bouquet a écrit : [...]
c'est pcq tu as un grand cou, tu vois tout

lolilou a écrit : [...]
Donc, la droite prône l'individualisme, le chacun pour soi, sans tenir compte des autres. De s'enrichir sur le dos de chacun en quelque sorte.Et la Gauche prône le regroupement, le fait que c'est ensemble qu'on progresse en tant que société.
Pour beaucoup s'est pourtant comme le décrit Lolilou. On ne pense pas aux individus qui pour un travail acharné gagne leur quotidien, qui s'il avère plus consistant que celui d'autrui bien tant mieux pour lui, il n'y a rien à redire. Ce sont plus état de corporations qui vont mettre la clé dans une usine pour aller en réouvrir une autre dans un pays en voie de développement en se foutant de la misère qu'ils créent des deux côtés. Mettre à la tête d'un pays un banquier qui n'a d'autre tâche que de saigner à blanc les individus pour maintenir la spéculation sur l'euro à la hausse. Une compagnie comme la White Birch qui bien qu'ayant en main l'usine la plus performante dans son domaine de tout l'Amérique, fait quand même un lockout pour aller faire du chantage auprès des paliers de gouvernement et scrapper la retraite d'employés de plus de 30 ans à son service, etc, etc..Il y a une droite qui va simplement applaudir à tout ceci........car pour eux ce sont des sacrifices que les individus doivent consentir pour que ces corporations daignent demeurer ici. Et il y a une gauche qui se dit......what the hell......ça fait pas de bon sens...lucide a écrit : [...]
C'est ce que je déteste le plus de la position de gauche..... Comme si il existait seulement en exploitant les autres pour s'enrichir, comme si le travail, l'archanement et les sacrifices sont des tares...
Merci d'avoir étoffer ma réponse.tuberale a écrit : [...]
Pour beaucoup s'est pourtant comme le décrit Lolilou. On ne pense pas aux individus qui pour un travail acharné gagne leur quotidien, qui s'il avère plus consistant que celui d'autrui bien tant mieux pour lui, il n'y a rien à redire. Ce sont plus état de corporations qui vont mettre la clé dans une usine pour aller en réouvrir une autre dans un pays en voie de développement en se foutant de la misère qu'ils créent des deux côtés. Mettre à la tête d'un pays un banquier qui n'a d'autre tâche que de saigner à blanc les individus pour maintenir la spéculation sur l'euro à la hausse. Une compagnie comme la White Birch qui bien qu'ayant en main l'usine la plus performante dans son domaine de tout l'Amérique, fait quand même un lockout pour aller faire du chantage auprès des paliers de gouvernement et scrapper la retraite d'employés de plus de 30 ans à son service, etc, etc..Il y a une droite qui va simplement applaudir à tout ceci........car pour eux ce sont des sacrifices que les individus doivent consentir pour que ces corporations daignent demeurer ici. Et il y a une gauche qui se dit......what the hell......ça fait pas de bon sens...
Il y a s'enrichir.....ce qui en soit est le propre de l'homme et peut être un but tout à fait normal pour chacun de ns. Et il y a s'enricher sur le dos des autres qui contrevient au bien commun tout simplement.
Très bonne question. On ne se définit pas souvent, on laisse nos opposant nous définir donc il est difficile d'avoir le goût d'appartenir a l'un ou l'autre des groupes. Il est difficile d'appartenir à l'un et à L'autre des groupe car la différence entre les deux n'est pas tant la finalité que le moyen d'y parvenir.Tibibi a écrit : Eh bien, je ne pensais pas que ma question générerait ce débat, débat très intéressant, je dois dire. Je comprends davantage ce qu'est la droite , ou ce qu'est la gauche. J'étais embarrassée de poser la question, mais je ne regrette pas maintenant. Merci à vous.![]()
Je crois que je me situe un peu partout sur l'échelle des valeurs. Pour certaine choses, je suis carrément à gauche, et pour d'autres, je penche vers la droite. Une chose est certaine, je suis pour l'harmonie, ce qui me situerait assez souvent en plein centre.
Je partage tout à fait l'esprit de l'extrait de ton texte même si c'est un peu idéaliste. (Si on pas d'idéaux et d'espoir, on a rien!tuberale a écrit : [...]
Il y a s'enrichir.....ce qui en soit est le propre de l'homme et peut être un but tout à fait normal pour chacun de ns. Et il y a s'enricher sur le dos des autres qui contrevient au bien commun tout simplement.
tuberale a écrit : [...]
Pour beaucoup s'est pourtant comme le décrie Lolilou. On ne pense pas aux individus qui pour un travail acharné gagne leur quotidien, qui s'il avère plus consistant que celui d'autrui bien tant mieux pour lui, il n'y a rien à redire. Ce sont plus état de corporations qui vont mettre la clé dans une usine pour aller en réouvrir une autre dans un pays en voie de développement en se foutant de la misère qu'ils créent des deux côtés. Mettre à la tête d'un pays un banquier qui n'a d'autre tâche que de saigner à blanc les individus pour maintenir la spéculation sur l'euro à la hausse. Une compagnie comme la White Birch qui bien qu'ayant en main l'usine la plus performante dans son domaine de tout l'Amérique, fait quand même un lockout pour aller faire du chantage auprès des paliers de gouvernement et scrapper la retraite d'employés de plus de 30 ans à son service, etc, etc..Il y a une droite qui va simplement applaudir à tout ceci........car pour eux ce sont des sacrifices que les individus doivent consentir pour que ces corporations daignent demeurer ici. Et il y a une gauche qui se dit......what the hell......ça fait pas de bon sens...
Il y a s'enrichir.....ce qui en soit est le propre de l'homme et peut être un but tout à fait normal pour chacun de ns. Et il y a s'enricher sur le dos des autres qui contrevient au bien commun tout simplement.
Jannic a écrit : [...]
C'est exactement ce dont tu parles que ma gauche à moi décrie, conspue, honnit. Dans ta description, nous sommes loin de l'individu ou d'un groupe qui bosse, qui peine sans relâche, ou qui a eu une bonne idée qu'il exploite ou encore qui a tout simplement fait de bonnes affaires, tout cela dans les règles. Ce n'est pas ce qui personnellement me heurte.
Ce qui me heurte à tel point que cela me rend malade, c'est le corporatisme désincarné, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, c'est l'ignorance et l'indifférence devant des richesses au-delà de tout entendement, c'est la vision d'un individu ou d'un groupe d'individus pour qui, à part s'enrichir, rien d'autre n'a de valeur quelque soit le prix collectif à payer - environnement, santé, appauvrissement - pour qui les lois sont avant tout faites pour être au service de ce besoin effreiné de s'enrichir, de dominer, d'exercer un pouvoir financier, économique, politique indu etc... et surtout pour qui le bien commun n'a absolument aucun sens. Là, je suis à gauche.
Dans notre microcosme de société québécoise, Desmarais et toutes ses sociétés, spécifiquement l'individu - un visage - voilà qui symbolise parfaitement mon dégoût d'une richesse qui n'a plus rien à voir avec l'autre, la ligitime. Mon dégoût s'applique alors à toute collusion politique qui, d'une façon ou d'une autre appuie, renforce, favorise directement ou indirectement le dépouillement collectif auquel on assiste, témoins impuissants. La vente secrète d'Anticosti à Petrolia-Desmarais, je l'ai en travers de la gorge rare. Je le prends personnel. Anticosti symbolise présentement, à l'échelle québécoise, le pire de ce qu'une droite sans scrupule peut faire comme ravage à une collectivité.
Il faut tout faire, selon moi, pour irradiquer ce cancer, cette gangrène. La première étape c'est de foutre Charest PM dehors. Je suis assez lucide pour savoir que ce n'est qu'une première étape, que le traitement pour redonner à ma société une part de son équilibre perdu prendra du temps, que les leaders politiques actuels ne sont pas rassembleurs, du moins, pas à première vue... que tout est complexe... Mais, puisqu'il faut commencer quelque part, je n'hésite pas une seconde à voir dans le départ de Charest, dans la défaite du parti libéral, un commencement de guérison...
Chose certaine, moi aussi je partage entièrement la tristesse de Lolilou, sa révolte, ses doutes, ses espoirs déçus, son cynisme... Je crois tout de même, au-delà de toutes nos bonnes raisons d'être cyniques, à l'importance de voter et de convaincre un maximum de citoyens d'exercer ce droit à l'élection prochaine... plus que jamais.
Merci Jannic... juste merci. Tu m'as fait pleurerJannic a écrit : [...]
C'est exactement ce dont tu parles que ma gauche à moi décrie, conspue, honnit. Dans ta description, nous sommes loin de l'individu ou d'un groupe qui bosse, qui peine sans relâche, ou qui a eu une bonne idée qu'il exploite ou encore qui a tout simplement fait de bonnes affaires, tout cela dans les règles. Ce n'est pas ce qui personnellement me heurte.
Ce qui me heurte à tel point que cela me rend malade, c'est le corporatisme désincarné, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, c'est l'ignorance et l'indifférence devant des richesses au-delà de tout entendement, c'est la vision d'un individu ou d'un groupe d'individus pour qui, à part s'enrichir, rien d'autre n'a de valeur quelque soit le prix collectif à payer - environnement, santé, appauvrissement - pour qui les lois sont avant tout faites pour être au service de ce besoin effreiné de s'enrichir, de dominer, d'exercer un pouvoir financier, économique, politique indu etc... et surtout pour qui le bien commun n'a absolument aucun sens. Là, je suis à gauche.
Dans notre microcosme de société québécoise, Desmarais et toutes ses sociétés, spécifiquement l'individu - un visage - voilà qui symbolise parfaitement mon dégoût d'une richesse qui n'a plus rien à voir avec l'autre, la ligitime. Mon dégoût s'applique alors à toute collusion politique qui, d'une façon ou d'une autre appuie, renforce, favorise directement ou indirectement le dépouillement collectif auquel on assiste, témoins impuissants. La vente secrète d'Anticosti à Petrolia-Desmarais, je l'ai en travers de la gorge rare. Je le prends personnel. Anticosti symbolise présentement, à l'échelle québécoise, le pire de ce qu'une droite sans scrupule peut faire comme ravage à une collectivité.
Il faut tout faire, selon moi, pour irradiquer ce cancer, cette gangrène. La première étape c'est de foutre Charest PM dehors. Je suis assez lucide pour savoir que ce n'est qu'une première étape, que le traitement pour redonner à ma société une part de son équilibre perdu prendra du temps, que les leaders politiques actuels ne sont pas rassembleurs, du moins, pas à première vue... que tout est complexe... Mais, puisqu'il faut commencer quelque part, je n'hésite pas une seconde à voir dans le départ de Charest, dans la défaite du parti libéral, un commencement de guérison...
Chose certaine, moi aussi je partage entièrement la tristesse de Lolilou, sa révolte, ses doutes, ses espoirs déçus, son cynisme... Je crois tout de même, au-delà de toutes nos bonnes raisons d'être cyniques, à l'importance de voter et de convaincre un maximum de citoyens d'exercer ce droit à l'élection prochaine... plus que jamais.
Mon dieu que j'aimetuberale a écrit : [...]
Pour beaucoup s'est pourtant comme le décrit Lolilou. On ne pense pas aux individus qui pour un travail acharné gagne leur quotidien, qui s'il avère plus consistant que celui d'autrui bien tant mieux pour lui, il n'y a rien à redire. Ce sont plus état de corporations qui vont mettre la clé dans une usine pour aller en réouvrir une autre dans un pays en voie de développement en se foutant de la misère qu'ils créent des deux côtés. Mettre à la tête d'un pays un banquier qui n'a d'autre tâche que de saigner à blanc les individus pour maintenir la spéculation sur l'euro à la hausse. Une compagnie comme la White Birch qui bien qu'ayant en main l'usine la plus performante dans son domaine de tout l'Amérique, fait quand même un lockout pour aller faire du chantage auprès des paliers de gouvernement et scrapper la retraite d'employés de plus de 30 ans à son service, etc, etc..Il y a une droite qui va simplement applaudir à tout ceci........car pour eux ce sont des sacrifices que les individus doivent consentir pour que ces corporations daignent demeurer ici. Et il y a une gauche qui se dit......what the hell......ça fait pas de bon sens...
Il y a s'enrichir.....ce qui en soit est le propre de l'homme et peut être un but tout à fait normal pour chacun de ns. Et il y a s'enricher sur le dos des autres qui contrevient au bien commun tout simplement.
Jannic a écrit : [...]
C'est exactement ce dont tu parles que ma gauche à moi décrie, conspue, honnit. Dans ta description, nous sommes loin de l'individu ou d'un groupe qui bosse, qui peine sans relâche, ou qui a eu une bonne idée qu'il exploite ou encore qui a tout simplement fait de bonnes affaires, tout cela dans les règles. Ce n'est pas ce qui personnellement me heurte.
Ce qui me heurte à tel point que cela me rend malade, c'est le corporatisme désincarné, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, c'est l'ignorance et l'indifférence devant des richesses au-delà de tout entendement, c'est la vision d'un individu ou d'un groupe d'individus pour qui, à part s'enrichir, rien d'autre n'a de valeur quelque soit le prix collectif à payer - environnement, santé, appauvrissement - pour qui les lois sont avant tout faites pour être au service de ce besoin effreiné de s'enrichir, de dominer, d'exercer un pouvoir financier, économique, politique indu etc... et surtout pour qui le bien commun n'a absolument aucun sens. Là, je suis à gauche.
Dans notre microcosme de société québécoise, Desmarais et toutes ses sociétés, spécifiquement l'individu - un visage - voilà qui symbolise parfaitement mon dégoût d'une richesse qui n'a plus rien à voir avec l'autre, la ligitime. Mon dégoût s'applique alors à toute collusion politique qui, d'une façon ou d'une autre appuie, renforce, favorise directement ou indirectement le dépouillement collectif auquel on assiste, témoins impuissants. La vente secrète d'Anticosti à Petrolia-Desmarais, je l'ai en travers de la gorge rare. Je le prends personnel. Anticosti symbolise présentement, à l'échelle québécoise, le pire de ce qu'une droite sans scrupule peut faire comme ravage à une collectivité.
Il faut tout faire, selon moi, pour irradiquer ce cancer, cette gangrène. La première étape c'est de foutre Charest PM dehors. Je suis assez lucide pour savoir que ce n'est qu'une première étape, que le traitement pour redonner à ma société une part de son équilibre perdu prendra du temps, que les leaders politiques actuels ne sont pas rassembleurs, du moins, pas à première vue... que tout est complexe... Mais, puisqu'il faut commencer quelque part, je n'hésite pas une seconde à voir dans le départ de Charest, dans la défaite du parti libéral, un commencement de guérison...
Chose certaine, moi aussi je partage entièrement la tristesse de Lolilou, sa révolte, ses doutes, ses espoirs déçus, son cynisme... Je crois tout de même, au-delà de toutes nos bonnes raisons d'être cyniques, à l'importance de voter et de convaincre un maximum de citoyens d'exercer ce droit à l'élection prochaine... plus que jamais.
Par rapport au système de santé, le plan de Obama c'était quoi? Parce que c'est justement ce problème me semble qu'il voulait changer, non?GI.Joe a écrit : [...]
Mon dieu que j'aime![]()
Ce qui suit est ma façon de voir et libre à qui veut d'y adhérer.
La compagnie Nortel s'est plantée et beaucoup ont perdu de l'argent. J'en connais quelqueuns. Mais cette compagnie était un fleuron de l'industrie et possédait des centaines voire des milliers de brevets. Pendant que les petits épargnants, toi, toi, toi, elle et lui avaient des parts qui ont vu leurs valeurs s'écraser et bien maintenant on vend ces brevets. Toute cette belle technologie développée par des canadiens, pouf, partie....
Research in Motion, la même chose va-t-il arriver ?
Aux states, bien que ma connaissance soit limitée, des élections s'en viennent. Le candidat républicain, Mitt Romney, a fait sa fortune en "redressant" des entreprises. C'est quoi redresser une entreprise ? C'est de maximiser les profits pour les actionnaires et si maximiser signifie de saigner les travailleurs et de revendre l'entreprise en morceaux parce que c'est plus profitable pour les actionnaires, go for it ! Quitte à réouvrir l'autre bord de la rue sous un autre nom en baissant les salaires et avantages sociaux...
Encore aux states, le système de santé, bien que privé, coûtent le double d'ici per capita, à travers les assurances. Mais ne soyez pas trop malade, genre un cancer ou autre maladie trop "coûteuse" car c'est dommage, ça se peut que vous n'obteniez pas les soins nécessaires même si vous êtes assurés. Il y a des compagnies d'assurance qui refusent systèmatiquement de payer et vous devez aller en cour pour faire valoir vos droits.... si vous ne crevez pas avant...
Et c'est ce monde qui se prépare pour nous ici....
Et si de dénoncer ces choses est d'être gauchiste et bien qu'il en soit ainsi, je suis gauchiste.
La preuve étant que malgré les faiblesses de notre système de santé, y a pas un Québécois passant ses hivers en Floride qui ne s'assure de son assurabilité ici, au sytème public.GI.Joe a écrit : [...]
Mon dieu que j'aime![]()
Ce qui suit est ma façon de voir et libre à qui veut d'y adhérer.
La compagnie Nortel s'est plantée et beaucoup ont perdu de l'argent. J'en connais quelqueuns. Mais cette compagnie était un fleuron de l'industrie et possédait des centaines voire des milliers de brevets. Pendant que les petits épargnants, toi, toi, toi, elle et lui avaient des parts qui ont vu leurs valeurs s'écraser et bien maintenant on vend ces brevets. Toute cette belle technologie développée par des canadiens, pouf, partie....
Research in Motion, la même chose va-t-il arriver ?
Aux states, bien que ma connaissance soit limitée, des élections s'en viennent. Le candidat républicain, Mitt Romney, a fait sa fortune en "redressant" des entreprises. C'est quoi redresser une entreprise ? C'est de maximiser les profits pour les actionnaires et si maximiser signifie de saigner les travailleurs et de revendre l'entreprise en morceaux parce que c'est plus profitable pour les actionnaires, go for it ! Quitte à réouvrir l'autre bord de la rue sous un autre nom en baissant les salaires et avantages sociaux...
Encore aux states, le système de santé, bien que privé, coûtent le double d'ici per capita, à travers les assurances. Mais ne soyez pas trop malade, genre un cancer ou autre maladie trop "coûteuse" car c'est dommage, ça se peut que vous n'obteniez pas les soins nécessaires même si vous êtes assurés. Il y a des compagnies d'assurance qui refusent systèmatiquement de payer et vous devez aller en cour pour faire valoir vos droits.... si vous ne crevez pas avant...
Et c'est ce monde qui se prépare pour nous ici....Et si de dénoncer ces choses est d'être gauchiste et bien qu'il en soit ainsi, je suis gauchiste.
oui son plan initial, mais me semblait qu'il avait réussi à en faire passer une partie quand même... je déteste les républicains. Ça m'a fait suer quand les démocrates ont perdu la majorité du sénat. Depuis, leur seul but est d'empêcher Obama de faire ce qu'il veut faire pour améliorer la vie de milliers de personnes.GI.Joe a écrit : [...]
Les républicains ont bloqué le plan Obama au sénat ( si je me trompe pas).
Encore une fois...Jannic a écrit : [...]
La preuve étant que malgré les faiblesses de notre système de santé, y a pas un Québécois passant ses hivers en Floride qui ne s'assure de son assurabilité ici, au sytème public.
J'estime que nous avions, comme société, depuis 40 ans, trouvé une équilibre social justement qui faisait de nous, en Amérique, une démocratie enviable. Un modèle même.
Je préfère payer des impôts et vivre dans une société la plus juste possible pour l'ensemble à une espèce de free for all où, au nom d'une supposée liberté de marché, on livre aux plus offrants la richesse collective . Les pays du Nord réussissent à maintenir leur sociale démocratie malgré les déboires provoqués, disons-le, par des empires financiers, des banques intiatiables, des richissimes sans conscience aucune. Alors, nous ici, si on vise avant tout une saine gestion publique - décourageant au premier chef toutes les malveillances - tenant compte oui, du contexte économique difficile certes - provoqué, faut-il le rappeler - mais, en faisant tout notre possible en même temps pour préserver égalité de chance - c'est ça la sociale démocratie et non, comme on peut se plaire à le laisser penser, le nivellement par le bas - nous retrouvrons cet équilibre perdu.
Idéaliste? Je l'espère! Sinon, c'est le repli sur soi autrement appelé «la loi de la jungle - le far west économique». Non! Merci pour moi!
Voilà, également, un gouvernent à tendance corrompu ne devrait jamais rester au pouvoir plus de deux mandats.... Bcp trop dangereux à la longue car les contacts, les tentacules sont très cristallisées. Bref, c'est peut-être idéaliste de croire qu'on peut aspirer à autre chose comme monde, comme province... Mais j'aime encore mieux pour ma part l'idéalisme au cynisme.Jannic a écrit : [...]
C'est exactement ce dont tu parles que ma gauche à moi décrie, conspue, honnit. Dans ta description, nous sommes loin de l'individu ou d'un groupe qui bosse, qui peine sans relâche, ou qui a eu une bonne idée qu'il exploite ou encore qui a tout simplement fait de bonnes affaires, tout cela dans les règles. Ce n'est pas ce qui personnellement me heurte.
Ce qui me heurte à tel point que cela me rend malade, c'est le corporatisme désincarné, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, c'est l'ignorance et l'indifférence devant des richesses au-delà de tout entendement, c'est la vision d'un individu ou d'un groupe d'individus pour qui, à part s'enrichir, rien d'autre n'a de valeur quelque soit le prix collectif à payer - environnement, santé, appauvrissement - pour qui les lois sont avant tout faites pour être au service de ce besoin effreiné de s'enrichir, de dominer, d'exercer un pouvoir financier, économique, politique indu etc... et surtout pour qui le bien commun n'a absolument aucun sens. Là, je suis à gauche.
Dans notre microcosme de société québécoise, Desmarais et toutes ses sociétés, spécifiquement l'individu - un visage - voilà qui symbolise parfaitement mon dégoût d'une richesse qui n'a plus rien à voir avec l'autre, la ligitime. Mon dégoût s'applique alors à toute collusion politique qui, d'une façon ou d'une autre appuie, renforce, favorise directement ou indirectement le dépouillement collectif auquel on assiste, témoins impuissants. La vente secrète d'Anticosti à Petrolia-Desmarais, je l'ai en travers de la gorge rare. Je le prends personnel. Anticosti symbolise présentement, à l'échelle québécoise, le pire de ce qu'une droite sans scrupule peut faire comme ravage à une collectivité.
Il faut tout faire, selon moi, pour irradiquer ce cancer, cette gangrène. La première étape c'est de foutre Charest PM dehors. Je suis assez lucide pour savoir que ce n'est qu'une première étape, que le traitement pour redonner à ma société une part de son équilibre perdu prendra du temps, que les leaders politiques actuels ne sont pas rassembleurs, du moins, pas à première vue... que tout est complexe... Mais, puisqu'il faut commencer quelque part, je n'hésite pas une seconde à voir dans le départ de Charest, dans la défaite du parti libéral, un commencement de guérison...
Chose certaine, moi aussi je partage entièrement la tristesse de Lolilou, sa révolte, ses doutes, ses espoirs déçus, son cynisme... Je crois tout de même, au-delà de toutes nos bonnes raisons d'être cyniques, à l'importance de voter et de convaincre un maximum de citoyens d'exercer ce droit à l'élection prochaine... plus que jamais.
:Jap:GI.Joe a écrit : [...]
Mon dieu que j'aime![]()
Ce qui suit est ma façon de voir et libre à qui veut d'y adhérer.
La compagnie Nortel s'est plantée et beaucoup ont perdu de l'argent. J'en connais quelqueuns. Mais cette compagnie était un fleuron de l'industrie et possédait des centaines voire des milliers de brevets. Pendant que les petits épargnants, toi, toi, toi, elle et lui avaient des parts qui ont vu leurs valeurs s'écraser et bien maintenant on vend ces brevets. Toute cette belle technologie développée par des canadiens, pouf, partie....
Research in Motion, la même chose va-t-il arriver ?
Aux states, bien que ma connaissance soit limitée, des élections s'en viennent. Le candidat républicain, Mitt Romney, a fait sa fortune en "redressant" des entreprises. C'est quoi redresser une entreprise ? C'est de maximiser les profits pour les actionnaires et si maximiser signifie de saigner les travailleurs et de revendre l'entreprise en morceaux parce que c'est plus profitable pour les actionnaires, go for it ! Quitte à réouvrir l'autre bord de la rue sous un autre nom en baissant les salaires et avantages sociaux...
Encore aux states, le système de santé, bien que privé, coûtent le double d'ici per capita, à travers les assurances. Mais ne soyez pas trop malade, genre un cancer ou autre maladie trop "coûteuse" car c'est dommage, ça se peut que vous n'obteniez pas les soins nécessaires même si vous êtes assurés. Il y a des compagnies d'assurance qui refusent systèmatiquement de payer et vous devez aller en cour pour faire valoir vos droits.... si vous ne crevez pas avant...
Et c'est ce monde qui se prépare pour nous ici....
Et si de dénoncer ces choses est d'être gauchiste et bien qu'il en soit ainsi, je suis gauchiste.
Placeress a écrit : [...]
Voilà, également, un gouvernent à tendance corrompu ne devrait jamais rester au pouvoir plus de deux mandats.... Bcp trop dangereux à la longue car les contacts, les tentacules sont très cristallisées. Bref, c'est peut-être idéaliste de croire qu'on peut aspirer à autre chose comme monde, comme province... Mais j'aime encore mieux pour ma part l'idéalisme au cynisme .