrice générale ? C’est vrai que les chiffres étaient en français. Mais à l’époque la vérificatrice générale était bilingue. Mais elle non plus, pendant sept ans. elle n’aurait rien décelé ? Renversant !
Et la police d’Ottawa ? Et la GRC ? Et l’armée ? Et le SCRS ? Rien ? Nothing ? Nada ? Toujours pendant sept ans ? Intriguant !
C’est quand même curieux tant d’incompétence réunie pour une si longue période au même endroit ! Curieux ? Plutôt louche !
Cette première page de La Presse de samedi a toutes les caractéristiques d’une opération de déstabilisation politique menée dans le cadre du débat concernant le leadership de Pauline Marois et dans lequel Gilles Duceppe apparaît comme une alternative.
Il est vrai que La Presse est un journal militant. Voeu de son propriétaire.
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L’exécution de Duceppe - À qui profite le crime ?
Pierre Cloutier - Tribune libre de Vigile
23 janvier 2012
http://www.vigile.net/L-execution-de-Duceppe-A-qui" onclick="window.open(this.href);return false;
Pierre Cloutier - Tribune libre de Vigile
23 janvier 2012
http://www.vigile.net/L-execution-de-Duceppe-A-qui" onclick="window.open(this.href);return false;
Duceppe aurait suivi les règles
Les budgets de la Chambre des communes attribués aux chefs élus peuvent servir au financement d'activités partisanes
Ottawa — Contrairement à ce qu'allèguent ses adversaires politiques, il semble a priori que Gilles Duceppe n'ait pas contrevenu aux règles de la Chambre des communes en rémunérant à même son budget parlementaire le directeur général du Bloc québécois. En outre, cette structure de rémunération n'a pas coûté un sou aux contribuables canadiens.
La polémique qui a cours depuis samedi a toutefois incité hier le successeur de M. Duceppe, Daniel Paillé, à prendre ses distances avec son ancien chef. M. Paillé a indiqué que M. Duceppe devra répondre de ses choix budgétaires.
Un coup de fil au service des communications de la Chambre des communes à Ottawa a donc permis au Devoir de constater que les règles régissant les finances des chefs élus de partis politiques sont extrêmement floues, mais qu'elles n'interdisent pas le financement d'activités partisanes.
La Presse révélait samedi qu'entre 2004 et 2011, le salaire du directeur général du Bloc — Gilbert Gadner — avait été payé non pas par le parti, mais par le cabinet de M. Duceppe. Les trois partis officiels à Ottawa ont tous vertement dénoncé cette situation.
Or, chaque chef de parti reconnu à la Chambre des communes se voit allouer un budget supplémentaire pour «remplir des fonctions parlementaires additionnelles». Selon les documents de la Chambre des communes, les activités parlementaires sont définies comme étant «les obligations et activités qui se rattachent à la fonction de député, où qu'elles soient exécutées, y compris les affaires publiques ou officielles et les questions partisanes.»
Seules les «activités relatives aux intérêts commerciaux privés du député ou de sa proche famille» sont spécifiquement citées comme ne pouvant pas être financées par les budgets de la Chambre des communes.
«L'utilisation des fonds qui leur sont donnés est laissée à la discrétion des chefs», confirme la porte-parole de la Chambre, Heather Bradley. «Les chefs et les députés peuvent vraiment recruter qui ils veulent, congédier qui ils veulent et ils peuvent leur demander de faire ce qu'ils veulent.»
Notons en outre que l'enveloppe budgétaire est fermée. Si M. Duceppe n'avait pas utilisé près de 100 000 $ par année pour rémunérer le directeur général du Bloc québécois, Gilbert Gardner, il aurait utilisé cette somme pour embaucher d'autres personnes à Ottawa ou ailleurs. Les contribuables n'auraient pas économisé un sou.
De plus, selon l'ancien leader parlementaire du Bloc, Pierre Paquette, M. Gardner ne faisait pas que du travail partisan à la permanence du parti à Montréal. «Il avait des responsabilités parlementaires, a-t-il dit. C'était notre analyste de sondages, il était présent à tous les caucus et passait deux à trois jours par semaine à Ottawa. C'était un peu un chef de cabinet adjoint.»
Débat
Comme Gilles Duceppe, M. Paquette a soutenu hier que le Bloc a respecté toutes les règles établies. «Tout député ou employé de député fait un peu de travail partisan, ça vient avec la politique. Si on veut faire le débat éthique autour de cette question, on va le faire. Mais on va alors aussi s'interroger sur les sénateurs qui sont nommés pour faire de l'organisation et du financement partisan.»
M. Paquette faisait référence aux nominations au Sénat du président du Parti conservateur, Don Plett, du responsable des finances du PC, Irving Gerstein, ainsi que du directeur national de campagne, Doug Finley. Les conservateurs estiment la comparaison «sans fondement», les sénateurs ayant été nommés «de façon conforme à la Loi» alors que «M. Duceppe est accusé d'avoir violé les règlements», selon le porte-parole Carl Vallée.
Le néodémocrate Joe Comartin a demandé hier à ce que le Bureau de régie interne de la Chambre soit convoqué lundi prochain pour «déterminer si des fonds ont été dépensés de manière inappropriée et, si cela est le cas, d'indiquer les recours possibles pour récupérer toutes les sommes dépensées». Le Bloc québécois a demandé à être admis comme participant pour pouvoir intervenir dans les discussions et ainsi éviter un «procès à caractère partisan».
M. Duceppe n'a pas rappelé Le Devoir hier. Mme Bradley n'a pas pu confirmer hier que M. Duceppe avait demandé à l'époque l'approbation de la Chambre des communes avant d'accorder un salaire à M. Gardner. «On cherche cette information pour l'instant.»
Pas d'appui de Paillé
Chose certaine, la polémique entourant ces fonds a révélé une certaine tiédeur de la famille souverainiste à l'égard de Gilles Duceppe. De passage à Montréal pour annoncer la création d'un comité sur la souveraineté — le groupe de réflexion aura le mandat de «préparer un plan d'action pour faire du Québec un pays dans les meilleurs délais» —, Daniel Paillé et Pauline Marois se sont montrés peu enclins à offrir un appui ferme à l'ancien chef du Bloc, hier.
M. Paillé a ainsi indiqué qu'il «appartient à chaque parlementaire de gérer le budget [octroyé par la Chambre]. Alors à savoir comment M. Duceppe gérait les fonds à Ottawa comme parlementaire, c'est la juridiction de M. Duceppe.»
M. Paillé a ajouté que M. Duceppe est «redevable devant la Chambre», où il aura «à répondre de la gestion de ses fonds». Interrogé à savoir si le stratagème employé par le Bloc respectait selon lui l'esprit des règles du Parlement, le nouveau chef a répondu que, comme député, lui avait à «respecter le fait que les travaux parlementaires étaient séparés des travaux partisans. Est-ce qu'il y a d'autres règles pour un chef de parti? Je ne sais pas.»
Il a esquivé quelques questions en laissant entendre que ce qui s'est passé sous l'administration Duceppe ne «regarde» que l'équipe qui était en place à ce moment.
À ses côtés, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, a souligné que «M. Duceppe est un homme intègre et de bonne foi. C'est à lui maintenant de faire la démonstration des décisions qu'il a prises en respectant les règles de la Chambre des communes».
Le matin, elle avait affirmé au 98,5 FM que «pour certains, de l'extérieur», [les ennuis de M. Duceppe] pourraient signifier que ça m'arrange. Mais dans les faits, je pense que ça n'arrange personne quand on tire sur des gens qui peuvent être utiles à la souveraineté. Et ça vient au contraire entacher encore une fois notre formation politique.»
La réaction de Daniel Paillé a été critiquée par son ex-collègue Pierre Paquette. «Il a été très frileux et aurait dû se porter à la défense de M. Duceppe», a indiqué M. Paquette. «Mme Marois a eu une réaction à la hauteur de ce qu'on peut s'attendre de quelqu'un qui a travaillé avec M. Duceppe», estime-t-il.
Dans les circonstances, M. Paquette s'interroge sur l'identité de l'informateur qui a divulgué cette histoire. «C'est sûr que c'est quelqu'un qui avait de l'information de l'intérieur», dit-il. Selon lui, la «coïncidence est forte pour indiquer que c'est une opération qui a été menée pour déstabiliser Gilles Duceppe. Et ça a réussi.»
w.ledevoir.com/politique/canada/340959/duceppe-aurait-suivi-les-regles
Les budgets de la Chambre des communes attribués aux chefs élus peuvent servir au financement d'activités partisanes
Ottawa — Contrairement à ce qu'allèguent ses adversaires politiques, il semble a priori que Gilles Duceppe n'ait pas contrevenu aux règles de la Chambre des communes en rémunérant à même son budget parlementaire le directeur général du Bloc québécois. En outre, cette structure de rémunération n'a pas coûté un sou aux contribuables canadiens.
La polémique qui a cours depuis samedi a toutefois incité hier le successeur de M. Duceppe, Daniel Paillé, à prendre ses distances avec son ancien chef. M. Paillé a indiqué que M. Duceppe devra répondre de ses choix budgétaires.
Un coup de fil au service des communications de la Chambre des communes à Ottawa a donc permis au Devoir de constater que les règles régissant les finances des chefs élus de partis politiques sont extrêmement floues, mais qu'elles n'interdisent pas le financement d'activités partisanes.
La Presse révélait samedi qu'entre 2004 et 2011, le salaire du directeur général du Bloc — Gilbert Gadner — avait été payé non pas par le parti, mais par le cabinet de M. Duceppe. Les trois partis officiels à Ottawa ont tous vertement dénoncé cette situation.
Or, chaque chef de parti reconnu à la Chambre des communes se voit allouer un budget supplémentaire pour «remplir des fonctions parlementaires additionnelles». Selon les documents de la Chambre des communes, les activités parlementaires sont définies comme étant «les obligations et activités qui se rattachent à la fonction de député, où qu'elles soient exécutées, y compris les affaires publiques ou officielles et les questions partisanes.»
Seules les «activités relatives aux intérêts commerciaux privés du député ou de sa proche famille» sont spécifiquement citées comme ne pouvant pas être financées par les budgets de la Chambre des communes.
«L'utilisation des fonds qui leur sont donnés est laissée à la discrétion des chefs», confirme la porte-parole de la Chambre, Heather Bradley. «Les chefs et les députés peuvent vraiment recruter qui ils veulent, congédier qui ils veulent et ils peuvent leur demander de faire ce qu'ils veulent.»
Notons en outre que l'enveloppe budgétaire est fermée. Si M. Duceppe n'avait pas utilisé près de 100 000 $ par année pour rémunérer le directeur général du Bloc québécois, Gilbert Gardner, il aurait utilisé cette somme pour embaucher d'autres personnes à Ottawa ou ailleurs. Les contribuables n'auraient pas économisé un sou.
De plus, selon l'ancien leader parlementaire du Bloc, Pierre Paquette, M. Gardner ne faisait pas que du travail partisan à la permanence du parti à Montréal. «Il avait des responsabilités parlementaires, a-t-il dit. C'était notre analyste de sondages, il était présent à tous les caucus et passait deux à trois jours par semaine à Ottawa. C'était un peu un chef de cabinet adjoint.»
Débat
Comme Gilles Duceppe, M. Paquette a soutenu hier que le Bloc a respecté toutes les règles établies. «Tout député ou employé de député fait un peu de travail partisan, ça vient avec la politique. Si on veut faire le débat éthique autour de cette question, on va le faire. Mais on va alors aussi s'interroger sur les sénateurs qui sont nommés pour faire de l'organisation et du financement partisan.»
M. Paquette faisait référence aux nominations au Sénat du président du Parti conservateur, Don Plett, du responsable des finances du PC, Irving Gerstein, ainsi que du directeur national de campagne, Doug Finley. Les conservateurs estiment la comparaison «sans fondement», les sénateurs ayant été nommés «de façon conforme à la Loi» alors que «M. Duceppe est accusé d'avoir violé les règlements», selon le porte-parole Carl Vallée.
Le néodémocrate Joe Comartin a demandé hier à ce que le Bureau de régie interne de la Chambre soit convoqué lundi prochain pour «déterminer si des fonds ont été dépensés de manière inappropriée et, si cela est le cas, d'indiquer les recours possibles pour récupérer toutes les sommes dépensées». Le Bloc québécois a demandé à être admis comme participant pour pouvoir intervenir dans les discussions et ainsi éviter un «procès à caractère partisan».
M. Duceppe n'a pas rappelé Le Devoir hier. Mme Bradley n'a pas pu confirmer hier que M. Duceppe avait demandé à l'époque l'approbation de la Chambre des communes avant d'accorder un salaire à M. Gardner. «On cherche cette information pour l'instant.»
Pas d'appui de Paillé
Chose certaine, la polémique entourant ces fonds a révélé une certaine tiédeur de la famille souverainiste à l'égard de Gilles Duceppe. De passage à Montréal pour annoncer la création d'un comité sur la souveraineté — le groupe de réflexion aura le mandat de «préparer un plan d'action pour faire du Québec un pays dans les meilleurs délais» —, Daniel Paillé et Pauline Marois se sont montrés peu enclins à offrir un appui ferme à l'ancien chef du Bloc, hier.
M. Paillé a ainsi indiqué qu'il «appartient à chaque parlementaire de gérer le budget [octroyé par la Chambre]. Alors à savoir comment M. Duceppe gérait les fonds à Ottawa comme parlementaire, c'est la juridiction de M. Duceppe.»
M. Paillé a ajouté que M. Duceppe est «redevable devant la Chambre», où il aura «à répondre de la gestion de ses fonds». Interrogé à savoir si le stratagème employé par le Bloc respectait selon lui l'esprit des règles du Parlement, le nouveau chef a répondu que, comme député, lui avait à «respecter le fait que les travaux parlementaires étaient séparés des travaux partisans. Est-ce qu'il y a d'autres règles pour un chef de parti? Je ne sais pas.»
Il a esquivé quelques questions en laissant entendre que ce qui s'est passé sous l'administration Duceppe ne «regarde» que l'équipe qui était en place à ce moment.
À ses côtés, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, a souligné que «M. Duceppe est un homme intègre et de bonne foi. C'est à lui maintenant de faire la démonstration des décisions qu'il a prises en respectant les règles de la Chambre des communes».
Le matin, elle avait affirmé au 98,5 FM que «pour certains, de l'extérieur», [les ennuis de M. Duceppe] pourraient signifier que ça m'arrange. Mais dans les faits, je pense que ça n'arrange personne quand on tire sur des gens qui peuvent être utiles à la souveraineté. Et ça vient au contraire entacher encore une fois notre formation politique.»
La réaction de Daniel Paillé a été critiquée par son ex-collègue Pierre Paquette. «Il a été très frileux et aurait dû se porter à la défense de M. Duceppe», a indiqué M. Paquette. «Mme Marois a eu une réaction à la hauteur de ce qu'on peut s'attendre de quelqu'un qui a travaillé avec M. Duceppe», estime-t-il.
Dans les circonstances, M. Paquette s'interroge sur l'identité de l'informateur qui a divulgué cette histoire. «C'est sûr que c'est quelqu'un qui avait de l'information de l'intérieur», dit-il. Selon lui, la «coïncidence est forte pour indiquer que c'est une opération qui a été menée pour déstabiliser Gilles Duceppe. Et ça a réussi.»
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Charbonneau a recouru aux services de recherche du Bloc
24 janvier 2012

Hugo de Grandpré
La Presse
(Ottawa) L'ancienne conseillère de Gilles Duceppe, Marie-France Charbonneau, a utilisé les services de recherche du Bloc québécois à Ottawa, payés à même les fonds publics, afin de mener à bien la recherche et la rédaction de son mémoire portant sur l'influence du Bloc québécois sur les programmes publics.
Des sources bloquistes ont indiqué à La Presse que Mme Charbonneau, qui est la conjointe de François Leblanc, ancien chef de cabinet de Gilles Duceppe, avait eu recours aux recherchistes du parti pour l'épauler dans la rédaction de son mémoire, déposé le 2 novembre 2009 à l'École nationale d'administration publique (ENAP).
M. Leblanc aurait même fait envoyer une note à l'équipe de recherchistes dans laquelle il les aurait invités à répondre aux demandes de sa conjointe.
«Les recherchistes devaient traiter les demandes [de Mme Charbonneau] en priorité», a confirmé une source bloquiste digne de foi.
Une autre source qui a travaillé au service de recherche a indiqué que ces demandes indisposaient les recherchistes, mais qu'ils n'osaient guère les rejeter parce qu'ils craignaient de subir les foudres de François Leblanc.
«On ne pouvait certainement pas se plaindre au chef de cabinet. Il était le conjoint de Marie-France Charbonneau», a fait valoir cette source.
Une troisième source bloquiste, qui a aussi requis l'anonymat de peur d'être l'objet de représailles, a indiqué que cette situation «était bien connue au sein du Bloc québécois», mais que personne ne voulait remettre en question les démarches de Mme Charbonneau.
Dans le mémoire en question, Mme Charbonneau prend d'ailleurs le temps de remercier, dès la première page, certains employés du Bloc québécois, dont Pierre-Paul Roy, proche collaborateur de Gilles Duceppe pendant plusieurs années.
«J'aimerais témoigner de ma reconnaissance envers ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail. [...] Merci à Pierre-Paul Roy du Bloc québécois qui a veillé à ce que ce projet d'intervention respecte le mandat donné par l'organisation et qui a facilité l'accès à l'ensemble des informations nécessaires pour réaliser ce travail», écrit Mme Charbonneau.
«Merci à cette formidable équipe de travail. Des réceptionnistes aux adjoints, des agents de liaison aux gens des communications, du service de recherche aux conseillers et au chef de cabinet, tous, vous êtes exceptionnels», ajoute-t-elle dans ses remerciements.
Jointe hier, Mme Charbonneau a indiqué avoir rencontré des recherchistes du Bloc québécois durant la préparation de son mémoire, mais elle affirme qu'ils n'ont pas fait de recherche.
«J'ai effectivement rencontré des recherchistes. Je leur ai effectivement demandé, posé des questions de façon plus pointue. Ils n'ont pas fait de recherche pour moi. Ils m'ont fourni des documents. J'avais déjà accès à certains documents, mais ils m'ont fourni d'autres documents, des fiches techniques que je n'avais pas nécessairement en main», a dit Mme Charbonneau.
Elle a ajouté qu'elle a également interrogé des journalistes dans le cadre de son mémoire, notamment Manon Cornellier du Devoir et Daniel Leblanc du Globe and Mail.
Quant à Pierre-Paul Roy, Mme Charbonneau a indiqué qu'il faisait «le lien avec l'ENAP et le professeur [Guy Lachappelle]». «J'ai demandé à Pierre-Paul Roy de le faire. Je savais que cela lui demanderait un petit peu de temps supplémentaire en soirée et tout cela. Il a gentiment accepté», a-t-elle dit.
Elle a nié que des demandes devaient être traitées en priorité. «C'est tout à fait faux. C'est tout à fait faux. On ne peut pas être à la Chambre des communes et monopoliser un service de recherche pour un mémoire de maîtrise alors qu'il y a une période de questions à préparer», a-t-elle dit.
Durant l'entrevue, Mme Charbonneau a tenu à répliquer à ses détracteurs qui ont affirmé à La Presse qu'elle empochait un salaire annuel de 90 000$ même quand elle poursuivait des études et écrivait un livre sur le Bloc québécois. Certains lui ont aussi reproché d'être souvent absente à Ottawa.
«J'étais directrice de tournée de Gilles Duceppe. M. Duceppe a fait quelque 200 tournées entre 1999 et 2011. Pensez-vous qu'il ait été possible d'étudier sans travailler? On ne peut pas être directrice de tournée de Gilles Duceppe sans travailler! Je me suis occupée de certaines des tournées des députés aussi», a-t-elle dit.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS4" onclick="window.open(this.href);return false;
24 janvier 2012

Hugo de Grandpré
La Presse
(Ottawa) L'ancienne conseillère de Gilles Duceppe, Marie-France Charbonneau, a utilisé les services de recherche du Bloc québécois à Ottawa, payés à même les fonds publics, afin de mener à bien la recherche et la rédaction de son mémoire portant sur l'influence du Bloc québécois sur les programmes publics.
Des sources bloquistes ont indiqué à La Presse que Mme Charbonneau, qui est la conjointe de François Leblanc, ancien chef de cabinet de Gilles Duceppe, avait eu recours aux recherchistes du parti pour l'épauler dans la rédaction de son mémoire, déposé le 2 novembre 2009 à l'École nationale d'administration publique (ENAP).
M. Leblanc aurait même fait envoyer une note à l'équipe de recherchistes dans laquelle il les aurait invités à répondre aux demandes de sa conjointe.
«Les recherchistes devaient traiter les demandes [de Mme Charbonneau] en priorité», a confirmé une source bloquiste digne de foi.
Une autre source qui a travaillé au service de recherche a indiqué que ces demandes indisposaient les recherchistes, mais qu'ils n'osaient guère les rejeter parce qu'ils craignaient de subir les foudres de François Leblanc.
«On ne pouvait certainement pas se plaindre au chef de cabinet. Il était le conjoint de Marie-France Charbonneau», a fait valoir cette source.
Une troisième source bloquiste, qui a aussi requis l'anonymat de peur d'être l'objet de représailles, a indiqué que cette situation «était bien connue au sein du Bloc québécois», mais que personne ne voulait remettre en question les démarches de Mme Charbonneau.
Dans le mémoire en question, Mme Charbonneau prend d'ailleurs le temps de remercier, dès la première page, certains employés du Bloc québécois, dont Pierre-Paul Roy, proche collaborateur de Gilles Duceppe pendant plusieurs années.
«J'aimerais témoigner de ma reconnaissance envers ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail. [...] Merci à Pierre-Paul Roy du Bloc québécois qui a veillé à ce que ce projet d'intervention respecte le mandat donné par l'organisation et qui a facilité l'accès à l'ensemble des informations nécessaires pour réaliser ce travail», écrit Mme Charbonneau.
«Merci à cette formidable équipe de travail. Des réceptionnistes aux adjoints, des agents de liaison aux gens des communications, du service de recherche aux conseillers et au chef de cabinet, tous, vous êtes exceptionnels», ajoute-t-elle dans ses remerciements.
Jointe hier, Mme Charbonneau a indiqué avoir rencontré des recherchistes du Bloc québécois durant la préparation de son mémoire, mais elle affirme qu'ils n'ont pas fait de recherche.
«J'ai effectivement rencontré des recherchistes. Je leur ai effectivement demandé, posé des questions de façon plus pointue. Ils n'ont pas fait de recherche pour moi. Ils m'ont fourni des documents. J'avais déjà accès à certains documents, mais ils m'ont fourni d'autres documents, des fiches techniques que je n'avais pas nécessairement en main», a dit Mme Charbonneau.
Elle a ajouté qu'elle a également interrogé des journalistes dans le cadre de son mémoire, notamment Manon Cornellier du Devoir et Daniel Leblanc du Globe and Mail.
Quant à Pierre-Paul Roy, Mme Charbonneau a indiqué qu'il faisait «le lien avec l'ENAP et le professeur [Guy Lachappelle]». «J'ai demandé à Pierre-Paul Roy de le faire. Je savais que cela lui demanderait un petit peu de temps supplémentaire en soirée et tout cela. Il a gentiment accepté», a-t-elle dit.
Elle a nié que des demandes devaient être traitées en priorité. «C'est tout à fait faux. C'est tout à fait faux. On ne peut pas être à la Chambre des communes et monopoliser un service de recherche pour un mémoire de maîtrise alors qu'il y a une période de questions à préparer», a-t-elle dit.
Durant l'entrevue, Mme Charbonneau a tenu à répliquer à ses détracteurs qui ont affirmé à La Presse qu'elle empochait un salaire annuel de 90 000$ même quand elle poursuivait des études et écrivait un livre sur le Bloc québécois. Certains lui ont aussi reproché d'être souvent absente à Ottawa.
«J'étais directrice de tournée de Gilles Duceppe. M. Duceppe a fait quelque 200 tournées entre 1999 et 2011. Pensez-vous qu'il ait été possible d'étudier sans travailler? On ne peut pas être directrice de tournée de Gilles Duceppe sans travailler! Je me suis occupée de certaines des tournées des députés aussi», a-t-elle dit.
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Soubresauts politiques
Ras-le-bol
Or il s’avère qu’il n’a pas transgressé de règle ! De plus, même des bloquistes croient que la dénonciation dont il est l’objet proviendrait des rangs souverainistes.
Josée Boileau - Le Devoir
24 janvier 2012
Y a-t-il une limite à l’atmosphère délétère dans laquelle baigne présentement la politique ? Les partis qui nous gouvernent poussent toujours plus loin les frontières du cynisme. Il y a quelques jours, l’ancienne vice-première ministre du Québec Nathalie Normandeau tentait de nous faire croire que son embauche par une firme de conseils financiers n’avait rien à voir avec le rôle qu’elle a joué comme ministre dans le Plan Nord ; hier, c’est du côté d’Ottawa que l’indécence s’étalait. On apprenait qu’en dépit de ses démentis, le ministre conservateur Tony Clement avait bel et bien été mêlé au choix des projets d’infrastructures liés à la tenue du G8 dans sa circonscription : une débauche de dépenses farfelues de 50 millions de dollars.
Du côté de l’opposition, du moins au Québec, il n’y en a plus que pour les coups fourrés. Les revirements, critiques, dénonciations sont devenus notre lot quotidien, dans un tourbillon tel qu’on ne distingue plus la sincérité de l’opportunisme, le souci de se mettre en vedette de l’interrogation profonde, le vrai scandale de la manoeuvre tactique. Le mouvement souverainiste est en train d’y perdre son âme. Mais François Legault ne devrait pas trop se moquer de la « mauvaise pièce de théâtre » en cours au Parti québécois : sa propre coalition a encore à faire la preuve de sa solidité, et M. Legault de sa capacité à garder ses troupes unies quand arrivera l’heure des dissensions.
Reste qu’actuellement, ce sont les souverainistes qui font les manchettes, dans un tel désordre qu’on ne sait plus si les coups viennent des adversaires d’en face ou des ennemis de l’intérieur ! Le cas de Gilles Duceppe est à cet égard patent. Depuis samedi, il est soupçonné de manquement aux règles des Communes quant à la gestion du budget octroyé au Bloc québécois. Il en a tiré prétexte pour se retirer de la politique, donc faire taire les rumeurs quant à son désir de déloger Pauline Marois à la tête du PQ, mais on le soupçonne aussi d’être atteint, lui, le Monsieur propre de la politique.
Or il s’avère qu’il n’a pas transgressé de règle ! De plus, même des bloquistes croient que la dénonciation dont il est l’objet proviendrait des rangs souverainistes. Spéculer sur les sources d’information des journalistes peut être trompeur, mais ce qui est sûr, c’est que le nouveau chef du Bloc québécois, Daniel Paillé, n’a pas défendu son prédécesseur avec beaucoup de chaleur. C’est bien joli, les appels à l’unité ou la création d’un comité sur la souveraineté, mais de telles lézardes n’aident en rien à croire que le temps des tensions est terminé.
L’ancien premier ministre Bernard Landry, dans sa lettre envoyée aux médias, évite au moins de « personnaliser le débat », ce qui déjà nous change de l’effervescence des dernières semaines. Mais il faudra beaucoup plus qu’une lettre pour convaincre la population, déboussolée, que le mouvement souverainiste ne confond pas débat d’idées et querelle de personnes. Il faudra bien finir par sentir non pas pour qui les militants du PQ sont là, mais pour quoi !
Le Conseil national leur en donne l’occasion. La saisiront-ils ou continuera-t-on dans cette téléréalité qui donne chaque jour un rebondissement, mais qui nous enfonce toujours plus dans la politique-spectacle. Le citoyen, abasourdi, en a vraiment assez.
Source
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... ques-ras-l" onclick="window.open(this.href);return false; (...)
Ras-le-bol
Or il s’avère qu’il n’a pas transgressé de règle ! De plus, même des bloquistes croient que la dénonciation dont il est l’objet proviendrait des rangs souverainistes.
Josée Boileau - Le Devoir
24 janvier 2012
Y a-t-il une limite à l’atmosphère délétère dans laquelle baigne présentement la politique ? Les partis qui nous gouvernent poussent toujours plus loin les frontières du cynisme. Il y a quelques jours, l’ancienne vice-première ministre du Québec Nathalie Normandeau tentait de nous faire croire que son embauche par une firme de conseils financiers n’avait rien à voir avec le rôle qu’elle a joué comme ministre dans le Plan Nord ; hier, c’est du côté d’Ottawa que l’indécence s’étalait. On apprenait qu’en dépit de ses démentis, le ministre conservateur Tony Clement avait bel et bien été mêlé au choix des projets d’infrastructures liés à la tenue du G8 dans sa circonscription : une débauche de dépenses farfelues de 50 millions de dollars.
Du côté de l’opposition, du moins au Québec, il n’y en a plus que pour les coups fourrés. Les revirements, critiques, dénonciations sont devenus notre lot quotidien, dans un tourbillon tel qu’on ne distingue plus la sincérité de l’opportunisme, le souci de se mettre en vedette de l’interrogation profonde, le vrai scandale de la manoeuvre tactique. Le mouvement souverainiste est en train d’y perdre son âme. Mais François Legault ne devrait pas trop se moquer de la « mauvaise pièce de théâtre » en cours au Parti québécois : sa propre coalition a encore à faire la preuve de sa solidité, et M. Legault de sa capacité à garder ses troupes unies quand arrivera l’heure des dissensions.
Reste qu’actuellement, ce sont les souverainistes qui font les manchettes, dans un tel désordre qu’on ne sait plus si les coups viennent des adversaires d’en face ou des ennemis de l’intérieur ! Le cas de Gilles Duceppe est à cet égard patent. Depuis samedi, il est soupçonné de manquement aux règles des Communes quant à la gestion du budget octroyé au Bloc québécois. Il en a tiré prétexte pour se retirer de la politique, donc faire taire les rumeurs quant à son désir de déloger Pauline Marois à la tête du PQ, mais on le soupçonne aussi d’être atteint, lui, le Monsieur propre de la politique.
Or il s’avère qu’il n’a pas transgressé de règle ! De plus, même des bloquistes croient que la dénonciation dont il est l’objet proviendrait des rangs souverainistes. Spéculer sur les sources d’information des journalistes peut être trompeur, mais ce qui est sûr, c’est que le nouveau chef du Bloc québécois, Daniel Paillé, n’a pas défendu son prédécesseur avec beaucoup de chaleur. C’est bien joli, les appels à l’unité ou la création d’un comité sur la souveraineté, mais de telles lézardes n’aident en rien à croire que le temps des tensions est terminé.
L’ancien premier ministre Bernard Landry, dans sa lettre envoyée aux médias, évite au moins de « personnaliser le débat », ce qui déjà nous change de l’effervescence des dernières semaines. Mais il faudra beaucoup plus qu’une lettre pour convaincre la population, déboussolée, que le mouvement souverainiste ne confond pas débat d’idées et querelle de personnes. Il faudra bien finir par sentir non pas pour qui les militants du PQ sont là, mais pour quoi !
Le Conseil national leur en donne l’occasion. La saisiront-ils ou continuera-t-on dans cette téléréalité qui donne chaque jour un rebondissement, mais qui nous enfonce toujours plus dans la politique-spectacle. Le citoyen, abasourdi, en a vraiment assez.
Source
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Vivian Barbot quitte son poste de v.-p. du Bloc
24 janvier 2012

Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Montréal
La vice-présidente du Bloc québécois, Vivian Barbot, a quitté son poste.
Son départ, qu'elle refuse de qualifier de démission, s'est fait sans désaccord idéologique avec le nouveau chef du Bloc québécois et président du parti, Daniel Paillé, a-t-elle affirmé en entrevue.
Mme Barbot était vice-présidente du Bloc québécois depuis 2009. Elle a occupé en même temps le poste de présidente par intérim, après le départ de Gilles Duceppe, à la suite de sa démission après la défaite électorale.
Mme Barbot affirme qu'elle voulait simplement laisser la place à la nouvelle équipe de M. Paillé, à ce qu'elle appelle une nouvelle administration, et qu'elle n'a pas eu le temps d'avoir un désaccord idéologique avec M. Paillé.
Elle a d'ailleurs laissé ses fonctions jeudi dernier, avant la controverse des derniers jours au sujet de la rémunération du directeur général du Bloc québécois par des fonds versés par la Chambre des communes.
En entrevue également, le chef du Bloc, Daniel Paillé, a assuré qu'il n'y avait pas de désaccord avec Mme Barbot. Il a aussi dit qu'avec un président du parti à plein temps, comme lui, puisqu'il n'est pas en même temps un élu comme l'était M. Duceppe, le Bloc et sa petite équipe n'avaient plus besoin d'une vice-présidente à plein temps, comme l'était Mme Barbot.
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24 janvier 2012

Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Montréal
La vice-présidente du Bloc québécois, Vivian Barbot, a quitté son poste.
Son départ, qu'elle refuse de qualifier de démission, s'est fait sans désaccord idéologique avec le nouveau chef du Bloc québécois et président du parti, Daniel Paillé, a-t-elle affirmé en entrevue.
Mme Barbot était vice-présidente du Bloc québécois depuis 2009. Elle a occupé en même temps le poste de présidente par intérim, après le départ de Gilles Duceppe, à la suite de sa démission après la défaite électorale.
Mme Barbot affirme qu'elle voulait simplement laisser la place à la nouvelle équipe de M. Paillé, à ce qu'elle appelle une nouvelle administration, et qu'elle n'a pas eu le temps d'avoir un désaccord idéologique avec M. Paillé.
Elle a d'ailleurs laissé ses fonctions jeudi dernier, avant la controverse des derniers jours au sujet de la rémunération du directeur général du Bloc québécois par des fonds versés par la Chambre des communes.
En entrevue également, le chef du Bloc, Daniel Paillé, a assuré qu'il n'y avait pas de désaccord avec Mme Barbot. Il a aussi dit qu'avec un président du parti à plein temps, comme lui, puisqu'il n'est pas en même temps un élu comme l'était M. Duceppe, le Bloc et sa petite équipe n'avaient plus besoin d'une vice-présidente à plein temps, comme l'était Mme Barbot.
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