La grève étudiante
Black Bloc et carré rouge
Depuis des semaines, les débats font rage au sujet du «Black Bloc», soit ce qu’on désigne comme des «groupuscules anarchistes» de «casseurs» «masqués, cagoulés et vêtus de noir et qui brandissent des drapeaux noirs». À plusieurs reprises en manifestation, j’ai vu des manifestants invectiver et s’en prendre physiquement à des membres du Black Bloc, au nom de la non-violence.
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Dernière modification par Anya le dim. avr. 29, 2012 10:09 am, modifié 2 fois.
Entrevue avec Gabriel Nadeau Dubois
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Pourtant, Pépin, Charbonneau et Laberge ont fait une année de prison pour avoir incité leurs membres à défier une injonction. Ça prenait du courage pour aller au bout de sa pensée...tennisman a écrit : Puisque plusieurs personnes ici ont exprimé leur opinion sur les leaders étudiants, je me permets de vous transmettre la mienne.
Pour moi, LBB, c'est une main de fer dans un gant de velours. Lorsqu'on écoute ses interventions, on constate qu'il part tout en douceur puis arrive avec une position très solide et très ferme.
Il sait rallier les gens. Il se dirige en droit et fera sûrement un excellent avocat.
Je le trouve courageux et je l'admire
Quant à GND, je le trouve transparent, extraordinairement intelligent et respectueux et d'une fidélité indéfectible à son rôle dans son association.
Je le trouve courageux, je l'admire et si j'étais riche - des mécênes paient des millions pour payer un instrument à de jeunes prodiges - je lui paierais un avocat pour intenter une poursuite contre le ministre Dutil.
Je le trouve courageux et je l'admire.
En ce qui concerne Martine Desjardins, je la trouve solide comme le roc de Gibraltar. Elle m'apparaît être celle qui cimente le lien entre tous. Mais elle est une fille et selon moi on sous-estime son rôle et ses énormes capacités.
Je la trouve courageuse et je l'admire.
Finalement j'ajouterais ceci: pendant que toute la population condamnait la corruption dans le domaine de la construction et restait confortablement assis chez eux, population dont je fais partie, ces jeunes dénoncent le même phénomène dans les universités, se tiennent debout, argumentent intelligemment et prennent la rue pour affirmer leur point de vue et certains trouvent le moyen de les traiter de tous les noms. Désolant!
J'ai dit à quelques reprises sur le DB que j'admirais ces jeunes. Aujourd'hui j'ajoute que je les aime parce qu'ils me font réfléchir et SURTOUT parce qu'ils ont le courage que nous n'avons pas eu.
Nous nous sommes battus pour faire baisser les ratios dans les classes afin de donner un meilleur support aux jeunes que nous côtoyions et nous avons été obligés de le faire à coup d'injonctions et de loi toutes aussi sévères les unes que les autres. Nous y sommes parvenus sans casser de vitres, sans menacer et sans défier la loi. Nous avons bien tenté de les défier mais nous nous sommes ramassés avec des subpoenas nous enjoignant le retour au travail sinon... amende et peine de prison. Avons-nous été lâches de ne pas respecter la loi ou défier l'injonction?
Nous avons coupé 20% (avouons que c'est légèrement plus significatif que le maigre 77 $ que le gouvernement leur demande présentement) de notre salaire dans les années '80 sous prétexte que nous devions redorer les finances publiques. Il nous auraient fallu marcher dans la rue, vandaliser, détruire pour signifier notre désaccord? Le fait de subir la loi au lieu de la contester énergiquement nous rend lâches et pleutres?
Je n'ai surement pas la même définition du courage que toi et je me questionne aussi depuis que je vois agir les étudiants. Il m'arrive parfois de penser que nous avons sans doute agi par peur des représailles ou manque de courage... Cependant, je réfléchis sur le sens du mot démocratie et le respect de la loi. J'ai une sérieuse contorsion à y apporter quand je lis que seulement 35% des étudiants revendiquent dans la rue présentement alors que 65% terminent leur session tranquillement(lu dans La Presse d'hier). J'ai aussi lu, vu et entendu que le juge Dumas a accordé une injonction à certains cégépiens sherbrookois afin qu'ils puissent reprendre leurs cours jeudi dernier et qu'il était interdit de manifester sur les terrains du CEGEP. Pourtant, vendredi matin, des manifestants ont bloqué les accès (elles doivent bien être situés sur le terrain) du Collège sans en encourir la moindre peine. Faut-il que je m'émerveille devant leur désobéissance civile?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Je vais reposer la même question que je pose depuis quelques semaines. Comment se fait-il que 35 ou 40% des étudiants manifestent dans la rue alors que les autres terminent tranquillement leur session?fleurissimo a écrit : Lucide, quand vous dites que 50% des étudiants se tiennent debout devant leurs compères intimidants. Qu'ils sont nos leaders de demain.
Je pose la question: "ou diable étaient-ils au début quand des assemblées d'établissement étaient convoquées?"
Pas intéressés? Autre chose à faire que ces niaiseries? (entendu)
Et voilà qu'ils se retrouvent à demander des injonctions sans s'être impliqués AVANT. Et maintenant il semble qu'ils aient peur? FTQ construction et assemblée étudiante, me semble qu'il y a une différence.
Bof! Je suis pas plus certaine que nos leaders de demain soient parmi ces gens.
Si tu as le droit de manifester librement, as-tu le droit aussi de suivre ton cours librement quand tu n'es pas d'accord avec la minorité?
Je ne parviens pas à comprendre le fonctionnement de cette nouvelle démocratie... Je lisais dans La Presse d'hier que 176 701 (36,04 %) étudiants sur un total de 485 832 sont en grève présentement. J'entends les leaders étudiants pourfendent les gens en leur signifiant que la démocratie s'exprime... Je ne comprends pas.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Hommage aux citoyens inconnus
Richard Martineau - Journal de Montréal
Richard Martineau - Journal de Montréal
http://www.journaldequebec.com/2012/04/ ... s-inconnus" onclick="window.open(this.href);return false;Hier, je disais que maintenant, pour être écouté et reconnu, il faut grimper dans les rideaux, crier plus fort que les autres et faire du grabuge.
Eh bien, aujourd’hui, j’aimerais rendre hommage aux citoyens qui refusent de se comporter de cette manière, aux travailleurs respectueux des lois dont on ne parle jamais et qu’on ne voit jamais à la télévision.
BLOQUÉS SUR L’AUTOROUTE
Chapeau aux gens qui se lèvent tôt et qui bossent, aux travailleurs qui donnent 40 % de leur salaire au gouvernement pour que les jeunes puissent fréquenter l’université à bas prix, aux étudiants qui étudient, aux enseignants qui enseignent.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
On fait quoi, là ?
Benoît Aubin - Journal de Québec
Benoît Aubin - Journal de Québec
http://m.journaldequebec.com/2012/04/28 ... t-quoi-la-" onclick="window.open(this.href);return false;Pierre Bourgault, génial leader de gauche des années 1970, donnait cet avertissement à ses jeunes disciples trop impatients de changer la société : « Ce n’est pas tout d’avoir raison, il faut aussi gagner les batailles. »
C’est un brin de sagesse stratégique sur lequel le mouvement étudiant aurait intérêt à méditer ces jours-ci, alors qu’il s’apprête à procéder à un scrutin qui sera lourd de conséquences pour chacun de ses membres, pour leur mouvement rouge naissant et pour l’ensemble du Québec.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Denise Bombardier dans Le Devoir:
http://www.ledevoir.com/societe/educati ... e-accroire" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.ledevoir.com/societe/educati ... e-accroire" onclick="window.open(this.href);return false;
Et si toutes les analyses, toutes les opinions publiées, déclarées, affirmées comme parole d’Évangile rataient la cible sur la crise actuelle au Québec ? Et si Ross Finnie, chercheur à l’Université d’Ottawa dont l’objet d’étude porte sur l’accessibilité à l’université, avait raison ? Ses recherches l’amènent à conclure que ça n’est pas d’abord par manque d’argent au Québec qu’on ne va pas à l’université mais bien plutôt à cause du peu d’importance que l’on accorde à l’éducation supérieure. Cette semaine, on pouvait lire dans La Presse des chiffres du professeur Finnie qui, sauf aveuglement, déstabilisent. En comparant le revenu parental en Ontario et au Québec, on est à même de découvrir une réalité brutale.
Dans la tranche des revenus familiaux entre 5000 $ et 25 000 $, 39 % des jeunes en Ontario vont à l’université contre 18 % au Québec. Entre 25 000 $ et 50 000 $, 34 % des jeunes en Ontario fréquentent l’université contre 20 % au Québec. De 50 000 $ à 75 000 $, les étudiants universitaires sont 43 % en Ontario et 28 % au Québec. Et même au-dessus de 100 000 $ de revenu parental, l’Ontario domine avec 62 % d’étudiants contre 55 % au Québec.
Des chiffres encore ? Parmi les jeunes de 22 ans à travers le Canada, 42 % au Canada anglais fréquentent l’université alors qu’au Québec ils ne sont que 30 %. Des chiffres encore ? Il en coûte en moyenne 20 404 $ au Canada anglais pour obtenir un diplôme universitaire alors qu’au Québec le chiffre est de 6504 $.
Depuis onze semaines, les tenants du gel des droits, dont une partie non négligeable revendique en fait la gratuité totale jusqu’à l’université, nous expliquent que tout dégel sera catastrophique, socialement criminel, pour les jeunes de milieux défavorisés ou de la petite classe moyenne qui ne pourront plus espérer voir les portes du haut savoir s’ouvrir devant eux. Pourquoi l’argent serait-il au Québec la première ou l’unique explication de la plus faible fréquentation universitaire, alors que nos droits de scolarité sont les plus bas ?
Et si l’éducation si chère aux Québécois depuis la Révolution tranquille n’était en fait qu’une valeur de façade qu’on fait brandir comme le drapeau ou la langue, si malmenée par ailleurs ? Dans une chronique antérieure, nous avions cité des Anglo-Québécois qui constataient les différences de mentalité entre francophones et anglophones sur cette question. Les parents anglophones avaient tendance, disaient-ils, à aider leurs enfants soit en assurant de les prendre en charge à la maison jusqu’à la fin de leur diplôme, soit en les aidant financièrement s’ils en avaient les moyens. Ces propos avaient suscité des réactions scandalisées de la part de lecteurs incapables d’accepter qu’on mette en doute le supposé culte voué à l’éducation tel que claironné sur les toits.
Répétons-le encore et toujours. Les gens instruits suscitent de la méfiance dans une partie importante de la population. La culture s’affiche mal ou alors elle doit revêtir les oripeaux d’un populisme certain. Des intellectuels qui s’expriment dans une langue soutenue, citant des auteurs classiques, ou pire encore, utilisant un vocabulaire recherché, sont vite considérés comme snobs ou prétentieux. Le Devoir à cet égard est perçu comme élitiste et de ce fait inaccessible à plusieurs simplement parce que, de plus, il s’abstient de pratiquer un sensationnalisme tendance pop branché dans ses pages.
L’éducation n’est pas au coeur de nos préoccupations, tant s’en faut. La preuve en est que c’est l’argent, et non le contenu des cours, les failles de la formation générale, la qualité des diplômes, des maîtres et des gestionnaires et les exigences pédagogiques, qui a présidé à ce boycottage des cours qu’on s’acharne à appeler « grève », onze semaines, quarante millions de dollars et quelques émeutes plus tard.
Mais pourquoi donc les jeunes Québécois fréquentent-ils moins l’université que les jeunes du Canada anglais même lorsqu’ils sont issus de milieux favorisés ? Le goût d’apprendre, le désir du dépassement de soi, la curiosité intellectuelle, l’ambition ne leur seraient donc pas transmis avec suffisamment de conviction par les parents, l’école et la société tout entière. Ne faut-il pas établir aussi un lien entre ce déficit, culturel à vrai dire, et le taux de décrochage scolaire si lamentablement élevé ? Serait-ce le poids du passé où nous étions porteurs d’eau, comme le chante Félix, qui pèse encore malgré la Révolution tranquille, fer de lance de la révolution éducative dont on croyait qu’elle transformerait à jamais notre rapport à la connaissance sans laquelle un peuple n’a pas d’avenir enchanté ?
Le plus triste dans cette décompression sociale dont nous sommes témoins et qui transforme certains étudiants en émeutiers, c’est de constater que des jeunes de vingt ans s’autoflagellent de la sorte, assurés qu’ils sont de défendre des idéaux. Car il est évident qu’en faisant sauter leur session, perdant ainsi leur emploi d’été, ils compromettent ou retardent leur entrée dans le monde du travail, c’est-à-dire dans la vie adulte. Le gouvernement aurait cédé à leur demande de gel dans les premiers jours qu’ils seraient rentrés en classe et que la CLASSE n’aurait pu connaître l’enivrement actuel de préparer le grand soir sous les bravos des nostalgiques de 1968, ces « adulescents » qui refusent le dur principe de réalité.
Parlons chiffres alors.
Le 22 mars dernier, 302 000 étudiants étaient en grève. Ils n'étaient sûrement pas pour la hausse des droits de scolarité.
De plus, de nombreuses autres associations, bien que n'ayant pas voté pour la grève, se sont prononcées contre la hausse.
Mes voisins, c'est un jeune couple qui a deux jeunes enfants.
Ils veulent poursuivre leurs études.
Ils portent le carré rouge.
Pour lier la violence aux grévistes. on repassera.
Même le chef de la SPMV ne le fait pas.
Je ne conteste pas le courage des gens qui ont fait des luttes antérieures, luttes d'ailleurs qui ne se sont pas toutes faites avec du pain et des roses. C'est une loi spéciale qui a imposé la coupure de 20%, loi qui a été par la suite jugée inconstitutionnelle.
Quand je parle de courage, je parle de dénoncer les malversations dans les universités aujourd'hui.
Le 22 mars dernier, 302 000 étudiants étaient en grève. Ils n'étaient sûrement pas pour la hausse des droits de scolarité.
De plus, de nombreuses autres associations, bien que n'ayant pas voté pour la grève, se sont prononcées contre la hausse.
Mes voisins, c'est un jeune couple qui a deux jeunes enfants.
Ils veulent poursuivre leurs études.
Ils portent le carré rouge.
Pour lier la violence aux grévistes. on repassera.
Même le chef de la SPMV ne le fait pas.
Je ne conteste pas le courage des gens qui ont fait des luttes antérieures, luttes d'ailleurs qui ne se sont pas toutes faites avec du pain et des roses. C'est une loi spéciale qui a imposé la coupure de 20%, loi qui a été par la suite jugée inconstitutionnelle.
Quand je parle de courage, je parle de dénoncer les malversations dans les universités aujourd'hui.
Avec toute la liberté de presse d'aujourd'hui, il aurait été facile de dénoncer les malversités des universités sans cesser d'aller en cours. Ils auraient été appuyés par la majorité de la population. Des belles marches pacifiques au centre ville pendant le Festival de Jazz ou autres festivals, crois moi qu'ils auraient été invité a discuter ..... mais de toute facon la greve n'est pas la mauvaise gestion des universités, la ministre a toute suite accepté de faire un comité comprenant des étudiants des le début de la greve.... la greve est pour le gel des frais de scolarité.tennisman a écrit : Parlons chiffres alors.
Le 22 mars dernier, 302 000 étudiants étaient en grève. Ils n'étaient sûrement pas pour la hausse des droits de scolarité.
De plus, de nombreuses autres associations, bien que n'ayant pas voté pour la grève, se sont prononcées contre la hausse.
Mes voisins, c'est un jeune couple qui a deux jeunes enfants.
Ils veulent poursuivre leurs études.
Ils portent le carré rouge.
Pour lier la violence aux grévistes. on repassera.
Même le chef de la SPMV ne le fait pas.
Je ne conteste pas le courage des gens qui ont fait des luttes antérieures, luttes d'ailleurs qui ne se sont pas toutes faites avec du pain et des roses. C'est une loi spéciale qui a imposé la coupure de 20%, loi qui a été par la suite jugée inconstitutionnelle.
Quand je parle de courage, je parle de dénoncer les malversations dans les universités aujourd'hui.
- fleurissimo
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1731
- Inscription : sam. juil. 31, 2004 12:00 am
Beepo, tout ce que vous racontez, je l'ai vécu, j'ai perdu ce fameux 20% de salaire, j'ai perdu deux ans d'ancienneté, j'ai payé l'amende qui allait avec. Des grèves je connais. Mais lors des votes, on y était tous. Plusieurs établissements ne suivaient pas car ils votaient contre la grève. C'est ça la démocratie. Mais ce qu'on a gagné était-ce grâce à eux où a nous? Et pourtant, ils en ont bénéficié eux aussi.
Et savez vous quoi? Le souvenir qui m'est resté de tout ça, c'est notre solidarité malgré les autres. On a même eu des scabs et je vous dis pas le climat qu'il y a eu dans la cabane après.
Fait qu'à Sherbrooke, la direction fait bien de suspendre. C'est par la démocratie tout court qu'ils y parviendront, pas par injonction.
Exemple, au cegep de Ste-Foy (CLASSE) ils ont voté contre la hausse mais contre la grève, alors tout continue comme si de rien était. C'est ben correct. Ils manifestent de temps en temps. Je le répète c'est la démocratie.
Fait que le rapport 35%/65%, pour moi ne représente rien. Une partie du 65% sont des étudiants qui "attendent" selon moi.
Il y a aussi ceux qui sont pour la hausse et c'est leur droit.S'ils ont voté oui à la hausse et non a la grève, c'est ben correct aussi. Mais je doute qu'ils soient si nombreux dans ce 65%.
Et savez vous quoi? Le souvenir qui m'est resté de tout ça, c'est notre solidarité malgré les autres. On a même eu des scabs et je vous dis pas le climat qu'il y a eu dans la cabane après.
Fait qu'à Sherbrooke, la direction fait bien de suspendre. C'est par la démocratie tout court qu'ils y parviendront, pas par injonction.
Exemple, au cegep de Ste-Foy (CLASSE) ils ont voté contre la hausse mais contre la grève, alors tout continue comme si de rien était. C'est ben correct. Ils manifestent de temps en temps. Je le répète c'est la démocratie.
Fait que le rapport 35%/65%, pour moi ne représente rien. Une partie du 65% sont des étudiants qui "attendent" selon moi.
Il y a aussi ceux qui sont pour la hausse et c'est leur droit.S'ils ont voté oui à la hausse et non a la grève, c'est ben correct aussi. Mais je doute qu'ils soient si nombreux dans ce 65%.
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
Misstress a écrit : [...]
Ben là... elle a 30 ans et elle est au doctorat... c'est jeune 30 ans pour faire un doctorat c'est pas comme si elle c'était pogné le beigne pendant 10 ans... Je pense qu'elle peut parler d'inaccessibilité aux études parce que rendu là elle a du dépensé plus de 40 000$ de frais de scolarité ... Elle est consciente que ce genre de cursus est plus difficile dans une situation où tu n'as pas de gros revenu... J'ai plusieurs collègues qui n'ont pas poursuit à la maîtrise et au doctorat car ils n'ont pas réussi à avoir des bourses d'excellences des grands organismes subventionnaires, ce qui faisait en sorte qu'avec leur emploi à temps partiel et leur prêts et bourses, ils seraient sortie avec plus de 50 000$ de dettes d'études..... C'est un pensez-y bien.
J'ai jamais dit qu'elle s'était pognée le beigne..... et il me semble avoir lue qu'elle a travaillé et qu'elle n'a pas de dettes d'études.
On parle plutot d'accessibilité....
fleurissimo a écrit : Lucide, quand vous dites que 50% des étudiants se tiennent debout devant leurs compères intimidants. Qu'ils sont nos leaders de demain.
Je pose la question: "ou diable étaient-ils au début quand des assemblées d'établissement étaient convoquées?"
Pas intéressés? Autre chose à faire que ces niaiseries? (entendu)
Et voilà qu'ils se retrouvent à demander des injonctions sans s'être impliqués AVANT. Et maintenant il semble qu'ils aient peur? FTQ construction et assemblée étudiante, me semble qu'il y a une différence.
Bof! Je suis pas plus certaine que nos leaders de demain soient parmi ces gens.
Au début, ils étaient présents... Des votes de greve avec majorité de 2 a Sherbrooke entre autres.
Ici a St-Jean, des majorités de 25 et une dont le premier recomptage donnait contre la greve et ou on a recompté pour arriver a 19 de majorité. Des étudiants qui montent au micro pour se faire chahuter ou intimider ou on les enterre pendant qu'ils parlent.... Pas pour rien que les associations refusent le vote électronique secret....
Faut t'il avoir une grande gueule pour etre un leader ... je crois pas!
fleurissimo a écrit : Beepo, tout ce que vous racontez, je l'ai vécu, j'ai perdu ce fameux 20% de salaire, j'ai perdu deux ans d'ancienneté, j'ai payé l'amende qui allait avec. Des grèves je connais. Mais lors des votes, on y était tous. Plusieurs établissements ne suivaient pas car ils votaient contre la grève. C'est ça la démocratie. Mais ce qu'on a gagné était-ce grâce à eux où a nous? Et pourtant, ils en ont bénéficié eux aussi.
Et savez vous quoi? Le souvenir qui m'est resté de tout ça, c'est notre solidarité malgré les autres. On a même eu des scabs et je vous dis pas le climat qu'il y a eu dans la cabane après.
Fait qu'à Sherbrooke, la direction fait bien de suspendre. C'est par la démocratie tout court qu'ils y parviendront, pas par injonction.
Exemple, au cegep de Ste-Foy (CLASSE) ils ont voté contre la hausse mais contre la grève, alors tout continue comme si de rien était. C'est ben correct. Ils manifestent de temps en temps. Je le répète c'est la démocratie.
Fait que le rapport 35%/65%, pour moi ne représente rien. Une partie du 65% sont des étudiants qui "attendent" selon moi.
Il y a aussi ceux qui sont pour la hausse et c'est leur droit.S'ils ont voté oui à la hausse et non a la grève, c'est ben correct aussi. Mais je doute qu'ils soient si nombreux dans ce 65%.
Bien moi c'est la greve étudiante que j'ai vécu .... en 1976 ou 1977... en fait il y a eu lock out... Je me souviens aussi d'avoir voté contre cette grêve et les bêtises verbales recues quand je me suis présentée au micro.
Menée par notre président de l'AGE qui a fini par se faire mettre dehors du Cegep apres 7 ans sans même avoir fini son diplome. Je me souviens que cette grève était soutenu par les sciences humaines ou sociales qui ont eux fini leur session en remettant des travaux qu'ils pouvaient faire de la maison tout en travaillant pendant que nous avons assisté a nos cours de physique, chimie et math tous les soirs de semaine avec des examens le samedi matin dans la cafétéria jusqu'au milieu juin.
Je me souviens comment je suis rentrée a l'université completement nulle en travaux pratiques parce nous avons skippé tout les laboratoires, comment j'ai du mettre les bouchées doubles pour retrouver le standard de ceux et celles qui n'avaient pas fait la grève.
Je me souviens de tout ca et absolument pas du motif de cette greve ( hausse des frais, prets et bourses ...???)
- fleurissimo
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1731
- Inscription : sam. juil. 31, 2004 12:00 am
Non, faut être rassembleur.lucide a écrit : [...]
Faut t'il avoir une grande gueule pour etre un leader ... je crois pas!
Et chez vous, il semble que les contre n'étaient pas suffisamment présents pour faire valoir leur point de vue.
Démocratie je dis toujours.
Sur le lot, il devait sûrement y en avoir un (leader potentiel) mais il ne s'est pas levé. Si ceux qui se sont présenté au micro disaient je,me,moi, c'est sur que leur discours ne durait pas longtemps. C'est NOUS qu'il faut dire. Et être sur qu'il y a un NOUS derrière.
Je ne veux surtout pas être méprisante, surtout pas, mais c'est leur apprentissage de la chose politique.
Restera toujours quelque chose, ils auront appris, même s'il y a des séquelles comme une surcharge de travail par après.
Savez quoi? Je ne suis pas si inquiète pour les sessions.
Un feeling comme ça.
[color=#0000FF][b]le hasard ne fait toujours que la moitié du chemin[/b][/color]
Intimidation: Line Beauchamp remixée par la grève étudiante
Il y a un mois, la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, enregistrait une vidéo dans le cadre d'un concours contre le phénomène de l'intimidation.
Un internaute a eu l'idée d'utiliser la vidéo, mais d'y plaquer des images de manifestations étudiantes réprimées par les forces policières. À la fois démagogique et réussi..
http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/04 ... ada-quebec" onclick="window.open(this.href);return false;
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=reonkZiBEvU[/youtube]
Il y a un mois, la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, enregistrait une vidéo dans le cadre d'un concours contre le phénomène de l'intimidation.
Un internaute a eu l'idée d'utiliser la vidéo, mais d'y plaquer des images de manifestations étudiantes réprimées par les forces policières. À la fois démagogique et réussi..
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Les grévistes québécois suscitent l'intérêt à l'échelle internationale
CP | Par Stefani Forster, La Presse Canadienne
Au cours des derniers jours, les manifestations étudiantes au Québec ont reçu une couverture de certains médias français — tels Le Monde et l'Agence France-Presse —, en plus d'autres en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, notamment sur les ondes de CNN. Même la chaîne arabe Al Jazeera en a parlé.
Un blogue du New York Times laissait entendre que les frais de scolarité et les dettes d'étudiants deviendront un thème central du président américain, Barack Obama, dans sa campagne à sa propre réélection. Les étudiants «canadiens-français» étaient cités comme un exemple du débat sur les frais de scolarité s'inscrivant dans un cri du coeur international dénonçant le coût élevé de l'éducation.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/04 ... ada-quebec" onclick="window.open(this.href);return false;
CP | Par Stefani Forster, La Presse Canadienne
Au cours des derniers jours, les manifestations étudiantes au Québec ont reçu une couverture de certains médias français — tels Le Monde et l'Agence France-Presse —, en plus d'autres en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, notamment sur les ondes de CNN. Même la chaîne arabe Al Jazeera en a parlé.
Un blogue du New York Times laissait entendre que les frais de scolarité et les dettes d'étudiants deviendront un thème central du président américain, Barack Obama, dans sa campagne à sa propre réélection. Les étudiants «canadiens-français» étaient cités comme un exemple du débat sur les frais de scolarité s'inscrivant dans un cri du coeur international dénonçant le coût élevé de l'éducation.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2012/04 ... ada-quebec" onclick="window.open(this.href);return false;
Ce que j'ai vécu ici, en Estrie, est différent de ce que vous écrivez. Même si à mon école nous étions contre la grève et que l'ensemble des enseignants de l'estrie étaient pour, nous avons dû fermer l'école puisque nous avions été battus au scrutin. C'est ça la démocratie. Tu perds le vote, tu suis la majorité.fleurissimo a écrit : Beepo, tout ce que vous racontez, je l'ai vécu, j'ai perdu ce fameux 20% de salaire, j'ai perdu deux ans d'ancienneté, j'ai payé l'amende qui allait avec. Des grèves je connais. Mais lors des votes, on y était tous. Plusieurs établissements ne suivaient pas car ils votaient contre la grève. C'est ça la démocratie. Mais ce qu'on a gagné était-ce grâce à eux où a nous? Et pourtant, ils en ont bénéficié eux aussi.
Et savez vous quoi? Le souvenir qui m'est resté de tout ça, c'est notre solidarité malgré les autres. On a même eu des scabs et je vous dis pas le climat qu'il y a eu dans la cabane après.
Fait qu'à Sherbrooke, la direction fait bien de suspendre. C'est par la démocratie tout court qu'ils y parviendront, pas par injonction.
Exemple, au cegep de Ste-Foy (CLASSE) ils ont voté contre la hausse mais contre la grève, alors tout continue comme si de rien était. C'est ben correct. Ils manifestent de temps en temps. Je le répète c'est la démocratie.
Fait que le rapport 35%/65%, pour moi ne représente rien. Une partie du 65% sont des étudiants qui "attendent" selon moi.
Il y a aussi ceux qui sont pour la hausse et c'est leur droit.S'ils ont voté oui à la hausse et non a la grève, c'est ben correct aussi. Mais je doute qu'ils soient si nombreux dans ce 65%.
Et présentement, selon ce que j'ai lu hier, 65% des étudiants sont à terminer leur session. Faut croire que la hausse ne les chicote pas trop trop.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
tennisman a écrit : Puisque plusieurs personnes ici ont exprimé leur opinion sur les leaders étudiants, je me permets de vous transmettre la mienne.
Pour moi, LBB, c'est une main de fer dans un gant de velours. Lorsqu'on écoute ses interventions, on constate qu'il part tout en douceur puis arrive avec une position très solide et très ferme.
Il sait rallier les gens. Il se dirige en droit et fera sûrement un excellent avocat.
Je le trouve courageux et je l'admire
Quant à GND, je le trouve transparent, extraordinairement intelligent et respectueux et d'une fidélité indéfectible à son rôle dans son association.
Je le trouve courageux, je l'admire et si j'étais riche - des mécênes paient des millions pour payer un instrument à de jeunes prodiges - je lui paierais un avocat pour intenter une poursuite contre le ministre Dutil.
Je le trouve courageux et je l'admire.
En ce qui concerne Martine Desjardins, je la trouve solide comme le roc de Gibraltar. Elle m'apparaît être celle qui cimente le lien entre tous. Mais elle est une fille et selon moi on sous-estime son rôle et ses énormes capacités.
Je la trouve courageuse et je l'admire.
Finalement j'ajouterais ceci: pendant que toute la population condamnait la corruption dans le domaine de la construction et restait confortablement assis chez eux, population dont je fais partie, ces jeunes dénoncent le même phénomène dans les universités, se tiennent debout, argumentent intelligemment et prennent la rue pour affirmer leur point de vue et certains trouvent le moyen de les traiter de tous les noms. Désolant!
J'ai dit à quelques reprises sur le DB que j'admirais ces jeunes. Aujourd'hui j'ajoute que je les aime parce qu'ils me font réfléchir et SURTOUT parce qu'ils ont le courage que nous n'avons pas eu.
Une tonne de

.fleurissimo a écrit : [...]
Non, faut être rassembleur.
Et chez vous, il semble que les contre n'étaient pas suffisamment présents pour faire valoir leur point de vue.
Démocratie je dis toujours.
Sur le lot, il devait sûrement y en avoir un (leader potentiel) mais il ne s'est pas levé. Si ceux qui se sont présenté au micro disaient je,me,moi, c'est sur que leur discours ne durait pas longtemps. C'est NOUS qu'il faut dire. Et être sur qu'il y a un NOUS derrière.
Je ne veux surtout pas être méprisante, surtout pas, mais c'est leur apprentissage de la chose politique.
Restera toujours quelque chose, ils auront appris, même s'il y a des séquelles comme une surcharge de travail par après.
Savez quoi? Je ne suis pas si inquiète pour les sessions.
Un feeling comme ça.
Dernière modification par Capuchino le mer. mai 23, 2012 9:29 pm, modifié 1 fois.